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29/06/18
Résumé:  En cette fin d'après-midi, moi, Shanice, je me dois d'être très élégante en vertu des exigences d'Enguerand, mon maître.
Critères:  fhh inconnu hotel fsoumise fellation pénétratio sandwich fsodo sm yeuxbandés fouetfesse sf
Auteur : Patrik  (Carpe diem diemque)            Envoi mini-message
De femme-famille à femme-loisir

Restaurant



En cette fin d’après-midi, moi, Shanice, je me dois d’être très élégante en vertu des exigences d’Enguerand, mon maître. En effet, ce soir, lui et moi, nous avons un petit dîner en tête à tête, comme ça nous arrive assez souvent. Nous ne vivons pas ensemble, il a sa vie de son côté, et moi la mienne. C’est peut-être mieux ainsi, nous ne subissons pas l’usure du quotidien.


Intriguée, je me demande ce qui se passera ensuite, quelle sera la surprise, car je sais que l’invitation au restaurant n’est qu’une mise en bouche…



Après avoir pris longuement soin de ma personne dans sa salle de bain, lissé mes longs cheveux, soigné ma peau, je sors de la salle d’eau afin de me vêtir selon les desiderata de mon maître. Dans ma chambre, face à la grande psyché, je me contemple devant le miroir. Lentement, voluptueusement, je glisse autour de ma jambe une paire de bas à couture visible, la toute dernière génération. Puis je ceinture sa taille d’un large porte-jarretelles de satin soyeux de couleur ébène. Ensuite, je relève mes seins lourds et voluptueux d’un redresse-seins de la même teinte. Enfin, je chausse des hauts talons-aiguilles, ce qui me rehausse d’au moins dix centimètres ! Tout ceci fait, je m’admire dans la glace :



Passant à la suite, j’enfile une courte jupe trois-quarts ainsi qu’un haut noir dont le décolleté profond met particulièrement en valeur sa poitrine dont je suis fière à juste titre. Toute de noire vêtue, ma couleur préférée, je me sens excitante, sensuelle et ne doute pas de l’effet que je ferai dans les lieux publics. La seule entorse à ma couleur fétiche est un fin collier rouge qui tranche, et qui est assorti à un rouge à lèvre rouge carmin.


Je vaporise sur son corps et mes cheveux un parfum capiteux et insiste plus lourdement au niveau de son cou et de ses poignets. Avisant l’heure, je me dépêche un peu plus. Dans le couloir, je revêts un long imperméable ainsi qu’un chapeau à larges bords sur ma tête afin de masquer son apparence particulièrement sexuée. Les rues sont peut-être assez sûres, grâce à la police de la Moralité qui patrouille partout et à toute heure, mais il est inutile de trop tenter le diable ! De plus, une honnête femme se doit de sortir, tête couverte. Dix minutes plus tard, je rejoins Enguerand au restaurant.



Alors ajustant mon chapeau, j’entrouvre mon imperméable.


Incontestablement, mon entrée largement chaloupée par mes talons-aiguilles est très remarquée, surtout quand j’enlève complètement mon imperméable ! Divers mâles regards admirateurs me scrutent avec avidité de la tête aux pieds, et j’aime ça ! D’autres féminins regards sont plus jaloux ou envieux, et ça m’amuse beaucoup !



Même si ce n’est pas la mode, mon Maître aime me vouvoyer. D’habitude, on tutoie les femmes pour leur signifier leur place, leur condition. Moi, j’aime que mon Maître me dise « vous », d’autant que je sais que, quand je deviens sa chose, je tombe de mon piédestal tandis qu’il me tutoie rudement.



Pour éviter certains problèmes dans un lieu plus ou moins public, j’évite de lui dire Maître trop fort quand je m’adresser à lui, surtout s’il y a des oreilles indiscrètes qui écoutent. Car si les autres savent que je suis sa soumise, je devrais alors me tenir à quatre pattes devant tous et manger au sol. Et mon Maître ne le souhaite pas ce soir, il veut dîner en tête à tête. Quant à lui dire « Maître », je me rattraperai par la suite, car je me doute bien qu’il y aura un après à ce dîner !


Tandis que nous dégustions les plats particulièrement fins, j’en profite pour demander à mon Maître quelque chose qui me turlupine depuis qu’on m’en a parlé. Comme nous sommes dans un coin, il n’y a pas de problème pour que je puisse m’exprimer librement. Je sais qu’Enguerand s’intéresse particulièrement à la période qui a eu lieu juste avant le Grand Renouveau, donc je suppose qu’il saura me répondre :



Mon Maître s’esclaffe :



Verre en main, mon Maître sourit :



Puis posant son verre, Enguerand devient plus sérieux. Doctement, il commence à me faire un petit cours d’histoire :



Écarquillant les yeux, je m’étonne :



Puis, nous avons abordé d’autres sujets, plus joyeux. Après un très bon repas qui excite les sens, mon Maître me propose :



Puis il s’éloigne pour aller payer. Sagement, j’attends que mon Maître revienne. Puis nous sortons du restaurant.




Balade



Lentement, nous traversons deux rues, parlant de tout et de rien, tel un couple normal. Alors que nous flânons le long d’un grand boulevard aménagé de part et d’autre, parmi les arbres et les statues, mon Maître s’adresse à moi :



Soudain, j’entends qu’on nous hèle, nous nous retournons, c’est une patrouille de la police de la Moralité. C’est alors que je réalise que j’ai mon chapeau en main et non sur ma tête. Je me recoiffe précipitamment, mais le mal est fait. Il existe trois types de femmes : les femmes-famille, les femmes-loisir et les femmes-élite. Chacune a un rôle bien défini avec des prescriptions particulières. Avec mon mari, je suis une femme-famille comme il y en a tant d’autres, mais avec mon Maître, je change de statut. Quant aux femmes-élite, peu de gens savent vraiment de quoi il en retourne. Craintivement, je reste en retrait tandis que mon Maître s’avance d’un pas affirmé vers les trois hommes :



L’un des hommes me désigne :



Mon Maître préfère me tutoyer, c’est plus dans l’air du contexte, surtout vis-à-vis des gens de la Moralité qui sont très à cheval sur les principes. Je m’exécute, révélant la tenue sexy que j’ai sous mon manteau.



Je dévoile ainsi mes bas, mon porte-jarretelles, ainsi que mon absence totale de culotte. Les trois hommes de la patrouille semblent satisfaits. Néanmoins, après un court instant, l’un d’eux chicane :



À nouveau, je m’exécute, révélant à présent mes seins présentés en plateau par le redresse-seins. Maintenant, les trois hommes semblent convaincus, mais ils papotent entre eux. Se doutant d’une suite qui ne l’intéresse pas, mon Maître extirpe de dessous sa chemise son médaillon. Aussitôt, les hommes se répandent en excuses et s’en vont patrouiller ailleurs. J’en profite pour me rhabiller. Ceci fait, je lui fais remarquer :



Puis nous continuons notre balade. Alors que nous sommes aux abords d’un grand hôtel classieux, sans un mot, Enguerand me pousse délibérément dans l’entrée de celui-ci. Un hôtel, ah bon ? Et pas un sordide, à ce que je constate, tandis que mon Maître m’entraîne impérieusement à l’intérieur.



Tandis que nous accédons à l’ascenseur, le groom de service faisant énergiquement tourner la grande roue, je commence à être vraiment excitée par la situation, mes tétons durcissant, les lèvres de mon sexe se gonflant et s’humectant. Un long couloir faiblement éclairé par quelques lampes à huile, puis une porte tout au bout. Posté devant celle-ci, lentement, mon Maître sort de sa poche un foulard de soie noire, puis avec celui-ci, il bande mes yeux. Je suis de plus en plus excitée. Puis j’entends un déclic métallique, puis le bruit d’une porte qui s’ouvre. Délicatement, mon maître me pousse dans la chambre, me guidant par les épaules. Je fais quelques pas en aveugle, je constate sous mes pieds qu’il y a de la moquette au sol ou un tapis. Peu après, je suis plaquée prestement contre une sorte de tenture. Fébrile, je trépigne ! Enfin, la séance va commencer !




Ma soirée de femme-loisir



Soudain, deux mains se mettent à caresser mes courbes plutôt opulentes et généreuses par-dessus l’imperméable. Puis ces mêmes mains s’immiscent dans l’échancrure du manteau, caressant à présent la peau dévoilée de mon décolleté. Excitée, je ne peux m’empêcher de murmurer :



Aucune réponse. Les mains continuent de courir sur mon corps. C’est curieux, ces mains me semblent différentes. Je suis en train de me demander s’il n’y aurait pas une tierce personne avec nous. Pourtant, je ne sens pas d’autre parfum. Je pensais être seule en compagnie de mon Maître, mais peut-être que ce n’est pas le cas. Suis-je livrée à des mains étrangères pour le plus grand plaisir de mon Maître, et sans doute de cet inconnu ?


Docile, je ne dis rien, j’attends la suite…


Mon imperméable s’ouvre plus encore, puis il chute à mes pieds. Des mains continuent à cajoler mon corps, je frémis à travers les fins tissus de mon haut et de ma jupe. Des doigts voraces sont en train de peloter mes seins fermes aux tétons durcis par cette convoitise que je ressens envers ma personne. Plus bas, ma culotte s’humidifie de plus en plus. Puis les doigts visiteurs partent effleurer mon pubis par-dessus la jupe, puis ils remontent le long de mes hanches pour saisir fermement mes hanches.


Excitée, je respire bruyamment, cette nouvelle séance commence très bien. Néanmoins, j’ai besoin de savoir. De ce fait, je demande :



Quand Enguerand me tutoie, c’est l’indubitable preuve que nous sommes entrés dans une séance de domination-soumission. Par contre, quand il conserve le vouvoiement, c’est plus personnel. J’ai toujours trouvé en peu étrange qu’il me dise « vous » quand il me fait l’amour, tel l’amant attentionné qu’il sait être, mais je reconnais que ça a du style, et que j’aime beaucoup !



Ces mains inconnues m’imposèrent de me retourner contre la tenture. Je me demande pourquoi cette interdiction ? Si c’est un inconnu, peu importe si je le vois ou pas. À moins que cette personne me soit connue. En tout cas, c’est étrange.


Tandis que je cogite, ces mêmes mains se posent sur le creux de mon dos, je comprends alors que je dois me cambrer de façon outrancière, sans doute pour satisfaire une envie un peu particulière. Ma chute de rein est amplifiée par les talons-aiguilles que mon Maître m’impose afin de chalouper ma démarche. Je sais qu’il est fétichiste des années anciennes, celles d’avant le Grand Renouveau, l’époque des vraies femmes, comme il le dit souvent.


Ce petit jeu continue quelques instants, puis la voix de mon Maître claque :



Je m’exécute, enlevant lentement mon haut afin que les deux hommes puissent mieux profiter du spectacle que je leur offre. Alors que je me débarrasse de mon vêtement du haut, paraissant poitrine nue et arrogante grâce au redresse-seins, l’invité s’exclame :



Je m’étonne de la forte ressemblance de cette voix avec celle de mon Maître. Peu après, ma jupe glisse à mes pieds, révélant mes bas et mon porte-jarretelles. À nouveau, la même voix, toujours fort proche des intonations de celle de mon Maître, s’exclame :



Une main s’empare d’un de mes seins, le soupèse, le malaxe :



Puis je me fais patiner, soupeser, caresser, presser dans tous les sens et sur toutes mes courbes. Plusieurs fois, je réalise qu’il y a au moins trois mains sur moi, mon Maître participant à cette débauche tactile. Immobile, je me laisse faire durant de longues minutes : ne suis-je pas une soumise ?


Soudain ; j’entends résonner la voix de mon Maître s’adressant visiblement à l’autre homme :



Soudain, je sens distinctement une cravache qui caresse délicatement mes courbes, puis celle-ci m’impose d’écarter les jambes. Mon inconnu ne semble pas être un néophyte dans le domaine qui me lie à mon Maître.


L’inconnu continue de se taire. De temps à autre, mon Maître m’ordonne divers mouvements :



Durant ce temps, l’inconnu se fait un plaisir de me patiner, de me cajoler, de mettre ses mains partout, ses doigts se baladant sur tout mon corps, s’égarant dans certaines de mes fentes, jouant avec mon désir, avec ma convoitise. Je découvre que j’adore être offerte à un inconnu, sous la surveillance de mon Maître. Je sais que je suis en sécurité, puisqu’il est là, présent pour moi.


Puis soudain, la nouvelle injonction claque, sèche :



Docile, j’obéis. C’est à présent mes seins, mon pubis et ma chatte qui font l’objet de l’attention des mains baladeuses. Toujours sans un mot de la part de l’inconnu, la cravache et les mains me dictèrent de me mettre à quatre pattes, ce que je fais en bonne soumise. À nouveau, le bâton m’ordonne de nouvelles postures. Lever le menton, écarter les jambes, se cambrer de manière outrageuse afin de mettre en valeur mes fesses rebondies.


Mon Maître apprécie ma bonne volonté :



Puis les mains deviennent de plus en plus exigeantes et dominatrices. L’inconnu pétrit avidement mes seins pendouillants, malaxe voracement mes fesses puis parfois les claque afin de les faire vibrer. Après ces petits en-cas, des doigts inquisiteurs excitent mon sexe, pénétrèrent délicatement l’orée de mes lèvres intimes, puis s’y enfoncent posément.



Qui vient de parler à l’instant ? On aurait dit mon Maître, mais j’ai des doutes, même si la voix ressemblait à celle que je connais bien, mais avec quelque chose de différent. Néanmoins, je réponds de façon neutre :



Pas de réponse. Le patinage continue. Puis peu après, un sexe bien raide se pose sur mes lèvres. Soumise, j’ouvre la bouche pour accueillir cette tige que je découvre assez grosse et nervurée, un beau morceau, même si je n’y vois rien. Avec douceur, je commence une douce et lente fellation autour de cette sucette improvisée.



Oui, c’est presque la même voix que celle de mon Maître. C’est étrange comme situation ! Néanmoins, je continue ma fellation autour de cette tige qui est consistante. D’ailleurs, elle me rappelle celle de mon Maître, ce qui est plutôt bon signe pour moi.


Soudain, un ordre claque :



Je suis incapable de dire qui m’a ordonné ça, j’étais trop focalisée sur cette belle verge frémissante qui se retire à présent de ma bouche. Dommage, je la libère. Aussitôt, une main énergique empoigne fermement les cheveux, m’indiquant la direction à prendre. Tant bien que mal, les yeux toujours bandés, j’avance sur mes genoux et mes mains, telle la chienne que je suis. Je sens le parquet sous ma peau, puis une peau de bête. Ayant frôlé quelque chose sur ma gauche, je comprends que je suis près d’un lit sur lequel on me fait comprendre que je dois m’allonger sur le ventre :



Escaladant comme je peux le lit, je m’étale ensuite de tout mon long sur les draps, la tête nichée sur un vaste oreiller. Ma poitrine s’écrase sur le lit. Des mains capturent mes poignets pour les lier, je suppose, au montant du lit. Entravée, offerte, je reçois de nouvelles caresses qui me font frémir.




Échauffements cuisants



Soudain, la voix de l’inconnu résonne, un brin admirative :



Un premier coup sec cingle mes fesses, m’arrachant un petit cri. Puis un second s’abat à son tour sur mon cul. Je serre les dents, éprouvant comme à chaque fois un étrange mélange de plaisir et de douleur. Une caresse toute douce calme la douleur. J’adore cette alternance entre violence et tendresse !


Puis mes fesses vibrent sur les coups cuisants, brûlants, excitants. Je sens que ma peau rougit, que ma chatte s’humidifie, que mon ventre me chamboule. Puis la tempête se calme. Je me demande quoi. J’entends alors :



Des mains caressent mon postérieur incandescent, une longue caresse étrange, à la fois apaisante et piquante… Puis elle s’arrête, les secondes s’écoulent, sans que rien n’arrive.


Intriguée, je lève la tête, mais une main saisit ma chevelure, la tire autoritairement, m’enjoignant à m’allonger plus encore sur le ventre. Comme il se doit, j’obéis. C’est alors qu’une première fessée fait vibrer mes fesses. Puis une autre s’enchaîne puis ça se déchaîne ! Mes masses vibrent, mon cul chauffe, la douleur-plaisir rayonne en moi, brûlant mes entrailles. Tandis les fessées continuent, une main se glisse entre mes cuisses, puis de doigts s’introduisent dans ma chatte dégoulinante, cherchant mon clitoris et le dénichant sans souci.


Il ne me faut pas longtemps pour jouir sous la double impulsion des fessées ardentes et de mon clitoris en feu ! Tandis que je décolle au-delà des nuages, des doigts souillés s’essuient sans vergogne sur mes fesses cramoisies.



Puis, vient le repos, les jambes bien écartées, écartées, le sexe visqueux de plaisir, la tête étourdie. On dirait que le temps s’est arrêté pour quelques instants. Je flotte, lointaine, ailleurs. Mais je dois revenir sur terre…




Livrée à la concupiscence



On détache mes liens. Je bouge mes doigts pour les réactiver. Un ordre fuse :



Comme ordonné, je fais l’étoile de mer, mes jambes bien écartées afin de donner accès à mon sexe, les bras perpendiculaires à mon corps pour dégager plus encore mes seins, offerte à ces deux hommes.


Peu après, quatre mains caressent les moindres parcelles de mon corps, lentement, doucement, parfois possessivement quand il s’agit de mes seins. Mon ventre, mes jambes, mes bras sont câlinés, mes cuisses sont cajolées, mon pubis dorloté, et ma fente dégoulinante explorée à ses abords.



Puis les caresses continuent me faisant frémir de plus belle. J’adore ça ! Soudain, un nouvel ordre fuse :



Je rejoins les autres mains afin de câliner mes seins, mon ventre. Six mains sur moi, c’est divin, c’est le pied ! Décomplexée, je me caresse sur les zones que les hommes délaissent, afin que je sois stimulée au maximum, afin de me donner le plus de plaisir. Mon envie monte, mon bien-être grimpe. Je sens que je suis au bord de l’explosion, mais ça n’échappe pas à mon Maître qui tonne :



C’est une dure limitation qu’il m’impose là ! J’aurais bien aimé jouir un peu, me laisser aller ! Tant pis, ce sera pour plus tard. Du moins, je l’espère…



Comme toujours, j’obéis à ce nouvel ordre. À nouveau, mes poignets sont fermement liés à la tête de lit. Offerte, exposée, les jambes largement écartées puis relevées, toujours gainées de bas noirs, attachés au porte-jarretelles. Et au milieu de ce contraste de chair et de noir, mon sexe ouvert et dégoulinant. Du moins, j’imagine le tableau que j’offre actuellement…


J’attends, puis je sens un mouvement sur le lit. Une main me caresse voluptueusement tandis que le lit bouge de plus en plus. Soudain, un sexe force la porte de ma bouche. Une nouvelle fois, mes lèvres gourmandes accueillent ce nouveau sexe que je suce délicatement avec une certaine volupté. De plus, je sais que mon Maître me regarde, ce qui décuple mon plaisir.


Alors que je m’active suavement autour de cette verge que je devine être belle, j’entends son propriétaire dire :



Étrange conversation dans la bouche de mon Maître d’habitude si policé ! Ces deux-là me semblent partager une très haute connivence. Finalement, quand je réfléchis bien, je ne connais pas grand-chose de mon Maître. J’ignore presque tout de son passé, je ne connais bien que ces dernières années, celles durant lesquelles je suis sa soumise.


Sa bonne queue toujours dans ma bouche, l’inconnu donne raison à mon Maître :



Puis s’adressant directement à moi, il m’annonce :



Ma bouche étant pleine, je peux difficilement parler ! Je m’active plus encore, afin d’avoir bientôt son sperme dans ma bouche ! Je suis curieuse du goût qu’il peut avoir, de sa texture. Je pompe, je suce, je gobe, je lèche cette tige gonflée de plus en plus frémissante, et je sais qu’un petit geyser tout blanc va survenir dans peu de temps. L’inconnu respire de plus en plus fort, je sens que ça vient, que ça monte irrésistiblement !



Là, je retrouve mon Maître et sa façon surannée de parler. Par contre, son invité est nettement plus direct, pour ne pas dire trivial, bien que je présume qu’il se limite dans ses expressions.



Tandis que je continue ma besogne qui semble beaucoup plaire à cet inconnu, je constate que son niveau de langage descend. Mais de temps à autre, ce n’est pas désagréable.



À ces mots, il cède, envoyant un premier jet bien gluant dans ma bouche. J’accuse le coup, c’est bien la première fois que je goûte à un foutre si consistant ! La deuxième salve me confirme que le sperme de mon inconnu est particulièrement épais ! J’avale avec un peu de difficulté, je préfère quand c’est plus liquide, ça passe mieux ! Soudain, c’est comme un barrage qui explose, ma bouche se retrouve noyée de tout ce sperme gluant !



Je m’empresse d’engloutir toute cette masse morveuse pour ne pas être submergée ! Je me dis que si ma chatte reçoit ce même sperme, celui-ci va rester bien au chaud dedans, tellement ça colle ! J’imagine une femme (ou moi-même) se balader toute une journée, remplie d’une telle semence visqueuse ! C’est fou !


Ce fut difficile, mais je n’ai pas été submergée par le flot. À présent avachie, la queue molle se retire de ma bouche. Je respire un grand coup. J’ai déjà vécu des choses curieuses ou étranges, mais ce truc-là, je sens que je vais m’en souvenir toute ma vie ! Je m’essuie un peu la bouche, j’ai quand même eu des fuites…


Soudain, une main caresse mes cheveux :



En retour, je l’entends rire :



Tandis que l’invité de mon Maître reprend des forces, Enguerand prend le relais, mettant à son tour sa queue que je connais si bien entre mes lèvres. Ces deux-là vont finir par m’épuiser à petit feu ! Néanmoins, je m’applique à ne pas décevoir mon Maître en lui prodiguant une belle sucette bien salivante comme il les aime.


Soudain, il se retire de ma bouche sans avoir éjaculé dedans. Peut-être se réserve-t-il pour la suite ? La voix de l’inconnu résonne :



Mon Maître répond par un petit rire :



Allongée sur le dos, jambes largement écartées, j’attends la suite des événements. Je sens qu’on se déplace sur le lit, qu’on s’approche, l’inconnu sans doute, car je ne reconnais pas les mouvements plus félins de mon Maître. Puis, l’invité pose son gland sur mon pubis, il se frotte dessus quelques instants, puis il descend vers ma fente ouverte par l’excitation. Avec son sexe, il se met alors à échauffer par frottements mon clitoris exacerbé, largement aidé par ma cyprine abondante. Puis il s’immobilise, je sens qu’il va bientôt entrer en moi, le prendre. En effet, il se positionne mieux entre mes cuisses, puis sa verge entre sans autre préliminaire en moi, je sens chaque centimètre de chair chaude coulisser en moi. C’est dans la position du missionnaire que je suis offerte.


Puissamment, il entreprend de me labourer, entrant et sortant de toute sa longueur. Cet homme sait visiblement se servir de sa queue, c’est très bon d’être prise ainsi !


Mon Maître se joint à nous, posant sa verge sur mes lèvres afin que je le suce, tandis que je me fais toujours ramoner fortement plus bas. Nous formons à présent un trio. Émoustillée par l’idée, je décolle lentement vers d’autres cieux, d’autres plaisirs.



C’est quoi, cette histoire de choses sérieuses ? Je sens que je vais être bientôt fixée. L’invité se retire de mon vagin. Curieusement, je ressens comme un vide. Mon Maître se dégage de ma bouche. Quelque chose va se mettre en place dans peu de temps. J’en frémis d’avance !




Choses sérieuses



Je suis à présent assise au bord du lit. Derrière moi, j’entends que ça s’agite. Puis peu après, j’entends la voix de mon Maître :



À tâtons, j’essaye de me positionner comme mon Maître me l’a ordonné. Très vite, je chevauche son corps, ma tête vers la sienne. J’adore sentir sa peau nue contre la mienne, ça me donne plein de frissons ! Son sexe, que j’adore, frotte contre ma chatte, je le saisis du bout des doigts, prête à le guider en moi. Néanmoins, je demande :



Houlà, je vais donc avoir droit à une double, un sandwich plus précisément. Ça me fait un peu peur, mais si mon Maître l’exige, je le ferai. Je dirige le sexe de mon Maître à l’orée de mes lèvres intimes détrempées, j’adore l’avoir en moi, j’aime énormément quand il me remplit, quand il prend possession de moi. Je frémis d’aise quand je sens son gland entre en moi, puis quand le reste de sa tige s’enfonce en moi sans effort ! Quand sa belle queue est entièrement en moi, je remue du bassin pour mieux le sentir en moi, au plus profond ! C’est une de mes petites manies…



Je souris, un couple, c’est ce que nous sommes en effet. Pas un couple de la vie de tous les jours, mais qu’est-ce que ça change, au final ? Pour mieux profiter de mon Maître, je remue lascivement du bassin pour sentir son gros pieu planté en moi.



Joignant l’acte à la parole, notre invité se positionne derrière moi, sa verge bien raide se pose sans complexe sur mes fesses. Je frémis à la pensée de ce qui va m’arriver dans quelques instants.



Décidément, côté politesse, ce n’est pas la même chose que mon Maître, bien que parfois, il peut se laisser aller. Mais ça procure un petit frisson d’être traitée comme ça.



Je m’exécute comme il me l’a ordonné. Peu après, je sens un liquide inonder ma rondelle, ça dégouline même le long de mes lèvres intimes. Même mon Maître doit avoir été mouillé par ce lubrifiant. Un gros machin vient s’appuyer posément contre l’entrée de mon anus, le pressant fortement. J’entends alors notre invité dire :



La chose, qui me pressait, se retire momentanément. Puis elle vient se remettre au même endroit, mais cette fois-ci, je sais qu’elle va pénétrer en moi, au plus profond, et que mes entrailles vont se faire envahir comme pas possible ! Soudain, j’entends derrière moi un joyeux :



C’est alors que je sens un gros tube, ou plutôt une boule, entrer en moi, il coulisse sans trop d’effort dans un premier temps. Il me semble que la totalité du gland est maintenant en moi. L’inconnu se rétracte un peu, sans doute pour mieux se positionner dans le boyau chaud dans lequel il s’est enfoncé.



Ceci dit, il continue sa lente avancée en moi, s’enfonçant de quelques centimètres d’abord, puis reculant un peu pour mieux repartir ensuite. Visiblement, il sait s’y faire, je ne souffre pas, mais je le sens passer ! J’ai l’impression d’être élargie, écartelée, envahie ! Mais ça rentre !



Amusé, mon Maître lui répond :



Jouant avec mes seins pendants, mon Maître répond à son invité :



Je sais que mon Maître adore faire l’amour avec moi, c’est évident. D’ailleurs si nous jouons toujours ensemble, malgré les années qui s’écoulent, c’est qu’il y a une bonne raison. Dommage que le destin ne m’ait pas permis d’être la femme d’Enguerand, beaucoup de choses auraient été simplifiées. Mais je ne me plains pas, mon mari est plutôt gentil et libre d’esprit. J’aurais pu plus mal tomber, ce qui est d’ailleurs malheureusement le cas de certaines femmes de ma connaissance.


En attendant, sentir deux engins en moi me remplir, ça me donne des frissons à l’infini ! C’est encore pire quand les deux hommes décident de bouger en moi, de me pistonner lentement pour commencer, puis de plus en plus vite. J’ai déjà vécu des sensations fortes, voire démentes, mais là, je sens que je suis en train de vivre le haut du panier !


Mon cul se déchire, il brûle et pourtant ça me fait tant de bien ! Mes seins sont capturés, agrippés, pressés, broyés même, ma chatte entreprise, envahie, pilonnée. Je suis leur chose, leur poupée de loisir, offerte, totalement offerte.


Totalement prise en sandwich, je jouis comme une petite folle, comme une petite chienne, intensément, le corps secoué de profonds spasmes ! Oh Dieu que c’est bon d’être prise ainsi, doublement, au plus profond de ses entrailles, petite chose offerte, soumise, abandonnée au plaisir de deux mâles dominants !


Puis, je sombre dans la petite mort, dans cet état suspendu où on est si bien, ailleurs…




xxx




Du fond du brouillard cotonneux dans lequel je suis plongée depuis un certain temps, toujours alanguie sans force sur le lit froissé, j’entends les voix quasi similaires de mes deux tourmenteurs s’entretenir à mon sujet :



Un bref rire, presque identique à celui de mon Maître :



Alors qu’il allait sans doute révéler quelque chose de très intéressant, mon Maître est coupé net dans sa phrase par son invité. Dommage…



Que je sache quoi ? Mais, qui est cet inconnu ? Son frère ? Son cousin ? Quand même pas son père ? Je sais que ça ne peut pas être l’un de ses deux fils, ils sont trop jeunes. Pour savoir, je serais bien tentée d’ôter ce fichu bandeau que j’ai sur les yeux, mais ce serait désobéir à mon Maître et casser ainsi notre contrat tacite. Et je ne tiens pas à perdre mon Maître…


Toujours alanguie sur le lit défait, perdue dans mes pensées, les yeux encore bandés, revenant petit à petit à moi, repue, assouvie, j’entends alors des pas s’éloigner, puis la porte claquer. Hélas, je ne saurai pas qui a profité de moi, qui a abusé de mon corps, de mon sexe. C’était le but du jeu, et une bonne soumise se doit d’obéir à son Maître…


Aujourd’hui, c’était une soirée de femme-loisir, ma trop rare soirée de femme-loisir…



Merci à Emmanuel pour la trame initiale.