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n° 18317Fiche technique54806 caractères54806
Temps de lecture estimé : 31 mn
04/04/18
Résumé:  Un homme dans la tenue d'Adam avec un public nombreux. « Pourquoi est-il nu ? » se demande Lyse. « Mais très séduisant. Pourquoi ne pas faire comme lui ? »
Critères:  fh ff grp fbi jeunes couple vacances plage piscine bain forêt douche collection amour voir exhib nudisme init
Auteur : Drulin            Envoi mini-message
Humanité

Note : Si certains faits sont réels, toute ressemblance avec des personnes existantes serait purement fortuite.


*



En ce mois de septembre 2016, je déambulais parmi les stands d’un festival s’ouvrant aux activités culturelles et sportives. C’était l’occasion de s’ouvrir sur le monde et de voir des concerts sympas. Soudain, j’aperçus un homme totalement nu. Il faisait beau et chaud, mais être vêtu ne constituait pas une torture. Surprise, je me dis « Mais que fait cet homme dans la tenue d’Adam en ce lieu, avec un public si nombreux ? » Puis j’en vis un second dans la même tenue, puis une femme d’une quarantaine d’années dans le costume d’Ève.

La nudité ne me choque pas ; cependant, ici ma curiosité était aiguillonnée. Je me suis approchée du stand devant lequel ils se trouvaient et engageai tout de suite la discussion :



Je le trouvai sympathique et particulièrement séduisant. Son attitude ne montrait aucune pugnacité. Sa nudité lui donnait, non la fragilité à laquelle on aurait pu s’attendre, mais au contraire une assurance certaine.



Disant cela, je n’avais pas réfléchi. Et me voilà, Lyse, 21 ans, jolie brunette (à ce que disent mes copains), commençant à me déshabiller devant le stand. Un petit public s’y trouvait. Lorsque j’ai eu quitté ma jupe et mon tee-shirt, j’ai réalisé l’incongruité de la situation. Mais il était trop tard pour faire marche arrière. J’avais dit que j’étais capable de le faire, je n’allais pas flancher. C’était une question de fierté pour moi. Je défis mon soutif et ôtai ma culotte. Voilà, j’étais nue, et comme par bravade, les jambes légèrement écartées. Je levai les bras au ciel en signe de victoire ; cela eut pour effet de faire ressortir un peu plus ma poitrine.



J’ai passé une bonne partie de l’après-midi avec les membres de cette association pleins de bienveillance. Maintenant que j’étais nue comme eux, mon regard était naturellement porté sur le visage, comme tout naturiste, mais pour autant je jetais des coups d’œil sur des zones situées sous le visage. Si l’homme d’une quarantaine était charmant, jovial, c’est le jeune, Pascal, qui retint mon attention.


Moi qui n’avais pas connu d’homme depuis près d’un an, j’éprouvais une attirance physique indéniable pour lui. Mais là, devant ces centaines de visiteurs, ce n’était pas le lieu le plus adéquat pour deux nudistes de lier une relation amoureuse, encore moins sexuelle. Certes, la jolie verge du jeune homme ne montrait aucune forme d’excitation ; mais si je lui prouvais trop ostensiblement mon intérêt, il ne pourrait pas, comme sur une plage, se coucher sur le ventre ou plonger dans l’eau fraîche pour calmer ses ardeurs.




*



Il fit naître en moi le désir, comme lui, de rester nue dans son appartement sans vis-à-vis, à Dijon. Cela nous permettait de faire l’amour fréquemment et en tout lieu selon nos envies. Moi j’étais open-bar, heureuse d’accueillir en moi le membre viril de Nicolas. J’ai alors découvert que j’aimais le sexe.


L’idée d’aller bronzer nus s’est imposée naturellement, même si pour moi ça allait être la première fois que ma peau serait hâlée des pieds à la tête sans ces marques disgracieuses à la façon « blanc de poulet ». Jamais je n’avais bronzé totalement nue ; tout juste avais-je osé le topless, un peu contrainte et forcée pour faire comme les copines et ne pas passer pour la nunuche de la bande. Et encore, nous le fîmes sur une plage discrète et déserte, sans personne d’autre que nous.


Sur la plage, je n’eus aucune peine à me déshabiller, les autres personnes étant assez éloignées. Et lorsque Nicolas me dit « On va se baigner ? » je l’ai suivi sans me poser de question.


J’étais bien ; je me foutais du regard des autres et je me suis dit « C’est tout de même sympa d’être à poil devant tous ses gens, que personne ne puisse rien me dire. Que dirait maman si elle me voyait ? » Je chassai bien vite cette dernière interrogation, ce genre de réflexion qui vous pourrit la vie : régler son existence à l’aune de l’acceptation des parents alors qu’il ne s’agit pas de leur vie, mais de la nôtre.


Une fois dans l’eau, je jetai un coup d’œil en direction de la plage et je constatai que je n’étais pas le clou du spectacle. Les personnes faisaient tout autre chose que me regarder ; ils s’enduisaient de crème solaire même si parfois cela ressemblait pour certaines femmes quasiment à une masturbation mammaire, ils lisaient un journal ou un bouquin, ils cherchaient des coquillages, ils bronzaient côté pile, puis côté face, ils baguenaudaient sur la plage, etc.


Je batifolai gaiement avec Nicolas dans les eaux qui à présent nous dissimulaient aux regards. Il en profita pour me peloter les seins et le mont de Vénus. Il prit une de mes mains pour que je saisisse sa verge déjà bien gonflée. Cette eau qui m’enveloppait complètement le corps me renvoyait à l’état naturel de ma naissance. Je me laissai donc aller jusqu’à jouir très rapidement, et pour une fois en silence. Nicolas m’a soutenue sinon j’aurais coulé à pic. Machinalement, je ne lâchai pas le sexe tendu de mon homme ; je continuai à le branler, tant et si bien qu’il éjacula.


Remise de mes émotions, je m’apprêtais à sortir de l’eau, mais voyant que Nicolas ne me suivait pas je l’interrogeai du regard. D’un signe discret il m’indiqua que l’état de son sexe l’empêchait de sortir de l’eau tout de suite. Je le laissai retrouver son calme tandis que je rejoignais nos serviettes de bain.


Ce n’est qu’à mi-chemin entre la grève et nos serviettes que j’ai réalisé : « Oh, merde, je suis à poil. » Et puis tout de suite : « Bah, les autres aussi. Et puis c’est vraiment extra. Ne fais pas la sotte : tu ne vas pas te priver du bonheur de sentir le soleil sur tes seins, sur tes fesses, le vent sur ton pubis et l’eau partout pour un vague sentiment de pudeur. Eh puis ces regards sont bienveillants, ils ne jugent pas. »


Lorsqu’il a fallu quitter la plage et se rhabiller. Je le fis la mort dans l’âme. Je choisis d’enfiler simplement ma robe, omettant sciemment culotte et soutien-gorge. Oh, j’aurais tant voulu pouvoir rester à poil… Si je ne le fis pas, ce n’est pas par pudeur – je n’en avais pratiquement plus – mais par respect pour les autres et aussi par crainte des autorités.


Nous avons décidé, Nicolas et moi, de passer trois semaines d’été dans un centre naturiste en bordure de mer : ainsi je n’aurais plus à me rhabiller après une journée de plage et je pourrais vivre continuellement nue. Le jour j’offrirais mon corps au soleil, au vent, à la mer et aux regards de ceux qui le voudront (ce qui – je dois l’avouer – n’était pas pour me déplaire, ayant découvert en moi une propension pour l’exhibitionnisme), tandis que la nuit c’est Nicolas qui userait et abuserait de ma chair.



Il avait peut-être raison.



*



Nicolas quitta Dijon et m’abandonna. Je me consolai en me disant qu’avec lui j’étais devenue une vraie femme et qu’il avait fait de moi non pas une chienne lubrique, mais simplement une femme qui aime les jeux amoureux et sexuels. Si un homme y prend du plaisir, pourquoi une femme ne le pourrait-elle pas sans être traitée de manière déshonorante ?


Nicolas m’avait qualifié de « bonne », un honneur, venant de sa bouche ; nonobstant, il ne m’avait jamais blâmée pour mes appétits de luxure. Ce fut le cas, même après m’être livrée à des pratiques que je m’étais juré de ne jamais accepter, tant je les trouvais avilissantes. Ainsi les fellations avec éjaculations faciales ou en avalant son sperme étaient devenues mon quotidien. J’appréciais également des petits jeux anaux qui débutèrent par des introductions digitales dans mon troufion ; puis, progressivement, il me sodomisa de façon douloureuse, mais terriblement jouissive. Quant à moi, j’allais masser sa prostate, lui procurant des orgasmes puissants.



*



Après lui, j’eus quelques partenaires peu satisfaisants. Ils avaient toujours des défauts rédhibitoires. J’ai ainsi eu affaire à des machos ou des vicieux et libidineux qui n’avaient rien d’amants attentionnés. Il y eut ceux qui ne pouvaient passer un week-end sans se bourrer la gueule. Lorsque le comportement extérieur paraissait parfait, c’est dans l’intimité que tout n’était pas excellent, comme ceux dont le zob était un pétard à un coup, ce qui me laissait sur ma faim, sans compter ceux dont le pétard était mouillé dès le départ.


Je croisai par hasard Cloé, une fille que j’avais connue lors de notre séjour naturiste. Nous avons pris un verre ensemble parlant de tout et de rien et soudain, sans crier gare, elle ficha ses yeux dans les miens et me dit :



Cette idée d’avoir une relation sexuelle avec une femme n’avait jamais effleuré l’hétérosexuelle indécrottable que j’étais. Cette fille que j’avais vue à poil tant de fois, mais pour laquelle je n’avais éprouvé que des sentiments amicaux et certainement pas une attirance sexuelle, me faisait une avance à laquelle je répondais favorablement. L’instant d’après je m’étonnais d’avoir répondu si rapidement ; mais mon cri venant du cœur, je ne voulais pas revenir sur mon accord.


Nous avons fait l’amour de façon très sensuelle. Dès les premiers attouchements, c’est un sentiment de douceur qui m’envahit. Elle me fit quitter ma chemise ; je lui ôtai son chemisier. Tout en m’embrassant elle ouvrit mon soutien-gorge et le sien ; ils tombèrent entre nous deux et nos seins entrèrent en contact. Ses mains douces caressèrent ma peau, mes rondeurs sensibles, puis ses lèvres vinrent sucer mes mamelons. Je lui rendis ses attouchements. Sa poitrine étant généreuse et ferme, c’était un plaisir de la couvrir de baisers. Bientôt nous n’eûmes pour seul vêtement que nos petites culottes : un string blanc pour elle, un tanga de dentelle crème pour moi, à travers lequel on devinait mon buisson.


Elle fit glisser ma dernière protection et je sombrai dans un monde inconnu, celui d’une femme découvrant mon sexe, là où seuls des hommes avait eu l’autorisation d’approcher leur tête. Mais tout ce qu’elle me faisait était absolument divin. Lorsqu’elle se plaça au-dessus de moi dans la position du 69, j’entrepris de lui rendre la pareille en baisant et suçant son sexe totalement glabre. Elle était beaucoup plus habile et j’eus rapidement un orgasme qui m’empêcha de poursuivre mes caresses.


Nos rencontres se renouvelèrent et nous prenions mutuellement énormément plaisir à faire l’amour. Elle me fit découvrir les caresses les plus suaves, les baisers les plus intimes, les positions les plus chaudes.

Elle me dit qu’elle avait rompu avec son copain avec qui je l’avais vue durant l’été.



Deux semaines plus tard, j’emménageais dans son appartement. Sexuellement, l’entente était parfaite, je ne me souciais pas de devenir lesbienne. L’important pour moi était d’aimer et d’être aimée en retour. Si quelques questions m’effleuraient, elles étaient vite oubliées à la seule vue de la poitrine rebondie de ma partenaire. J’étais toujours aussi charmée de la voir assise dans notre lit, lisant un bouquin, ses seins resplendissants nus, car jamais elle ne portait de vêtement pour la nuit.


J’ai ainsi vécu près d’un an avec une fille, en couple exclusivement lesbien. Nous n’étions pas monogames, quelques filles se joignant parfois à nous. Seuls les hommes étaient proscrits : les sextoys que nous utilisions nous donnaient entière satisfaction, si bien qu’il n’était pas nécessaire de s’encombrer d’un phallus, et surtout de son propriétaire.



*



J’étais encore avec Cloé lorsque je rencontrai ce groupe de naturistes militants et bienveillants. Dans ses bras, j’étais devenue une lesbienne à part entière. Cependant, le beau Pascal faisait resurgir en moi l’idée que j’étais également hétérosexuelle et que j’avais trop longtemps délaissé ce pan de ma personnalité sexuelle. À cet instant il me plaisait physiquement, sans que j’éprouve pour lui une attirance sexuelle.




*



Malheureusement, l’hiver n’est pas une période propice pour la pratique du naturisme sous nos latitudes, et je savais que je ne retrouverais pas Pascal avant le printemps par l’intermédiaire de l’association dans laquelle il militait et dont j’étais devenue membre. S’il n’avait pas été là, aurais-je adhéré ? Peut-être pas, même si le message m’inspirait vraiment : Notre association considère que vivre nu est un droit humain fondamental. Il faut promouvoir les activités saines du naturisme en liberté en se démarquant de l’exhibition.


En attendant, je regardais sur Internet les vidéos sur lesquelles on pouvait m’apercevoir, et même me reconnaître assez aisément. Je suis ainsi passée, sans qu’on puisse réellement m’identifier, sur Canal + et sur France 5. Sur la seconde, à une heure de grande écoute, les téléspectateurs ont pu voir – est-ce imaginable, en France, sans que tout cela soit flouté ? – des femmes avec un nichon à gauche, un second nichon à droite et du poil entre les jambes, et des hommes avec un appendice ballottant entre leurs jambes. Canal a été beaucoup plus timide : sur les intimités des naturistes en action, la chaîne avait apposé des têtes de chats, comme celles utilisées par la télévision belge lors des attentats à Bruxelles. Cela signifierait-il que les naturistes présentent un danger pour la société au moins aussi important que les djihadistes ? (sic !)


Avec Cloé, notre liaison se délitait. Nous continuions à faire l’amour avec toujours autant de plaisir, le contact de nos épidermes restant des plus suaves. La chose la plus jouissive que nous aimions était cette posture où nos vulves se trouvaient collées l’une à l’autre, puis se branlaient mutuellement, provoquant un orgasme simultané. Par contre, j’appréciais de moins en moins l’incursion d’autres filles dans notre intimité.


Le temps passant, j’étais plus attachée à Cloé qu’à la sexualité qu’elle me faisait vivre. Il m’arrivait de penser que des escapades avec un homme me feraient du bien. Je savais pourtant que mon amante ne l’accepterait pas. Aussi elle eut l’impression que je me détachais. Nous avons décidé de nous séparer avant qu’il ne soit trop tard. Aujourd’hui, elle est en couple avec une autre fille, une maman qui a donné le jour à un enfant trois mois après leur rencontre ; « L’égarement d’un soir dont je n’ai gardé qu’une seule chose : le fruit, mais pas le mec. » disait-elle. Je n’en ai éprouvé aucune jalousie ; au contraire, j’étais heureuse pour Cloé qu’elle trouve dans sa nouvelle relation l’amour et l’équilibre.

Pour ma part, je me trouvais à présent libre de tout engagement.


Je dus constater en cette fin d’année 2016 que mon esprit était occupé par Pascal, si bien que rien d’autre ne m’intéressait. Les quelques occasions que j’aurais pu concrétiser sans peine furent repoussées.

Une amie à laquelle je parlais de ce garçon qui m’attirait tant me dit :




*



Finalement, je revis Pascal bien avant l’été car il me téléphona le 10 janvier en me disant :



C’est plus le plaisir de revoir le jeune homme que l’idée de me foutre à poil dans un lieu clos au milieu de gens qui le seraient nécessairement, alors que pour moi le naturisme se fait dans la nature. Pour goûter au plaisir de vivre nu en commun, il faut de l’espace.


Finalement j’ai passé une très bonne journée avec une vingtaine de personnes. Nous n’étions pas tous nus, l’ambiance suffisant à notre plaisir de nous retrouver. J’ai tout de même choisi de retirer mes vêtements progressivement : je me suis mise topless, puis après une adaptation j’ai quitté mon jean qui entraîna la culotte. C’est le moins que je pouvais faire après mon exhibition franche et remarquée. Par contre, j’ai laissé les garçons faire quelques photos de groupe dans le jardin. Je n’aurais pas pu supporter de sortir nue dans la froidure, comme ils le firent courageusement.



*



Une nouvelle rencontre avec Pascal eut lieu lors d’une « randonue » organisée en forêt de Fontainebleau. La première de mon existence. Comme son nom l’indique, la « randonue » consiste à pratiquer la randonnée pédestre en tant que naturiste, à savoir sans vêtements, les chaussures et chaussettes étant tout de même acceptées, et même recommandées. Cela m’allait parfaitement bien puisque j’allais pouvoir me mettre nue en pleine nature, dans un environnement préservé.


Préservé, c’est certain puisque nous étions au cœur de la forêt de Fontainebleau, mais pas autorisé. Sans mes compagnons de marche, je n’aurais sans doute pas tenté l’expérience, non par pudeur, mais par crainte de choquer et accessoirement de me faire agresser verbalement, voire physiquement. Pourtant, les personnes habillées que nous croisions n’étaient pas choquées, et notre démarche était bien perçue. :


« Bravo, c’est très bien. »

« Je suis trop pudique. Je me suis déjà baignée nue sur une plage déserte, mais lorsqu’il y a du monde je suis bien trop pudique pour me déshabiller. Pourtant, nager sans maillot, ça n’a rien à voir. »

« C’est magnifique, je me suis dit ; je suis en Grèce antique avec Apollon, Dionysos, Aphrodite… C’est extraordinaire. »

« Oh, il en faudrait bien plus pour me choquer. »

« Chacun fait ce qu’il veut : on est en démocratie. »


Oui, les gens avec qui nous discutions un instant n’avaient aucune animosité.


C’est une atmosphère conviviale que j’ai ressentie au sein du groupe. Une femme d’une trentaine d’années s’est même jointe à notre groupe alors qu’elle était habillée. Nous avons pique-niqué avec elle, et après le repas elle a consenti à quitter sa robe et ses sous-vêtements, ne gardant pour tout accessoire que son chapeau. Au moment de repartir, elle a préféré remettre ses vêtements, tout en indiquant qu’elle avait passé un excellent moment en notre compagnie.


Au cours de la journée j’ai tenté de faire comprendre à Pascal qu’il ne m’était pas indifférent. Nous n’avons pas été plus loin dans ce rapprochement ; cependant, j’ai eu l’impression qu’il appréciait ma présence. Je ne le jugeais qu’à partir du ton de sa voix et de son regard sur moi, car son sexe ne montrait absolument aucun signe. Ce jeune homme était capable d’une maîtrise parfaite et exceptionnelle alors que j’ai vu plus d’un sexe tendu pour bien moins que ça en zone naturiste.

Quelques-unes de ses paroles me firent espérer des lendemains enchanteurs :



Il n’avait donc personne dans sa vie ; si je voulais partager son chemin, il allait falloir que je sois à la hauteur. J’allais devoir accepter ce que d’autres avaient refusé. D’ailleurs, ce qu’il venait de dire ne s’adressait-il pas à moi ? Oui, mon aptitude à être nue en toutes circonstances devrait être aussi naturelle et spontanée que la sienne. Or ce n’était pas gagné, car à part m’être déshabillée sur le stand de l’association, cette exposition du corps sans vêtements n’était pas dans ma culture.


Je fus mise à l’épreuve à partir du 10 juin, quand il m’a demandé de venir avec lui pour participer à une manifestation naturiste et cycliste à Londres, sans m’en dire plus. Quelle ne fut pas ma surprise de nous retrouver en pleine ville, dans Regent’s Park avec autour de nous des gens partiellement ou totalement déshabillés dans une ambiance festive. Ils étaient tous munis de vélos.



Pascal et cet Anglais m’avaient convaincue. Je me mis donc nue comme tous les autres. Je me fis peindre sur le corps quelques inscriptions et quelques motifs. Si pour certains ces peintures donnaient l’impression d’un vêtement, chez moi elles ne voilaient rien de mon anatomie.


Nous étions quelques Français et Belges au départ de cette cyclo-nudiste anglaise qui rassemblait environ 300 personnes dans le cortège, et bien plus sur le bord des rues pour nous regarder passer. Eux, voyeurs par hasard ou bien informés, étaient habillés. Grâce à un beau soleil il faisait assez chaud, même s’il y avait beaucoup de vent.



*



La semaine suivante, Pascal m’invita à participer à la Cycloniste de Bruxelles. L’expérience londonienne m’avait inquiétée alors que nous nous préparions dans le parc, mais une fois le cortège parti, j’avais bien aimé la manifestation. Tout compte fait, être observée par les passants n’était pas pour me déplaire, dans la mesure où je n’étais pas la seule à jouer le rôle de l’exhibitionniste. Je le suivis donc sans peine en Belgique.



Il me fit lire l’article 111-32 du Code pénal français : « L’exhibition sexuelle imposée à la vue d’autrui dans un lieu accessible aux regards du public est punie d’un an d’emprisonnement et de 15 000 € d’amende. », puis l’article 385 du Code pénal belge : « Quiconque aura publiquement outragé les mœurs par des actions qui blessent la pudeur sera puni d’un emprisonnement de huit jours à un an et d’une amende de 26 € à 500 €. »




*



Pour le voyage retour, j’avais une folle envie de faire l’amour avec Pascal. Cela faisait près de huit mois que je le connaissais, que je le désirais et nous n’avions même pas échangé un baiser. Alors que nous discutions dans la voiture sur les impressions de cette journée, Pascal me dit :



Je laissai passer un moment, tout au ravissement qui emplissait mon esprit : Pascal allait être mon amant. Puis je repris la parole :



C’est dans mon studio que nous nous sommes connus pour la première fois, comme on dit dans la Bible. La porte refermée, nos vêtements volèrent aux quatre coins de la chambre qui me servait aussi de séjour. En entrant dans la salle de bain, nous étions nus. Malgré l’étroitesse de la cabine de douche, nous fîmes nos ablutions ensemble. Très exactement, nous nous sommes lavés l’un l’autre, moi frottant son buste, lui caressant mes seins déjà durs d’excitation dont les pointes étaient dressées. Je sentis contre mon ventre sa verge tendue, et lorsque je la pris en main je fus surprise de son volume et sa fermeté. « Quelle érection ! » me dis-je.


Il est vrai que si le corps nu de Pascal ne m’était pas inconnu, jamais je n’avais vu son phallus en érection. Certains hommes refrènent plus ou moins bien l’intérêt qu’ils portent aux filles, et il est croquignolet de voir leur sexe se gonfler, les plus placides ou aguerris parvenant à ne pas atteindre l’érection. Pascal n’avait jamais ce genre de problème : en public, son sexe – très beau au demeurant – restait toujours au repos.


Après s’être savonnés sur tout le corps et nous être rincés, nous sortîmes de la douche. Pascal me sécha le corps avec un drap de bain. Il restait nu et j’admirais son corps et cette verge tendue vers moi. Il m’entraîna vers mon lit, et là il m’embrassa à pleine bouche. C’était la première fois que nous nous embrassions. Mon corps tendu de désir lui rendit son baiser. Je m’assis sur le bord du lit, alors sa queue se trouva à quelques centimètres de mon visage. Je la pris dans le creux de mes mains, pratiquant un petit branle presque imperceptible. Je rencontrai son regard plein de gratitude et d’encouragement. Alors j’ai posé mes lèvres sur la tige, y déposant de délicats bisous, puis j’ai commencé à sucer son gland. Mon excitation était grande et, oubliant toute convenance, son sexe entra dans ma bouche, et ce malgré son diamètre. Ma langue s’enroulait sur la tige. Mes mains caressaient ses fesses ou ses bourses. Il me caressait les cheveux sans exercer aucune pression sur ma tête pour diriger ma fellation.


Il m’invita à quitter son sucre d’orge avec un sourire tendre. Il me coucha sur le lit et vint sur mes seins ; il les massa délicatement et les couvrit de baisers. C’était un merveilleux voyage en itinérance fait de moult détours qu’il faisait sur ma poitrine. Ses attouchements étaient si suaves que mes rondeurs ne tardèrent pas à durcir. Puis ses mains quittèrent ma poitrine et descendirent le long de mon ventre, sans précipitation, avec une lenteur toute calculée.


Lorsque ses doigts entrèrent en contact avec la toison qui orne mon bas-ventre, ils jouèrent avec les poils. Enfin son visage s’insinua entre mes cuisses qui s’écartèrent voluptueusement pour l’accueillir. Il s’approcha de mon sexe humide, offert et certainement ouvert comme une fleur tropicale. Ses baisers sur le haut de mes cuisses étaient un supplice : je voulais qu’il aille plus haut, qu’il vienne brouter mon mille-feuille, qu’il récolte le nectar de ma corolle, qu’il agace mon bouton du plaisir. Il comprit ce que je désirais, car du bout de la langue il dénicha sans peine mon clitoris, l’aspira et le serra entre ses lèvres. Il accéléra le rythme, martyrisant divinement mon organe érectile. Je me trouvais sous son emprise, sous sa volonté, et mon corps se cabra, mes cuisses se resserrèrent, emprisonnant sa tête. L’orgasme me vrilla les entrailles. J’ai dû pousser un rugissement de plaisir avant de retomber, inerte sur le lit, toute tension évanouie.


J’étais bien. Je souriais béatement.


Je suis restée tétanisée, dans un état proche de la lévitation. Lorsque je repris mes esprits, le regard de Pascal m’observait alors que ses mains malaxaient divinement mes seins.



Il reprit ses attouchements au niveau de mon sexe. Avec beaucoup de tendresse, ses doigts effleuraient mon bouton du plaisir, ses lèvres papillonnaient sur mes petites lèvres. Sa bouche et ses mains parcouraient mon sexe, mes seins, et même mon anus qui accueillit avec délectation un doigt fripon.


Il voulait me prendre, car contrairement à moi il n’avait pas joui ; cependant, même s’il avait eu un orgasme, j’étais totalement disposée à refaire à bête à deux dos. Il vint presser son gland contre ma vulve. Il prit possession de mon sexe. Il sut me faire l’amour en me pénétrant dans diverses positions, en parcourant de ses mains douces mes seins, en s’agrippant à mes hanches, en pétrissant mes fesses. Il y avait quelque chose d’intense, de brutal, de bestial tout en étant terriblement doux, sensuel et raffiné. Une nouvelle vague de plaisir m’emporta mais Pascal n’en avait pas fini et il continuait à me posséder, à me donner du plaisir, à me faire jouir. Nous gémissions de plus en plus fort, désirant arriver au paroxysme de la jouissance ensemble. Il sortit de mon vagin alors qu’un troisième orgasme me tétanisait. Je me souviens seulement de l’avoir vu ôter son préservatif et déverser son foutre abondant sur ma toison pubienne et mon ventre.


Peu d’hommes m’avaient fait jouir ainsi, et je compris cette nuit-là pourquoi j’aimais faire l’amour avec le sexe opposé. Et surtout le bonheur absolu qu’on ressent lorsqu’on fait l’amour avec l’être aimé.


Cette première nuit d’amour, mon bonheur aurait dû être entier. Cependant, ce n’était pas le cas, je ne pouvais pas me satisfaire d’une relation qui ne résiderait que sur le désir charnel. Partager des plaisirs sensuels avec la personne qu’on aime est une chose merveilleuse, une chose nécessaire, mais je voulais vivre avec Pascal des choses supérieures : la vie. Ce n’est pas que je trouve dans les relations sexuelles une bassesse. Même entre deux êtres ayant peu d’affinités, une relation sexuelle sans lendemain peut être plaisante, du moment que le corps exulte. Le plaisir n’est pas dégoûtant ni pervers, et ce que certains nomment « turpitudes » ne sont pour moi qu’emportements délicieux et sublimes. Cependant, une relation durable ne peut pas résider uniquement sur le cul.


Je me sentais vulnérable sur ce point. Pascal me considérait-il autrement qu’une partenaire sexuelle complaisante dans son militantisme naturiste ? Je fus rassurée un soir où, dans notre lit, nous avons fait l’amour vraiment très lentement. Lorsque je dis que nous avons fait l’amour, je ne suis pas exacte. Nous nous sommes caressés l’un l’autre avec une infinie tendresse, et même, nos mains ne se polarisaient pas sur nos zones les plus érogènes. Alors, je ne me sentis pas cantonnée dans le rôle de partenaire sexuelle. L’excitation qui nous emportait souvent ne prit pas le dessus. Ce n’était pas que nous n’avions pas envie l’un de l’autre, mais au contraire notre attachement allait bien au-delà du coït. Pascal était sur la même longueur d’onde que moi ce soir-là, car il ne fit rien pour briser ce moment d’intimité et de calme divin. J’étais dans ma chambre, le soir, avec mon chéri près de moi et nous allions dormir. On était juste ensemble. C’est tendrement et chastement embrassés que le sommeil nous a cueillis.


*



Un mois avant notre départ, j’appris que l’entreprise où je travaillais était absorbée par une autre. On restructura, et le personnel constituant une variable ajustable, on licencia. Étant la dernière embauchée, je devins la première débauchée. Je me retrouvai comme Perrette et son pot de lait : « Adieu, veau, vache, cochon, couvée. » Pour moi, c’était plutôt : « Adieu nudité, naturisme, liberté… »




*



Les vacances naturistes que m’offrit Pascal me rassurèrent encore un peu plus sur l’amour qu’il éprouvait pour moi. Il se montra un amant exceptionnel, prévenant, amoureux, doux et sensuel. Lorsque je lui demandais de me bousculer dans ses transports, il se métamorphosait en un satyre brusque et lubrique. Il était net qu’il n’avait d’yeux que pour moi, malgré la présence autour de nous de très belles filles.


Dans notre cercle proche, parmi ses amis qui devinrent les miens, il y avait des naturistes convaincus et militants. J’aurais pu craindre que cette promiscuité puisse entraîner certaines dérives. Par exemple, à trois couples dans un mobile-home aux cloisons très minces, l’intimité est assez réduite. Lorsque nous faisions la bête à deux dos, même en étant le plus silencieux possible, les voisins de chambre ne pouvaient ignorer ce que nous faisions. Heureusement, nos respirations, nos chuintements et autres bruissements se mêlaient aux leurs. Au petit déjeuner, il ne fallait pas se formaliser d’une queue gonflée, voire tendue, résidu de rêves érotiques provoquant des érections matutinales. Sans compter qu’avant le lever, les réveils étaient rarement chastes.


J’acceptai ces us et coutumes et y adhérai même. Il était fréquent, le soir, sur la terrasse, dans l’obscurité de la nuit tombante, que Pascal me caresse la poitrine devant les amis de notre logis. Moi, à demi couchée sur lui, je sentais dans mon dos son sexe se tendre, et par un léger déplacement, en toute discrétion je libérais cette arme d’amour pour la branler. Nos amis en faisaient de même. Lorsque nous voulions aller plus loin, nous rejoignions nos chambres. Mon chéri, dans ces moments-là, ne cherchait plus à dissimuler son sexe tendu de désir à nos acolytes. Tout cela restait bon enfant.


Je crois que l’une des choses qui me plut le plus, c’est de pouvoir vivre continuellement nue avec des hommes et des femmes sans aucune tension sexuelle. L’activité sexuelle de chacun était importante, voire primordiale, mais elle ne déviait jamais sur le libertinage. De voir les autres couples se baisoter, se caresser, ne constituait même pas de l’exhibition ou du voyeurisme.


Notre périple naturiste nous a portés sur les côtes atlantique et méditerranéenne. De retour sur terre, nous avons pu goûter une nouvelle fois à la « randonue » dans le cadre magnifique des Calanques. Puis un passage sur l’île du Levant, une sorte de paradis insulaire où l’on peut être à poil du matin au soir, se promener sur un territoire très vaste. Ainsi, je ne ressentis nullement l’enfermement qui parfois m’oppressait dans certains centres. Il fallait juste éviter le port côtier.


Il se produisit tout de même un fait sortant de l’ordinaire durant un séjour chez des amis de Pascal. Nous y étions trois couples, et un matin les trois hommes et une des femmes avaient décidé de partir une bonne partie de la journée pour visiter l’arrière-pays. Ils devaient nous rejoindre en fin d’après-midi. Dès après leur départ, Fabienne, notre hôtesse, est venue me rejoindre dans ma chambre. Elle se trouvait dans le contre-jour comme une apparition. Je l’ai accueillie avec plaisir à mes côtés sur mon lit. Comme j’aimais sa compagnie, cela me semblait naturel. Dans la promiscuité de ma couche, nos corps étaient au contact l’un de l’autre. Elle a alors commencé à me caresser le dos, comme un massage bienfaisant. Puis ses mains sont venues sur mes seins, les effleurant d’abord avant de les masser délicieusement. Sa bouche vint baiser les pointes et les lécha, me procurant des sensations exquises. Ne voulant pas être seulement passive, je pris moi aussi ses seins en main. Nous nous regardâmes, les yeux brillants, et nous avons continué le branle mutuel de nos poitrines tout en échangeant des baisers à pleine bouche.

Progressivement, les mains de ma partenaire s’égarèrent vers ma toison pubienne. Elle me dit :



Elle me caressa le sexe, introduisit un doigt entre mes lèvres. Elle atteignit mon clitoris presque immédiatement. Jamais aucun homme n’avait été capable d’atteindre si facilement mon bouton du plaisir et s’en occuper si divinement. Je gémissais en répriment les cris que j’aurais pu émettre. Je mouillais énormément et j’écartai un peu plus les jambes pour lui faciliter l’accès à mon sexe. Fabienne posa des baisers le long de mes petites lèvres, puis de francs coups de langue sur l’entrée de mon con et sur mon clitoris.


Elle avait la tête au-dessus de ma chatte et son minuscule buisson de jais relevé vers moi. J’aperçus sa fente humide dénuée de tout poil sur son pourtour. L’odeur de son sexe et de son jus monta à mon nez et à ma tête et j’attirai son bassin vers mon visage. De ma langue je parcourus sa fente comme pour l’ouvrir en deux. J’aspirai les lèvres intimes qui apparurent, je me grisai un peu plus de l’odeur de son fruit. Fabienne me facilita la tâche en adoptant la position du 69. J’étais heureuse du plaisir qu’elle me procurait tout autant que celui que je lui donnais. Moi aussi je trouvai son bouton d’amour et l’agaçai du bout de la langue.


Ses coups de langue, ses baisers, ses doigts qui parcouraient mon épiderme interne et externe me rendaient folle. Ce feu d’artifice de félicité me faisait perdre pied. Je gémissais de plus en plus fort, m’efforçant de lui rendre la pareille. J’ai joui intensément, le corps vidé. Elle m’a suivie dans cet orgasme.


Lorsqu’elle a quitté ma chatte, elle est venue déposer de petits baisers sur mon ventre, mes seins, dans mon cou. Puis c’est un langoureux baiser qui nous a unies, mélangeant dans nos bouches nos fluides intimes. Blotties l’une contre l’autre, nous avons profité du bien-être absolu dans lequel nous nous trouvions.


Lorsque Pascal revint, je l’attirai dans notre chambre et lui avouai ce que j’avais fait avec Fabienne.



Le gage pour ma faute était vraiment très léger, et même jouissif ; je pouvais presque le considérer comme une récompense. Avec une telle condamnation, j’aurais pu en profiter pour renouveler mes jeux gomorrhéens. Je n’en fis rien, m’arrangeant toujours pour ne plus me trouver seule avec Fabienne, tout en lui gardant mon amitié.



*



Ces vacances m’avaient vidé l’esprit de tout souci matériel et j’étais regonflée à bloc pour affronter toutes les vicissitudes de la vie. Or, la première se présenta rapidement : trouver un travail où j’allais pouvoir subvenir à mes moyens. J’en parlai à Pascal qui avait des contacts, m’avait-il dit. Il me fit une réponse qui m’étonna, me ravit et m’effraya à la fois :



La crainte était de devenir la chose de Pascal, qu’il fasse de moi non plus seulement une partenaire sexuelle, sa compagne, mais également une subalterne puisqu’il devenait de fait mon supérieur hiérarchique. Moi qui m’étais dit que jamais je ne baiserais avec mon boss, voilà que je m’y trouvais forcée.


Là encore, Pascal trouva les mots pour me faire comprendre que cela ne changerait rien à nos relations. Il m’aimait, et cette proposition nous permettrait de vivre ensemble, de dormir chaque soir l’un contre l’autre ; et ses déplacements professionnels ne seraient pas les « douleurs du partir », puisque je serais toujours du voyage.



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Fin septembre, nous sommes allés à la fête où nous nous étions connus. Tous nos amis savaient que nous étions en couple, mais rien dans notre comportement ne devait indiquer l’amour qui nous unissait. Alors nous avons tombé les vêtements dès notre arrivée, bien que le temps fût beaucoup moins clément et plus frisquet qu’en 2016.


Certains de ceux qui avaient fait un passage sur le stand l’année précédente se présentèrent. Ils s’aperçurent que sur Internet on avait pu contempler leurs popotins ou leurs paires de seins, voire un peu plus. Ce qui les surprit, c’est que ces vidéos avaient été vues plus de deux millions de fois. Mon strip-tease et ma nudité totale avaient été encore plus diffusés puisque cette vidéo était sur le site de l’association et relayée sur d’autres sites à caractère érotique ou pornographique. Je n’en éprouvai aucune honte ; bien au contraire, j’avais au fond du cœur une grande fierté.


Les filles qui circulaient reluquaient Pascal, mais j’avais une totale confiance en lui et me disais « Il est beau mon mec, n’est-ce pas ? Oui, mais c’est moi qui dors et qui fais l’amour avec lui ! »



FIN