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n° 18282Fiche technique8298 caractères8298
Temps de lecture estimé : 6 mn
01/03/18
Résumé:  Quand dans une soirée mondaine, une femme vous dit : "Tu sais, moi, le cul..."
Critères:  fh toilettes fellation fsodo humour -humour
Auteur : Samuel            Envoi mini-message
Soirée mondaine

Tout est parti d’une réflexion : « Tu sais, moi, le cul… »


Fancy était dans le fauteuil rouge et elle exprimait ainsi sa déprime. Les jambes croisées comme une invitation à ne pas insister. Tout autour, cela bruissait de conversations subrepticement libidineuses. Moi, justement, je ne savais pas. Elle, le cul… aucune idée. Mais quand quelqu’un vous dit comme ça : « Tu sais, moi, le cul… » Évidemment, on acquiesce un peu en dodelinant de la tête. Pour montrer, en somme par compassion, courtoisie ou politesse, que nous aussi le cul…


En fait, cela faisait plusieurs années que nous nous disions, Fancy et moi, mais surtout moi, que ce serait dommage qu’on ne couche pas ensemble un jour. J’avais déjà dit cela à Iolanda et à force de le lui répéter, elle avait couché un jour. Pas un jour entier, mais enfin… C’est vrai enfin, nous avons des copines, des amies, on se fréquente, on se bisoute, on se fréquente les salles de bain et on ne pense pas toujours à aller jusqu’au paddock. Dommage quand même. Iolanda, après l’avoir fait, me l’a reproché :



C’est vrai que moi non plus, je n’en ai pas gardé un grand souvenir, au point que quelques mois plus tard, je le lui redis, après quelques rhums vénézuéliens :



Encore un sujet de conversation qui s’effondrait avec elle…

Bon, mais la question n’était pas là. Il s’agissait de Fancy et de son rapport au cul. Que mettre derrière ses points de suspension. Je me renseignais habilement auprès de Dorothéa, une de ses amies intimes qui poursuivait, du regard, un élégant publicitaire.



Je retournai à Fancy et je ne voyais pas trop comment aborder le sujet. D’ailleurs, on ne pouvait quasiment plus se parler ; un joueur de bongo avait pris l’appartement en otage. Des gens se trémoussaient çà et là, perdant biscuits et boucles d’oreille dans une déferlante ougandaise. Heureusement, le musicien amateur perdit un ongle lors d’une reprise de « I will show my calebasse » et il se précipita avec la maîtresse de maison dans la salle de bain pour en ressortir avec un pouce qui déclinait désormais toute invitation à la mélodie subtropicale.


J’en profitai pour coincer Fancy entre quatre yeux.



Il en fut fait selon ses désirs. J’entrai à la fois dans les chiottes et dans le cul de Fancy. C’est vrai que des chiottes comme ça, ce serait triste de n’y faire que déféquer. Une déco à la con, avec des cygnes, des faons et des oursons, mais une lumière fluo qu’on ne voit qu’au Musée Grévin. Un lavabo grand comme une vasque romano-orgiaque et des serviettes de toilette à foison, de toute couleur et de tout gabarit. Et puis alors, un tel espace qu’il paraît ridicule d’aller aux toilettes tout seul. D’ailleurs nous étions deux. De temps en temps, on entendait frapper à la porte, nous n’avons pas ouvert, mais on pouvait tenir à trois sans se marcher sur les pieds. Il y a vraiment des lieux d’aisance où l’on est à son aise.


Fancy avait décidé de prendre les choses en main. C’est ainsi qu’elle commença à donner une fière allure à mon pénis. Une douceur dans le maniement que c’en était un régal. Une dextérité du bout des doigts qui faisait perler quelques gouttes prémonitoires. Ensuite, elle y mit la langue avec cette application qu’on trouve parfois chez les brebis Norfolk lorsqu’elles lèchent leurs nouveau-nés. Puis elle redressa fièrement sa chevelure auburn de mes burnes :



Je la pénétrai délicatement, avec ce soupçon de rudesse qu’il convient toutefois pour qu’une sodomie reste un enculage. Au moment fatidique, on frappa à la porte timidement. Je pensais que c’était quelqu’un qui n’avait pas très envie, mais c’était Mauricette un peu penaude :



Nous sortîmes enfin intimes at time. Mauricette nous pardonna cette passade, car elle avait vraiment apprécié la culture martyrologique de Fancy.