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n° 18424Fiche technique23335 caractères23335
Temps de lecture estimé : 14 mn
18/06/18
corrigé 06/06/21
Résumé:  Après une première rencontre à la Cité de l'Architecture, Betty nous propose de venir la voir chanter à l'Opéra et de la retrouver après dans sa loge.
Critères:  ffh couleurs voir exhib cunnilingu nopéné -initff -fsoumisaf -travail
Auteur : Sergefra  (bel homme coquin cultivé aimant tous les plaisirs de la vie)      Envoi mini-message

Série : L'éducation des sens

Chapitre 04 / 08
Symphonie en noir et blanc à quatre mains

Résumé des épisodes précédents :


« Nikki »

« Point de non retour »

« Betty »


J’ai rencontré Florence, une très belle trentenaire blonde mariée, au Grand Palais. Je lui ai donné un premier rendez-vous au Petit Palais, puis nous avons poursuivi notre découverte à la Cité de l’Architecture où nous avons sympathisé avec Betty, une magnifique Afro-américaine.



__________________




Sur Whatsapp, Betty nous a invités à la voir chanter à l’Opéra Garnier ; c’est en effet une cantatrice assez connue. Nous devons la rejoindre dans sa loge à l’issue du spectacle. J’ai réussi à rester assez sage auprès de ma blonde pendant la performance ; quelques attouchements furtifs seulement pour mettre les sens en éveil. La salle s’est vidée et nous avons rejoint le couloir menant aux loges. Nous frappons à la porte. Florence a décidé cette fois de prendre aussi la plume pour écrire ses sensations.



La loge est assez vaste ; éclairée avec goût, elle donne beaucoup d’intimité. Un miroir court le long du mur principal, un assez vaste canapé occupe le mur en face. Une musique classique au son très pur emplit la pièce. Betty sort du frigo une bouteille de champagne et me la tend. Elle s’appuie en arrière sur le guéridon et me tend sa coupe à remplir. Je sers ensuite Florence debout au milieu de la chambre et finis par moi.


J’attends debout. Il m’a servi un verre. Je sais que je vais être leur jouet ! L’autre jour au musée, j’ai pris plaisir à être découverte en pleine action charnelle. Là, c’est en toute connaissance de cause que je me plie aux désirs de Serge et de Betty ! Le côté exhibitionnisme est une nouvelle facette de mes désirs ! Je sais que j’aime cette domination de Serge ! C’est nouveau aussi mais j’y prends un tel plaisir et aujourd’hui je touche du doigt le désir d’être montrée à l’autre ! Je ne sais pas qui va assister à mes ébats, qui va agir ! Qui va me donner du plaisir ! Les yeux, ou le corps ? Rien qu’à l’idée les pointes de mes seins se tendent, je sens un fourmillement au niveau de mon ventre ! Le savent-ils seulement eux-mêmes ?



Betty a posé sa coupe à ses côtés et fait signe des doigts à Florence de se rapprocher. C’est elle qui prend l’initiative ! Florence hésite un instant et obtempère. Je m’approche lentement. Langoureuse, elle prend ma coupe et la pose à côté de la sienne sur un guéridon. Elle ne me quitte pas des yeux ! Oserai-je l’embrasser ?


Betty lui prend sa coupe et la pose de l’autre côté. Elle passe ensuite une main dans son dos, puis remontant sur sa nuque, la rapproche de force ; elle noue ses jambes autour de sa taille pour la rapprocher encore plus. Elle la fixe intensément des yeux et approche sa bouche de la sienne. Elle dépose un chaste baiser, se recule et l’observe. Elle revient la bouche entrouverte et lui mordille la lèvre inférieure, elle en suit le dessin des dents. Florence desserre alors les siennes et laisse Betty les prendre entre ses lèvres. Les doigts de Betty explorent maintenant la blonde chevelure pendant que d’autres marquent sa nuque d’une étreinte exagérée, les deux bouches sont collées dans un baiser sans fin. Flo, les yeux fermés, que Betty fixe intensément. De sa langue elle dessine les lèvres de Flo, la force à s’entrouvrir d’une pression sur la nuque, et s’en va explorer avec passion la bouche de la jolie blonde. Celle-ci a abandonné définitivement toute volonté de résistance et goûte aux baisers d’un plaisir non feint, musical de gémissements et de mouillements. Je vois aussi sa langue se faire exploratrice et aller à la découverte de la bouche de sa noire tourmenteuse.


M’abandonner, m’abandonner à ces doigts, à ces lèvres, à cette bouche… Je ferme les yeux et son parfum poivré pénètre mes narines tandis que le goût sucré de sa bouche humide envahit la mienne. Je pense à Serge ! Que fait-il ? Est-ce que ce spectacle que j’espère érotique lui convient ? Est-il frustré de ne pas être contre moi ? Betty appuie fort sur ma nuque pour que nos bouches s’accouplent parfaitement profondément ! Je m’aperçois que j’aime cette violence directrice ! Elle me libère de toute espèce de réserve et de résistance ! Je veux être son objet de plaisir, leur objet de plaisir ! Je sens que je suis déjà mouillée. Comme si la salive déposée sur mes lèvres était appliquée en même temps sur mon bas-ventre.


Je ne sais pas encore ce qui va se passer ! De qui je vais être le jouet ! Est-ce que Betty me prépare pour lui ou vient-elle chercher son propre plaisir contre moi ? J’ai rarement eu des rapports lesbiens ; c’était bien avant mon mariage, pendant mon adolescence, mais ce soir je retrouve les sensations perdues, ces envies de jeune fille !


Les voir ainsi s’abandonner provoque en moi de délicieux picotements dans le bas-ventre.

Betty se décolle enfin de son calice.



La main de Betty descend des cheveux le long de la nuque et ses doigts se saisissant du zip, la dénudent jusqu’au creux des reins.


Elle me déshabille ! Son regard complice quelques secondes avec Serge me prouve que c’est pour lui qu’elle me prépare ! D’ailleurs il se rapproche ! Il me donne le plus fougueux baiser de notre courte histoire ! Est-ce vraiment une histoire ou simplement une succession de moments volés, de parenthèses à la vie ?


Quatre mains libèrent mes seins ! Je n’en peux plus, me rapproche, la force à se retourner et l’embrasse goulûment à pleine langue. Elle s’abandonne, cambrée. Des jambes de Betty qui ne lâchent pas leur proie, mes mains se joignent dans son dos et dégrafent son soutien-gorge.



Elle me repousse des jambes, et se saisissant des manches de la robe de Florence elle la laisse glisser à ses pieds puis fait tomber son soutien-gorge. Elle l’éloigne alors de la main et la force à tourner sur elle-même, impudique, s’offrant à nos regards en culotte et escarpins. Un autre tour sur elle-même ; elle en profite au passage pour lui pincer les tétons qui pointent d’arrogance. D’un doigt délicat elle en soupèse le poids, le glissant juste contre sa poitrine, puis de sa main en coupe elle le redresse.


Betty reprend le dessus ! Apparemment, elle me veut pour elle ! Elle finit par m’arracher la robe et le soutien-gorge ! En string et escarpins, je me sens plus nue que nue ! Elle me force à tourner sur moi-même pour qu’ils aient de moi une vue « panoramique » ! Ainsi exhibée, je suis fière du regard que chacun me porte ! Elle me pince fortement les seins ; j’ai mal, mais ils se tendent encore plus ! Je suis fière de leur orgueil, fière de ce que je lis dans les yeux de Serge ! Elle me force à la regarder, elle ! Serait-elle jalouse ?



Elle fixe Florence droit dans ses yeux bleus en jouant avec son sein. Sa main le soutient, l’entoure, le dessine, le soupèse à nouveau ; deux doigts délicats en remontant en étirent la pointe, une fois, deux fois, puis redescendent en dessiner la forme, toujours les yeux rivés aux siens dans une musique silencieuse qui fait écho aux doigts du pianiste qui délicatement détache les notes sur les touches blanches et noires qui remplissent la chambre de leurs sonorités cristallines. Le temps s’est arrêté ; je les regarde se regarder, et Betty qui continue à jouer délicieusement avec le sein moelleux et ferme.


Elle me demande de lâcher le regard de Serge et de la regarder. Elle joue avec ma poitrine. Je ne la lâche pas des yeux, et réciproquement ! Son regard est intimidant et je me sens totalement livrée à ses désirs. Cette joute silencieuse m’excite au plus haut point ! Elle me domine totalement ; moi je suis encore plus fière de la façon dont ma poitrine réagit ! Je ne me suis jamais sentie aussi belle dans les yeux de quelqu’un ! Je sais là que je ferai tout ce que cette femme me demandera ! Je ne vois plus Serge mais je sens sa présence ! C’est lui qui fait que mon ventre humide me brûle. Soudain elle se retourne vers lui ! Ils semblent lutter pour me posséder quelques instants, mais très vite leur complicité revient à mes dépens… pour mon plus grand plaisir !



Sans quitter Betty des yeux, Florence remonte son bras collé au corps et vient de sa main entourer son sein ; en une symétrie parfaite elle reproduit les gestes de Betty puis s’aventure à d’autres caresses à la recherche de son plaisir. Betty, attentive, se met alors à copier les mouvements, et les mains noires et blanches se livrent à un ballet muet sur les seins voluptueux au rythme de la musique. Florence semble y prendre du plaisir et soupire doucement de sa bouche entrouverte.


Sur leur ordre, je me caresse mon sein libre pour me donner le plus de plaisir possible. Je joue avec mon sein droit pendant que Betty m’imite sur mon sein gauche. Je l’effleure du bout des doigts en mouvements circulaires très lents qui se rapprochent de mes aréoles brunes. Là, très délicatement je joue avec mon téton dressé du bout des doigts, je le pince très délicatement et tire dessus pour le tendre encore plus, puis je le malaxe à pleine paume. Je ne quitte pas Betty du regard mais ne la vois pas, toute à mon plaisir. Je me suis tant de fois caressée ainsi, mais jamais je n’ai éprouvé autant de bonheur à le faire ! Je sens sur ma cuisse que je coule malgré mon string lui-même trempé ! J’aimerais calmer cette chatouille avec la langue de Serge, mais je suis sûre qu’il ne s’en est pas aperçu, qu’il fixe ma poitrine et mes yeux ! Je me laisse aller à soupirer de plaisir. Quand Betty me demande de retirer mon sous-vêtement, je sens une forme d’humiliation de sa part ! Jaime !



Florence retire sa culotte et la jette sur le fauteuil. Betty se lève, s’approche de moi, défait ma cravate et repart vers Florence. Elle rectifie sa position, debout, appuyée légèrement des jambes contre la crédence, face au miroir. J’y rencontre son regard que je ne quitte plus. Elle prend ses mains, les ramène dans le dos et les attache ainsi avec ma cravate. Flo est maintenant à son entière disposition. Betty lui appuie au bas du dos pour la cambrer au maximum en tirant sur la cravate. Ses mains noires s’emparent de ses cuisses qu’elle écarte pour mieux séparer les lobes.


Elle est magnifique ainsi, les seins arrogants, la croupe tendue, les fesses bien ouvertes avec les lèvres qui se détachent nettement, éclairées par-devant, offerte les mains attachées dans le dos. Je la détaille longuement pour terminer sur son doux visage et ses yeux bleu-gris dans le miroir.


Elle a pris sa cravate pour m’attacher ; ce n’était pas la peine ! C’est vrai que ça augmente l’érotisme de mon positionnement ! Betty me met dans la position la plus soumise qu’elle peut ! Serge a pris mon regard dans le miroir et je le vois fasciné par le spectacle !



Elle prend sa main et la dirige vers mes globes fessiers. Il les caresse, évitant de trop s’approcher de mon petit trou foncé. Mon envie est telle que je remue mon corps, je suis excitée. Betty est venue se placer de manière à m’embrasser à pleine bouche.


Devant moi, Flo nue s’abandonne à Betty habillée avec chic d’un tailleur-jupe et d’escarpins bleu sombre. Je m’assieds sur un fauteuil à l’écart. Je vois la main gauche tirer la cravate vers le bas, forçant ainsi Flo à se cambrer encore plus, et dans le miroir l’autre main noire s’aventurer sur le ventre et remonter lentement, s’arrêter sur un sein, en dessiner les contours de la paume et étirer la pointe entre l’index et le pouce.


Flo me fixe dans le miroir pendant que les doigts étirent la pointe et jouent avec le bout au rythme des notes du piano. Comme on dirige un cheval, le bras gauche de Betty s’écarte et la cravate, comme des rênes, oblige Flo à tourner son visage vers Betty qui s’approche, lui mange la bouche avec gourmandise. Ses yeux toujours dans les miens, je vois la poitrine de Flo se soulever de plus en plus vite, suivant la musique qui elle aussi accélère, comme les doigts noirs sur le blanc téton turgescent. La langue de Betty explore la bouche de Flo, dont les yeux s’affolent au fur et à mesure de la descente des longs doigts sombres vers son bas-ventre. Ils jouent négligemment avec les poils blonds bouclés, puis en séparent les lèvres et s’attardent à la commissure des lèvres. Je sens Flo se tendre lorsqu’ils ouvrent son sexe et le pénètrent à deux, à trois. Le spectacle déclenche une tension que je dois libérer dans mon bas-ventre.


Betty joue de sa bouche et de ses doigts sur mon corps. Je suis à son entière disposition, mais ce qui m’excite encore plus c’est le regard excité de Serge ; je me livre encore plus pour lui ! Il m’apprend tout en si peu de temps sur mes aptitudes et mes désirs charnels ! J’aimerais être filmée en cet instant et que mon image de soumise ainsi se répande sur le net ! Je voudrais que Serge se caresse en regardant le spectacle que nous lui offrons ! Mais Betty investit maintenant mon vagin avec ses doigts : je ne sais combien me fourragent ; aucune précaution n’est prise par ma « tortionnaire ». Je ressens douleur et plaisir, plaisir d’être sa proie, fière de montrer à Serge combien je peux être docile, et plaisir de jouir de telles manœuvres. Je sens au visage de Serge qu’il est prêt lui aussi à éjaculer ! Rien qu’à nous regarder ! Puis je sens l’autre main se faufiler entre mes fesses ! Je n’ai jamais été vraiment investie par là !


  • — Non ! Pitié, Betty ! Non !

Elle reprend possession de ma bouche, bâillonnant ainsi mes protestations. Mes plaintes se transforment peu à peu comme la douleur se transforme en plaisir ! Drôle de sensation ! Je prends plaisir à cette double pénétration digitale progressivement ! Betty doit le sentir dans sa bouche puisqu’elle relâche sa langue et ses lèvres pour descendre mordiller mes seins plus tendus que jamais ! Ils sont fiers comme moi du plaisir que je donne à Serge en recevant les hommages de Betty ! Je continue à geindre des « Non ! » mais chacun peut entendre « Oui ! ». Je flageole, mais ce sont les doigts de Betty qui me maintiennent sur mes jambes. Je cherche les yeux Serge que j’avais perdu un instant en fermant les miens, toute à la plénitude atteinte !


La tension de son regard sur le mien me permet de reprendre force ! Betty en profite pour sortir ses doigts de mes intérieurs pour les sucer avant de me les offrir ! Je les suce comme j’aurais sucé le sexe de Serge dont j’ai envie de goûter les saveurs subtiles qui doivent s’en dégager.


La main gauche noire abandonne les poings blancs liés par la cravate et descend la chute de reins et s’engouffre entre les globes bien séparés, les deux travaillent Flo : Betty a pris possession de son cul des deux côtés sans cesser de l’étouffer de sa bouche et de sa langue. La musique emplit la pièce avec les plaintes assourdies de Flo, qui accélèrent au rythme des mains noires qui la possèdent devant et derrière. Les doigts noirs lui arrachent des sons purs maintenant que la bouche de Betty l’a libérée pour croquiller avec délectation les jolies pointes roses gonflées de sang des seins durs et tendus. Les doigts noirs effilés entrent et sortent luisants des chairs roses qu’ils explorent de plus en plus vite, à l’unisson du staccato du pianiste.


Flo vacille sur ses jambes, les mains noires profondément enfouies dans la chair de son cul la maintiennent fermement debout. Ses yeux se troublent et ses paupières les ferment un bref instant avant de reprendre les miens. Betty porte à sa bouche ses doigts puis les entre dans celle de Flo avant de l’embrasser encore langoureusement. Puis tournant sur elle-même, elle dégrafe son corsage, fait jaillir ses seins, s’appuie de dos sur la console et posant ses mains sur les épaules de Flo la fait se courber assez pour que sa bouche et sa langue jouent avec ses seins. Cette fois ce sont ses yeux marron clair qui se vrillent dans les miens, sa bouche s’ouvre sur son plaisir :




Je goûte alors à mes premiers seins ! J’y mets tout mon cœur, faisant de mon mieux pour donner à Betty le plaisir que j’aime recevoir ! Je connais l’effet que ça fait dans sa gorge dans son ventre mes petits taquinages de ma langue de mes dents sur ses pointes ! Cette peau est si lisse : de la soie ! Cette femme a une peau de soie ! Elle a dû être fabriquée par des chenilles ! Puis pour mes premiers plaisirs lesbiens Betty me propose en pression de goûter aux plaisirs que s’offrent les hommes en jouant de leur bouche sur nos lèvres et bouton de plaisir ! Je goûte à ses liqueurs plus acidulées que les miennes ! (Mais je n’ai jamais goûté les miennes sans passer par l’intermédiaire de mes doigts !) Là, je bois directement à la source ! Serge me donne des ordres mais ils sont inutiles ! Je sens Betty s’abandonner aux plaisirs que je lui procure ; je le sens dans ses mains dans mes cheveux, dans sa façon incontrôlée de bouger son bassin, dans l’accompagnement de sa bouche à la musique diffusée, et cette notion de fierté m’envahit encore ! J’ai envie de toucher de coller ce ventre à mes lèvres en appuyant sur ses fesses dodues mais mes mains entravées par la cravate sont impuissantes. La pression de ses doigts dans les cheveux me colle exactement à l’endroit où elle désire. Je suis sa proie ! Je n’entends plus rien que mes râles intérieurs ; j’ai dans la bouche les effluves de sa mouille. Je sens que je coule littéralement en même temps qu’elle.


La langue agile joue avec les pointes, les jolies dents blanches croquent les tétons, arrachant à son tour quelques cris à Betty. La bouche les prend, les aspire, les entoure, les relâche et les reprend. Betty se redresse, remonte sa jupe autour de sa taille, descend prestement sa culotte blanche sur ses chevilles, écarte les cuisses et reprend sa pose sur la console, et appuyant sur les épaules de Betty, les mains toujours liées dans son dos par ma cravate la force à s’agenouiller le visage devant son sexe. Ses doigts noirs se mêlent aux cheveux blonds et pressent son visage entre ses jambes.



Les yeux de Betty s’agrandissent et rétrécissent pendant que ses doigts caressent et pressent la tête blonde dont la langue agile, les lèvres et les dents blanches ouvrent le sexe imberbe et dévoilent son rose intime. La musique s’est tue et l’animateur nous parle de sa jubilation à écouter cette musique alors que je n’entends plus que des bruits mouillés et des soupirs lascifs. Je vois Flo arracher des cris de plaisir quand ses dents s’emparent des lèvres noires et les étirent, dévoilant ainsi le rouge intime du plaisir. Les mains de Betty se crispent dans les cheveux de Flo, elle se tend en arrière et pousse son ventre plus encore vers la bouche qui la dévore.


La musique a repris et Betty geint doucement, plus fort et crie en mesure avec l’explosion de notes de la fin du morceau, comme si Flo avait rythmé les caresses de sa bouche pour qu’elle jouisse au final ! Betty la relève et prend sa bouche longuement, en déguste ses saveurs, elle défait le nœud de la cravate et libère les bras de Flo pour lui passer autour du cou. Alors en me dévisageant elle s’approche impudique, les seins rythmant ses pas, la jupe toujours relevée autour des reins, le sexe rose encore entrouvert. Elle traîne Flo par la cravate derrière elle et m’embrasse. Je joue avec sa bouche sa langue et mes mains avec ses seins son sexe, et en même temps avec ceux de Flo qu’elle tient toujours en laisse derrière et que j’ai l’impression d’embrasser les yeux rivés dans les miens.


La main de Betty descend lentement le long de mon corps et se pose sur mon entrejambe. Sa main malaxe la chair sous le tissu, la fait croître de ses caresses. Sans cesser de jouer avec ma langue, elle descend le zip de ma braguette, glisse sa main à l’intérieur, agace mon sexe d’une main experte et le libère enfin de sa prison de tissu. Elle joue avec d’une main experte et tirant Flo par la cravate l’agenouille et la guidant d’une main ferme sur sa nuque, l’amène à me déguster.


C’est une sensation d’une jouissance extrême que de fouiller la bouche de deux aussi belles femmes. Je sens mon plaisir venir en peu de temps, je me laisse aller, je ferme les yeux. Betty a décollé Flo de mon sexe, l’a allongée sur le canapé et flatte son corps. Les noirs doigts de Betty courent sur le corps blanc de Florence en écho aux doigts du pianiste qui détache les notes avec virtuosité sur le clavier. Ils laissent dans sa chair l’empreinte de la force de ses caresses en de roses et fugaces meurtrissures, et la mettent en musique de doux gémissements.


Betty joue de ses doigts sur mon corps au rythme de la musique d’Éric Satie, je crois. Je me laisse faire sous le regard de Serge. C’est si bon…