n° 18436 | Fiche technique | 10672 caractères | 10672Temps de lecture estimé : 7 mn | 25/06/18 |
Résumé: Louise, une étudiante, assiste à un cours à l'université. Son esprit n'est pas vraiment présent. Elle ne repartira pourtant pas sans rien de cette conférence. | ||||
Critères: fh hplusag rousseurs profélève hdomine intermast fellation pénétratio | ||||
Auteur : Olympe (Autrice débutante.) Envoi mini-message |
C’est un après-midi d’automne ordinaire dans ma vie d’étudiante. J’assiste à un cours dans un amphithéâtre mal chauffé, je dessine vaguement sur ma feuille au lieu de prendre des notes. J’aimerais être une étudiante brillante mais mon esprit est ailleurs. Un drame est arrivé dans ma famille il y a quelques semaines et il a remis en question mon chemin bien tracé vers l’avenir. Les études, mon premier emploi, mon futur mari, le pavillon dans un quartier calme, les enfants, le monospace. Je suis distraite, à me demander ce que je fais ici.
Mon professeur, un homme d’une soixantaine d’années je suppose, s’éclaircit la voix et repose maladroitement le micro sur le bureau. Un sifflement aigu sort de l’objet et me ramène à la réalité. Ma réalité ? Je m’appelle Louise, j’ai 23 ans. Je suis en première année de master pour devenir professeur des écoles. « Maîtresse », comme on disait avant. Je suis globalement une fille ordinaire. Pas trop grande, pas trop petite. Pas trop mince, pas trop enrobée. Mon signe particulier ? Mes yeux verts pétillants et surtout ma constellation de taches de rousseur. Petite, je m’amusais à les relier avec mes feutres.
L’intervenant du cours d’aujourd’hui vient de s’emparer du micro. Sa prestance s’empare, elle, de mon attention. Le micro continue de siffler ; il le repose et décide de parler sans. Sa voix est posée mais reste forte. Il a une quarantaine d’années, il est pédopsychiatre. L’universitaire classique : veste de costume, cheveux décoiffés et petites lunettes. Son regard est vif et perçant. Il continue son intervention sur le développement psychique de l’enfant et nous regarde un à un tout en parlant. Vient mon tour. Ses yeux dans mes yeux pour deux secondes, peut-être moins. J’essaie d’avoir l’air détendu mais intérieurement je suis entre la panique la plus totale et l’envie de lui sauter au cou. Je passe le reste de son intervention à l’observer, à essayer de décrypter ce que sa voix ne dit pas. Un fil qui dépasse de sa veste, son sac usé. Je me lève et sors de la salle à contrecœur lorsque son exposé se termine.
Toujours dans mes pensées, je me dirige vers le bus qui va me déposer dans le centre-ville. Une main qui me tape sur l’épaule ? Je me retourne et je vois le pédopsychiatre qui, visiblement, est en train de s’adresser à moi. Je retire mes écouteurs pour comprendre ce qu’il me demande.
J’acquiesce avec un sourire, lui désigne deux places libres dans le bus ; nous nous installons. Il me demande mes impressions sur son intervention. Nos épaules et nos cuisses se touchent. Une lutte s’installe entre mes neurones qui tentent de formuler des réponses intelligibles, sans grand succès, et mes terminaisons nerveuses qui sentent la chaleur de sa peau malgré les tissus qui nous séparent. Le trajet se passe en un éclair, à mon grand regret. Il m’invite à aller boire un thé dans son bistrot préféré. Je n’ai toujours pas retrouvé ma clarté mentale habituelle, mais j’arrive tout de même à accepter et à le suivre dans la rue piétonne.
Nous sommes devant un thé fumant ; je le dévore du regard en essayant d’avoir l’air spirituel. Il ne dit plus rien non plus. Il se contente de prendre ma main. Il caresse ma paume, puis sa main remonte sur mon avant-bras. Nous ne disons toujours rien mais l’ambiance a radicalement changé. Un courage fou sorti de je ne sais où s’empare de moi ; je lui propose d’aller chez moi, à quelques rues d’ici.
Sur le chemin, il m’embrasse. Ses lèvres s’emparent des miennes, sa langue goûte la mienne. Il pleut, mais cela nous est égal. Ses mains parcourent mon dos, ma nuque. Ma main remonte sur sa cuisse ; il est temps d’entrer dans mon immeuble avant de choquer les passants.
Mon appartement est probablement en désordre, je ne me souviens absolument pas des sous-vêtements que j’ai enfilés ce matin, mais là n’est pas l’essentiel. Nous claquons la porte et nous nous embrassons de nouveau. Il retire sa veste et m’enlève mon manteau. Je déboutonne sa chemise en lui embrassant le cou, en remontant pour mordre son oreille délicatement.
Une fois sa chemise sur le sol, il me plaque contre la porte et couvre à son tour mon cou de baisers. Il me mordille le cou, sa langue parcourt mes taches de rousseur. D’impatience, il arrache presque les boutons de ma chemise. Elle tombe enfin sur le sol et il peut voir maintenant mon soutien-gorge. C’est un modèle en dentelle noire qui fait ressortir ma peau claire. Ma poitrine est gonflée, mes tétons essaient de transpercer le tissu délicat pour rejoindre ses mains ou sa bouche. Il m’admire un instant ; je rougis. Enfin il touche mes seins, les caresse d’abord puis les presse plus fort. Je gémis : c’est une zone très érogène chez moi. Il continue d’embrasser mon cou et fait en même temps sortir mon sein droit du soutien-gorge. Il joue avec le téton, d’abord doucement puis commence à l’étirer, le rendre dur. C’est au tour de sa bouche de faire connaissance avec mon sein droit. Il le lèche, le mordille. Je me sens fébrile, si excitée que je ne tiens plus vraiment sur mes jambes.
Il retire mon soutien-gorge, me prend les mains et me dirige vers le canapé. Je m’y allonge. Il vient au-dessus de moi. Nous sommes torse nu tous les temps, le frottement de nos peaux me rend folle. Je déboutonne sa ceinture puis essaie de lui retirer son jean. Il vient à mon secours et l’ôte lui-même. C’est à mon tour ; mon propre pantalon rejoint nos vêtements sur le sol.
En boxer noir, il est à tomber. Sa peau est mate et douce, il n’est pas vraiment musclé, mais son corps est ferme contre le mien. La bosse qui pointe derrière ce boxer me fait croire qu’il apprécie également la vue de mon corps habillé seulement d’une culotte en dentelle. Je me frotte contre cette bosse pour la sentir, pour lui faire sentir mon excitation et comme je suis humide à l’idée de le sentir bientôt en moi. Il retire son boxer qui semble le gêner et je peux enfin voir son sexe gonflé. Peu importe le nombre de centimètres : à ce moment-là je le trouve le plus désirable du monde. Ma main le caresse, d’abord timidement puis avec de plus en plus d’assurance. Il gémit et m’encourage en bougeant son bassin vers ma main. Je parcours son torse de baisers, lèche ses tétons et les mordille comme il l’a fait avec les miens. Sa main tient fermement mes cheveux et me dirige vers son sexe : son intention est claire.
Ma bouche fait donc connaissance avec sa verge. Elle est douce, et son gland me paraît comme une petite prune délicieuse. Un peu de liquide en sort ; je le lèche du bout de la langue. Je déguste son gland avec des coups de langue puis avec toutes mes lèvres. Je le suce en variant le rythme, en faisant passer ma langue sur son gland, parfois sur sa verge entière. Mes mains ne sont pas inactives ; elles caressent ses testicules et s’attardent sur ses fesses. Nous ne parlons pas ; il faut dire que ma bouche est bien occupée, mais ses grognements me rassurent sur le plaisir qu’il reçoit. Je crois qu’il va éjaculer mais il préfère me repousser contre le canapé pour m’allonger et m’écarter les jambes.
Sa main s’assure que je suis bien lubrifiée et caresse rapidement mon clitoris qui n’attendait que ça. Mais l’urgence est ailleurs pour lui ; sa verge s’approche de mon sexe, elle est à quelques millimètres. J’imagine qu’il ressent ma chaleur, si proche de son gland. Il me taquine alors, parcourt la longueur de mon vagin avec son gland, s’imprégnant de ma cyprine. Il me pénètre enfin de quelques centimètres et se retire alors, me laissant désespérée d’enfin le sentir. Avec un regard malicieux il entre et ressort de nombreuses fois, mais de seulement quelques centimètres. Je donne des coups de bassin vers lui pour mieux le sentir mais il me maintient fermement, comme pour me montrer qui domine la situation.
Enfin il me pénètre, quasiment en un seul mouvement du bassin. J’étais tellement chaude et prête pour lui… Je ne ressens que le plaisir d’avoir enfin ce sexe au fond de moi. Il commence à me baiser, de plus en plus fort et rapidement. Je pince mes tétons pour amplifier mon plaisir. Je sens chaque millimètre de sa verge en moi, je voudrais la garder pour toujours tant le plaisir est grand. Il me mord le cou tout en me pénétrant chaque fois – j’en ai l’impression – un peu plus profond. Le plaisir monte, la peau de ma vulve est comme à vif tant je ressens chaque sensation. Je presse mes mains contre ses fesses pour qu’il me pénètre au plus profond. L’orgasme monte, la boule de feu grossit. Il le comprend et accélère ses coups de reins, plaque une de mes mains derrière ma tête et de l’autre caresse mon clitoris. Le plaisir est trop fort ! Je veux retirer sa main de ce bouton désormais si sensible mais il refuse et retient mon autre main. Je n’ai pas d’autre choix que d’accueillir ce plaisir fou et je m’entends crier d’une façon que je ne me connais pas.
Il retient toujours mes mains et reste en moi le temps que ma respiration s’apaise et que le feu entre mes jambes s’éteigne un peu. Il est toujours si dur en moi, mais l’orgasme m’a laissée trop sensible pour quelques instants. Il se retire doucement, et à mon tour je le plaque contre le canapé. Je prends mes dernières forces pour m’installer sur lui et ma bouche s’approche de son gland une nouvelle fois. Il est trempé de ma cyprine, mais plus rien ne me dérange ou me paraît sale après une telle intimité. Je le prends dans ma bouche et lui redonne avec mes lèvres et ma langue tout le plaisir que je viens de recevoir. Je sens sa verge palpiter dans mes mains, je sens qu’il va éjaculer. Par précaution, je ne veux pas avaler sa semence mais je dirige sa verge vers mes seins. Je l’entends grogner puis je sens son sperme se déverser sur ma poitrine. La sensation est chaude. Prise d’une pulsion animale, j’étale le liquide sur mes seins, l’utilisant pour faire dresser mes tétons.
Il me prend dans ses bras ; nos rythmes cardiaques se calment ensemble.