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n° 18232Fiche technique80202 caractères80202
Temps de lecture estimé : 45 mn
19/01/18
corrigé 06/06/21
Résumé:  Pour répondre aux pulsions du "don des Dieux", Bernard cherche des partenaires parmi la gent féminine de sa connaissance.
Critères:  fh hplusag couple extracon amour vengeance fmast fellation fist pénétratio fantastiqu -attirautr
Auteur : Bernard Nadette      Envoi mini-message

Série : Archéologie

Chapitre 02 / 04
Retour à Paris

Résumé :

Bernard a trouvé un dérivatif à son divorce d’avec Cécile : la recherche d’un temple dont il a trouvé la mention dans un vieux parchemin écrit par des moines plus d’un millénaire auparavant. Avec l’aide de son ami archéologue Patrick Général, ils découvrent le site. Après déclaration, ils entreprennent des fouilles. Les trouvailles se révèlent si importantes que Florence Marpied, une archéologue des services régionaux d’archéologie intervient. Bernard et son ami découvrent une crypte. En touchant une statue, Bernard tombe en syncope. Il se réveille à l’hôpital après plusieurs jours de coma. Il y a avec deux infirmières, à quelques heures d’intervalle, des rapports presque homériques. Lui apparaissent les personnages de la statue qu’il a touchée : Rosmerta, Déesse de la fertilité et de la prospérité et Cernunnos, Dieu de la régénération de la vie et de la virilité

Ils lui apprennent qu’il est le Nouvel Élu et que toute femme qu’il touche sera irrésistiblement attirée par lui et enceinte. Il ne peut refuser. Il avertit une des deux infirmières, Béatrice. Celle-ci est septique. Jusque-là fidèle à son mari, sa conduite avec Bernard la rend perplexe. Elle est stérile. Pour elle une grossesse est impossible. Si ce que lui dit Bernard se réalise, ce sera un miracle et la preuve de la véracité de ses dires invraisemblables.

Deux jours plus tard, Bernard anormalement nerveux, touche Florence l’archéologue, qui le sermonnait pour avoir touché la statue. Il s’ensuit une partie de baise dans la crypte, égale à celles de l’hôpital.



Le lendemain vendredi, Bernard retourne au temple. Florence ne s’y montre pas. Le samedi, il prend le chemin du retour vers Paris, après cette semaine d’arrêt. Les deux divinités ne sont pas manifestées, il aurait pourtant eu quelques questions à leur poser.


Le dimanche Bernard sent sa nervosité croître de manière exponentielle. Le lundi c’est pire. Il ne peut pas se jeter sur des inconnues pour assouvir ses pulsions. En prenant le métro, il fait bien attention à ne toucher personne. Aux Archives Nationales il reste claquemuré dans son bureau. De retour chez lui, il arpente l’appartement comme un lion en cage et a bien du mal à trouver le sommeil. Le mardi est une répétition du lundi, en pire. Le mercredi, il est dans un tel état qu’il choisit d’aller au travail à pied. Malgré une heure de marche à vive allure, il n’arrive nullement apaisé, presque enragé. Il s’enferme dans son bureau et se met à travailler d’arrache-pied. Il évite de se rendre à la cantine et mange dans son bureau. L’appel à se rendre à la direction l’exaspère. Quelles inepties ont encore bien pu germer dans le cerveau des crânes d’œuf ?

La secrétaire l’introduit directement dans le bureau directorial.



Bernard se retient de dire ce qu’il pense, et ce que beaucoup d’autres pensent, que le nombre de personnes et la qualification de certains, ainsi que la durée du séjour sont disproportionnés.



Déjà à cran en entrant, Bernard sent la moutarde lui monter au nez. Cette calamité sur pattes est en train de mégoter pour moins de trois cents euros, afin de payer le voyage en Amérique à quelques favoris, quitte à éventuellement lui faire claquer les crédits acquisitions. Il lui collerait volontiers une paire de claques pour lui remettre les idées en place et lui dire sa manière de penser. C’est hélas impossible. Tandis que son interlocutrice se lance dans un discours dont elle a le secret, il lui traverse l’idée d’agir comme avec l’archéologue. Il la repousse avec énergie, mais alors qu’Anne Ladigo poursuit son monologue, elle revient avec plus de force. Cela finit par lui obscurcir l’esprit. Il ne pense plus qu’à ça. Pour appuyer ses dires, elle agite un papier avec des colonnes de chiffres. Il n’a rien compris à ce qu’ils sont censés représenter. Il avance la main, mais au lieu de tenter de se saisir directement du papier, il arrête le bras de la directrice et prend ensuite seulement le papier. Après l’avoir touchée, il se sent plus calme. Il observe sa vis-à-vis du coin de l’œil, tout en ayant l’air de se plonger dans la lecture des chiffres. Elle a la trentaine, plutôt jolie, malgré l’air renfrogné qu’elle affiche quasi en permanence, tout au moins en sa présence. Elle est grande, plus d’un mètre soixante-dix, avec des cheveux châtains tirant sur le roux, coupé courts, des taches de rousseur, un petit nez retroussé et des lèvres charnues. La poitrine, ni trop menue, ni trop grosse, de belles jambes et un cul très rebondi. Elle se tait et attend qu’il ait fini de consulter le document. Au bout de quelques secondes, elle semble soucieuse, puis devient agitée. Elle se lève, s’assoit, va à la fenêtre, revient, se mord les lèvres.



Elle explique avec peine, elle toujours si diserte. Elle est livide et la sueur perle sur son front. Prévenant, il demande :



Elle vire au rouge. Dans un dernier effort elle tente de réprimer ces pulsions qu’elle ne comprend pas et finit par lâcher malgré elle :



Malgré le désir qui le tenaille aussi, il laisse passer une poignée de secondes avant de s’écrier en reculant :



Elle suit le mouvement, s’agrippant encore plus fortement à lui pour un nouveau baiser. Il recule de nouveau, renversant un siège, ponctué d’un encore plus sonore :



Valériane Pérégrin, la secrétaire, alertée par les bruits, ouvre la porte et reste médusée par le spectacle de sa patronne accrochée au cou de l’archiviste qui recule. Son esprit a du mal à accepter ce que voient ses yeux. Elle ne comprend pas. Ce Lemua est certes plutôt bel homme pour son âge. Tenant droit son mètre quatre-vingt-dix, les cheveux grisonnants lui donnant un certain charme, des yeux noirs perçants, hélas dissimulés par d’épaisses lunettes, mais c’est un de ceux avec qui la directrice se heurte le plus, toujours à argumenter contre nombre de ses décisions, l’obligeant trop souvent à les réévaluer.


Sa sidération atteint des sommets, quand elle la voit mettre sa main sur l’entrecuisse de Bernard et la pétrir, puis tomber à genoux et défaire son pantalon pour se jeter sur la queue raide. C’est horrifiée qu’elle voit la directrice, qu’elle connaît bien, puisqu’elles ont été à l’école ensemble, trousser sa jupe et presque arracher son slip, puis se mettre à quatre pattes pour demander :



Comme Bernard ne réagit pas :



Si Anne Ladigo n’a pas remarqué la venue de son amie d’enfance, lui l’a parfaitement repérée. C’est pour elle qu’il prend l’air d’hésiter. La directrice se fait insistante, presque suppliante, les fesses tendues vers lui. Bien qu’arrivant à bout de résistance, il regarde fixement Valériane. Celle-ci réagit en rejoignant précipitamment son bureau, où elle reste perdue dans ses pensées durant plusieurs minutes. Elle ne comprend pas. Certes, Anne n’est pas une ascète, mais de là à se conduire comme elle vient de le voir… De plus, elle est avec le même mec depuis plus de trois ans et ça a l’air de bien marcher entre eux. C’est la sonnerie du téléphone qui la ramène sur terre. Après avoir raccroché, lui revient en un éclair la réunion qui doit commencer dans moins d’une demi-heure. Elle hésite, prend sur elle la décision de l’annuler et contacte tous les participants, sauf Monsieur Lemua bien sûr, puisqu’il converse déjà avec la patronne.


Dans le bureau, il est resté assez de volonté à Bernard pour prendre le temps de se déshabiller, afin de ne pas saloper ses vêtements. Cela expédié, il se rue derrière Madame la directrice, la saisit par les hanches et la pénètre d’un coup sans autres formalités. Elle émet un feulement de satisfaction.


Bernard éjacule très vite, néanmoins abondamment. Cependant, il reste raide et ça n’interrompt pas là sa chevauchée. Il pense que cet épanchement rapide doit correspondre à la finalité de l’action, c’est-à-dire la procréation. Une fois cela assuré, le reste est pour le plaisir. Il s’est d’ailleurs interrogé, qu’une fois la femme engrossée, il n’est pas logique qu’il puisse continuer à baiser pendant plus de deux heures et émettre une telle quantité de foutre, devenue « inutile » puisque la fécondation est faite. Pour l’heure, il s’en moque. Il travaille, un peu rudement même, la directrice, mais c’est à leur contentement réciproque.


Il décharge, toujours à profusion, plusieurs autres fois, dans son con, mais aussi sur ses fesses, son ventre, entre ses seins, dans sa bouche, sur son visage. Il sent une soif inextinguible commencer à le harceler, tandis qu’il la baise une nouvelle fois sur son bureau où tous les papiers ont été éparpillés dans leur frénésie. Il avale la petite bouteille d’eau de la directrice, mais cela ne suffit pas. À regret, il va falloir impérativement qu’il aille boire. Il eut volontiers continué à besogner cette enquiquineuse, surtout qu’elle a l’air partante, mais nécessité fait loi. Il décharge encore une fois. Il se met debout. Il hésite un moment et malgré la soif, il fait s’agenouiller Anne et d’un ton péremptoire en lui présentant sa queue maculée :



Elle se met à l’œuvre avec zèle. Pendant cinq minutes, elle nettoie le sexe et jusqu’aux cuisses de Bernard à coups de langue. Le résultat est nickel. Comme elle n’a pas l’air de vouloir s’arrêter, il l’interrompt :



Il se retient d’ajouter : « une fois n’est pas coutume ». Il ramasse la culotte de la jeune femme, la seule pièce de vêtement encore présentable et s’essuie avec. Après cela il se rhabille. Durant cela, elle ne bouge pas. Il ouvre la porte et avant de quitter le bureau lance :



Sitôt qu’il a disparu par l’autre porte, Valériane se précipite dans le bureau d’Anne. Celle-ci est toujours à genoux, commençant seulement à revenir à la réalité. Valériane est atterrée en voyant son amie et néanmoins patronne. Elle ne comprend pas. Comment a-t-elle pu se conduire ainsi ? Passer plus de trois heures à baiser avec l’un de ses subordonnés. Qui plus est, avec l’un des conservateurs les plus récalcitrants, alors qu’elle l’aurait volontiers envoyé au diable si elle l’avait pu. Faire ça dans son bureau et en plus peu discrètement ? Heureusement qu’elle a pu éconduire les rares personnes qui se sont présentées. Oubliant la convention qui voulait qu’au bureau elle la vouvoie :



Anne qui a récupéré l’interrompt :



Valériane part au trot, laissant Anne. Une fois seule, elle se dirige vers le miroir. C’est pire que ce qu’elle pensait. Comme disait sa copine, elle est vraiment couverte de sperme. Ses cheveux sont englués, de même que son visage et ça a ruisselé jusque dans son cou. Ses seins ont aussi eu leur dose, de même que son ventre et ses cuisses. Quant à sa chatte, les poils ne sont plus qu’une flaque. Elle se demande comment il estl possible qu’un homme puisse en éjaculer autant, surtout quand il a la cinquantaine.


Vient ensuite l’inquiétude. Comment a-t-elle pu se conduire comme elle l’a fait ? Jamais elle n’avait ressenti une telle pulsion, un tel désir sexuel auparavant, au point de ne pouvoir se contrôler. Et dans le cadre du travail ! Et avec Lemua ! Brusquement elle se dit : « Et s’il se met à bavarder ? ». Vu leurs rapports tendus, cela n’est point impossible. Elle s’avoue qu’elle-même, à sa place, serait largement tentée de le faire.


Et si, pour couper court, elle l’accusait de viol ? Elle abandonne vite cette idée. D’abord parce que ça voudrait vraiment dire qu’elle est une garce, prête à tout. Certes, elle n’est pas tendre, mais là on entre dans un autre registre. Ensuite ce ne serait pas crédible. Même si Valériane acceptait, un viol de trois heures, avec elle à côté qui décommande une réunion et garde sa porte comme un chien de garde. La copine arrive, la tirant de ses pensées, avec un seau, des serviettes, une éponge et une serpillière :



Valériane repart. Anne met ses vêtements dans un sac plastique et entreprend de se nettoyer, et il y a du travail. Une douche serait plus efficace, mais elle ne peut se rendre dans celles de l’établissement. Cela lui fait bizarre de se retrouver nue à faire ses ablutions dans son bureau. En y réfléchissant, ce n’est pas plus bizarre que de s’y faire tringler trois heures de rang. Elle entend du bruit dans le secrétariat et quelqu’un essaie d’ouvrir la porte. Elle se fige. Heureusement, Valériane a eu la riche idée de la fermer à clef. Dix minutes plus tard, celle-ci revient. Anne enfile la robe, qui est seyante et à sa taille. Valériane lui explique que comme elles font la même taille, elle l’a essayée pour ne pas risquer de se tromper. Seul bémol, mais elle se garde d’en faire le reproche, pour porter sans slip, un poil plus long n’aurait pas été un luxe.


Les deux jeunes femmes nettoient sol et bureau, puis Valériane, rapporte le matériel dans le placard où elle l’avait pris, non sans le rincer d’abondance. Durant ce temps, Anne rumine et repense à d’éventuels bavardages de Bernard. Elle se fait un tel cinéma qu’elle finit par se persuader que dès le lendemain tout le monde saura. Sur une impulsion, elle prend son téléphone et l’appelle :



Il est surpris. Depuis qu’il avait quitté le bureau, il se demandait quelles seraient les conséquences de ce qui s’y était passé. Il pensait que la jeune femme l’éviterait comme la peste, voilà qu’elle l’appelle. Quand il arrive, la secrétaire répond :



En le voyant, elle s’écrie :



Elle n’en croit pas ses oreilles. Pourquoi Anne le fait-elle revenir ? Elle fonce dans le bureau :



Bien que persuadée que c’est une mauvaise idée, elle obéit. Elle retourne dans son bureau :



Il entre :



Cela fait un curieux effet à Anne de se faire appeler Madame par un homme avec qui il n’y a pas une heure elle baisait comme une enragée. Maintenant qu’elle est en face de lui elle n’est plus très sûre de ce qu’il faut faire et dire :



Anne se rend compte de l’impair qu’elle vient de commettre. Valériane avait raison, ce n’est pas son genre. Pour une fois elle ne sait trop quoi dire, elle bredouille :



Malgré ce mea culpa, il est ulcéré. Comment peut-elle imaginer que, malgré leurs différends, il puisse… C’est alors qu’une question lui vient à l’esprit. Si maintenant qu’elle est enceinte, en la touchant, est-ce que ça marchera encore ? Après tout, Rosmerta et Cernunnos en avaient évoqué la possibilité, pour des naissances multiples. De toutes manières, avec la directrice, une resucée ne changerait, hors des jumeaux, pas grand-chose, et puis ainsi il saura. Il s’approche compatissant et lui prend la main :



Bernard en prenant la main d’Anne a senti un picotement. Il ressent de l’attirance pour sa vis-à-vis. La réciproque a l‘air vraie, car elle ne lâche pas sa main. Cela marche donc. Les secondes passent. Elle serre ses doigts de plus en plus forts. Il voit son visage changer d’expression, reflétant ses émotions. La perplexité, puis son combat pour reprendre le contrôle et enfin l’exaltation et la résolution, ses yeux devenant brillants. Elle lâche sa main, mais c’est pour l’enlacer en disant :



Passant au tutoiement, la reprenant :



En voyant qu’elle ne porte rien en dessous, il ajoute en se déshabillant lui-même :



Il l’attrape par le bras, la courbe sur le bureau et la pénètre sans autres fioritures. Valériane avait laissé la porte entrebâillée, s’inquiétant pour son amie, car elle trouve son idée de demander la discrétion à Lemua inopportune. De fait, elle trouve Anne assez pitoyable. Elle comprend qu’il l’ait assez mal pris. Elle va intervenir sous un prétexte quelconque pour éviter à son amie de s’enferrer davantage, mais le « baise-moi encore » l’arrête dans son élan. Elle doute de ses sens. Ce n’est pas possible, ils remettent ça ! Et ils ne se perdent pas en préliminaires. Comment peuvent-ils recommencer moins d’une heure après ? Surtout lui. Ce n’est pas un homme, il en remontrerait à n’importe quel acteur porno. Cette fois-ci, elle ne retourne pas dans son bureau illico. Elle regarde, comme fascinée.


Bien que la voyant dans l’encadrement de la porte les mater, les protagonistes poursuivent, l’ignorant superbement. Ils lui donnent un spectacle digne des meilleurs peep-show. Ils mettent du cœur à l’ouvrage. Elle en se cambrant, cuisses écartées ; lui en la pistonnant puissamment. À chaque coup, elle couine. Cela dure plus d’un quart d’heure. Par deux fois les gémissements d’Anne ne laissent aucun doute sur ce qu’elle ressent. Puis ils changent de position. Elle s’allonge sur le sol. Il vient sur elle qui referme bras et jambes, s’accrochant à lui comme une tique.


Valériane ne quitte son poste que parce qu’il est toqué à l’huis du secrétariat. Elle ferme la porte du bureau. Elle explique au visiteur que madame la directrice est en rendez-vous, tout en remerciant le ciel que la porte soit capitonnée, évitant que les manifestations vocales de la susdite directrice soient perceptibles. Par deux fois, elle retourne jeter un coup d’œil. La première, Anne est à plat-dos sur son bureau, s’agrippant au rebord, tandis qu’il lui tient les jambes pliées, genoux aux oreilles. La seconde, Lemua est assis sur un fauteuil, elle à genoux le suce comme si sa vie en dépendait. Brusquement, elle s’immobilise. Valériane comprend qu’il est en train d’éjaculer. Au bout de quelques secondes, Anne recule. Plusieurs jets viennent s’écraser sur son visage et ses cheveux. Elle déglutit plusieurs fois et ayant fini d’avaler, elle regobe la queue pour de nouvelles rasades.


Les laissant poursuivre, la secrétaire ferme la porte et repart chercher seau, serviettes et le reste, se disant que demain matin, le personnel de ménage s’étonnera de voir le stock ainsi diminué. Il risque de l’être encore plus s’il regarde le linge sale d’un peu près. Quand elle revient, il est 7 h passé. Cela fait une heure et demie qu’ils baisent. Elle aimerait bien rentrer chez elle, mais ne veut quitter la place tant que son amie y est. C’est finalement à 8 h bien sonnées que Lemua l’appelle par l’interphone pour qu’elle amène une grande bouteille d’eau et de quoi se rendre présentable. Ayant tout sous la main, elle entre illico. C’est pour retrouver Anne de nouveau à genoux donnant des coups de langue au service trois pièces de Bernard qui, la voyant, remarque :



Mécaniquement elle la lui donne, le regard rivé sur Anne qui ne lui prête aucune attention. Il la vide d’un trait, puis il baisse les yeux vers sa directrice toujours à l’œuvre :



Valériane répond directement :



Il prend une serviette, la noue autour de sa taille et aide Anne à se nettoyer. Cela fait, ils s’habillent et partent aux douches.


La secrétaire a depuis longtemps fini de rendre le bureau présentable quand sa patronne revient :



Elle regarde son amie et s’exclame :



Anne, bien que rougissant, rétorque :



Les deux jeunes femmes quittent de concert le bâtiment, s’interrogeant toujours sur cette journée particulière. Bernard est déjà parti, beaucoup plus calme qu’à son arrivée. Cela ne l’empêche pas d’être inquiet. La pression va-t-elle revenir ? Il ne se fait hélas que peu d’illusions, il ferait mieux de se demander quand et avec quelle force ? Combien de temps faudra-t-il avant que sa vie ne redevienne infernale ? Arrivera-t-il un moment où il ne pourra plus se contrôler ? Déjà, il ressent une certaine culpabilité pour Florence et Anne, avec qui il avait des relations tendues… Alors avec des personnes pour qui ce n’est pas le cas…


C’est alors que son ex lui vient à l’esprit. En voilà une à qui il en veut, tant elle l’a déçu. Lui mettre un polichinelle dans le tiroir, elle qui par pur intérêt avait refusé quand ils étaient mariés, cela lui mettrait du baume au cœur. D’avoir prévu une future partenaire soulage Bernard. De plus, sachant ainsi vers qui se diriger, si la pression trop forte, va lui permettre de tester ses capacités de résistance. Cela fait des mois qu’il n’a pas vu Cécile, mais il a un bon prétexte pour la contacter : il a retrouvé des affaires lui appartenant. Jusqu’à présent, cela n’avait pas été sa priorité de la contacter pour les lui restituer.


À la suite de l’après-midi torride avec la directrice, Bernard a retrouvé un peu sérénité. Hélas, elle ne dure pas. Les jours passant, il devient de plus en plus nerveux. Pour éviter tout contact inopportun, il évite les transports en commun, choisit au supermarché les caisses tenues par des hommes. Il s’adonne au vélo avec frénésie. Au bout d’une semaine, il est enragé, tout son corps proteste, il a des suées, ses muscles se tétanisent, cela devient un enfer, il se décide à agir : il va voir son ex. Le prétexte est tout trouvé, il a retrouvé des affaires, dont des papiers. Il va les lui restituer.


Au moment du divorce, il avait fait contre mauvaise fortune bon cœur et montré bonne figure. Il s’était gardé d’envenimer la situation, au point que Cécile pensait qu’il avait bien pris la chose, alors qu’il avait été ulcéré. Au fil du mariage, sans qu’il s’en rende compte, elle avait changé. Elle avait pris goût à l’aisance. Quand il avait manifesté le désir d’avoir des enfants, elle avait louvoyé, puis sa demande de divorce était tombée, motivée non par l’incompatibilité d’humeur, comme elle le prétendait, mais par l’intérêt. Celle-ci n’était due qu’à la perspective de ne plus être son unique héritière. Elle s’était d’ailleurs remariée dans la foulée avec un homme plus riche que lui, et plus âgé qu’elle d’une quarantaine d’années.


Il téléphone donc. C’est le mari qui décroche. Il le connaît bien, c’est par lui que Cécile l’a connu. Ils n’ont jamais cessé d’avoir des relations cordiales, ce n’est pas à lui qu’il en veut. Bernard regrette un peu pour lui, mais bon… Après avoir discuté un moment, il expose le motif de son appel et demande à parler à Cécile pour convenir d’un rendez-vous. Appelée par Émile, son époux, elle prend le téléphone. Il propose de lui apporter le surlendemain, un vendredi, vers 14 h. Elle accepte. Il n’a pas proposé ce jour au hasard. Il sait que ce jour-là, Émile se rend en vallée de Chevreuse pour un parcours de golf. C’est sacré, qu’il pleuve, qu’il neige, qu’il vente même, pour rien au monde il ne dérogerait à ce rite. Souvent un dîner au clubhouse clôture la journée.


Le revers de la médaille c’est que cela implique encore deux jours d’attente. Ils ne sont pas aussi éprouvants qu’il le craignait. Peut-être la perspective de la partie de jambe en l’air apporte-t-elle une espèce de soulagement. Il a pris un demi-jour de récupération pour l’occasion et à l’heure dite, il sonne à la porte. Elle ouvre, dit bonjour du bout des lèvres et le prie comme à regret d’entrer. Une fois dans le salon :



Elle semble un peu embarrassée et finit par demander :



Bernard ouvre sa sacoche et en sort un dossier qu’il pose sur la table et ouvre :



Elle s’approche. Il s’arrange pour que leurs bras se touchent. Il énumère :



Elle regarde d’un œil distrait. Il la sent nerveuse. Il continue :



Elle s’agite à côté de lui, elle hoche la tête mécaniquement. Elle déglutit difficilement :



Avec effort, elle ajoute :



Bernard est surpris, son ex aurait-elle la capacité de pouvoir résister ? Lui est presque à bout :



Elle part vers la cuisine. Une minute plus tard elle revient avec le verre. Elle est fiévreuse, ses mains tremblent au point qu’elle répand de l’eau sur le sol. Il l’attrape en la remerciant. Il prend son temps pour boire. Elle danse d’un pied sur l’autre. Il lui retend le verre, elle le prend l’air égaré, le pose sur la table, se retourne vers lui et sans un mot l’embrasse à pleine bouche.


Moins de deux minutes plus tard, tous deux sont nus. Elle, à quatre pattes sur l’épais tapis, piaillant à chaque coup de queue qui lui laboure la chatte. De piailler elle n’a pas fini, c’est pratiquement ce qu’elle fait tout au long de l’après-midi. Ce n’est presque que lorsqu’elle a la bouche occupée qu’elle s’interrompt. Deux heures plus tard, quand Bernard doit faire une pause pour aller boire, elle est couverte de sperme de la pointe des cheveux aux seins et ça lui dégouline du con aux genoux, sans compter ce qu’elle a avalé.


Quand, après s’être abreuvé, il revient, elle n’a pas bougé. Elle s’anime en le voyant revenir, partante pour une nouvelle joute amoureuse. La seconde la contente autant que la première, mais brusquement Bernard a un pressentiment. Il ne sait pas pourquoi, mais il est certain qu’Émile, le nouveau mari de Cécile revient. Il préfère ne pas s’attarder pour éviter une rencontre avec lui. Non qu’il la craigne, Émile lui a expliqué, quand il s’est marié, qu’il se mariait surtout pour avoir de la compagnie pour ses vieux jours et que le reste l’indifférait plutôt.


Il laisse à nouveau Cécile, qui reste à genoux sur le tapis, il ablutionne rapidement, boit de nouveau, s’habille et retourne au salon où son ex n’a pas bougé. Quand elle le voit vêtu :



Comme elle va pour le retenir, il se dégage prestement et gagne la porte. Le temps qu’elle se lève, il est sur le palier. Elle y parvient à son tour :



À ce moment, l’autre porte s’ouvre sur une vieille dame chapeautée, qui regarde sa voisine d’un air effaré. Il faut dire que le spectacle qu’elle offre est pour le moins déconcertant. Elle est nue, gluante de foutre et elle réclame :



L’honorable nonagénaire la toise d’un air outré. Cécile l’ignore et continue :



Bernard ignorant l’ascenseur descend déjà l’escalier. Cécile reste quelques secondes figée, puis elle revient sur terre. Elle regarde sa voisine comme si elle découvrait sa présence. Elle ouvre la bouche, mais aucun mot n’en sort. À ce moment, la porte d’ascenseur s’ouvre et le mari en sort. Il reste abasourdi par le spectacle de sa femme sur le palier toujours aussi nue et gluante de foutre et de la voisine scandalisée. Cette dernière lâche :



Émile salue la voisine, attrape Cécile par le bras, l’entraîne chez eux et ferme la porte :



Tout en parlant, il a sorti son portable et pris des photos de sa peu présentable épouse. Elle continue d’essayer de l’amadouer. Exaspéré, il lui assène une claque avec une force dont elle ne l’aurait pas cru capable. Elle a l’impression d’avoir la tête dévissée :



Elle éclate en sanglots.



Elle comprend qu’il faut mieux obtempérer. Elle va se laver et prépare ses valises. Comme il trouve qu’elle ne va pas assez vite, il lui dit :



Il claque la porte derrière elle après lui avoir confisqué son trousseau de clefs. Sur le trottoir, elle se sent perdue. Où va-t-elle dormir ce soir ? Elle pense un instant à Bernard, mais juge préférable de retourner chez son grand-père. Elle l’avertit de son arrivée, puis appelle un taxi. De son côté, Bernard après sa fuite est rentré chez lui apaisé. Il se détend dans un fauteuil, quand le téléphone sonne. Il décroche :



Bernard se maudit. Avec tous ces évènements, il a oublié de téléphoner à la sœur de son ami, au moins pour la remercier pour le livre sur Louis XI. De plus, il s’entend bien et même très bien avec elle. Malgré leur différence d’âge, elle a le même âge que Cécile, et malgré la mauvaise expérience avec cette dernière, il n’était pas loin de se décider à voir leurs relations passer à un autre stade. Il est heureux qu’il ne l’aie point fait. Avec cette histoire rocambolesque, il n’ose imaginer ce qui serait arrivé s’il avait vécu en couple. Il se ressaisit et répond :



À partir de là, il s’engage dans une longue conversation sur ce qu’ils ont retiré de cette lecture. Ce n’est qu’au bout de plusieurs heures qu’ils raccrochent. Dans la soirée, Bernard regrette une fois de plus le « don » des dieux, car il va devoir se détacher de Marion et limiter leurs rencontres au téléphone. Ce qui risque de rapidement devenir difficilement soutenable.


Ce n’est pas son seul problème. Bientôt, il va de nouveau souffrir des affres du « manque » de baise. Il repense à Cécile. Cela lui donne une idée : en dehors d’elle, à qui en veut-il suffisamment pour jouer ce sale tour ? Un premier nom lui vient à l’esprit. Rosmonde Lamiral qui était la meilleure amie de sa sœur Martine, jusqu’à ce qu’elle séduise son mari et ses deux filles d’un premier mariage, Yolaine et Iris Jemfer qui ont harcelé Martine, sur le web et même téléphoniquement pour lui faire accepter le divorce pour laisser la place à leur mère, au point qu’elle est tombée en dépression. Le nom de Pascale Lantier, lui vient ensuite, la propriétaire du terrain qui a fait tant de difficultés à Patrick et à lui, pour l’accès au site du temple. Quoiqu’en y réfléchissant, Yolaine, la cadette vient de fêter ses 25 ans, donc Rosmonde frise la cinquantaine. Elle ne sera probablement plus sensible au « charme ».


Si pour la Lantier, il n’y aura pas de problèmes pour la rencontrer, pour les sœurs, il ne voit pas trop comment les approcher. Brusquement la lumière jaillit : la piscine ! Elles y vont au moins deux ou trois fois par semaine. Il les y aperçoit souvent. En nageant dans même couloir qu’elles ce sera un jeu d’enfant de les toucher. Quand le manque se fera sentir, il faudra qu’il aille surveiller l’entrée. Il ne veut rentrer que lorsqu’il sera sûr qu’elles y sont, car dans une piscine les risques de contacts sont trop importants.


La semaine suivante c’est ce qu’il fait. Trois jours de suite, il épie la caisse depuis sa voiture. Il finit par désespérer de les voir et finit, ses troubles augmentant, par penser à se rendre au temple pour rencontrer Pascale Lantier. Alors qu’il se prépare à repartir, il les aperçoit. C’est un immense soulagement. Il préfère attendre presque une bonne demi-heure avant de se ruer à son tour.


Une fois à l’intérieur, il doit faire attention à ne heurter aucune femme. Il a un moment de panique en voyant un groupe d’adolescentes en train de chahuter venir vers lui en se bousculant. Il n’a que le temps de se réfugier dans les toilettes. La meute passée, il sort précautionneusement, passe rapidement à la douche en en choisissant une entre deux enfants. Il doit garder ses lunettes jusqu’à ce qu’il ait repéré ses « cibles ». Coup de chance, elles sont les seules nageuses sur leur ligne d’eau. Il plonge et nage une dizaine de minutes avant se cogner « malencontreusement » dans Iris. Il s’en excuse. À la suite de quoi, il sort rapidement de l’eau, prend sa douche, s’habille et va se poster près de l’entrée, bien en vue, en faisant semblant de téléphoner.


Cinq minutes plus tard, les deux jeunes femmes sortent à leur tour. Elles se ressemblent beaucoup, même taille autour du mètre soixante-cinq, même forme de visage d’un bel ovale, même morphologie, avec de belles gambettes et une chute de rein… hum… même cheveux longs descendant presque aux fesses, mais si Iris les a blonds, Yolaine les a châtains. En l’apercevant, elles sont attirées comme par un aimant. Il perçoit leur nervosité :



Yolaine commence :



Son aînée l’interrompt :



Et de donner l’adresse. Yolaine demande à être déposée car elle a des courses à faire. Au moment de descendre, Iris propose :



Et les deux de monter. Une fois arrivée, elle entraîne Bernard dans sa chambre au prétexte de lui faire visiter les lieux. À peine a-t-elle fermé la porte, qu’elle l’embrasse d’un baiser enfiévré. Bien que maintenant s’y attendant, cela fait quand même un drôle d’effet de voir les dames se ruer sur lui comme la pauvreté sur le monde. Il y a pire ! Elle se frotte contre lui comme une chatte en chaleur. Et lui susurre :



Mais elle n’attend même pas qu’il opère et le fait elle-même, arrachant presque ses vêtements, puis elle entreprend de faire de même avec lui. Voulant les préserver, il calme son enthousiasme et préfère, tout comme elle, le faire lui-même. Iris ne se perdant pas en préliminaires qu’elle juge inutiles, se met à quatre pattes en une attitude on ne peut plus explicite. Tout cela n’a pris qu’une minute. Il ferme la porte. Iris s’est déjà remise à quatre pattes sur son lit. Bernard qui a usé de toute sa volonté pour ne pas se jeter sur elle illico, se rue maintenant. Il ne fait pas dans la dentelle, cela tombe bien car ce n’est pas cela qui est attendu. Il la saisit par les hanches, s’ajuste et entre d’un coup. Iris lâche un râle de contentement. Il la besogne et éjacule rapidement et abondamment, mais comme ci-devant ne débande pas. Il alterne ensuite les positions. Après une grosse demi-heure de ce jeu alternatif, il se fait sucer. Il en profite pour boire. Il ne veut point se laisser surprendre par la soif.


Il repique dans l’accueillante et avide chatte. C’est reparti, la nouvelle passe dure bien une bonne heure. Au grand plaisir de la jeune fille qui le manifeste par de nombreux gémissements et râles, avant que Bernard ne la laisse pour aller boire. Quand il revient, la belle s’est endormie. Il hésite à la réveiller et à la réflexion préfère renoncer. Il la laisse en travers du lit abondamment barbouillée de sperme. Il se lave et se rhabille. Comme il sort, Yolaine arrive. Elle est surprise de se trouver nez à nez avec lui. En la voyant, l’idée vient à Bernard que, puisque l’occasion se présente… il lui fait la bise, comme elle lui demande :



Il s’empare d’un des sacs qui la charge et se dirige vers la cuisine.



Yolaine trouve que sa sœur exagère d’être allée se coucher avant même que son invité soit parti. Tandis qu’elle range les courses, Bernard engage tranquillement la conversation demandant à la jeune femme des nouvelles de ses études. Plus les minutes passent plus cette dernière devient nerveuse. Elle pâlit, la sueur perle sur son front. Prenant l’air inquiet Bernard demande :



D’autorité, il la prend par le bras et l’entraîne vers sa chambre. Une fois dans celle-ci c’est un copié-collé de ce qui s’est passé avec Iris. Yolaine montre autant d’ardeur que sa sœur à sucer et se faire baiser durant les deux heures suivantes. Si Yolaine, contrairement à Iris, ne s’endort pas, elle attend, en se demandant ce qui lui a pris, que Bernard ait pris sa douche et se soit rhabillé pour aller se laver. Il la salue :



Elle ne répond que d’un « au revoir » où transparaissent toutes les interrogations qui l’agitent. Elle va pour prendre sa suite dans la salle de bains, c’est le moment que choisit Iris pour sortir de sa chambre. Bernard ne s’attarde pas et s’éclipse, préférant, malgré la curiosité, ne pas être présent pour les explications.


Les deux sœurs se regardent. Leur apparence ne leur laisse aucun doute. Toutes deux sont couvertes de foutre des cheveux, presque jusqu’aux pieds. Elles réalisent ce qui vient de se passer et chacune peut lire sur le visage de l’autre son propre étonnement et sa propre gêne. Pour rompre le pesant silence qui s’installe, Iris lance :



Yolaine ne pipe mot, mais visiblement elle partage cet avis. La gêne s’installe de nouveau. Pour la rompre :



Quand il arrive en bas de l’immeuble Bernard se trouve nez à nez avec Rosemonde la mère des sœurs. D’humeur guillerette, il l’embrasse. À sa surprise, il ressent les sortes de picotements annonciateurs que le « charme » opère. Cela l’étonne, car il la croyait ménopausée :



Elle est surprise par la présence de Bernard et encore plus par sa cordialité.



Elle est perplexe, car depuis qu’elle avait épousé le mari de sa sœur, Bernard s’était montré glacial. Et en plus il se met à causer de la pluie et beau temps. Elle n’y comprend plus rien. Bernard s’est mis à discuter dans l’attente que les pulsions poussent Rosemonde dans ses bras. Il la voit devenir de plus en plus nerveuse. Un peu de baume après ce qu’elle a fait subir à sa sœur. Quand il la sent à point :



Sans trop savoir pourquoi elle le retient :



Elle continue de parler, de manière de plus en plus décousue, tout ne lâchant pas son bras.



D’une voix sourde elle lâche :



Bernard jubile intérieurement :



Elle le suit avec empressement. Dans la voiture, la Rosemonde s’agite fiévreusement. Comme elle va pour quasi se jeter sur lui, Bernard qui craint qu’elle ne lui fasse faire une embardée :



À grand peine elle se contrôle, mais passe les mains sous sa jupe, retire sa culotte en la déchirant et se met frictionner furieusement sa moule. Une fois garé dans le parking, elle sort de la voiture comme un diable et entraîne Bernard lui laissant à peine le temps de fermer la voiture.


Une fois chez lui, elle se dévêt à vitesse grand V et se met à quatre pattes en tendant les fesses. Ses filles lui ressemblent, simplement en un peu moins épanouies. Bernard l’embroche et la sarabande commence. Elle dure près de trois heures. La dame fait encore montre d’une belle souplesse lors de certains exercices un peu acrobatiques. Et d’une notable capacité d’absorption, pas seulement pour bouffer du foutre, mais pour se faire mette le poing dans la chatte jusqu’au poignet. Quand elle finit, fort galamment Bernard la raccompagne jusque chez ses filles. Durant le trajet, Rosemonde revient peu à peu sur terre. Elle se demande ce qui lui est passé par la tête pour se conduire comme elle vient de le faire. Est-elle devenue folle ? Et avec Bernard en plus, le frère de l’ancienne femme de son mari, dont elle a brisé le couple. Elle se demande s’il ne va pas venir faire du schmilblick dans le sien aujourd’hui. De toute façon, elle niera en disant que c’est pour venger sa sœur qu’il prétend une telle chose. Durant le trajet personne ne dit mot. Après qu’il l’a déposée, Bernard décide de lancer une flèche du Parthe, Il ouvre la vitre :



Il laisse passer un moment :



Avant qu’elle n’ait pu répondre, il démarre, la laissant le cerveau en ébullition, se demandant si elle n’a pas rêvé. Ainsi ses filles auraient elles aussi… Ce n’est pas possible, il ment. Pour les grains de beauté, il les a vus à la piscine, mais le doute s’installe dans son esprit. Elle doit savoir. En arrivant chez ses filles quand elle leur parle de Bernard, elle sent immédiatement leur attitude gênée. Pour en avoir le cœur net, elle n’hésite pas à demander aux sœurs ce qu’il en est de leur relation avec Bernard.


Celles-ci, après quelques réticences, finissent par avouer ce qui vient de se passer. Rosemonde, mettant de côté ce qu’elle-même vient de faire, les sermonne. Tout en se disant : « Ainsi il n’a pas menti. En plus de moi, il s’est bien tapé mes filles. Et toutes les trois dans la même journée. C’est incompréhensible ».


Tandis qu’il rentre, Bernard se dit que le regard des sœurs entre elles et celui de Rosemonde sur ses filles vont radicalement changer. Les relations familiales aussi en conséquence.



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Arrivé chez lui, Bernard, après de longues ablutions, se couche physiquement apaisé, mais son esprit est empli de questions qui l’empêchent de s’endormir. C’est alors qu’il est interpellé, il sursaute :



Rosmerta intervient :



Cernunnos, bien que les sachant déjà, demande :



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Le couple disparaît alors que Bernard a tant de questions encore à lui poser. Cette nouvelle apparition, si elle ne le rassure pas vraiment, lui apporte quelques explications, mais surtout l’incite à faire montre d’une plus grande prudence encore au quotidien. Il ne veut pas que des femmes vivent en quelque sorte, ce qu’il subit. Ce n’est que fort tardivement qu’il finit par trouver le sommeil. Malgré cela, il se réveille frais et dispos. Pour se rendre au travail, il décide d’utiliser le vélo, jugeant que c’est le moyen le plus sûr pour éviter tout problème. Au Bureau, ses collègues commencent à le trouver un peu bizarre. Il déprime et a du mal à se concentrer sur ce qu’il fait. Rosmerta lui apparaît, mais seule :


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Sur ces paroles, elle disparaît, le laissant perplexe. Il résume que toute femme remplissant les conditions qu’il touche sera attirée. Si c’est avec la volonté, pas de remède et effet rapide, si c’est involontaire, effet plus lent, mais possibilité de refuser, à condition d’avoir œuvré à la croissance démographique dans des proportions à définir. Donc, plus il tarde à officier, moins il a de possibilité d’annuler l’effet de son toucher. C’est la quadrature du cercle. Il est arraché à ses sombres pensées par son téléphone.



Bernard est passé inconsciemment au tutoiement.



Un long silence répond à son affirmation, puis il entend la voix d’Isabelle qui s’adresse à une personne qui doit être à ses côtés.



Ce coup de téléphone remonte un peu le moral de Bernard. Au moins tout cela a-t-il rendu quelqu’un heureux. À peine a-t-il raccroché, que le téléphone sonne de nouveau ; c’est Marion :



Il n’a pas le temps de dire ouf qu’elle a déjà raccroché. Il va pour la rappeler pour lui dire qu’il ne se sent pas bien, quand on sonne à la porte. Il s’affole. On insiste. Il ne peut la laisser dehors, elle va finir par ameuter l’immeuble. Il se décide à lui ouvrir. Elle est devant lui, grande avec son presque mètre quatre-vingt, sa crinière brune qui lui descend sur les omoplates et des yeux couleur « huître ». Elle atteint les trente ans, il a vingt-cinq ans de plus qu’elle. Ce sont des goûts communs et des affinités intellectuelles qui les ont d’abord rapprochés. Ils peuvent discuter des heures, comme la dernière fois au téléphone sur Louis XI et ses différents biographes, mais aussi de nombres d’autres sujets : films vus, cuisine, politique, et sport par exemple. Cela fait plusieurs mois que leurs relations basculent de l’amitié à l’amitié amoureuse. S’ils ne sont pas passés à « l’acte », c’est plutôt de son fait à lui. Quel avenir peut-il lui réserver à long terme, de devenir une garde malade, alors qu’elle serait en âge de pleinement profiter de la vie. De plus après son expérience malheureuse avec Cécile, il craint de s’engager avec une jeune femme. Malgré cette réticence elle ne s’est pas découragée et a continué à le fréquenter. Pourtant ce ne sont pas les hommes qui lui tournent autour qui manquent, dont certains sont tout à fait dignes d’être remarqués. Elle va pour l’embrasser.



Elle le regarde étonnée et entre. Il s’efface prestement pour éviter tout contact. Il lui propose :



Il part vers la cuisine et revient avec la boisson demandée. Tandis qu’il sert un verre à chacun. Marion demande :



Bernard ne sait que dire et ne pipe mot. Elle enchaîne :



Il est sur le grill. Il ne sait quelle attitude adopter, car il ne doit pas oublier qu’il en a pour six ans de cette malédiction. Éluder ? Cela ne ferait que reculer l’échéance. Faire un pieux mensonge ? Annoncer qu’il a rencontré quelqu’un ? Sur le long terme cela serait difficilement tenable. Il finit par se décider… à dire la vérité.


Après l’avoir prévenue que l’histoire était incroyable et demandé de n’en jamais parler, même à son frère, il lui raconte tout ce qui s’est passé depuis son réveil à l’hôpital jusqu’à l’appel d’Isabelle, y compris ses angoisses et ce que cela implique pour les prochaines années, mais sans entrer dans les détails trop égrillards. Tandis qu’il parle, elle le regarde intensément, mais il ne lit pas dans ses yeux la moindre trace d’incrédulité, pourtant il y aurait de quoi. Quand il a fini, elle énonce calmement :



Cela lui a échappé. Il s’en veut. Il a perdu une bonne occasion de se taire. Déjà ce n’était pas facile et il vient d’en rajouter une couche. Il cherche quoi répliquer qui ne soit pas brutal et qui atténue ses paroles. Avant qu’il n’ait trouvé, elle enchaîne :



Bernard reconnaît :



Elle se lève :



Comme elle finit de parler, elle s’assoit brusquement sur ses genoux et l’embrasse à pleine bouche. Déjà son discours l’ébahissait, mais de la retrouver collée à lui à l’embrasser après ce qu’il vient de lui expliquer, avec ce que cela implique, le surprend tant qu’il ne songe à la repousser.


À son contact, il ressent une sorte de secousse, comme il n’en avait jamais ressentie et visiblement Marion la ressent aussi. Il referme ses bras autour de ses épaules et répond à son baiser. Il a conscience d’une différence profonde de ce contact d’avec celui de ses précédentes rencontres. Il est évident qu’il y a quelque chose en plus de la simple attraction physique.


Ils ne ressentent pas le besoin impérieux de baiser illico, les préliminaires n’apparaissent pas superflus et ils ne s’en privent pas. Ils multiplient les câlineries et les baisers avant de même songer à se dévêtir. Une fois nus, ils continuent de se bécoter. Il lui embrasse les seins doucement et elle lui masse la nuque. Une demi-heure se passe en mignardises avant qu’ils ne se lancent dans un 69. Quand il la pénètre, a contrario des fois précédentes, il n’inonde pas de foutre la chatte de Marion dans la minute qui suit. Il met plus de vingt minutes avant d’éjaculer. Par contre, il y a profusion et il ne débande pas non plus. Elle se fait ramoner d’abondance, tantôt elle sous lui, tantôt sur, tantôt à quatre pattes, tantôt sur le côté. De temps à autre, elle profite d’un changement de position pour une fellation, bien que le vit soit plutôt visqueux. Par deux fois même, elle lui fait cracher sa semence sur son visage et dans sa bouche, dont pas une goutte ne s’échappe. Elle prend plaisir à la joute et même amplement. Il est presque quatre heures du matin quand sur un denier baiser et un « je t’aime », elle s’endort, sans même passer par la salle de bain. Quant à lui, il n’est pas fatigué. Il va procéder à quelques ablutions. Avant de se coucher, il essaie d’un peu débarbouiller Marion avec un gant humide, mais renonce de crainte de la réveiller en la voyant s’agiter à son contact.


Le lendemain, quand il se réveille, elle dort toujours. Il va pour la réveiller quand il se rappelle que durant la nuit elle lui a annoncé qu’elle ne travaillait pas ce vendredi. Il la laisse donc dormir et va travailler, non sans lui laisser une longue lettre pleine de tendresse.


Du travail, dans l’après-midi, Bernard essaie de lui téléphoner, mais son portable est coupé. Il ne sait trop qu’en penser. Il s’inquiète. Ce qui s’est passé la veille et durant la nuit, ne l’aurait-il pas inquiétée ? N’aurait-elle pas réfléchi à ce qu’il lui a révélé ? Peut-être le voit-elle comme un mythomane, à moins qu’elle n’ait réalisé toutes les conséquences de la situation : grossesse et surtout qu’il soit irrésistiblement poussé à engrosser des femmes régulièrement. Il doit bien avouer qu’il ne lui jetterait pas la première pierre si elle prenait les jambes à son cou.


Marion émerge vers 11 heures passées. Elle est affamée, mais c’est dans la salle de bain qu’elle se rend d’abord. Une fois récurée et elle en avait bien besoin, elle se rend à la cuisine ou elle trouve des croissants et la lettre. Sa lecture la fait à la fois sourire et pleurer. Le copieux petit déjeuner achevé, elle pille le frigo de Bernard, quitte l’appartement fermant la porte avec le trousseau qu’il a laissé. Elle va chez elle, prend quelques affaires et retourne chez son chéri, pour les y déposer. Elle ressort pour faire quelques courses et de retour se met aux fourneaux. Elle le sait gourmand. Pour le soir, elle opte pour un repas plutôt léger. En entrée, une salade de mâche, pamplemousse, crevette, avocat : en plat, un duo de poisson en papillote, avec du riz noir et une sauce citron échalote, ail, ciboulette ; un petit plateau de fromages : fourme d’Ambert, Beaufort 36 mois, cendré d’Olivet et Selles-sur-Cher et en dessert une purée de framboises glacée. En vin, du Riesling 2007.


Tout en œuvrant, elle se félicite d’avoir pris une RTT. La veille, elle avait décidé de venir voir Bernard car elle ne comprenait pas l’attitude de ce dernier depuis sa sortie de l’hôpital. Ils ne se voyaient plus et il ne téléphonait guère, alors que leurs relations débordaient depuis des semaines le cadre de l’amitié pour tendre vers une inclination nettement amoureuse. Elle s’attendait à une évolution rapide de leurs rapports et rien…


Certes, elle comprenait qu’il ne se précipite pas après son expérience malheureuse avec Cécile. Une franche discussion s’imposait donc. Elle supposait que la nuit serait courte entre parler et espérait-elle en conclusion à leur causerie un rapprochement plus charnel. Tout s’était passé comme elle l’avait escompté et ils avaient fini la nuit au lit, mais le récit de Bernard avaient été une énorme surprise. En l’entendant, elle avait eu un court moment de flottement, et s’était interrogée s’il ne se foutait pas d’elle. Bien qu’elle ait toujours de la peine à croire ce qu’il lui a dit, elle est certaine qu’il ne ment pas, que ce n’est pas un prétexte pour se défiler ou aller courir la gueuse.


Dans un premier temps parce qu’elle pense le connaître suffisamment pour savoir qu’il n’est pas dans son tempérament de raconter des craques de cet acabit. Ensuite, quand elle l’a embrassé, elle a éprouvé un quelque chose d’indéfinissable, comme une ardeur, presque une transe. Certes, avec de précédents partenaires, elle avait déjà ressenti de l’excitation et de l’attirance, mais jamais rien de comparable. Enfin, la résistance de Bernard et ses éjaculations abondantes avaient un côté surnaturel. Jamais jusqu’à ce jour elle n’avait été ainsi surexcitée et capable de baiser pendant près de quatre heures sans que pratiquement la pression ne retombe, jusqu’à ce qu’elle sombre d’un coup dans le sommeil. Bernard quant à lui, n’avait nullement l’air éprouvé par ses performances génésiques.


Quand il rentre chez lui, il la trouve assise dans un fauteuil à lire tranquillement. Elle se lève et vient l’embrasser :



Il répond à son baiser :



Il hésite avant d’ajouter :



Elle le regarde attendrie :



À ce moment le téléphone de Marion sonne. Elle décroche :



Ils discutent sur le fait que pour Patrick, il ne faisait aucun doute qu’ils finiraient par se mettre ensemble. Ils dînent ensuite. Bernard fait compliment du repas préparé. Ils abordent ensuite le sujet épineux de sa consécration par les Dieux. Il fait remarquer que malgré leurs nombreux contacts, il ne ressent pas le besoin impérieux de faire l’amour. Il a certes du désir, mais un désir plus normal pour la femme qu’il aime. Elle fait la même constatation. Ils finissent la nuit au lit et s’aiment de manière plus « normale ». Il fait malgré tout preuve d’une résistance largement au-dessus de la moyenne.