Une Histoire sur http://revebebe.free.fr/
n° 18336Fiche technique19581 caractères19581
Temps de lecture estimé : 12 mn
19/04/18
Résumé:  Une sortie au ski décevante, racontée par Marie.
Critères:  fh extracon vacances froid fellation nopéné confession
Auteur : Ali

Série : Marie.

Chapitre 01 / 05
Robert

Randonnée décevante dans la neige



Nous avons connu Robert et sa famille durant l’été, dans un camp naturiste. Nos deux couples ont sympathisé et même se sont caressés lors d’une soirée. Robert avait sans doute un peu flashé sur moi. Nous avions décidé de nous revoir. Ils sont donc revenus en hiver dans la région pour faire du ski de fond.


Lors de ce séjour, Robert et moi, nous avons décidé d’aller faire une randonnée à ski, tous les deux, toute une journée. Nous avions bien conscience, tous les deux, que cette randonnée risquait de n’être pas seulement une banale promenade dans la neige. Notre complicité, le plaisir que nous éprouvions à nous retrouver pour partager d’agréables moments, notre attirance l’un pour l’autre, notre envie mutuelle était sensible, palpable, même si elle restait masquée derrière une attitude pleine de réserve et d’hésitations…


Robert avait manifestement envie de faire plus intimement connaissance avec moi, et pour ma part je n’étais pas hostile à un flirt poussé avec lui. Mais je n’étais pas absolument certaine de désirer une relation sexuelle complète. Je n’y étais certes pas opposée a priori, mais cela dépendrait des circonstances. Et de l’atmosphère du moment. À mes yeux, toutes les options étaient envisageables.


Peut-être ne se passerait-il rien ? Au contraire, peut-être me séduirait-il assez pour que je m’offre spontanément à lui ? Cependant, malgré ces hésitations de ma part, l’un et l’autre nous avions le désir nous retrouver. Seuls. Libres. Sans la présence et le regard de nos conjoints qui, malgré moi, me paralysaient un peu. Ceux-ci savaient – ou du moins s’en doutaient-ils – malgré le non-dit. Ce jour-là, ils resteraient garder les enfants.


Arrivés sur le parking, nous chaussons rapidement. Il fait froid. Je suis frigorifiée. Heureusement que je me suis chaudement habillée. Presque personne. Seuls deux ou trois skieurs courageux. Nous empruntons une allée forestière qui sert de piste, dans l’ombre de la forêt, pour gagner le plateau. Nous montons la pente gelée du chemin à allure soutenue pour nous réchauffer, glissant l’un derrière l’autre rapidement.


En haut de la piste, nous débouchons sur le plateau déjà inondé de soleil. Je suis essoufflée mais tout à fait réchauffée. Nous nous arrêtons quelques instants. Je quitte mon pull-over et remets simplement mon anorak sur mon tee-shirt. Si nous gardons le même rythme, je ne risque pas d’avoir froid !


Nous remarquons que la plupart des traces vont en direction de l’Est ou du Sud. Par contre, très peu se dirigent vers le Nord et son immense étendue désertique. Robert me propose d’aller dans cette direction-là. Je comprends tout de suite son intention, où il veut en venir. Mais je n’hésite pas un instant. J’approuve et déclare que je suis prête à le suivre. À mon avis, il y aura vraiment peu de chances que nous croisions d’autres randonneurs dans cette direction ! Nous repartons donc en direction du haut-plateau. Robert fait la trace, à allure soutenue, comme s’il voulait au plus vite s’éloigner du monde civilisé. J’ai parfois quelque peine à suivre sa cadence et suis bientôt en sueur.


Dans cette immensité blanche, seuls, là-bas, au loin, quelques arbres marquent le début de la forêt. Nous nous dirigeons vers eux, un peu à l’écart. Les arbres atteints, nous buvons un peu et grignotons quelques fruits secs. Nous ne déchaussons pas. Robert, face à moi, enlève ses gants, me caresse la joue en souriant. Il glisse ses skis entre les miens, prend mon visage dans ses mains et se penche pour déposer un rapide baiser sur mes lèvres.



Je ris. D’envie ? D’impatience ? D’énervement ? Des trois sans doute.


Robert reprend son sac et se remet en route. Je le suis. Au milieu d’un paysage magnifique, nous foulons bientôt une neige vierge. Plus aucune trace de passages. La neige est bonne, immaculée. Le soleil caresse mon visage un peu halé par ces quelques jours à la montagne. Je me sens bien, vivante, heureuse. J’ai envie de lui, envie d’être à lui.


Nous progressons maintenant avec plus de difficultés dans la neige fraîche. Nous sommes seuls au monde. Je commence à avoir très chaud et à transpirer malgré mon anorak ouvert. Au bout d’un certain temps, nous apercevons, loin devant nous, une cabane de berger.


Quand nous l’atteignons, elle est hélas fermée. Nous ne pouvons pas entrer. Déçus, nous nous arrêtons cependant et quittons skis et anoraks. J’avise, à proximité, un tronc d’arbre couché là pour servir de banc sans aucun doute. Je vais pouvoir me reposer au soleil. Robert prend soin de le déneiger sommairement. Nous nous y asseyons, au soleil. Dans un premier temps pour voir si l’endroit est fréquenté ou non. Car si un skieur s’aventure par ici il n’aura aucun mal à voir nos traces, à repérer la cabane et à s’en approcher. Mais, par bonheur, personne à l’horizon !


Assise sur le tronc, je quitte aussitôt mon tee-shirt humide de sueur pour le remplacer par un autre, sec, tiré de mon sac. Robert sort alors une serviette du sien et me propose d’essuyer ma transpiration. Il s’installe derrière moi, de l’autre côté du tronc, pour me sécher et me frotter le dos. Le coquin en profite pour dégrafer mon soutien-gorge et me l’ôter, malgré mes protestations un peu hypocrites, prétextant qu’il est, lui aussi, humide ! Ce qui n’est pas totalement faux ! Mais je me demande si celui-ci aura le temps de sécher suffisamment avant notre retour ; Robert me répond alors que s’il n’est pas sec, je n’aurai qu’à le ranger dans mon sac, que ma poitrine se tient suffisamment bien pour que je puisse m’en passer. Et que d’ailleurs, glisser sur des skis se fait sans à-coups, sans secousses, contrairement à la marche ou à la course. Je ne le montre pas, mais ce compliment sur ma poitrine me fait plaisir. Je mets mes mains sur ma tête pour que Robert puisse sécher maintenant mes épaules, mes aisselles et ma poitrine dénudée. Ce qu’il fait. Soigneusement. Très soigneusement. Trop ?


Bien vite cependant, il lâche la serviette qui glisse sur mes genoux pour saisir mes seins au creux de ses mains… Je pousse un cri de surprise. Un frisson m’envahit : le contact de ses mains, encore froides, fait aussitôt durcir mes tétons qui dardent sous ses doigts. Heureusement, ses mains froides se réchauffent peu à peu en parcourant le haut de mon corps. Je suis bien, détendue, offerte au soleil, offerte à ses douces caresses… Je m’abandonne, appuyée contre lui. Je sens, contre l’arrière de ma tête au travers de son pantalon, la bosse que fait sa virilité. Il bande. Pour moi ! Simplement en caressant ma poitrine et mon dos.


Après un long moment de caresses, il me demande :



Oh, ce regard qu’il me jette alors !

Nous tirons notre repas des sacs et le dévorons. Rapidement.


Le repas terminé, Robert se penche vers moi, m’enlace et m’embrasse. Sa langue force doucement mes lèvres. Pendant que nos langues se caressent, sans nous séparer il me fait étendre sur le tronc. Je frissonne quand mon dos nu touche ce tronc froid et rugueux où reste encore un peu de neige. Mais pour rien au monde je ne me relèverais ! Et ses doigts s’aventurent sur mon pantalon de ski, parcourant mon ventre, suivant la courbe de mon mont de Vénus, revenant comme s’ils hésitaient, puis reprenant leur progression en allant plus loin, plus bas, comme pour tester ma réaction. Emportée par des sensations indicibles, je le laisse faire, désireuse de vivre ces sensations intenses qui commencent à m’enivrer.


S’enhardissant, les doigts s’approchent millimètre par millimètre de la fente qu’ils doivent deviner à travers le pantalon, le collant et la dentelle de mon slip. Je connais, je vois l’état de l’homme qui joue ainsi de moi, mais ses doigts à lui perçoivent-ils mon excitation ? Sentent-ils l’humidité qu’ils provoquent ?


Enfin ils sont sur la commissure supérieure de mes grandes lèvres et descendent par mouvements de va-et-vient le long de la rainure qui s’embrase à leur contact. Les doigts conquérants atteignent le centre de mon être et le parcourent lentement. Je sens ma liqueur chaude et odorante sourdre, inondant jusqu’au tissu qui protège mon intimité. Et la main continue sa progression à travers mon ventre, remontant un instant pour s’introduire sous la ceinture de mon pantalon et atteindre le haut de mon collant. Après tout, il n’y a rien de mal à la laisser continuer son exploration.


Après avoir parcouru mon ventre à travers le collant, Robert remonte sa main et la passe au-dessous, se trouvant désormais directement au contact de ma peau. Sa main est maintenant chaude et douce, et son contact m’enfièvre. Cette main, je voulais la sentir partout sur ma peau nue. Elle parcourt mon ventre d’un bord à l’autre, décrivant un doux massage sur ma peau autour du nombril. Puis, descendant encore, elle approche de la lisière de mon slip, dernier rempart dérisoire de mon intimité secrète.


Toujours le plus actif, le doigt le plus long atteint l’élastique de mon sous-vêtement sur lequel il s’attarde, caressant malicieusement le petit nœud qu’il y a au centre. Puis, comme de bien entendu, toute la main se glisse à l’intérieur, tellement près de la naissance de ma toison que cela me fait tressaillir. Ses doigts jouent quelques instants avec mes poils, augmentant encore mon excitation et mon impatience, et se rapprochant tout aussi lentement de leur but qu’ils l’avaient fait avant, lorsque le nylon de mon collant offrait encore une barrière au contact direct.


Ils atteignent bientôt le haut de ma vulve qui s’ouvre davantage à cette nouvelle caresse. Rapidement, ils sont sur mes petites lèvres, juste à l’entrée de mon vagin humide. Mais mon collant bloque soudain l’avancée de l’avant-bras de Robert, le fond lui barre le passage et empêche ses doigts de poursuivre plus intimement leurs investigations.

Sentant le nylon de mon collant entraver sa progression, furieux, il me déclare alors :



Je suis comme paralysée, abasourdie. Je ne sais que faire, que répondre à de tels propos. Moi qui jouissais de ses caresses, qui étais prête à lui céder, à l’accueillir en moi ! Voilà qu’il m’abandonne et me laisse insatisfaite ! Quel salaud !


Après quelques minutes d’hésitation, je me relève, en colère, déçue et frustrée. Il me faut vérifier. Il est à côté de moi, vexé. Je pose la main sur son pantalon. Je sens la rigidité de son sexe. Je vais lui montrer que moi je n’ai pas ses réticences absurdes. Il bande, il a envie : je vais donc le branler, le faire jouir, qu’il le veuille ou non. Je commence à le masser. Au travers du tissu rêche de son jeans, la longue tige frémit lorsque mes doigts l’enserrent. Je caresse lentement la preuve de son désir toujours présent.


Robert se lève alors et me fait face. Je défais aussitôt la ceinture et la fermeture Éclair de son pantalon et je le baisse doucement. Il se retrouve en boxer devant moi, le pantalon sur les chevilles. Un boxer déformé, apparemment bien garni ! Il bande. Il bande quand même pour moi, c’est plutôt flatteur. Même s’il ne veut pas de moi ! Je glisse ma main le long de ses cuisses, entre elles, le forçant à les écarter pour me laisser le passage entre elles. Puis je reviens poser la main sur l’avant de son boxer. Je le caresse. Une de mes mains enserre son sexe et l’autre ses boules, par-dessus le tissu. Je sens son sexe palpiter et tressauter dans ma main. Il ferme les yeux et gémit doucement sous la pression de mes doigts. Il me refuse mon plaisir, m’abandonne, mais il est tout à fait prêt à prendre le sien, sans vergogne !


N’y tenant plus, je tire sur son boxer vers le bas pour l’en débarrasser. L’élastique de celui-ci accroche au passage son sexe bandé et l’entraîne avant de le libérer tout à coup brusquement. Celui-ci se redresse comme un ressort vers le haut et se balance devant mes yeux. Mon Dieu, quel bel engin ! Long, épais, fièrement dressé devant moi ! Jamais je n’en ai vu un pareil ! Il se redresse, fier, tendu. Je le prends dans mes mains. Il est très gros et très chaud, dur comme du bois, palpitant et tonique. Le gland, gorgé de sang, violacé, est à demi décalotté. Je masturbe doucement ce pieu arrogant, découvrant complètement le gland puis le recouvrant à nouveau. Avant de recommencer. Encore et encore.


Petit à petit je sens Robert se rapprocher de mon visage. Je le vois venir. Il croit que je vais le sucer. Même si j’en ai très envie, je ne peux pas. Je ne veux pas. Il devra se contenter de ce petit coup de langue, puis de cet autre. Mais il force ma bouche que j’entrouvre pour prendre quand même un peu son gland. Il y entre avec peine. Je devrais m’arrêter là. Mais j’ai quand même très envie de le sentir dans ma bouche rien qu’un peu, juste pour voir. Je laisse donc entrer mon adorable violeur.


Il manœuvre avec délicatesse, ressort et entre à nouveau un peu plus, puis se retire doucement ; seul son gland reste à l’orée de ma bouche. Je l’attire à moi. Il est là, debout, sa tige fièrement dressée. Je veux goûter ce fruit gorgé de sève. Le coquin comprend mon désir, cambre les reins, venant frôler mes lèvres du bout de sa splendide virilité. Je le caresse lentement, retroussant son prépuce pour libérer le gland gonflé, luisant. Mes lèvres savourent à nouveau cette virilité dressée en mon honneur. J’arrache de longs soupirs à mon presque amant en jouant des lèvres et de la langue sur la tige frémissante, aspirant et recrachant la hampe pour mieux l’engloutir à nouveau. Je la lèche, la gobe brusquement, engloutissant la moitié de ce pieu merveilleux. Il est doux, soyeux, délicieux, et c’est avec toute ma sensualité que je le fais coulisser jusqu’au fond de ma gorge, les yeux dans les siens. Ça s’appelle sucer, ça, non ? Je ne voulais pas le sucer et pourtant c’est bien ce que je fais. Il semble adorer ça, et finalement ce n’est pas si désagréable pour moi. Malgré ma rancœur !


Je vais encore continuer à enfourner sur toute sa longueur ce fougueux pieu de chair vibrant de désir, puis je le ferai jouir avec ma main… Ma langue joue autour de sa queue, la masse, virevoltant tout autour du gland. Quand je le sens au bord de l’explosion, je l’abandonne ; enserrant la base de sa queue de deux doigts, je fais retomber son désir :



Je ne sais que répondre ; je le reprends dans ma bouche et j’accentue ma caresse. Moi, malgré tout, je vais quand même lui donner du plaisir. Il essaie de résister encore avant que je le sente frémir, que sa tige se mette à palpiter, que son gland enfle encore… J’ai juste le temps de le retirer de ma bouche. Et alors, en criant son plaisir, il se vide en longues giclées crémeuses qui viennent éclabousser ma poitrine.


Quand je sens la pression retomber et que, sans force, les dernières gouttes coulent sur mes doigts, je le reprends dans ma bouche pour déguster le goût de sa semence. J’en garderai ainsi au moins la saveur sur ma langue à défaut de l’avoir sentie gicler au fond de mon ventre qui attendait, espérait tant se sentir envahi !



Oui, c’était merveilleux ! Merveilleux peut-être pour lui. Pas pour moi. Lui a joui, pas moi. Je me tais. Le charme est rompu. Ma déception est grande. La sienne aussi peut-être. Il entreprend de nettoyer avec délicatesse ma poitrine souillée à l’aide de sa serviette. Puis je m’essuie sommairement les mains et nous nous rhabillons rapidement, en silence. Je renfile, à regret, mon soutien-gorge froid et encore un peu humide sous mon tee-shirt sec. Nous refermons nos sacs et repartons pour rentrer avant le coucher du soleil.


Alors qu’à l’aller je m’appliquais à garder sa cadence, à ne pas me laisser distancer, au retour je skie à mon allure, repassant dans ma tête les évènements de cette journée. Plusieurs fois, Robert est obligé de m’attendre en me demandant si tout allait bien. Durant ce trajet de retour, je me demande si, ce soir, Robert mettra la même ardeur qu’hier soir à honorer sa femme. J’en doute ! Et cela me fait sourire malgré mon dépit.


Le soir, à mon mari, j’ai simplement dit que la journée s’était bien passée, que nous n’avions pas fait l’amour parce que je portais un collant, et que j’avais simplement caressé Robert. Il n’a fait aucun commentaire. Je ne sais s’il m’a crue…