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n° 18304Fiche technique47624 caractères47624
Temps de lecture estimé : 35 mn
25/03/18
corrigé 06/06/21
Résumé:  Didier Van der Haguen, agent privé de recherches, et sa compagne Sandra mènent l'enquête sur la mort suspecte d'une femme devenue récemment lesbienne. Bien des questions se posent.
Critères:  fh ff ffh frousses rousseurs inconnu amour vengeance jalousie chantage dispute ffontaine coprolalie policier -policier
Auteur : Drulin            Envoi mini-message

Concours : Concours "Polar noir"
Trou de la balle

J’ai bossé pendant près de quinze ans au 36 quai des Orfèvres. Et puis une fille allumeuse et passablement bourrée m’a fait dépasser les bornes. En temps normal, je l’aurais remise à sa place ; mais là, ça faisait un bail que je n’avais pas tiré mon coup avec une meuf. Ses nichons libres qui tanguaient dans son décolleté et son string de guipure laissant bien visible sa chatte lorsqu’elle faisait virevolter sa minijupe me firent déconner.


J’avais le robinet prenant l’air et le visage de la nana, peinturluré de couleurs diverses, mélange de foutre et de maquillage, lorsque mon chef entra dans le bureau où elle s’occupait de moi. Je vous passe les détails du savon que j’ai pris, et on m’a conseillé de donner ma démission. Alors voilà pourquoi sur la porte de mon bureau se trouve la plaque :


Didier Van der Haguen

Agent privé de recherches


Il y a le côté pourri du turbin, lorsqu’un mari me demande de suivre sa femme pour avoir la preuve de son infidélité. Cela permet de mettre du beurre dans les épinards, mais mes rapports ne sont pas toujours à charge. Madame n’a pas toujours tort d’aller voir si l’herbe n’est pas plus verte dans le pré d’à côté.


Non, ce qui m’intéresse le plus ce sont les affaires crapuleuses ou criminelles. Malheureusement, on fait peu appel à moi pour ce genre de démêlés ; et si je m’en charge, c’est à mes frais.


Ne plus être dans la police procure certains avantages. S’il fallait que je me tienne à l’écart des putes en étant policier, devenu privé, je peux frayer avec les milieux du sexe tarifé. J’ai découvert Sandra, une jeune femme de 25 ans (moi qui ai 45 ans). Elle avait tourné dans environ 50 films X ; ce qui ne signifie par grand-chose, ses prestations pouvant aller d’une ou plusieurs scènes de baise à un court passage le cul à l’air. À côté de ça elle était escort-girl. Lorsque j’ai baisé la première fois avec elle, ça a été l’osmose totale. Elle m’a tout de suite accordé un tarif préférentiel, sorte de carte de fidélité, puis ne m’a plus rien demandé. Elle m’a dit :



J’ai accepté en précisant à Sandra que je pourrais la mettre à contribution dans mes enquêtes, notamment si j’avais besoin d’une pute. Ça non plus, à la rousse ce n’était pas possible : difficile de dégoter une fliquette aboulant si complaisamment de sa personne pour les besoins d’une enquête. Sandra n’est pas du genre à enculer les mouches, aussi elle n’a pas discutaillé ; elle a même trouvé ça normal.



*



Lorsque je suis au pieu avec Sandra, le sommeil n’est pas notre principale préoccupation. Comme nous ne créchons pas ensemble, nous ne baisons pas tous les jours. Aussi nos retrouvailles sont d’autant plus enflammées. Lorsque je sais qu’elle vient me rejoindre, je me mets à l’aise : un paréo ou une serviette nouée à la taille constitue mon unique vêtement. Ainsi, Sandra a directement accès à ma pine. Elle se jette dessus comme la misère sur le pauvre monde. C’est la reine de la pipe, elle y met un savoir-faire inégalé, ma queue coulisse entre ses badigoinces, mon gland est récuré par sa langue râpeuse et les bruits que provoque sa turlutte ajoutent à l’excitation.


Tout en me suçant, elle ôte son superflu de vêtements : chemisier blanc toujours légèrement transparent et jupe courte souvent fendue sur le côté. Elle apparaît alors dans des sous-vêtements toujours très excitants : soutif à balconnets qui met bien en valeur ses nibars, string minuscule et porte-jarretelles. Mais il y a ce petit plus, ces ouvertures dévoilant des mamelons dressés de désir et une vulve gorgée de sang. Mes mains vagabondent d’un trésor à l’autre. Difficile de rester lucide avec le traitement qu’elle me prodigue.


Et puis soudain Sandra lâche mon zob dressé enduit de sa salive et me dit :



Durant ces soirées, ma queue visite plus d’une fois ces trois conduits accueillants, chacun provoquant des plaisirs différents. Si ma première jouissance est assez rapide, les autres sont plus longues à venir et donc d’autant plus fortes. Nos joutes sexuelles font alterner des moments de sensualité délicieux, des combats furieux, des pénétrations tant phalliques que digitales dans nos différents orifices, mon cul n’étant pas épargné. Sandra ne m’encule pas, cependant elle adore venir palper ma prostate en passant par mon cul et me voir jouir sans éjaculer. Quant à elle, elle kiffe autant lorsque je la saute et lui ramone le con que lorsque je l’encule et que c’est son étroit conduit que je récure.



Je ne me fais pas prier. Parfois, on corse les choses en utilisant des godes qui me permettent de lui offrir des doubles pénétrations : ma queue qui s’active dans son fion tandis que l’accessoire en plastoc tournoie dans son con. Je sais qu’elle a connu deux vraies queues la pénétrant ainsi, et même une double pénétration vaginale, mais je ne suis pas partisan de renouveler l’expérience avec elle. Avec une pute qui ne serait pas ma maîtresse, je ne dis pas ; mais avec Sandra, non.


Si ma queue devient flageolante – je ne suis pas un surhomme – mes mains s’activent et je suis capable de faire jouir Sandra en ramonant vigoureusement sa vulve et son con jusqu’à ce qu’elle crie grâce.


Lorsque nous nous endormons, nous sommes couverts de fluides, et la première chose à faire au réveil, c’est de prendre une douche commune ; occasion pour moi de prendre Sandra debout sous le jet d’eau.



*



Un de ces matins, alors qu’on est au pieu, je récupère. Je viens de l’enculer et je ne sors jamais indemne de son cul. Elle profite de mon calme pour me dire :




*



Adeline et une jeune femme de 22 ans avec des rondeurs là où il faut et baisable (désolé, dès que je rencontre une garce, je me dis « Qu’est-ce qu’elle peut donner au lit ? »). Je me la ferais bien si elle aimait un peu les hommes. C’est une vraie rousse, avec une poussée d’éphélides sur sa jolie bouille. Dans ses yeux il y a plein de douceur, et sa voix légèrement voilée est empreinte de suavité. Comme elle est beaucoup plus jeune que moi, je décide de la tutoyer tandis qu’elle me vouvoie :



Je ne lui dis pas, mais dans mon for intérieur je pense que les plateaux du cinéma porno ne sont pas le meilleur endroit pour avoir une approche réaliste de la sexualité humaine. On peut y expérimenter bien des choses, à condition d’avoir déjà un bon bagage.



Elle me raconte ses difficultés de nouer une relation saphique stable jusqu’à ce qu’elle rencontre Daphné, la « femme formidable » dont m’a jacté Sandra. Je laisse causer la gosse : tant que ça sort, il ne faut tarir la source. J’enregistre dans mes méninges ses paroles en les mettant en ordre, comme les morceaux d’un puzzle.


La donzelle et la cougar (Daphné pourrait être sa mère) fréquentaient le même centre de remise en forme avec sauna, jacuzzi, bains et douches. La nudité et la promiscuité de ces lieux les ont rapprochées. Dès qu’Adeline a vu les nichons de Daphné, elle a flashé dessus. Elle n’hésite pas à me montrer une photo de son amante sur son portable : une belle femme de quarante ans au corps rond mais sans lourdeur, avec deux nibars réellement appétissants ; s’y ajoute un sexe où ne subsiste qu’une fine toison pubienne en forme de ticket de métro, tant et si bien qu’entre les jambes écartées on devine la moule. Cette femme correspond parfaitement au personnage de la mythologie grecque dont elle porte le nom : une nymphe d’une grande beauté au destin tragique.


Un jour alors qu’elles étaient nues, prenant leur douche l’une à côté de l’autre, Adeline a osé lui dire :



Comme elles étaient seules dans les douches à cet instant, Adeline n’a pas hésité et a caressé avec plaisir ces nénés si complaisamment offerts. Celle qui se faisait peloter n’a pas voulu être en reste et est venue triturer les seins de la jeune femme en disant :



Puis après un silence, Daphné a repris :



Sortant du centre de remise en forme, Daphné a invité Adeline à prendre un verre. C’est là qu’elle lui a dit qu’elle n’était pas lesbienne mais qu’elle voulait connaître les amours saphiques. Adeline était la première femme avec qui elle échangeait de telles caresses. Alors Adeline l’a initiée et elles ont « pris beaucoup de plaisir. »


Les choses intéressantes pour mon enquête arrivent à ce moment-là, car deux nanas qui font du broute-minou ne commettent pas un acte qui empêche le monde de tourner :


1°) Daphné ne s’entendait plus avec son légitime, au point qu’elle allait le lourder.


2°) Elle avait demandé à Adeline de la rancarder sur l’amour saphique, histoire de savoir si avec une fille elle pouvait ressentir la même chose qu’avec un homme. Car, loin d’être coincée du cul, elle aimait les contacts physiques. Son verdict avait été « C’est vraiment formidable. Totalement différent, mais absolument jouissif. »

Dès lors, leur liaison était devenue de plus en plus forte. Elles se retrouvaient une fois par semaine, puis deux ; certains dimanches elles passaient la journée ensemble sous les draps à faire l’amour comme des amants adolescents. Elles faisaient des projets, notamment lorsque Daphné aurait quitté son mari, ce qui n’allait pas tarder. Pourtant, Daphné ne découchait jamais totalement.


3°) Daphné acceptait sans restriction de devenir lesbienne. Même leur différence d’âge – Daphné quarante ans, Adeline tout juste vingt-deux ans – ne lui posait aucun problème.


4°) Le mari de Daphné, Roland de Vanois, n’était vraisemblablement pas au courant que sa femme était bisexuelle et qu’elle devenait exclusivement lesbienne. Elle voulait le lui révéler. Il supporterait plus mal l’idée que sa femme le quitte pour se mettre avec une autre femme que si c’était pour un homme. L’idée qu’elle puisse prendre son pied sans phallus l’hallucinait. Ce tour de passe-passe constituait pour lui un crime.


5°) Pour les beaux-parents de Daphné, la faute était encore plus grande. Dans la famille de Vanois, jamais aucune femme n’avait quitté son époux. On n’épousait pas un homme : on en devenait l’esclave jusqu’à ce que mort s’ensuive. C’était donc une faute impardonnable s’ils apprenaient que Daphné voulait quitter leur fils. Qu’elle devienne lesbienne la ferait devenir l’antéchrist.


6°) Du côté des parents de Daphné, ce n’était pas brillant non plus. Son père lui avait dit « Je n’ai plus de fille. » Seule sa mère restait en relation avec elle, en secret du père.


7°) Daphné avait un fils, Guillaume, de 19 ans. Dans l’histoire, c’était lui le plus conciliant. Il faut dire qu’il détestait son père et comprenait que sa mère veuille vivre autre chose. Il n’a pas trouvé choquant qu’Adeline, qui n’avait que trois ans de plus que lui, soit la compagne de sa mère. Elle l’avait rencontré une fois et le contact avait très bien passé.


8°) Adeline n’avait aucune famille : sa mère était morte depuis peu et son père les avait abandonnées à sa naissance.


À présent que la relation entre Daphné et Adeline est clarifiée et que les réactions des familles sont bien établies, il faut parler de ce qui pose problème : le carton qui a entraîné la mort de Daphné.



Adeline prend une carte routière, l’ouvre pour me localiser les différents points.



Adeline se met à chialer. Elle s’appuie sur mon épaule. Il manquerait plus qu’elle veuille que je la console, cette môme… Je sens la rondeur de ses nichons tout contre moi, une sensation qui ne serait pas déplaisante dans d’autres circonstances.




*



Lorsque je retrouve ma gonzesse, je lui dis… non, déjà je baise avec elle. Elle a le moyen d’adoucir les merdes qu’on voit sur terre, car cela me désole de savoir Daphné clamsée et de voir Adeline se morfondre. Après avoir bien joui l’un de l’autre, je lui dis que j’ai besoin d’elle pour éclairer ma lanterne.



Je remercie à ma manière cette brillante astiqueuse de lombrics en la baisant derechef énergiquement. Je la pénètre sans préliminaires en levrette. Elle frétille du popotin pour accentuer nos jouissances. Soudain, elle stoppe tout, me renverse, et là je me retrouve sous elle. Je pourrais continuer à la pilonner mais décide de lui laisser l’initiative. Mon plaisir est toujours intense, mais le danger de partir trop vite s’efface. C’est très sensuel, très suave, je suis sur un nuage. Sandra monte et descend sur ma tige dressée à l’extrême. Dans ma tête, j’imagine Daphné et Adeline qui baisent. Lorsque je suis sur le point de non-retour, elle se dégage à nouveau et fait redescendre la température de la cocotte-minute. Ce n’est que pour repartir de plus belle car elle vient s’empaler sur moi, mais cette fois-ci c’est dans son fion qu’elle dirige mon zob.


Je ne suis pas long à déverser mon foutre au fin fond de son anus.


Ce n’est pourtant pas un clap de fin ; ce n’est qu’un hors-d’œuvre. Sandra ne peut se résoudre à une seule saillie de ma part. Un peu plus tard, ce sont les nichons de ma cavalière que j’aspergerai de mon jus.



*



Pendant que ma douce va à la pêche aux informations, moi je fais un tour dans la région. Déjà, à la médiathèque la plus proche, je consulte ce que la presse locale a dit de l’accident.

Sur l’édition locale du quotidien régional : « Un dramatique accident… La conductrice a perdu le contrôle de son véhicule… Elle est morte sur le coup. »

Dans La République ou Le Républicain de quelque chose, l’hebdomadaire local, canard vivant plus des annonces légales que de la vente au numéro, il n’y a guère plus d’informations : « Pour une raison inconnue, la conductrice a perdu le contrôle de son véhicule, qui après plusieurs tonneaux s’est immobilisé dans une prairie… »

Il y a tout de même une photo de la voiture totalement disloquée. Effectivement, Daphné n’aurait jamais pu sortir indemne de ce carnage. Je suis même dans l’impossibilité d’identifier la marque et le modèle du véhicule accidenté.


Dans un second temps, je fais l’itinéraire qu’a dû suivre Daphné la nuit de son accident. Les traces de sa sortie de route sont encore bien visibles; pourtant quelque chose me chiffonne : même si elle fonçait, au moment de perdre le contrôle de son véhicule elle aurait dû freiner. Or, sur la route il n’y a aucune trace de freinage.


Pour pisser, je me gare un peu plus loin et me déleste devant un fourré. Alors que je rengaine ma lance à incendie, je découvre sur le sol une douille de carabine. Je me retourne ; je suis en parfaite ligne de mire de la route où s’est produit le crash. « Et si Daphné avait été tuée avant que son véhicule n’aille valdinguer hors de la route ? » Il y a des chasseurs dans le coin, mais nous ne sommes pas en saison. Et puis cela ressemble plus à une douille d’arme de guerre. Je prends une dizaine de photos de la douille et de son emplacement. Il aurait été préférable que ce soit la gendarmerie qui découvre cet élément et non moi. Je ramasse cet élément avec des gants et le fourre dans un sachet.


Dans un tel accident, une autopsie s’impose ; je ne connais pas un de nos légistes qui passerait à côté d’un tel truc : mort par une balle ou dans un accident. Même s’ils n’ont rien à voir avec les experts amerloques, ils sont costauds. Je téléphone à un de ces médecins que j’ai bien connu du temps que j’étais dans la maison :



Il est vrai que j’ai forniqué avec elle de façon très ludique. La baise avec elle, c’est une grande tranche de rigolade, comme l’attestent ces paroles qui me reviennent à l’esprit :



Lorsque je me suis attaquée à sa moule, elle était grande ouverte, telle une grotte profonde.



Je m’aperçus, à cette occasion, qu’elle était femme fontaine. Elle gérait très bien cette caractéristique que certaines nanas trouvent gênante :



Bien qu’elle soit très libérée sexuellement, elle ne prenait qu’un plaisir modéré lorsque je la sautais. Si elle acceptait tout de même que j’insinue ma queue dans son con, elle refusait catégoriquement que je l’encule :



Donc mon réceptacle préféré devint sa belle et suave bouche qui avalait ma tige sur toute sa longueur et qui mordillait si délicatement que j’y trouvais du plaisir. Lorsque je déchargeais dans sa gorge, elle mettait tout un art à n’ouvrir les badigoinces qu’une fois mon jus recueilli jusqu’à la dernière goutte. Elle aimait prodiguer des turlutes d’anthologie qui laissaient aux heureux bénéficiaires des souvenirs impérissables.



Il me reste une dernière chose à faire : me rancarder sur les gendarmes qui se sont chargés de l’affaire. J’avais la fâcheuse impression que l’enquête avait été extrêmement légère, et l’option de l’accident me semblait de moins en moins plausible. À moins qu’Adeline m’ait tapé dans l’œil. « T’es con, je me dis, je ne vais pas me toquer d’une gouine. D’accord, elle est canon, mais ce n’est pas mon créneau. »


Il est 17 heures lorsque je passe devant la gendarmerie. Je me gare à quelques encablures, et avant d’entrer dans le vif du sujet je prends un verre dans un troquet tout proche. Il n’y a pas grand-monde, et je demande l’air de rien au taulier :



Ce nom fait tilt dans mon esprit : « de Vanois », le nom de la famille de Roland. Je comprends mieux les raisons qui auraient pu mettre, un peu trop vite, aux oubliettes le « fait divers Daphné de Vanois ».

Je décide de remettre à plus tard ma visite à la gendarmerie.



*



Avec Sandra, nous nous retrouvons dans mon appartement qui constitue notre QG et le lieu de nos ébats et débats. Lorsque j’entre, elle a le corps enroulé dans un drap de bain. Je viens l’embrasser tout en insinuant une main sous les plis du tissu. Elle me rend mes baisers et me dit :



Ma chérie est vraiment épatante. Je ne connais pas un cogne ou un chat-fourré capable de faire accoucher des bourrins comme elle.



C’est à ce moment-là qu’on sonne. Je regarde à l’œilleton, on n’est jamais assez prudent, surtout en cours d’enquête. C’est ma médecin légiste préférée qui est là. Je lui ouvre sans me couvrir. Elle me connaît aussi bien avec que sans fringues, mais me préfère sans.



Puis, la prenant en main elle dit :



Nathalie ôte sa robe. Elle est à poil dessous, ne portant ni soutif, ni culotte. Son corps est musclé, avec des nibards menus et fermes aux tétons saillants, une chatte où subsiste une fine bande de poils, et un pétard bien charnu. Le tout est parfaitement bronzé, indiquant qu’elle visite des lieux naturistes. Elle a furieusement envie de baiser, et d’avance je me réjouis d’avoir ces deux nanas dans mon pieu. D’ailleurs Nathalie commence tout de suite à me sucer et Sandra se place au-dessus de moi pour que je lui lèche le bénitier et le bijou.


Nathalie me demande de la sauter. Sachant que ce n’est pas son plus grand trip, je m’exécute immédiatement en la prenant en levrette. Sandra a juste le temps de dérouler une capote sur mon zob. Puis, pendant que je baise Nathalie, elle se branle, s’astiquant la chatte, puis le cul. Elle prend un flacon de lubrifiant et se fouille l’œillet en y mettant un doigt, puis deux. Un troisième les rejoint alors que sous mois Nath jouit. Je sors de son con, je vire ma capote et entre dans le fion si bien préparé de ma chérie. Nous ne sommes pas longs à jouir intensément. Nullement dégoûtée, Nathalie vient prendre en bouche ma pine tout juste sortie de l’anus pour la récurer. Puis se mettant entre les jambes de Sandra, elle recueille mon foutre qui coule de son cul.


Comme les filles n’en ont pas assez, elles baisent ensemble devant moi. Je regarde avec plaisir ce spectacle jusqu’au moment où Nathalie jouit comme une malade, prise de convulsions. Je quitte le beau duo de brouteuses pour préparer quelques reconstituants dans la cuisine. Elles viennent m’y rejoindre dans leur admirable nudité, tout à la fois naturelle et indécente, et nous commençons à manger. C’est le moment pour Nathalie de faire son rapport :



Nous baisons une nouvelle fois avec lenteur et sensualité. Nathalie me confie que depuis quelque temps elle apprécie les pénétrations vaginales, et depuis peu, anales, à condition que le calibre soit fin et que son fion soit bien préparé.




*



Je discute avec Sandra de la suite des opérations. Il faut absolument que Pirottin, la toute nouvelle chef de la brigade de gendarmerie, rouvre l’enquête sur la mort de Daphné. Ce n’est pas gagné car elle est sous l’emprise de son amoureux, un de Vanois, comme le mari de la victime.




*



Ça ne traîne pas. Le copain de Pirottin ne résiste pas et Sandra n’a aucun mal à emmener Popaul au cirque. Je peux les prendre en photo étroitement enlacés, se roulant des pelles. Et vas-y que je te pelote à pleine pogne le nichon et que je lèche avidement le second. Sonia manœuvre si bien qu’elle le guide dans un endroit discret, là où personne ne peut les voir. Personne, à l’exception de moi, transformé en photographe voyeur.


Le jeune homme se retrouve le sexe à l’air, bandé à mort. Sandra lui prodigue une pipe qui l’excite tant qu’il se dégage pour pénétrer sa partenaire. Elle est habile car elle parvient à lui mettre une capote avant de recevoir ses assauts sans retenue. Il la pilonne littéralement. Je prends encore quelques clichés. Puis j’ai presque un remords : c’est moi qui livre à cet étalon, sans attentions, cette nana que j’aime. Même si c’est une pute, il m’arrive d’avoir des scrupules. Une fois que le garçon a pris son plaisir, elle se relève, semble lui dire « salut » et se tire sans demander son reste. Le temps qu’il ôte sa capote, qu’il remonte son futal, elle a disparu et moi aussi.


Une heure plus tard, je transfère les photos sur mon ordi en compagnie de Sonia qui sort de la douche dans sa sublime nudité. Elle me dit :




*



Et ça bouge. D’un côté j’envoie les photos volées de l’incartade du bourrin à la gendarmette. D’un autre je balance le rapport initial de l’IML dans sa version intégrale, incluant le meurtre par arme à feu, le doute sur l’alibi du mari et la douille retrouvée sur la scène de crime avec les photos du lieu précis où je l’ai retrouvée. J’aurais adoré être une petite souris pour savoir la tête qu’a fait la taulière de la gendarmerie lorsqu’elle a eu tout ça sur son bureau.


Le surlendemain, j’apprends de source bien informée (ma légiste préférée) que l’enquête est rouverte. Le veuf est convoqué pour être entendu et est mis en examen.


Tout marche comme sur des roulettes et je vais voir Adeline pour lui annoncer mes avancées et lui dire qu’il serait bon qu’elle briffe la gendarmerie qui semble tout ignorer d’elle. Elle doit les affranchir.


Quand j’arrive chez elle, l’entrée de son appartement est ouverte. Presque par réflexe, je sors le feu que je porte toujours sur moi. Je n’aime pas les lourdes ouvertes comme ça, sans raison. Ma plus grande trouille, c’est de retrouver Adeline en petits morceaux. Je me jette dans le minuscule logement. Entrée : RAS. Salle d’eau : RAS. Salle de séjour et chambre à coucher : RAS. Cuisine…


Je me fais avoir comme un bleu. Je reçois un violent coup sur l’avant-bras qui fait valser mon pétard, plus une mandale dans la gueule qui me fait voir 36 chandelles. Lorsque je me relève, je suis mis en joue avec ma propre arme par un individu à la ganache patibulaire.



Ces quelques informations et le coup pris me font tout remettre en place. Ce type qui me tient en joue, ce doit être Jerry. Il m’avait paru bizarre qu’il souffle que son ami Roland avait pu quitter la réception le soir de l’accident. Roland avait sans doute poursuivi la voiture de sa femme, l’effrayant et l’obligeant à rouler vite, trop vite. Par contre, ce que Roland et Daphné ignoraient, c’est que sur le parcours un homme expert en tir n’hésiterait pas à la tuer.



Il appuie sur la détente. Un grand « bang ». Non, juste un malheureux « clic ». Son instant de surprise me permet de me jeter sur lui, de l’envoyer valdinguer et de récupérer mon feu. Il est prêt à revenir à l’assaut. J’esquive en lançant :



Je lui fais piger ce qu’il n’a pas voulu entendre. Je tire sur ses guibolles. Il s’affale comme une merde. Le coup de la première balle à blanc permet d’éviter une bavure et surprend tout autre que moi. Il se tient le genou en gueulant comme un cochon qu’on égorge.



Je me retourne et vois Amandine blanche comme un linge.



La gendarmerie se pointe et n’a plus qu’à cueillir le meurtrier de Daphné. Pour ma part, je suis sur le point de m’arracher et de regagner mes pénates, le devoir accompli. Mais Amandine me retient et m’entraîne vers le lit. Comme dans un rêve, je la vois se dessaper, ôter devant moi, sans aucune pudeur, sa robe qu’elle fait passer par-dessus ses épaules. Elle est ravissante avec ses dessous de couleur bleu nuit. Sans hésitation, elle retire son soutien-gorge, dévoilant une poitrine généreuse puis sa culotte, me laissant voir une chatte rousse de toute beauté. J’ai toujours adoré les couleurs de l’automne qui ornent les pubis des vraies rousses. Et Amandine est une vraie rousse, la coloration de sa chevelure étant en tout point identique à celle de sa motte. Son visage n’est pas le seul à être couvert de taches de rousseur : son ventre et ses adorables nichons en sont également constellés.



Je ne me fais pas prier et je remarque que la garce regarde sans vergogne mon sexe qui est gonflé et qui ne va pas tarder à bander pour peu qu’elle s’y intéresse. Contrairement à ce qu’elle m’avait dit, ma pine ne la laisse par insensible. Je suis sur le dos et sans autre forme de préliminaire elle s’allonge sur moi dans la position du 69. Je sens ses deux nichons contre mon ventre tandis que la fourche de ses jambes enserre ma tête. Comme par miracle, la forêt d’automne de Brocéliande s’écarte et des chairs humides et roses s’ouvrent d’elles-mêmes sous mes yeux. Ma langue lape la fente qui se dessine, y récoltant un jus épais. Je l’avale avec délectation, non pour son goût, mais plutôt par perversité car le jus intime d’une lesbienne qui mouille pour moi, un mâle, ça ne se refuse pas. De son côté, la nana a pris Popaul en main avant de l’emmener au cirque. « Comment cette nana qui n’a aucune expérience des mecs peut-elle s’y prendre aussi bien avec ma queue ? Il y a beaucoup d’hétéros qui feraient bien de s’en inspirer ! »


Bientôt nos gémissements se répondent. Tandis qu’elle suce ma biroute, gobe mes bijoux de famille et lèche mon gland, moi j’agace son bonbon. Je pose un doigt à l’entrée de son con ; il y entre sans aucune résistance. Il en ressort couvert de mouille, alors je le pointe à l’entrée de son cul. Je sens les muscles se contracter comme par réflexe avant de se détendre pour me céder le passage. Mon index se trouve figé entre les parois serrées de son fion. Tout en agitant un doigt dans son cul, un autre dans le con, je plaque ma bouche sur son sexe. Ses cuisses se contractent, m’emprisonnent la tête comme un étau, et c’est l’explosion avec les chutes du Niagara. J’ai le visage inondé de sa mouille.

Moi aussi, ma jouissance est très forte ; pourtant je fais tout pour contrôler mon plaisir, pour ne pas partir trop vite.



La beauté qui émane alors d’Amandine me fait perdre tout sens commun. Je la fourre avec douceur, sans brusquerie, comme si je prenais la cerise d’une vierge. Et elle y prend du plaisir ; sa jouissance est à son paroxysme, elle envahit son ventre et irradie toutes les cellules de son corps.


Je veux que nous puissions jouir en même temps. Et alors que son corps semble entrer en transe, l’orgasme éclate en moi. Je veux me retirer, ne pas éjaculer dans son ventre, mais deux bras s’accrochent à moi et m’empêchent de m’échapper. Je sens mon foutre se décharger au fond du conduit chaud et humide.


Je reste un peu KO et profite que ma queue perd de sa fermeté pour quitter le pertuis accueillant. Elle s’affaisse sur moi et nous restons ainsi le temps de reprendre notre respiration.



Je suis un peu sous le choc : j’ai sauté une lesbienne pour qu’elle se retrouve avec un polichinelle dans le tiroir.



Je finis tout de même par dire à cette greluche :



Inutile de vous dire que je raconte toute l’histoire à Sandra sans rien oublier. Elle se marre franchement lorsqu’elle apprend que je me suis fait avoir par une gouine.



*



Bon, je vous fais un topo de la suite. Jerry a été reconnu coupable du meurtre de Daphné et a pris 20 ans de prison, dont 15 fermes. Par contre, Roland a été acquitté faute de preuve. Rien n’indiquait une quelconque participation à l’embuscade, comme l’a démontré un ténor des prétoires d’assises embauché par sa famille. Mais il a tout de même morflé car un document est ressorti lors de l’instruction : Daphné avait souscrit en faveur d’Amandine une rondelette assurance vie et lui léguait la totalité des parts sociales qu’elle détenait dans la boîte de son époux. Elle a vendu les actions à un concurrent qui a détecté les détournements de fonds de Jerry et a très rapidement éjecté Roland.


Enfin, neuf mois après avoir niqué Amandine, elle a mis au monde une petite fille et s’est esquivée pour disparaître.




Fin