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Temps de lecture estimé : 36 mn
21/06/18
Résumé:  Marc et Maryse font la connaissance de nouveaux voisins. Des jeunes. Jeunes, mais sympas. Couple moderne et beaux comme des dieux !
Critères:  fh fhh hplusag fplusag couplus cocus voisins amour fellation cunnilingu pénétratio sandwich fsodo hsodo échange confession
Auteur : ViolaFleur      
Proche banlieue ! Très proche !

Petit à petit les anciens propriétaires ou locataires dans notre rue changent. C’est la vie.

Renouveau de population. Prix de l’immobilier qui attire les Parisiens dans notre commune bien desservie. En général ce sont des couples avec enfants, voire de jeunes retraités mais en tout cas, pas de couples comme celui que forment Luc et Julie. Ils sont jeunes, la trentaine, pas d’enfants, manifestement très dans leur "époque" avec des métiers qui touchent l’informatique et les réseaux sociaux. Enfin tout ce qui caractérise un couple moderne.


Comme ils se sont installés dans la maison qui jouxte la nôtre, on craignait un peu. Ce n’est pas que nous nous sentons vieux, à l’aube de nos cinquante ans, mais on pensait qu’un fossé nous séparait. Nous avions tort. Ils sont charmants, affables, toujours prêts à bavarder et se sont moulés dans ce qui fait l’ambiance chaleureuse de notre rue.


Au fil des jours, des mois, des saisons nous sommes devenus plus que des voisins. Cela faisait chaud au cœur de les voir si à l’aise. Mon mari et moi, par contre, nous étions dans une mauvaise passe. Notre fils venait de partir vivre sa vie, notre fille était en "Erasmus" en Espagne, aussi le fait de nous retrouver en tête-à-tête mettait au jour tous nos petits travers que nous avions du mal à supporter. En réalité on vivait l’un à côté de l’autre sans plus vraiment partager.


Heureusement nous avons beaucoup d’amis auxquels sont venus se joindre nos voisins. Soirées, sorties, repas, barbecues, rythment nos divertissements. Sans vraiment m’en rendre compte je me rapproche de Luc. Il faut dire qu’il est toujours près de moi, attentif, prêtant une oreille complaisante à des confidences que je me surprends à lui faire. Lui qui pourrait être mon fils devient un ami, un vrai. Au début cela me paraît un concours de circonstances mais c’est étrangement une remarque de mon mari qui parle de "complicité" entre Luc et moi, qui me questionne.


Marc a raison et j’y suis attentive maintenant, Luc est souvent à côté de moi. Je fais plus attention et découvre des regards sur moi qui sont comme des envies. Mais je sais que je me monte un film. Sa femme est jeune, belle, et la comparaison n’est pas en ma faveur.

Pourtant cela me fait du bien. Même si je fantasme, cela me donne un coup de fouet. Je reprends goût à me coiffer, me maquiller, acheter de nouveaux habits, soigner ma lingerie même si c’est mon mari qui prend pour lui ce renouveau. De toute façon je n’ai jamais trompé Marc, même si des collègues ou des amis communs m’avaient fait de gentilles approches. Et je me vois mal essayer de séduire un homme qui est à peine plus vieux que mon fils.


ooooo0000oooo



On sonne. Un regard par la fenêtre me montre que c’est Luc.



Luc rit doucement.



C’est ainsi que nous nous sommes retrouvés seuls chez moi.



En revenant, Luc me félicite pour mon "élégance". Je n’ose dire que comparée à Julie je dois faire souillon. Il me suit dans la cuisine. Je sens sa présence derrière moi. Et alors que je lave la salade, je sens son souffle derrière mon oreille.



Et il me caresse la joue avec une main, dépose un baiser dans mon cou.



J’allais dire « Qui est bien plus jeune, bien plus belle, bien plus élégante que moi. » Mais finalement mon cerveau transforme ces remarques en un « Et pourtant je te plais. » muet qui m’embrase.



Que répondre ? Comment résister alors que cet homme, jeune, beau, en couple avec une femme si belle que jamais je n’aurais pu imaginer… Il doit comprendre mes silences. Ses lèvres trouvent les miennes. Sa langue force ma dernière résistance. Mes lèvres s’entrouvrent. Il m’envahit. Qui pourrait résister ? Pas moi.


Je réponds à ses avances. Il découvre une langue qui n’a pas oublié la bataille d’un premier baiser, celui qui signe un abandon, un accord qu’un partenaire accorde à un autre.

Il est tout contre moi. Il m’enveloppe. Le plan de travail bloque toute résistance et je ne veux pas résister. Son corps est un cadeau. Je l’ai si souvent admiré, jeune, musclé, sans une once de graisse. Dieu grec. Idole romaine. Je ne suis plus qu’une femme… Ses mains sont des caresses. Comment fait-il pour me découvrir si vite ? Me voici à demi nue devant lui. Nue mais pas impudique. Il m’embrasse. Me caresse. Me câline. Ses lèvres sont des brûlots qui m’explorent.


Un mouvement et me voici assise sur le plan de travail. Le dîner est loin… Ses lèvres sont sur les miennes. Pas celles de là-haut, mais celles du bas. Petites lèvres si délicates, si charnues, si ourlées qu’on ne peut pas comparer. Sa tête est entre mes cuisses. Mes jambes se sont ouvertes pour l’accueillir. Je me suis ouverte pour lui. Il m’idolâtre. Je sens la force de sa pénétration. Sa langue et ses lèvres me recouvrent. C’est bon. Il me lèche. Il me suce, clitoris si sensible que je me sens salope de réagir si vite. Mon anus est une fleur qu’il suffit de toucher pour qu’elle s’ouvre.

Je gémis de toutes ces caresses.


C’est bon. Ménagère lutinée dans sa cuisine par un amant que beaucoup de femmes lui envieraient. C’est bon de se sentir désirée. Oui, désirée même si rien ne vient posséder. Je jouis. Je gronde. Je gémis. En quelques minutes cet homme a déclenché une jouissance que j’avais oubliée. Une jouissance juste par des attouchements que certains appellent "préliminaires" mais qui avec lui sont déjà des conclusions.


C’est bon. Je coule. Une fraction de seconde je pense que je porte encore l’odeur d’une journée de travail, mais cela ne semble pas le repousser. Ses mains enveloppent mes seins. Je ne peux m’empêcher de penser que ma poitrine est celle d’une femme dans la "fleur de l’âge" avec des maternités alors que Luc a, "à la maison", une poitrine digne d’une couverture de magazine, publicité de chirurgien esthétique. Mais c’est moi qu’il caresse. Mes lobes qui sont gonflés d’envie doivent se redresser pour montrer à cet amant que je peux lui apporter…


Ohhhhhhhhhhhh ! Pour l’instant c’est lui qui m’apporte le plaisir, caresses presque douloureuses mais si bonnes alors qu’il tord mes tétons entre ses doigts.

Et toujours cette langue agile !

Et toujours cette bouche gourmande !

Et toujours ces lèvres qui aspirent.



Je l’implore alors qu’il tire de moi une nouvelle jouissance. En deux secondes il est nu. Je l’avais déjà vu en maillot de bain ou en short dans son jardin, mais de près il est encore plus beau. Duvet délicat sur le torse, muscles longs, hanches d’Adonis. Et plus bas, cette verge en érection, longue, se terminant par un gland rose totalement libéré de sa peau protectrice. Il hésite.



Bien sûr que non. Je n’ai pas de préservatifs. Pas d’amant ! Pas de préservatifs !



Il avance. Mes cuisses s’ouvrent encore plus sous la pression de ses hanches. Son sexe est là. Il entre. Luc, cambré me laisse la vision de sa queue qui disparaît en moi. Je vois, comme au ralenti, son ventre venir au contact du mien. Il est tout en moi. Je le sens palpiter, bâton brûlant qui ne bouge plus.

Doucement. Tout doucement mon amant me possède. On dirait qu’il déguste chaque instant, avançant, reculant, laissant ma fente entrouverte pour l’accueillir à nouveau.



Moi aussi, lentement je sens monter mon plaisir. Il doit le sentir à mes soupirs et au fait que je me tortille pour encore mieux le sentir. Alors et alors seulement, son regard rivé au mien, il accélère. La cuisine se remplit de nos ébats. Flocs, flocs de sa queue qui brasse sa salive et mes sucs. Claquement de nos peaux qui se heurtent. Et même ce tintement d’un verre qui doit en heurter un autre, traduisant la puissance maintenant libérée.

Nous jouissons de concert.


Voilà comment je suis devenue la maîtresse de Luc. Cela fait des mois maintenant que nous nous retrouvons pour des "baises" grandioses où la dextérité d’un homme jouant du corps de sa maîtresse supprime, au moins pendant ces moments-là, toute la culpabilité des deux amants.


Je me sens coupable mais heureuse. Cela se sent dans mes relations avec mon mari. Nos relations se sont améliorées. Il a dû le sentir car lui aussi "y met du sien". Bref sans être comme avant, nous redevenons un couple plus apaisé. Il nous arrive de refaire l’amour. Marc a toujours été un très bon amant. C’est avec lui que j’ai appris tout ce qu’une femme peut donner et recevoir. Avant de nous connaître nous avions eu des aventures mais c’est sur le long terme qu’un couple se révèle.


ooooo0000oooo



Comme chaque année nous fêtons notre anniversaire de mariage en allant au restaurant et en échangeant des cadeaux. Cette année, Marc a choisi un resto avec piste de danse. Je trouve cette attention très gentille car, si moi j’adore danser, lui n’aime pas du tout. Il se sent idiot.

Aussi j’apprécie cet effort. Nous dansons, slows langoureux qui me rappellent notre jeunesse, corps collés l’un à l’autre alors que je sentais le désir de Marc se frotter contre mon ventre. Mais ce soir, s’il me câline un peu, pas de mandrin qui marque une excitation.

Sur le chemin du retour, je remarque qu’il prend une autre route.



C’est quelques kilomètres plus loin que je comprends.



Les souvenirs remontent. C’est un peu plus loin, sur une aire de stationnement pour départ de randos, mais évidemment déserte la nuit, que nous avons baisé ensemble pour la première fois. Rien n’a changé. Peut-être une végétation qui avance plus sur le parking manifestement pas entretenu.



Il me montre deux voitures un peu plus loin. En effet ces véhicules, tous feux éteints sont stationnés en bordure de forêt, comme si les conducteurs avaient cherché le coin le plus discret.



Marc appuie sur un bouton du plafonnier.



Je le suis. La nuit n’est pas si noire. Marc contourne la voiture pour arriver par le bois. Heureusement un chemin nous conduit en lisière. Les voitures sont là, à quelques mètres. On ne voit rien. On ne voit rien sauf peut-être un léger balancement du véhicule le plus proche, mais surtout on entend. C’est évident, ils font l’amour. Chaque bruit, chaque grognement, chaque respiration en est la signature.

Nous sommes des voyeurs aveuglés mais c’est encore plus excitant. Je devine que la femme suce son complice aux encouragements qu’il lui prodigue. « Oui… Continue… Prends-moi bien… »



Je susurre en lui faisant un geste d’impatience car il rompt mon imagination.

Mais aussi je le sens qui se colle contre moi. Il bande. Il est excité.



Son souffle est chaud contre mon oreille. Oui je me souviens. Une fellation rapide. Je n’étais pas tellement expérimentée et surtout je ne voulais pas que Marc me considère comme une salope experte dès notre première fois. Je ne réponds pas mais un oui de la tête suffit. Marc se fait plus pressant. Il me caresse la poitrine à travers le tissu de ma robe. Ça m’excite et il le sent. Son bâton se fait plus pressant.



C’est une voix masculine. La femme ne répond pas mais un silence fait comprendre qu’elle s’exécute. Un silence bien vite rompu par de nouveaux bruits. On a l’impression que le véhicule bouge, participant à la possession. Les « Oh ! Ah ! Oui ! C’est bon ! » sont des excitants particuliers. Mieux que de voir je peux imaginer la femme chevaucher son amant. Un peu comme nous la première fois dans la voiture de Marc, coupé incommode où, malgré une tentative de position classique, l’inconfort nous avait guidés vers la même position. J’avais chevauché Marc pour notre première fois. C’est moi qui avais donné le rythme et malgré mes résolutions de ne pas paraître trop "sexuellement active" je m’étais laissé emporter par le plaisir. Marc doit avoir la même pensée.



Mais il ne cherche pas de réponse. Il relève ma robe. Sa main passe sur mon ventre, se glisse entre slip et peau et vient me caresser la chatte. Je gronde de cette caresse. Il comprend que moi aussi je suis bien dans le sujet. Il tire sur ma culotte. Je l’aide en soulevant les pieds afin qu’il la retire. Tout naturellement j’écarte les jambes, je me cambre alors que je sens son mandrin sorti, comme par magie d’une braguette ouverte, se frotter, chercher son chemin.

Il entre en terrain conquis. Son bâton se glisse sans effort. Il faut dire que je l’aide en me cambrant encore plus, prenant appui sur le tronc de l’arbre. Il me baise. Il essaye de ne pas faire trop de bruit pour ne pas nous faire découvrir mais aussi pour nous permettre d’entendre les autres.


C’est bon de se faire prendre ainsi. J’ai toujours trouvé que de cette façon, penchée, cambrée la femme la plus distinguée se transforme en salope et en pute dès l’instant que l’homme la bourre, que cela excite l’homme mais aussi la femme, en tout cas moi cela me fait cet effet. Marc essaie de se caler sur le couple. Ils accélèrent. Les gémissements et les encouragements sont torrides. Mon mari accélère, me prend de plus en plus fort, ses mains griffent mes hanches.


Elle jouit. Elle le dit. C’est une bavarde. Les hommes aiment cela. Moi je me mords les lèvres pour ne pas gémir. Marc est en forme. Sa bite semble infatigable. Mais la portière s’ouvre. Heureusement de l’autre côté.



Le couple se tait. Manifestement ils se rhabillent. On les voit l’espace d’un instant pour que chacun retrouve son véhicule et ils partent.


Marc est toujours en moi. Bite encore dure malgré cette "pause". Mais le départ le réveille et il me bourre maintenant sans ménagement. Nous sommes libres de crier notre jouissance. Et c’est bon. Très bon. Une sorte d’adultère entre mari et femme. Comme quoi, il suffit de peu…


Sur le chemin du retour Marc semble toujours émoustillé. Comme je n’ai pas remis la culotte qu’il n’a pas voulu me rendre, il lui suffit de remonter mes cuisses pour me caresser. Nous risquons l’accident et je lui promets d’être "gentille " en arrivant.


Gentille signifie le sucer. Mais il a envie de plus et cela me va très bien. J’apprécie son envie et cela m’excite. Je le suce du mieux que je peux. Il me couche sur le lit et me fait une "minette" rapide, trouvant des restes de son foutre et me salive au mieux. Il me pénètre avec une bite que je trouve plus grosse que d’habitude. Il me baise longuement et c’est bon. Je me caresse le clito et les seins. Je sais qu’il aime cela mais moins que moi qui contrôle mon plaisir.



Je me mets à quatre pattes, levrette que nous apprécions. À nouveau sa bite me remplit et me travaille. Mon clito est de plus en plus sensible. Lui me couvre et me tord les tétons déclenchant des ondes sismiques.


Nous nous connaissons si bien et malgré les "variantes" pour essayer d’innover, je sais bien comment… Non seulement je sais, mais j’attends, impatiente de ce plaisir pas si vieux entre nous. Plaisir qu’il nous a fallu apprivoiser au fil du temps, frustrés d’apprendre que les amants "modernes" le pratiquaient et pas nous.


Je le sens venir. Son gland ne se trompe pas de chemin. C’est voulu. C’est souhaité. À ma façon de tortiller du cul il sait que je suis avec lui. Il pousse. Il entre. Il force, et c’est cela qui en fait une partie du plaisir, un anus pourtant volontaire et déjà formé à cette possession. Il est tout en moi. Prendre par le cul brise tous les tabous, rend plus conquérante, plus salope. Il me laboure le cul et j’aime cela. J’ai une pensée pour Luc mon amant qui ne cherche pas à me prendre ainsi et que je n’ose pas inviter de peur de paraître vicieuse à ses yeux. Mais ça me manque. Marc se lâche. Il devient violent, grossier. Cela fait partie de notre jeu. Pendant ces moments-là les mots les plus forts ne sont que des ponctuations de notre jouissance :



Mais je ne suis pas en reste. Et si un jour je m’entendais ainsi j’aurais la honte de ma vie. Mais « Encule-moi. Fais-moi mal ! Remplis-moi ! Je suis une pute ! J’aime me faire enfiler ! » s’articulent dans mon cerveau de perverse.


Il jouit. Il m’inonde. Moi aussi j’ai mon plaisir. Plaisir différent, autant intellectuel que physique.


Nous reposons côte à côte sur notre lit aux draps froissés.



Long silence et puis :



Le ciel me tombe sur la tête. Je ne m’attendais pas du tout à cela après la soirée que nous venons de vivre. J’essaie de me ressaisir. Je me tourne vers Marc :



J’essaie encore de faire diversion par un « Marc. Voyons. Tu sais que je suis fidèle. »



Comment nier. Encore une tentative :



Un silence. Et je reprends.



Je m’attends à tout mais pas à ce :



Je suis scotchée. Marc avec Julie c’est comme si… Que je suis conne, c’est comme moi avec Luc. Je n’arrive pas à réfléchir.



Marc prend son temps pour répondre.



Il me faut un moment pour comprendre.



ooooo0000oooo



C’est comme si c’était naturel. Marc retrouve Julie en ville ou chez elle. Lui passe par notre portail et en passant par le jardin va rejoindre discrètement sa maîtresse. Moi et Luc on fait pareil. En ville ou chez moi. C’est un accord tacite. Non écrit. Il suffit d’un « Ce soir je vais chez Julie » ou d’un « Luc vient à la maison » avec je l’imagine le même genre d’échanges chez eux pour que tout roule.


Le plus étonnant c’est que lorsqu’avec Marc on se retrouve seuls à la maison, ou au théâtre ou au restaurant, nous avons des envies de couples adultères. Des baises rapides, sauvages, sans tabous. J’ai même vu Marc me revenir d’une soirée avec Julie, encore plein d’ardeur pour moi.

Équilibre parfait. Équilibre qui durera ce qu’il durera. Pas de prise de tête. Du sexe. Que du sexe. Rien que du sexe.


Cela fait trois mois que cela dure avec juste une interruption lorsque notre fille, est revenue en vacances. Elle a retrouvé ses parents en pleine forme. Elle est fière de nous. Elle nous compare souvent à des parents de copines ou de copains qui se sont séparés pour des raisons d’infidélité ou de manque d’amour.



Si elle savait !



Une vie de femme commence.


Le vendredi, je finis plus tôt. Il fait très beau et je profite du soleil dans notre jardin. Les seuls à pouvoir me voir sont Luc et Julie et j’en profite pour être nue. Le soleil inonde mon corps. Comme souvent cela donne des idées mais Luc est en voyage et Marc m’a annoncé qu’il passait sa soirée avec la voisine. Je peux juste espérer qu’il lui restera un peu de vigueur pour sa petite femme. D’ailleurs le voilà :



C’est fou ce que cette nouvelle situation a changé notre vie. Nos relations ne sont plus conflictuelles comme avant. Au contraire, le quotidien est une fête permanente et notre complicité totale. Pas de jalousie, d’ailleurs, l’un comme l’autre serions mal placés pour être jaloux. Il passe la haie.


Mon téléphone annonce un SMS. C’est ma fille : « Ce soir, 20 h Skype. Je vous présenterai Ruan. » Ça y est, ma fille est amoureuse. Amoureuse au point de vouloir nous présenter ce garçon. Ce n’est manifestement pas qu’une rencontre pour le sexe, mais plus sérieux. Ma petite fille… Amoureuse… Merde. 20 heures ! Marc ne sera pas rentré. En général, il revient plus tard. Je l’appelle. La sonnerie doit résonner dans le vide. J’essaie Julie. Même résultat.

Il faut que son père soit là. Je ne peux pas raconter qu’il est en déplacement ou que je n’arrive pas à le joindre. Pas un vendredi soir.


J’enfile le petit peignoir de plage que j’ai avec moi et sans passer par la maison, franchis la porte du jardin. Je connais le chemin bien sûr. Traverser le sous-sol, monter les quelques marches qui mènent à leur entrée. Je frappe à la porte. Rien. J’hésite et puis je me dis que le bonheur de notre fille passe avant tout. J’ouvre et me retrouve dans leur entrée.


Le jeu de piste est évident. Les amants se sont retrouvé là et déjà chauds ont commencé à se déshabiller. Une veste… une chemise… Un chemisier… Un pantalon… Un soutien-gorge… des chaussettes… Une robe…

Je ne peux pas aller plus loin. Ils doivent être dans la chambre déjà. Je vais attendre un peu et revenir plus tard. Avant j’essaierai à nouveau les téléphones. Avec un peu de chance !



La voix de Marc. Une voix très présente. Il ne doit pas être loin. Le salon, juste à droite du couloir. La porte qui est entrouverte laisse passer et…



Pas de doute. Ils sont là. Heureusement qu’ils ne m’ont pas entendue. Je vais partir.



C’est autant la voix chargée de plaisir que le bruit caractéristique qui me retient de partir. Pire, je fais les quelques pas qui me rapprochent de la porte. Ils sont bien là. Julie assise sur le bord du canapé. Julie dont la poitrine dénudée est une injure à la gravité. Poitrine de jeune femme qui n’a pas enfanté ou bien, ou bien… Mais non, à son âge on ne se fait pas déjà refaire les seins !


Marc debout, nu comme un vers, son slip gisant à ses pieds. Marc les mains sur les hanches, cambré pour apporter sa verge en cadeau à sa maîtresse. C’est beau. Je devine les mains de Julie sur les fesses de mon mari, se servant de cet appui pour mieux le sucer. C’est ce bruit si caractéristique qui m’a interloquée. Le bruit d’une bouche qui astique une bite, la branlant avec la salive qui coule et qui bruisse de ses mouvements.


Elle suce. Marc gronde de plaisir. Elle lui fait cela bien mieux que moi. Moi j’ai bien du mal à en gober une moitié avant que des spasmes détruisent l’harmonie d’une fellation réussie. Par moments, Julie le gobe entièrement. Elle commence par en prendre le gland qu’elle lèche avec sa langue, puis elle avance, elle avance, les derniers millimètres parcourus par des lèvres qui semblent ramper. Et puis elle reste quelques secondes pour enfin reculer rapidement retrouvant sa respiration avec force.

Les couilles ne sont pas abandonnées. Parfois elle les gobe, parfois une main les enveloppe. Mais aussi la même main passe entre les cuisses, s’agite, et aux grognements de Marc je devine qu’elle joue avec son anus.



Mon mari me prévient toujours. Je ne suis pas fan de me faire remplir la gorge de sa liqueur tiède au goût si particulier et à la consistance écœurante. Et si par malheur c’est trop tard, alors j’essaie de stopper les jets avec la langue et faire couler son jus le long de sa queue.


Mais Julie ne le lâche pas. Elle bloque ses lèvres à la base du gland, et d’une main experte branle la hampe pour en extraire la crème. Comme toujours le visage de Marc montre le plaisir, la jouissance que procure l’éjaculation. Pour les hommes, c’est plus simple que pour nous les femmes. Je peux presque suivre sur son visage les jets qui doivent se succéder. Mon mari est très généreux.


Quelques secondes passent. Julie fermement arrimée à la bite. Et puis elle la quitte. Le membre s’est déjà relâché. On sent à la façon dont elle retombe qu’il faudra attendre pour une seconde fois. Je ne peux m’empêcher de penser que Julie s’est laissé emporter et qu’il lui faudra attendre pour que son amant puisse la posséder.


Mais pour l’instant, elle se relève. D’habitude elle paraît très jeune, presque adolescente, visage d’ange, mais ici c’est différent. De la salive tombe de son menton, ses lèvres sont closes et si je pouvais voir son regard je la découvrirais femelle en rut, femme excitée, bien loin de l’image qu’elle montre normalement.


Pire, elle s’approche de mon mari. Elle enveloppe sa tête avec ses mains et elle l’embrasse. La vicieuse apporte au mâle sa propre liqueur. Je n’ose imaginer la bataille des langues, le foutre et la salive que se partagent les amants. Marc ne recule pas, ne faiblit pas, paraissant trouver cela normal, comme une évidence entre eux.


Et puis elle le libère. Elle s’assied à nouveau sur le canapé dans une pose dont l’invite est évidente. Marc l’accompagne. Il fait ce qu’il sait si bien faire, laisser courir ses lèvres le long de son corps, s’attardant longuement sur les seins et leur téton, déclenchant des ondes de plaisir chez sa maîtresse. Il descend encore. La culotte de Julie est le dernier rempart. Il l’enlève. Les cuisses de la femme s’ouvrent. Il doit découvrir l’abricot, la fente, les petites lèvres roses, la minette, enfin tout ce qui fait l’intimité de la femme et le bonheur de l’homme maintenant agenouillé, adorateur qui se penche vers la source de vie.


Moi je ne peux pas voir, ils sont de profil et autant tout à l’heure cela me permettait une vision parfaite autant maintenant je ne peux qu’imaginer. Imaginer ce que mon mari découvre et que l’accoudoir du canapé me dissimule encore plus.


Je devrais partir. Pourtant je reste. Allez encore quelques secondes juste pour voir ou plutôt entendre s’il tire de sa maîtresse le même plaisir que Luc me procure. Luc, à chaque fois ne manque pas de me faire jouir ainsi transformant ces préliminaires en plat de résistance, mais un plat dont je sais maintenant qu’il n’est que le premier d’une longue série.


Oui, elle gémit. Je vois la tête de Marc s’agiter derrière cet accoudoir. Étrangement ses mouvements sont amples et sa tête se déplace de haut en bas. Je ne sais pas ce qu’il lui fait mais en tout cas elle apprécie. Elle apprécie tellement que je la vois se cambrer pour venir au-devant des caresses de son amant.


Marc a la bouche qui… Mais comment… C’est drôle mais je n’avais pas vu qu’ils avaient un gode. C’est manifestement un gode-ceinture car Julie ne le tient pas. Un gode-ceinture… Il suce une gode… Les coquins. Manifestement le couple en est déjà à faire ce que Marc et moi avons mis des années à découvrir. Si Marc me prenait par derrière depuis de nombreuses années, c’est seulement depuis un ou deux ans que je lui rends la pareille passant tout naturellement d’un doigt à un petit gode pour finir à ce gadget si pratique. J’aime bien le prendre ainsi. Le double mandrin me transmet son plaisir.


Leur gode est vraiment réaliste. On le croirait vrai. Pourtant… Le gland est parfait et la peau qui bouge…

Mais ce n’est pas un faux ! C’est un vrai !

Non, pas possible !



Elle est debout et ce qui pointe d’entre ses cuisses est un sexe, une verge, un sexe d’homme. Comment c’est possible ? Julie un… une…

Je suis sidérée. On me l’aurait dit que je ne l’aurais pas cru. Elle, si féminine, si belle, si élégante… Elle serait un… Pourtant ce que je vois est bien vivant et solidement attaché à la femme. Et pas un petit sexe ridicule, non un vrai. Un dard tendu, imposant et j’aperçois les couilles qui vont avec.


Mais le couple n’a pas fait un "Arrêt/Pause" le temps de ma stupéfaction. Marc s’est installé sur le canapé et sa position ne laisse aucun doute sur la suite. Il est à genoux, les fesses vers l’extérieur, les bras en appui sur le dossier.

Derrière, elle… lui… Enfin Julie caresse les fesses légèrement poilues.



La femme semble tirer sur quelque chose. Elle extrait une masse métallique qui est tout en rondeur. Un plug. Ils parlent d’un plug. Marc s’est baladé avec ça dans les fesses.


Je me sens dépassée. Jamais je n’aurais imaginé pareil scénario. Julie est non seulement, au moins pour le principal, un homme avec tous ses attributs mais elle semble avoir une certaine emprise sur mon mari. Jamais je n’aurais osé, même si j’avais pu l’imaginer, demander à mon mari de se balader au boulot avec un plug dans le cul. Mais Julie continue, tout en parlant elle pointe son dard.



Le dard, en effet, disparaît déjà. Julie est collée contre les fesses de mon mari. Ainsi mon époux devant Dieu se fait enculer par une bite bien chaude. C’est plus chaud, plus souple, mais aussi plus long et plus gros que notre jouet. Et pourtant à part un gémissement qu’on ne peut confondre avec un gémissement de douleur tellement il vient de loin, de ses tripes qui se sont remplies, il ne dit rien.



Julie empoigne les hanches généreuses de mon homme et commence à bouger.



La femme accélère ses mouvements. Je sais ce que dois ressentir mon mari avec ce sexe en lui. Cette impression d’impudeur, de transgression, mais aussi la sensation d’être rempli, de sentir le dard dilater des endroits inconnus, déclenchant des plaisirs différents.

Julie bourre Marc d’une puissance que je n’imaginais pas. Lui est obligé de se retenir au dossier tellement les coups sont forts.



Les amants se taisent. On n’entend plus que le claquement des corps, le halètement de l’enculé, les "han" de l’enculeuse, les grincements du canapé malmené. Mes yeux passent de la queue entrant et sortant dans un rythme d’enfer, au visage de Marc qui est tourné de mon côté. Il exprime le plaisir, un plaisir bien différent que lorsque c’est moi qui le gode. Je le comprends, pour lui comme pour une femme un gode ne remplacera jamais une vraie bite. La chaleur, la dureté qui n’est pas contradictoire avec la souplesse qui lui fait atteindre des endroits délicieusement sensibles.

Julie donne des signes de faiblesse. Elle doit sentir sa jouissance arriver.



Un visage d’ange mais un langage de pute. Il jouit. Nul doute qu’elle tienne parole. Les couilles ne sont pas des noyaux flétris mais des boules bien remplies.


Ils reprennent leur souffle. Julie qui dans un dernier mouvement de mâle s’était effondrée sur le dos de Marc, le couvrant comme un homme couvre la femelle qu’il vient d’honorer, s’assied. Marc fait de même. La pièce est silencieuse et d’un seul coup je me rends compte que si je fais le moindre bruit je vais être découverte. Pourtant il faut que je parte. L’un deux va bien se lever et me découvrir.

C’est à ce moment-là que mon téléphone sonne. Je l’avais naturellement posé dans la poche de mon peignoir. Le temps que je cherche à l’arrêter, je me retrouve face à Julie.



Elle est surprise mais garde un sang-froid qui m’étonne. Moi à sa place j’aurais crié, injuriant celle que je découvre dans cet état, manifestement voyeuse.



Lui, Marc est inquiet. Me voici entourée par les deux amants dont la nudité est le dernier de leur souci. Je rassure mon mari :



Julie me coupe :



Elle quitte la pièce.



Je lui explique. L’homme que j’ai vu enfilé par sa maîtresse redevient le père de famille. Comme moi il est inquiet de savoir qui notre fille va nous présenter. Nous parlons. Et puis Marc me demande :



Que répondre ?

Mentir et dire que j’arrivais ?

Dire la vérité et donc que j’ai été la voyeuse de leurs exploits ?

Il voit bien que j’hésite. Du coup il comprend :



Comme je ne dis rien, il continue :



Que veut-il dire par "même si tu le savais " ? Je lui demande :



Il semble étonné :



Je comprends soudain.



Bien sûr que non, je ne savais pas. C’est incroyable ! Mais à voir la tête de mon mari qui pensait que sa liaison avec Julie m’était connue, je comprends qu’il est très mal à l’aise.



J’essaie de dédramatiser en plaisantant :



C’est Marc qui répond.



J’insiste.



Et j’ajoute.



En répondant spontanément, sans réfléchir, je viens de dire que j’ai apprécié de les voir tous les deux. Heureusement que j’ajoute que je vais partir. Julie me prendrait pour une voyeuse, pire une perverse. Mais elle sourit et fait comme si elle n’avait pas entendu, au moins la deuxième partie de ma phrase. Tout en me tendant un verre, elle ajoute :



Manifestement Marc s’amuse des remarques de Julie. Il sourit et répond :



Je suis paralysée par leur jeu. Jamais je n’ai imaginé jouer les voyeuses et encore moins un plan à trois.



Julie fait un pas vers moi. La scène est surréaliste. Elle défait la ceinture de mon mini-peignoir. C’est vrai qu’il ne descend pas bien bas et qu’on peut deviner que je n’ai rien dessous.

Ce qui me retient de me sauver c’est le regard et l’attitude de mon mari. Il semble attendre. Il me fixe. Son sourire est à peine marqué. Il attend. Il est juste spectateur. L’enfoiré, alors qu’il devrait au moins dire à sa maîtresse « Laisse-la Julie. Maryse n’a pas dû penser à tout cela. Juste la nécessité de me prévenir pour que je ne rentre pas trop tard. » Mais il reste silencieux. Pire, lui aussi avance et me prend le verre que j’ai toujours en main. Le pervers ! C’est comme s’il disait à Julie "Continue".


Le verre pouvait me servir de bouée de secours pour empêcher mon peignoir de tomber. Mais il n’est plus là et maintenant Julie à la voie libre pour pousser le fin tissu en arrière. Je le sens glisser contre mon dos, entraînant avec lui les manches que mes bras ne retiennent pas. Je vais cacher ma nudité avec mes bras et mes mains, mais la crainte du ridicule me retient. Me voici donc nue, comme eux.



Vous pensez d’une réplique cinglante, alors que je devrais gifler cette femme de se comporter ainsi avec moi. Ce n’est parce que j’ai merdé en les regardant que cela lui donne tous les droits.



Elle regarde mon sexe.



Cela fait deux fois qu’elle me parle de son mari. Manifestement le couple ne se cache rien ! Luc lui raconte comment il me fait l’amour.



Ses yeux me parcourent. Je me sens encore plus nue. Instinctivement je fais un pas en arrière. La table m’arrête.



Je ne comprends pas. Comment peut-elle admirer mes formes alors qu’elle est magnifique ?



Elle fait un pas vers moi.



Elle fait un nouveau pas qui la porte juste en face de moi.



Elle se penche vers moi. Soudain je n’ai plus comme horizon que son visage. Ses lèvres effleurent les miennes. Je ne peux pas m’échapper, du moins en reculant, la table me faisant barrage. Il me reste la solution de la repousser. Je vais le faire. Le plus délicatement possible, pour ne pas la froisser. Mais elle passe une main derrière ma nuque, incline sa tête et alors, juste en face de moi je vois mon mari qui nous regarde. Pas de stupeur, pas de colère ! Après tout sa maîtresse est en train de draguer sa propre femme sous ses yeux. Non, de la curiosité, de l’intérêt, pire : un sourire discret montre qu’il apprécie.


Mais Julie m’embrasse vraiment. Sa langue pointe et cherche à forcer le passage de mes lèvres. Elle est tout contre moi. Je sens sa poitrine ferme presser la mienne, son ventre se mesurer au mien. Étrangement je ne sens pas cette verge que j’ai vue enfiler mon mari, verge au repos maintenant, alanguie qui se dissimule un peu plus bas, dans l’entrebâillement des cuisses.


Son baiser est de plus en plus appuyé, ses bras m’enlacent et soudain je me laisse aller. Sa langue entre dans ma bouche, y découvre la mienne qui décide de jouer sa propre musique.

Nous nous embrassons. C’est doux, délicat, ses lèvres sont pulpeuses. Julie sent bien qu’elle commence à me troubler. Je ne fais pas que succomber, je réagis.


Ce long baiser l’excite aussi. Je sens qu’il commence à bander. Son sexe se frotte contre mes cuisses. Il suffirait de peu pour qu’il puisse me posséder, là, debout, tout contre moi, sous le regard de mon mari. Mais il me quitte pour se pencher.



Je sens son souffle chaud. Le contact de ses lèvres. L’aventure d’une langue audacieuse.

C’est bon. Je me laisse faire. Mon regard croise celui de Marc qui nous regarde. Cela doit tout de même lui faire un drôle d’effet. Un effet certain. Il bande. Mon coquin de mari bande de notre spectacle. Il voit que je vois et fait un geste d’impuissance qui semble dire "Je n’y peux rien !" « Menteur, fieffé menteur, pervers. Ça t’excite de regarder ta femme se faire lécher le minou par ta maîtresse. À quoi penses-tu ? Quelle idée perverse traverse ton esprit ? As-tu envie de moi ou de Julie ? »


Je ne connais pas le fond de tes pensées mais tu t’approches de nous. Tu te penches pour me donner un baiser délicat. Ta main explore la tiédeur d’un sein. Te voici complice de ta maîtresse. Une complice qui redouble d’ardeur dans ses caresses, qui plonge deux doigts dans ma fente pour la branler alors qu’elle aspire mon clitoris.

Je gronde de plaisir.



Que répondre ? Mon corps parle pour moi. Je n’en suis plus maîtresse. Il se tortille afin d’offrir à mes amants tout ce qu’ils désirent. Ma main attrape le sexe de Marc. Il est dur comme un bâton. Je le flatte. Lui aussi apprécie. Ma jouissance n’en est que meilleure. Julie est à la hauteur de son mari. Comme Luc, elle sait comment faire jouir une femme. Une seconde, l’idée me traverse que le couple n’en est pas à son premier adultère. Auraient-ils de concert décidé de séduire leurs voisins. Je n’ai jamais demandé à Marc qui de lui ou de Julie a fait tomber le masque en premier ?


Mais le temps n’est pas à la philosophie. Julie est revenue parmi nous. Elle embrasse Marc. Puis moi. Elle partage avec nous le fruit de ses agapes, mouille qu’elle m’a extirpée avec dextérité. C’est comme un pacte scellé. Me voici dans la danse. Me voici la troisième.


Non, je n’avais pas d’idées perverses en venant dans cette maison !

Non, mon intention n’était pas de jouer à la voyeuse !

Non, encore moins l’idée de venir me glisser entre les amants pour une partie à trois !

Non, je n’ai pas le fantasme de coucher avec une femme !


Je nous pensais un couple adultère, un peu plus libéré que les autres, chacun ayant l’accord de l’autre pour une baise extraconjugale. Déjà j’avais trouvé que notre accord était particulier même s’il nous permettait des plaisirs qui apportaient du piquant dans notre vie de couple.

Mais jamais je n’aurais pensé que le couple que formaient Marc et Julie était si différent.


Que j’aurais trouvé du plaisir à les regarder.

Qu’il aurait suffi de quelques paroles appuyées de quelques gestes pour que je me laisse faire.

Que je me retrouve avec eux.

Qu’en quelques minutes on me donne du plaisir.

Que j’en apprécie toute la singularité.

Et…

Et que je me laisse guider par Julie. Julie qui invite Marc à s’asseoir à côté d’elle sur le canapé.

Que j’obéisse à cet ordre à peine exprimé, au point qu’après je me demanderais si je l’ai entendu ou plus exactement imaginé sortant des lèvres de la femme :



Je commence par elle. Sa verge est dressée comme celle de mon mari. Une seconde je la revois s’extirpant du cul de mon homme, mais la rapide douche de Julie pendant son absence me rassure. C’est une queue comme une autre, mais plus grosse que celles de Marc et de Luc. Ironie de la Nature qui appareille un homme de ce bel engin tout en oubliant d’y joindre le mental qui va avec.


Je fais de mon mieux. Je m’applique. Je sais qu’ils sont deux à me regarder.

Celle que je suce avec la vision de sa poitrine de déesse dès que je lève les yeux.

Celui qui est son amant, ou sa maîtresse, je veux dire mon mari, je ne sais plus avec ce mélange des genres.

Je m’applique. Mieux, je saisis la bite de Marc avec une main caressante, juste pour lui montrer que sa femme s’est bien glissée dans l’ambiance.


Je passe à mon mari. Je le suce tout en gardant "sous la main" la bite de Julie. C’est plus facile. Mes lèvres enveloppent plus aisément le mandrin familial même si lui non plus je ne peux en gober qu’une partie. Mais cela semble satisfaire mes deux partenaires.

Une couille. Une autre. Celle de Julie. Puis l’autre.

Je ne sais pas ce qui est le plus pervers.

Passer de l’un à l’autre ?

Repousser d’une main la bite pour faciliter l’accès aux bourses, les lécher puis les gober religieusement en faisant bouger la graine dans son enveloppe ?

Ou échanger avec leur propriétaire un regard mouillé, mais chargé de cette perversité qui m’envahit petit à petit ? Je déguste. Je joue avec les mandrins. Je compare. Je fais couler des flots de salive et tire des fils gluants en passant de l’un à l’autre.


C’est une mère qui est venue dans cette maison.

C’est une épouse qui a vu son mari, enfilé comme une lopette par celle qui était censée être sa maîtresse.

C’est une voyeuse qui n’est pas partie mais a voulu suivre leurs ébats.

C’est une femme déstabilisée qui s’est laissé déshabiller.

C’est une femme troublée qui s’est laissé caresser.

C’est une amante qui a eu sa première jouissance de Julie.

C’est une partenaire qui s’est agenouillée devant les deux bâtons.

Mais c’est une femelle vicieuse et salope qui s’active maintenant.

Et c’est cette femelle qui apprécie les grognements de ses amants.

C’est elle que Julie invite à se lever. C’est à elle qu’elle s’adresse en lui disant :



Elle l’enjambe, Marc se déplaçant pour laisser assez de place. Elle guide le bâton d’une main, le regard rivé sur la poitrine de Julie, trouvant dans ce choc des genres une excitation particulière. Mais c’est moi qui me laisse descendre sur la baguette magique, savourant combien je me possède sans effort, mandrin parfaitement huilé dans une chatte juteuse à souhait.


Je suis bien, maintenant assise sur les cuisses de Julie, son dard disparu au plus profond de moi. Je me sens bien, étrangement bien. Et pourtant la situation est si particulière. Je sens que l’épouse cède à nouveau la place à la femelle. C’est bon de laisser tomber les barrières, les tabous.


J’ondule sur le mandrin en découvrant la dureté qui m’excite.

Je caresse les seins de la femme que je baise. Julie fait de même. Échange de procédés, de caresses que nous les femmes savons bonnes pour nous.

Je vois mon mari qui regarde, la bite horizontale et dure. Je n’ai pas honte de lui dire :



Il monte à moitié sur le canapé pour m’offrir son gland. Je le happe. Il est encore humide de ma salive. Sans réfléchir je passe une main entre ses cuisses et la plaque sur ses fesses. Il prend ce geste pour une invite. Il doit comprendre que je veux plus de sa queue et bloque ma tête avec ses mains. Il me baise la bouche. Il me force la bouche. Ce n’est pas son épouse qu’il prend ainsi, mais une autre, une femelle salope qui se tortille sur le pieu d’un autre. Son gland bute, mais ses couilles se frottent à mon menton. Il ne fait pas attention comme d’habitude. Son envie est si puissante qu’il arrive à tout me faire gober. Je pleure, je tousse, mais il continue.

Julie bouge son mandrin en moi. Elle me tord les tétons. Mon mari me laboure la gorge…

Je suis une autre et c’est bon.


Et puis soudainement Marc m’enlève sa queue. Il descend du canapé. Sa main puissante sur mon épaule m’invite à m’allonger. Julie m’accueille dans ses bras, ma tête calée sur son épaule.

Je sens une langue me lécher le cul.

Je sens un mouvement de jambes.

Je sais ce que Marc prépare. Je ne suis pas ignorante aux choses du sexe au point d’ignorer ce que deux hommes peuvent faire à une femme.

Un doigt se glisse. Il s’active quelques secondes.

Une idée perverse, vicieuse, indigne d’une épouse, mère de famille de surcroît, mais qu’une pute pourrait oser. Avec mes deux mains que j’ai plaquées sur mes fesses, j’ouvre mon petit trou.



Je sens son gland pointer. Il pousse. Mon cul résiste à peine. Il entre… avance…



Il avance. Moi aussi je devine le combat silencieux que se font les deux mandrins, pour l’un garder, l’autre prendre. Je tortille du cul. Je ne peux pas bouger beaucoup, mais le peu que je fais excite encore plus mon mari.



Le ton n’est pas de reproche, au contraire, une constatation. Le coup de reins l’accompagne. En une poussée il m’enfile à fond. Je vais éclater. Ce n’est pas possible de garder ces deux bâtons en moi même si chacun occupe un espace différent.



Je m’aperçois que j’ai crié de sa possession.



Ils bougent. D’abord doucement, comme pour prendre leurs marques. Puis plus fort, essayant de se cordonner pour me ramoner. C’est bon. Très bon. Maintenant je gémis de plaisir. Je gémis… Je gronde… Les mandrins qui s’activent déclenchent des ondes bienfaisantes.

Marc me couvre. Je sens sa respiration dans mon cou. Il me transmet son propre plaisir.

De longues minutes ! De si longues minutes que je souhaite à toutes les femmes.

Ma jouissance est sans fin.

J’aime le grondement de Marc qui se vide dans mes entrailles.

J’aime la respiration de Julie dont les halètements annoncent sa montée de sève.


Trois corps épuisés. Qu’importe le sexe, après le plaisir il faut un moment pour reprendre nos esprits. Alors que Marc se soulève me laissant un peu d’espace pour me redresser aussi, j’entends Julie dire :



Je sais qu’elle pense à Luc. Cela ne m’inquiète même pas. Pire je pense « Pourquoi pas. Quand il y a pour trois, il y a pour quatre. » La petite voix de la vertu hurle « Salope ! Salope ! »