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Temps de lecture estimé : 20 mn
18/05/18
Résumé:  Martine retrouve deux de ses étudiantes dans un camping en été. Une complicité s'installe. Martine comprend vite que les deux jeunes femmes ont une relation lesbienne. Dans laquelle elles vont l'entraîner.
Critères:  fh fff fagée jeunes profélève vacances plage bain cérébral intermast cunnilingu -prememois -camping -vacances
Auteur : Jacques44            Envoi mini-message
Cours de physique pour les campeuses

Accoudée au bastingage, Martine contemple la mer, calme et bleue en cette fin de journée du 4 juillet. Elle a passé un petit gilet sur son chemisier car le vent était un peu frais sur le bateau.


Cette semaine en camping à l’île de Groix s’annonce… calme.

Depuis l’année dernière les enfants partent en vacances avec leurs copains, et Martine est en tête avec tête Florian, son mari. Calme. C’est un bon mari, gentil avec les enfants, attentionné, jamais violent, ni buveur ni joueur. Et calme.


À 38 ans, le feu de leur rencontre 18 ans plus tôt s’est éteint depuis bien longtemps. Était-ce d’ailleurs un feu ? Martine ne savait pas trop, n’ayant connu que très peu d’hommes, et il y a très longtemps. Des garçons, en fait, avec lesquels elle ne s’était jamais sentie à l’aise et heureuse.


Martine est brune aux cheveux longs, mince. Elle dégage une impression de dynamisme. Ses muscles sont tendus, même si elle ne pratique plus de sports depuis la naissance des enfants. Ses yeux verts lui valent souvent des compliments, tout comme son sourire pétillant.

Son travail de prof de physique au lycée lui plaît toujours.


Elle aime enseigner, elle aime le rapport avec ses élèves, et c’est en général réciproque. Elle n’a donc pas trop de problèmes de discipline.

C’est un lycée sans histoires, situé dans la vallée de Chevreuse en banlieue sud-ouest de Paris, et fréquenté par les enfants de cadres pour la plupart.


L’air étant un peu frais, Martine retourne à l’intérieur du bateau. C’est alors qu’elle aperçoit deux de ses étudiantes de terminale S, Laetitia et Flore. Tournées l’une vers l’autre elles rigolent, s’agitent, se racontent avec animation des histoires que Martine n’entend pas. Les deux filles ne l’ont pas vue. Martine s’assoit, et les épie. Elles sont si belles, belles comme des filles de 18 ans partant en vacances le bac en poche. Car ce sont – c’était –de bonnes élèves, vives et participantes, surtout Flore.

Flore est blonde, assez grande, peut-être 1,70 m, un physique sportif, svelte et élancé, une poitrine assez petite et bien tenue. Son sourire et son regard franc attirent les rencontres.

Laetitia est un peu plus petite, plus charpentée, avec une poitrine un peu plus forte. Cheveux mi-longs châtain clair tenus par une queue de cheval, pommettes constellées de taches de rousseur, son regard révèle un peu de timidité. Ou peut-être plutôt de réserve. Mais on sent l’énergie et la joie de vivre.


Elles sont l’une et l’autre en short, t-shirt et tongs. Elles sont la fraîcheur même, l’énergie, la vie, la joie, l’insouciance.


Martine aime ce spectacle qui lui rappelle des jours heureux. Elle avait au même âge eu un flirt avec un garçon, Simon, fils d’amis de ses parents. Elle avait eu un coup de foudre pour ce garçon drôle, original, s’exprimant très bien – pas comme tous ces ados attardés boutonneux et hâbleurs. Mais l’histoire avait tourné court, l’un et l’autre étant bridés par leurs parents. Cette histoire avait fait beaucoup de peine à Martine, et laissé de douloureux regrets, car elle imaginait ce qu’il aurait pu – ou dû – se passer.


Tout à coup la trompe du bateau tire Martine de ses rêveries. On arrive à Port Tudy. Martine se lève pour retourner avec Florian. Laetitia et Flore aussi se lèvent, et reconnaissent Martine lorsqu’elle passe à côté d’elles.



Martine a été touchée par la chaleur de cet échange, des regards.

Elle retrouve Florian à la même place, en train de lire.



Elles étaient tellement plus sérieuses dans le contexte lycée.



Florian et Martine retournent à leur voiture, qu’ils ont mise sur le bateau.

Martine aurait préféré un mode plus léger, genre sac à dos. Mais bon, ils avaient pris l’habitude de voyager en voiture avec les enfants, et l’avaient gardée après le départ de ceux-ci.


Il est 16 h quand ils débarquent. Ils vont au camping municipal, où ils ont réservé un mobile home.

L’emplacement est bien situé, pas loin des sanitaires, et avec de l’ombre.

Sortir les valises, installer les affaires, aller faire de petites courses pour remplir le frigo… Et les voilà comme à la maison !

Un coup de blues lui tombe dessus : à quoi bon venir se mettre dans une boîte en plastique dans ce camping pour des vacances trop calmes. Elle aimerait tant être à la place de Laetitia et Flore, les bains, les sorties le soir, les rencontres, un peu de folie !

Florian vient l’aider à préparer le dîner : salade, steak haché avec patates Findus.



Un instant elle a craint qu’il ne l’appelle « maman », comme il le fait en présence des enfants. Ç’aurait été le coup de grâce !

Ils dînent, conversation fade, le bateau, le camping, la météo…

Puis Florian reprend son bouquin.

Elle reste là, à table, en proie à son spleen. Vers 22 h, elle se dit qu’il faut qu’elle bouge !

Elle met un petit pull.



Marcher lui fait un peu de bien, la distrait de ses sombres pensées. La plupart des gens ont l’air de bien s’amuser. OK, c’est peut-être pas toujours très fin, mais ça vit !

Elle arrive près du bout du camping, là où le chemin fait une courbe et revient. Elle entend alors des voix, venant d’une tente bien à l’écart des autres. Elle les reconnaît : Laetitia et Flore !

Dans la pénombre du soir tombant, elle s’approche silencieusement, s’accroupit à quelques mètres de la tente. Des rires étouffés, des bribes de conversations, des bruits d’étoffes, de verres.

Et puis, dans le silence, des bruits qui ressemblent bien à des baisers.

Martine se sent un peu coupable de son indiscrétion, mais la curiosité est la plus forte. Oui, ce sont bien des baisers.

Pourtant elle n’entend pas de voix masculine… Donc… Elle se rappelle les regards qu’échangeaient les deux amies sur le bateau. Très… complices ?


Elle réalise que cette situation la trouble beaucoup. Dans sa tête et dans son corps. Elle aimerait bien voir ce qui se passe dans cette tente. Petit à petit, les rires et bruits de respiration se muent en soupirs, en gémissements.

Martine est captivée. Elle imagine les mains de Flore caressant le dos de Laetitia, son ventre, ses seins, ses cuisses… Elle ressent ces mains sur son propre corps, son cœur s’emballe, la chaleur monte.


Mais sa position accroupie est inconfortable. Elle doit bouger. Aïe, une petite brindille casse sous son pied. Il lui semble que tout le camping a dû entendre ce bruit ! Elle attend, immobile. Mais non, Laetitia et Flore continuent, semblant ne pas avoir entendu. Martine a eu peur. Elle se lève précautionneusement, s’éloigne à pas de loup, rentre à son mobile home le feu aux joues.

Heureusement, dans la pénombre, Florian ne s’en aperçoit pas.



Dans son lit, Martine n’arrive pas à trouver le sommeil, tant le souvenir de la scène qu’elle a surprise l’obsède. Elle réalise qu’en plus de l’obséder, elle lui procure une vive émotion. Elle a chaud, voit des images des corps des deux filles enlacées, des baisers, des caresses… Elle a envie de caresses elle aussi, mais Florian dort déjà. Et ce n’est pas de ses caresses qu’elle a envie. Elle prend conscience de ses tétons dressés. Sous le drap, elle les caresse doucement, se laisse aller à de délicieuses rêveries érotiques.

Elle glisse insensiblement vers le sommeil et les rêves. Rêves de nature, d’eau, de sensualité et de joie.


Elle ne se réveille qu’à 10 h, ce qui ne lui était plus arrivé depuis des années.

Elle se sent pleine d’énergie, envie de nager, courir, bouger comme lorsqu’elle était gamine, grisée par l’exercice physique.

Florian n’est pas là. Peut-être déjà parti à la plage ?

Elle apprécie de prendre seule son petit-déjeuner au soleil devant le mobile home. Un yaourt, un thé, un fruit. Elle se sent bien, environnée de la pimpante ambiance du camping, des voix, de jeux d’enfants.

Les souvenirs de la soirée d’hier lui reviennent, et elle sent le trouble à nouveau l’envahir. Elle a adoré ce moment avec ces jeunes filles – non, plutôt jeunes femmes – qui s’embrassaient gaiement. Elle met un mot sur la scène. C’était très érotique, ce qu’elle sentait entre elles. Sont-elles lesbiennes ? Elle comprend qu’elle-même éprouve du désir pour Flore et Laetitia, qu’elle envie leur jeunesse, leur complicité, leur appétit. Pourtant elle n’a jamais eu d’expérience, ni même ressenti une attirance physique pour une femme. Mais là, ces deux diablesses, par leur liberté, leur joie, réveillent en elle un appétit sexuel en sommeil depuis bien longtemps. Elle a un corps, un sexe, elle se sent encore dynamique et désirable. Envahie d’une énergie qui ressemble à de la rage, comme si elle avait une revanche à prendre, du temps à rattraper.

Elle prend sa douche et s’habille : elle a envie de vêtements légers. Très légers. Un short de jean très court et un t-shirt jaune sur son maillot de bain rouge et noir.

Mais où est Florian ? Elle l’appelle sur son portable.



Elle prend sa serviette et descend vers la plage, à 5 minutes du camping.

Elle n’a pas de mal à trouver un coin tranquille au soleil ; il n’y a pas grand monde à cette heure-là. Elle se met en maillot et s’étend sur sa serviette, goûte la caresse du soleil. Fermant les yeux elle se laisse aller à la rêverie.

Après un moment elle va se baigner car elle a trop chaud. Elle a du mal à entrer dans l’eau, qui est encore fraîche. Mais une fois dedans, elle apprécie le contact sensuel de l’élément liquide. Elle s’éloigne du bord.


Elle a envie de retirer son haut de maillot, sentir l’eau sur ses seins. Que lui arrive-t-il ? Elle n’est pas comme ça d’habitude.

Oui, mais justement elle en a marre des habitudes. Elle a envie de vivre plus fort. Elle retire son haut de maillot, qu’elle garde dans une main. Quel délice de nager comme ça ! La fraîcheur durcit ses seins, ses mamelons se dressent. Elle aimerait enlever aussi le bas, mais n’ose pas. Tout de même…


Elle nage longtemps, puis retourne vers le bord.

Elle doit remettre mon maillot. Et puis non, elle décide de rester seins nus.

Après tout il n’y a pas grand monde. Et puis il y a beaucoup de femmes seins nus. Et puis ses seins sont encore jolis !

Elle s’étend sur sa serviette sans se sécher, ferme les yeux, se caresse doucement le contour des seins. Elle a envie de jouer avec ses poils de pubis, se toucher le clitoris, sa vulve. Une onde de plaisir lui parcourt le buste, la poitrine, se transforme en vague en descendant vers son sexe. Sa vulve s’humidifie, elle se sent femme, femelle, vivante, désirable.

« J’ai envie de sexe, de sexe joyeux, vital, fou, de sexe jeune. »


Elle en est là de ses rêveries quand elle sent qu’une ombre lui cache le soleil.

Elle ouvre les yeux et aperçoit Flore qui lui sourit.



Elles étalent leurs serviettes côte à côte, Laetitia près de Martine, et Flore derrière Laetitia.

Martine réalise soudain qu’elle est en monokini, elle une femme qui pourrait presque être leur mère, en plus de leur prof.

Mais c’est trop tard pour se rhabiller.

Laetitia sent-elle son trouble, est-ce pour la mettre à l’aise qu’elle enlève aussi son haut de maillot ?



Qu’est-ce qui lui prend de dire ça ? Elle rougit de confusion.



Et elle caresse furtivement le sein droit de Laetitia, comme si elle voulait souligner sa courbe. Martine note une fois encore la fraîcheur un peu coquine de ces deux « amies », et la petite décharge électrique qui lui envahit le bas du ventre.

Elle est troublée par l’érotisme de la situation.



Elles bavardent gaiement, la conversation tourne autour du lycée, bien sûr, les profs, les histoires entre gars et filles.



Elle surprend aussi plusieurs fois le regard de Flore posé sur sa poitrine. Et il lui semble voir du désir dans ce regard, et ça lui plaît. Elle décide d’envoyer un signal elle aussi : elle regarde la poitrine de Flore, son bassin, et s’arrange pour que Flore s’aperçoive de l’effet qu’elle produit.



Pour relâcher la tension qu’il y a dans l’air après ces quasi-aveux, Flore se lève.



Elle les regarde partir gaiement en courant vers l’eau, main dans la main.

Elle est encore une fois éblouie par tant de beauté juvénile, de grâce et de sensualité. Son cœur bat fort, elle a envie de courir aussi. Elle est comme étourdie par cette pulsion de vie qu’elle sent, cette énergie qui la ramène à son adolescence, qui s’est étiolée avec le temps, et qu’elle recontacte grâce à Flore et Laetitia.

Elle se lève, remet son maillot, ramasse sa serviette, et retourne vers le camping, légère comme un nuage.



Ça fait bien longtemps que Florian n’a pas fait un tel compliment à Martine.



Ils font leur déjeuner dans une ambiance blagueuse. Martine se souvient qu’elle appréciait chez Florian son humour, et elle est heureuse de retrouver ça. Ils ouvrent une bouteille de rosé, et mangent sur la terrasse.

Après le déjeuner Florian fait le café. Il arrive derrière Martine, pose le plateau sur la table, et met ses mains sur les épaules de Martine.



Martine n’a pas envie de parler de Laetitia et Flore à Florian. Mais manifestement, l’effet qu’elles lui ont fait est visible… Elle doit être plus prudente.



Florian lui masse doucement les épaules, lui caresse la nuque.

Après le café, il propose :



Martine est étonnée de cette proposition. Mais dans l’ambiance du moment, le vin aidant, elle accepte :



Ça fait des mois qu’ils n’ont plus fait l’amour. Peut-être des années ; Martine ne se souvient plus.

Ils se mettent en maillot, et s’allongent sur le lit du mobile home–tupperware.

Florian se tourne vers Martine, et lui caresse doucement les seins à travers le maillot.



Elle sent le désir monter doucement. Elle goûte les caresses. Des images des deux filles lui viennent. Elle imagine que ce sont les mains de Flore qui la caressent. La conséquence est immédiate : elle sent son désir monter en flèche.


Elle dégrafe son maillot, l’enlève, ses mamelons sont durs, elle ferme les yeux pour continuer sa rêverie, voit la magnifique poitrine de Laetitia qu’elle lèche. Elle voudrait que Florian soit plus entreprenant, qu’il caresse les mamelons, les suce, les pince, qu’il soit plus ferme ! À propos de « ferme », elle glisse sa main sous le maillot de Florian : c’est ferme !

Elle empoigne sa bite, la branle. Elle sent l’humidité venir entre ses jambes, elle a envie d’être pénétrée. Ils se déshabillent, Martine se met à califourchon sur Florian, et introduit doucement son pénis en elle. Elle ferme les yeux, et c’est l’image des doigts de Flore en elle qu’elle voit, doigts pleins de sa mouille, doigts qu’elle veut sucer.



Florian la saisit par la taille, et accompagne ses mouvements du bassin.

Il appuie le bassin de Martine vers le bas pour la pénétrer plus profondément, ce qui lui arrache un gémissement.

Il aime voir ses seins qui ballottent, sa touffe qui avale et relâche son membre.

Elle accélère, sent le plaisir monter. Images de Flore et Laetitia. Nues, elles se caressent les seins l’une l’autre, s’embrassent. Martine voit les mains sur les corps emmêlés, elle entend les soupirs, elle sent les mains des filles sur ses hanches, sur ses seins qu’elles pétrissent, leurs doigts en elle, le plaisir monte, elle accélère encore. Les lèvres des filles sur sa bouche, sur son bouton d’amour ! Elle sent les doigts lâcher leur liquide chaud en elle. Un orgasme formidable l’emporte, elle est comme une folle, gémit, mouille comme jamais.

Puis elle s’étend à côté de son mari.



Florian ne se doute pas de l’origine du feu qui a emporté Martine. Il met ça sur le compte de l’été, les vacances, les vêtements courts, le vin, peut-être même son sex-appeal !

Martine récupère ses esprits. Ce doit être le vin qui lui a tourné la tête.

Ou les filles !

L’après-midi avec Florian se passe bien, et Martine apprécie de retrouver une certaine complicité avec Florian. Ils font une longue balade à vélo dans l’île, voient de beaux paysages. Ils s’arrêtent sur une petite plage pour se baigner. Après si longtemps, elle est heureuse de partager un tel moment de bonheur simple avec son mari.



De retour vers 18 h au camping, Martine va prendre une douche pour se dessaler.

Mais plus l’heure tourne, plus elle a envie de retrouver ses deux « copines ».

Elle va retourner les voir après le dîner ! Avec une bouteille. Quelle bouteille ? Il faut qu’elle en achète une. Pendant que Florian prend sa douche, elle dit :



Elle prend un sac de plage et file à la supérette du camping. Devant le rayon alcool, elle se demande quoi prendre, et opte finalement pour une boisson liquoreuse qui lui paraît adaptée aux filles. Et pense in extremis à prendre de la crème solaire. Elle rentre avec dans son sac la bouteille et la crème solaire.


Après le dîner, vers 22 h, elle dit à son mari :



Elle met une jupe de jean courte, un gilet – elle se souvient qu’hier elle avait froid – se parfume, prend son sac de plage avec la bouteille, et part le cœur battant la chamade retrouver ses gracieuses sylphides.

Arrivée au bout du camping, elle voit Flore et Laetitia assises devant leur tente en train de papoter comme toujours, comme si le flot des paroles ne devait jamais tarir. Elles sont toutes deux en jupe courte et sweat-shirt, encore une fois à l’unisson.

En voyant Martine arriver, Flore se lève et vient à sa rencontre.



Flore prend le bras de Martine et l’emmène jusqu’à la tente. Elles s’assoient, Flore se serre contre Laetitia en lui posant un bisou sur l’épaule. Martine s’installe en face d’elles.



Elles blaguent, parlent de tout et de rien, cinéma, musique, fêtes, etc.

Elles posent mille questions à Martine. Elle est flattée de l’intérêt qu’elles lui portent. Elles sont à la fois respectueuses et très proches, parfois même indiscrètes, mais elle se sent si bien avec Laetitia et Flore.

Martine est sensible à leur humour pétillant, surtout de la part de Flore.

Après une demi-heure environ elle sent l’effet du Baileys.



Elles s’installent dans la tente. Laetitia allume une bougie en disant :



La tente est plus grande que ne l’aurait cru Martine. En s’installant en tailleur à côté de Flore, elle s’appuie sur sa cuisse. Comme elle est chaude ! Martine est parcourue par un frisson. Flore la regarde droit dans les yeux, avec du désir dans le regard, Martine en est sûre !

Toutes trois continuent à plaisanter, riant comme des gamines. Martine se sent si légère, si bien.



Martine regarde Letitia et Flore, leur sourit, laisse passer un silence.



Flore a remarqué que Martine se masse souvent l’épaule gauche.



Elle dégage un peu l’échancrure de son chemisier, et pose ses mains à la base du cou de Martine.

Instantanément, Martine sent l’érotisme de ce contact, et s’y abandonne.

Flore commence des mouvements sur les épaules de Martine ; un massage très doux qui ressemble à des caresses. Martine penche la tête en avant pour dégager son cou. Elle se sent divinement bien ; l’alcool, les mains de Flore, la tente, la chaleur… Elle pose ses mains sur les genoux de Flore, qui continue ses caresses en silence, allant de la nuque aux trapèzes, alternant effleurements et caresses plus appuyées. Flore écarte les bretelles du soutien-gorge de Martine en disant un « je peux ? » qui n’attend pas de réponse. Petit à petit, les mains de Flore couvrent les épaules, et descendent devant, vers les clavicules de Martine.

Martine n’a pas souvenir d’avoir jamais été caressée aussi bien, d’avoir jamais profité autant de caresses, de s’être jamais autant abandonnée à des mains. Elle flotte dans un bien-être divin. Elle a envie que ce moment dure toujours, que ces mains explorent tout son corps.


Flore dépose un baiser sur sa nuque, un autre. Insensiblement, ses mains partent de plus en plus souvent en excursion, descendant de plus en plus vers ses seins. Martine aime ce jeu, ces mains. Elle manifeste son contentement et son consentement en caressant les cuisses de Flore, rapprochant lentement ses mains du sexe de Flore.


Sa respiration se fait plus profonde, elle ferme les yeux. Les mains glissent dans son soutien-gorge, englobent ses seins, provoquant un frisson de plaisir. Elle sent qu’elle est humide. Abandonnant toute retenue, elle glisse sa main gauche sous sa jupe. Elle est effectivement très excitée, son sexe est offert, elle se caresse doucement le clitoris en émettant des petits soupirs.

Flore a enlevé son sweat-shirt et son maillot. Elle relève le gilet et le chemisier de Martine, et se colle à son dos.

Le contact de ses seins provoque une brusque montée de plaisir chez Martine.


Flore dégrafe le maillot de Martine pour mieux caresser ses seins, agacer ses mamelons. Une main vient caresser ses cuisses, remontant vers son sexe.

La bougie s’est éteinte. De toute façon, Martine a les yeux fermés pour se concentrer sur ces merveilleuses sensations. Elle passe sa main droite derrière elle pour caresser les cuisses de Flore. Sa peau est si douce ! Elle remonte doucement vers sa fente, le cœur battant à exploser ! Les soupirs de Flore dans son oreille sont du miel. Elle aventure son index vers sa vulve, la stimule, et pénètre doucement son vagin. Elle suce son doigt pour goûter sa mouille.


Martine flotte comme dans un rêve, à la fois hyperconsciente de son corps et de celui de son amie, et en même temps inconsciente de la folie de la situation.

Une bouche vient l’embrasser. Elle répond à ces baisers, passe un bras derrière ce cou. Elle comprend alors que c’est Laetitia qu’elle embrasse.

Elle est rentrée subrepticement dans la tente et s’est jointe à leurs jeux.


Martine enlève son gilet et son chemisier, en souriant aux filles. Jamais elle n’aurait imaginé pouvoir se comporter comme ça avec des filles aussi jeunes, qu’elle connaît à peine, des ex-étudiantes.

Leatitia remonte la jupe de Martine, caresse l’intérieur de ses cuisses, se rapprochant doucement de son sexe. Lorsqu’elle passe la main sur sa culotte et de l’index trouve son clitoris, Martine ne peut réprimer un « Oui, ouiiii ».

Elle ôte sa jupe et sa culotte.


Pendant que Flore continue à caresser ses seins, pincer rudement ses tétons, les pétrir puis les effleurer, Laetitia s’étend sur le côté, approche sa bouche du sexe de Martine et commence à lécher son clitoris, l’aspirer, tourner autour avec sa langue, puis le fait rouler sous sa langue.



Martine tend le bras vers le sexe de Laetitia, se rend compte qu’elle est mouillée. Elle aussi a envie de la goûter, de boire son jus.

Martine s’allonge sur le dos, écarte largement les cuisses. Elle adore ce jeu à 4 mains, cette énergie folle qu’elles révèlent en elle.

C’est trop pour Martine, qui s’envole dans un orgasme d’une intensité qu’elle n’aurait pas soupçonné être possible, totalement offerte aux deux jeunes femmes.

Les caresses se font plus légères, son plaisir s’apaise doucement. Elle entend des bruits de baisers, ouvre les yeux, voit Flore et Laetitia, en tailleur, s’embrasser amoureusement, longuement.

Dans la pénombre de la tente, elle contemple ce spectacle qu’elle trouve magnifique.



Toutes trois s’allongent sur le dos, nues, Flore au milieu. Les mains parcourent les corps.

Laetitia vient se placer à genoux sur Flore, effleurant ses seins avec ses mamelons. Cette attitude si érotique réveille le désir de Martine. Mais elle veut juste être spectatrice cette fois.

Laetitia descend entre les jambes de Flore, la parcourant de doux baisers.

Flore tire doucement la peau de son pubis vers le haut.