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Retrouvailles

Depuis deux ans que nous étions ensemble, mon copain et moi avions toujours été collés l’un à l’autre, ne passant rarement plus de deux jours sans nous voir. Nous passions nos journées l’un chez l’autre, et nous pouvions traîner des heures au lit pour nous câliner. Profondément amoureux, une relation très tendre s’était créée entre nous ; faite de douceur et de surnoms enfantins.

Les contraintes professionnelles me poussèrent pourtant à partir loin de lui pour une formation qui devait durer quatre mois. Pour la première fois, je me retrouvais loin de ses bras pour m’endormir, mais aussi loin de sa voix, n’ayant pas accès à un réseau suffisant dans la chambre où je résidais. Après deux années de proximité physique, je connaissais à nouveau le manque…

Si la tendresse était au cœur de notre relation, c’est d’abord un manque physique et sexuel qui se fit sentir. Le manque de ses mains caressant tout mon cœur, les frissons ressentis lorsqu’il aventurait ses caresses le long de mes cuisses, sa langue jouant avec mon sexe ; se remémorer ces moments charnels me laissait des papillons dans le bas-ventre. Durant chaque temps libre, je ne songeais qu’à une chose, le retrouver et jouir de nos retrouvailles.

Ce qui m’avait échappée lors de mon départ, c’est que je disposais de cinq jours de congé avant d’entamer le troisième mois de formation. Faisant la découverte de cela une semaine seulement avant le début de ces petites vacances, je me gardai de prévenir l’homme de mon cœur afin de lui faire la surprise de rentrer le voir. Durant les derniers jours qui s’écoulèrent avant les retrouvailles, je me laissais aller à des rêveries explicites songeant à la partie de jambes en l’air à laquelle nous aurions droit.

oOo

Le jour du retour, je traverse la France en train, excitée comme jamais. Les yeux fermés, assise au fond de mon siège, je songe à la rencontre de nos corps.

La tête remplie d’images sensorielles, j’arrive enfin devant la porte de ton studio, le cœur battant, n’en pouvant plus. Après avoir toqué, j’ai une petite minute de panique en imaginant que tu es peut-être sorti. Puis j’entends tes pas approcher et le verrou s’agiter. Tu te demandes qui peut frapper à cette heure et tu entrebâilles légèrement la porte pour voir qui est là. Je te vois alors étonné, me dévisageant en te demandant si c’est bien la réalité.

Comme tu ne dis rien, je m’avance pour déposer un léger bisou sur ta joue. Tu ouvres un peu plus la porte et je peux voir que tu n’es habillé que d’un simple tee-shirt blanc et d’un caleçon bleu clair. À la vue de tes cuisses bien musclées qui m‘excitent tant, je sens mon corps se réchauffer. Je pose alors mes deux mains sur ton torse et te pousse vers l’intérieur de l’appartement. Ce premier contact corporel nous fait tous les deux frémir. Je me débarrasse rapidement de ma veste en te regardant avec malice. Tu as pris le parti de ne rien dire, déjà traversé par le fantasme de retrouvailles sensuelles. Ce fantasme devient alors réalité… toi, moi… la fusion de nos deux corps amoureux, deux corps bouillants, chargés d’excitation et de désirs charnels.

Mes mains passent derrière ton dos tandis que j’entreprends de t’embrasser le long du cou. Tu frémis sous la caresse de mes lèvres qui te sortent peu à peu de ta stupéfaction. J’attrape ton oreille entre mes dents et te sens frémir dans un petit râle de satisfaction. J’arrête et te regarde amoureusement. Tu attrapes alors mon visage entre tes mains et m’embrasses. Nos lèvres se collent avec passion, tu me tiens avec force et je ressens un certain désir impatient en toi. Toi aussi, tu m’as attendu, tu m’as fantasmée, tu as rêvé à ce moment.

Tes mains lâchent mon visage pour aller presser mes hanches puis mes fesses et tu sens en toi une pressante envie de posséder tout mon corps. Une bosse se fait rapidement sentir contre mon bas-ventre, je sens ton membre durci et je soupire d’envie. Tu enlèves rapidement mon tee-shirt avant de faire tomber mon soutif d’un mouvement de doigt. Tu t’attaches alors à me masser la poitrine tout en continuant à m’embrasser. Toi qui es d’ordinaire si tendre, j’apprécie de te sentir débordée par l’excitation, qui contribue à accentuer la mienne. Ces pensées me laissent échapper un gémissement, je souffle fort contre ton cou.

Réceptif à mon envie, tu redoubles d’ardeur dans tes gestes, malaxe l’un de mes seins tandis que tu approches ta bouche de l’autre. Le contact froid de ta langue sur mon téton me donne des frissons et tu joues alors avec ce petit bout tout dur de plaisir. La bouche pleine, tu gardes tes mains libres pour faire descendre ma jupe. Je renonce au contact de tes lèvres pour t’enlever ton tee-shirt.

Je suis enfin contre ce torse tant espéré et me colle au plus près de celui-ci tout en caressant tes épaules musclées. Tu te plaques un peu plus contre moi, m’entraînant contre la porte. Nos mains se baladent, les miennes de ton dos jusqu’à des tes fesses, les tiennes sur mes cuisses. Tu m’écartes un peu de toi afin de pouvoir avoir accès à l’intérieur de mes cuisses que tu frôles avec précaution. Tu t’immisces entre celles-ci et me caresses le sexe à travers mon sous-vêtement déjà trempé. Tu me touches avec légèreté glissant sur le tissu délicat de ma lingerie. Je frissonne tandis que tu écartes légèrement mon string pour introduire un doigt à côté du tissu. Je suis surexcitée et te mords à nouveau l’oreille.

Ton doigt glisse tout seul contre mon clitoris bien lubrifié. Je sens la force de ta main sur ma hanche tandis que tu introduis deux doigts dans mon vagin. Tes va-et-vient dans mon intimité me font gémir et je t’embrasse langoureusement pour ne pas crier. Nos langues se mélangent tandis que tes doigts s’agitent me procurant un bien de plus en plus intense.

Lâchant mes lèvres saliveuses, tu me débarrasses du dernier bout de tissu gênant tes caresses et me retournes contre la porte, te plaçant contre mon dos. M’entourant de tes bras, tes doigts viennent retrouver leur place, alternant leur mouvement entre mon clitoris et l’intérieur de mon vagin. Je sens ton sexe dressé contre mes fesses et accentue le frottement entre les deux. Ta respiration contre mon oreille, tes doigts en moi, ton sexe gonflé entre mes fesses, je n’en peux bientôt plus. Alors que tu promènes une nouvelle fois tes doigts contre mon clitoris je me mets à trembler de tout mon corps et tu dois me tenir bien fort pour que je ne m’échappe pas de ton étreinte. Je jouis, criant sans retenue, tremblant sous tes doigts, posant ton excitation à son summum.

Après un dernier soupir, je me retourne pour t’embrasser passionnément. Ton membre est plus gonflé que jamais et je m’empresse de le libérer de ton dernier vêtement. Je le prépare doucement à ce qui va suivre par de tendres baisers. Je le frôle de mes lèvres, tout en te caressant doucement les fesses. Mes mains descendent le long de celles-ci, parcourent tes cuisses, puis remontent vers l’intérieur jusqu’à venir prendre ton membre. L’une d’elles le caresse de tout son long tandis que l’autre s’attarde doucement sur tes bourses.

Je me remets doucement de mes émotions en abordant ton membre avec tendresse. Je te caresse doucement de haut en bas frôlant doucement ta peau puis intensifiant progressivement le contact entre nos corps. Je te sens bien dur entre mes mains et mon sexe encore gonflé s’humidifie à nouveau. Je te laisse quelques secondes en suspens…

D’en bas, je te regarde dans les yeux avant de les fermer et de prendre enfin ce sexe en bouche. Je le fais entrer de tout son long, prenant bien soin de te faire sentir mes lèvres contre lui. Je le suce avec insistance, attentive à tes gémissements. Alors que ta respiration s’accélère, je ralentis la cadence et laisse ma langue s’attarder à l’extrémité. Je joue quelques secondes avec ton petit bout dénudé, avant d’enfoncer plus profond ton sexe dans ma bouche. Tu me regardes et te délectes de cette vision de mon visage entre tes jambes. Je t’attrape les fesses tandis que je continue mon baiser sur ton membre. Quelques minutes sur le même rythme et je sens ta jouissance arriver. Tu tiens doucement ma tête contre ton bas-ventre tandis que tu te déverses en moi, me connaissant bien pour savoir que j’apprécie ce moment autant que toi. Ma liberté regagnée, je fais encore quelques allers-retours sous tes grognements avant de me relever.

Face à face, nous nous enlaçons alors de toutes nos forces, heureux de nos retrouvailles.