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Temps de lecture estimé : 8 mn
21/04/18
corrigé 06/06/21
Résumé:  Alors que Britaly poursuit son initiation sexuelle dans la Fantasmachine, les Chercheurs qui assistent au spectacle peinent à contenir leurs désirs...
Critères:  f h fh collègues bizarre travail collection cérébral voir ffontaine intermast fist double fsodo partouze bondage init délire fantastiqu
Auteur : Rosebud      Envoi mini-message

Série : Les aventures de Britaly dans la Fantasmachine

Chapitre 04 / 04
Les risques du métier de Testeuse

Résumé des épisodes précédents :


Dur métier que celui de Testeuse

2482. Dans un monde où les contacts physiques sont interdits suite à une vague d’épidémies, toute activité sexuelle a disparu. Les procréations sont désormais médicalement assistées et chaque bébé se voit attribué une fonction dès la naissance.

Britaly appartient au groupe des Testeurs. Elle est choisie pour évaluer la « Fantasmachine », simulateur de sexe, censé redonner plaisir et espoir aux peuples et avorter une inévitable révolution.

Dans la machine, elle découvre la jouissance sous les coups de langue d’Istéon, module capable de modifier son apparence et dont l’algorithme est dédié au plaisir.

Mais lorsque le programme de test doit s’arrêter au terme de la séquence « cunnilingus », les Chercheurs ne parviennent pas à reprendre les commandes. Istéon semble avoir verrouillé l’accès et être décidé à tester tous les fantasmes en compagnie de la jeune et jolie Britaly.


Testeuse : un métier épanouissant

Tandis que Britaly découvre l’étendue des possibilités offertes par la Fantasmachine, Istéon se surprend à ressentir des émotions pour lesquelles il n’était pourtant pas programmé.


Une Testeuse sachant tester

À l’extérieur de la cabine, le Professeur, son assistante et tous les techniciens présents découvrent eux aussi des plaisirs inconnus.



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Dans la salle d’opérations, chacun retenait son souffle. Birdy venait de poser un doigt sur le pénis du Professeur ! Une fraction de seconde mais de ce qu’on leur répétait depuis l’enfance, ce simple contact était suffisant pour contracter aussitôt les pires maladies et mourir dans d’atroces souffrances. La peur au ventre, le souffle retenu, on attendit trente secondes… Une minute… Puis deux. Rien ne se passait. Ni Birdy ni le Professeur ne se couvraient des pustules purulentes qu’on leur avait pourtant promises. Pas le moindre signe de fièvre. Pas de bave à la commissure des lèvres. Courageuse, Birdy posa la main sur ce sexe tant convoité et le prit en main pendant près de dix secondes avant de se retirer et d’attendre une nouvelle fois, avec toutefois moins d’anxiété que lors du premier contact. C’était à présent une certitude : on leur avait menti ! Sur le sexe, comme sur le reste.


À son tour, toujours sous les regards ébahis de l’assistance, Furion approcha la main du sexe de Birdy et se décida à le caresser. C’était doux, chaud, humide. Birdy s’enhardissait elle aussi et commençait à masturber son supérieur. Déjà d’autres couples se formaient et, non sans inquiétude, on se touchait. D’abord avec timidité et prudence, mais très vite avec beaucoup plus d’insistance. La main de Birdy allait et venait avec maladresse sur le sexe dressé de Furion tandis que celle de ce dernier triturait à présent avec frénésie le clitoris et les lèvres de Birdy. Si tout ceci se passait au mieux, le scientifique qu’il était n’en oubliait pas son cartésianisme naturel. Les effets de ces contacts interdits pouvaient être moins flagrants. Moins rapides. Et s’il devait mourir, il ne concevait pas que ce fût sans avoir expérimenté ce Fantasme qui l’avait tant excité un peu plus tôt.



Appliqué et tentant de reproduire au mieux les gestes d’Istéon, le Professeur commença par lubrifier l’anus de son assistante avec un doigt puis deux. Birdy savourait déjà ces premières sensations, et quand elle sentit que ce qui la pénétrait à présent n’étaient plus les doigts de son partenaire, elle pensa avoir atteint le summum du plaisir. Elle comprit vite qu’il n’en était rien et que les mouvements de ce pénis dur et long dans son anus, combinés à ses propres doigts s’agitant sur son clitoris allaient entraîner une jouissance d’une toute autre dimension. Comme Britaly l’avait expérimenté peu avant, elle connut l’extase ultime et s’abandonna totalement à son plaisir.


Une partie de l’assistance s’était massée autour d’eux et se réjouissait de voir, en vrai, cet étrange phénomène. Elle hurlait, se désarticulait et, au comble de la jouissance, tous eurent la surprise de voir d’étranges jets s’échapper de son sexe. Quand elle réalisa ce qui venait de lui arriver, elle crut d’abord à un jet d’urine mais, toujours avide de connaissances, décida de goûter le liquide. Il n’avait aucun goût, aucune odeur… Qu’est-ce que cela pouvait être ? Les femmes avaient-elle aussi la capacité d’expulser du liquide comme les hommes ? Britaly n’avait pas testé ce phénomène sous les assauts d’Istéon, et de fait personne ne pouvait répondre à ses interrogations. Birdy fut prise d’un horrible doute : était-elle normale ? Dès lors, pour répondre à cette question, curieux de nature, les Chercheurs décidèrent de l’aider à trouver la réponse. Tous se mirent à se masturber, se « fellationner » et se pénétrer, expérimentant ainsi en peu de temps tout ce dont ils avaient été privés depuis des générations.


Tous les hommes et la plupart des femmes atteignirent l’orgasme, mais aucune d’entre elles ne produisit un jet comparable à celui de Birdy. Honteuse et inquiète de cette malformation, la pauvre femme perdit le goût de tenter d’autres expériences jusqu’à ce que, du fond de la salle, jaillisse un hurlement qui capta l’attention de tout le monde. Jéronie, une Testeuse prévue en remplacement de Britaly en cas de défaillance, venait de jouir à grands renforts de cris et, comme Birdy, elle venait de laisser échapper plusieurs jets semblables à ceux de la Chercheuse. Cette dernière se précipita et goûta le liquide. Comme le sien, il n’avait ni saveur ni parfum ! Elle prit la jeune femme dans ses bras. Ce geste fut spontané et, cette fois, dénuée de toute connotation sexuelle. La sensation de cette étreinte était d’une nature très différente, mais curieusement, ce simple contact leur procura un incroyable réconfort. Voyant qu’elles semblaient heureuses, d’autres se prirent dans les bras et tous furent d’accord pour affirmer que la sensation qui en résultait était en effet des plus agréables.


Comme Britaly était toujours en demande, Istéon décida – à regret, mais dans le seul but de satisfaire sa partenaire – de faire appel à ses clones afin qu’elle puisse tester les derniers Fantasmes : double pénétration, gang-bang, etc. Il lui fit également découvrir le bondage, la fessée et autres pratiques SM avec lesquelles elle prit tout autant de plaisir. À l’extérieur de la cabine, plus personne ne prêtait la moindre attention aux péripéties de la Testeuse et de son maître numérique.


Au terme des vingt-neuf fantasmes prévus par le programme d’Istéon, il dut se résoudre à la laisser sortir. Elle lui promit de revenir le voir souvent et le remercia pour toutes ces expériences extraordinaires. Comme lorsqu’il s’était surpris à sourire, Istéon fut traversé par un étrange sentiment qu’il ne put identifier. Un manque irrationnel qui s’insinuait dans ses synapses holographiques. Dans quelques secondes, la cabine serait vide et il se mettrait en veille jusqu’à ce que quelqu’un d’autre y pénètre à nouveau… Au niveau de sa poitrine, à l’intérieur, une sorte de boule se formait et le brûlait. Ses yeux s’humidifiaient. Que lui arrivait-il ? Il n’aurait jamais la réponse à cette question. Plus encore que le sexe, ce qu’il ressentait à présent aurait pourtant été d’un intérêt pédagogique pour l’humanité ; mais qu’un programme informatique puisse révéler au monde que son avenir passerait par l’Amour n’était pas écrit dans son code.

Britaly le salua de la main en souriant, quitta la cabine, et aussitôt Istéon disparut.


L’émotion de Britaly fut vite balayée par le spectacle qu’elle découvrit en sortant. Éreintée par toutes ses expériences mais ravie de ce qu’elle avait vécu, ce qu’elle vit lui procura un nouveau choc : partout, les hommes et les femmes – des Chercheurs pour la plupart – nus se prenaient dans les bras, se caressaient, se masturbaient ou faisaient l’amour… Elle eut d’abord l’impression d’être restée des années dans la cabine ou qu’une fissure du continuum espace-temps l’avait projetée dans un monde parallèle, mais elle reconnut le Professeur, le sexe dans la bouche de son assistante. Sa doublure, Jéronie, était là elle aussi, à quatre pattes, en train de se faire sodomiser par un Chercheur noir au sexe de bonnes dimensions.


Britaly comprit encore moins ce qui lui arrivait quand, s’apercevant de sa présence, tous se mirent à l’acclamer et à l’applaudir… On lui expliqua enfin que ses tests avaient permis de découvrir la non-nocivité des contacts, que chacun avait dès lors souhaité expérimenter les diverses possibilités offertes, et que toutes et tous y avaient pris beaucoup de plaisir. Elle fut portée en triomphe à travers le centre de test n°342.


Au même moment, à Paris, au siège du Gouvernement Intercontinental, le Président organisa une réunion de crise. Le Ministre de la Reproduction venait d’avoir vent de la dérive de son expérience et diffusait au Président les images du chaos régnant dans la salle d’opérations du centre de test n° 342.



Un brouhaha de contestation s’ensuivit.



Le Président, le regard toujours fixé sur son écran de contrôle, prit la bonne décision. La seule possible.



Le Ministre se leva, salua l’assemblée et quitta l’amphithéâtre, bientôt suivi par les autres Ministres, heureux d’avoir désamorcé cette catastrophe dans l’œuf. Imaginez… Des accouplements ! Une reproduction naturelle ! Ce serait la fin de l’industrie de la reproduction ! Il fallait à tout prix continuer de faire croire aux peuples que leur salut passait par cette absence de tout contact avec les autres, et en particulier de tout rapport sexuel.



Brendilla, la secrétaire personnelle du Président, se tenait à ses côtés.



S’assurant que personne ne pouvait plus les voir, la Président passa la main sous la jupe de son assistante et, sans plus de préambule, lui planta deux doigts dans le vagin.



Elle déboutonna le pantalon du Président et plongea le visage sur son sexe dressé. Tout en se faisant copieusement « fellationner », il déverrouilla son ordinateur et se connecta au centre de gestion du laboratoire n° 342. Les images de liesse, d’étreintes et de fornications tous azimuts lui soulevèrent le cœur. Depuis des générations, il en était ainsi : comme autrefois, l’ancien Président remettait à son successeur les codes de l’arme atomique et on se passait ce secret connu seulement de quelques personnes à travers le monde : le sexe était inoffensif et il pouvait être source d’immenses plaisirs. Il se souvenait encore de ce moment où son prédécesseur avait posé une main sur son épaule pour lui faire LA révélation. Il avait eu un mouvement de recul et avait failli s’évanouir quand une secrétaire avait déboutonné son pantalon pour attraper son sexe. La surprise passée, il avait ri et joui. Bien entendu, ce secret supposait que ses partenaires soient exécutées une fois leur relation consommée : hors de question de prendre le risque que le secret soit révélé ! Mais cela en valait la peine.


Au moment où Brendilla recevait sa giclée de sperme quotidienne, il posa le doigt sur un cadre rouge. Il n’hésita pas une seconde et lança le gazage du laboratoire n° 342.



Fin




NDLA : Ainsi s’achèvent les aventures de Britaly dans la Fantasmachine. Je remercie les lecteurs d’avoir suivi ses péripéties farfelues, délirantes et, au final, tragiques. Ceux qui s’étonnaient d’un découpage en plusieurs parties ont à présent, je l’espère, compris l’importance de celui-ci.