Une Histoire sur http://revebebe.free.fr/
n° 18444Fiche technique8367 caractères8367
Temps de lecture estimé : 5 mn
05/07/18
Résumé:  Une rencontre au love hôtel.
Critères:  f fh inconnu hotel ffontaine fmast facial champagne
Auteur : Lazizanie  (jeune écrivain sénior)      Envoi mini-message
Aïcha

Nous l’appellerons Aïcha.

Aïcha parce c’est doux comme de la soie, velouté comme une pâtisserie orientale. Aïcha parce qu’elle est musulmane.


Farouche, non pas. Imprévisible oui.

Aïcha est le feu. Qui tel le volcan brûle et emporte tout sur son passage. Fidèle ? Assurément pas. Gentille ? Oui, comme une caresse.


Je la rencontrai à une époque de friche affective. Personne avec qui câliner. Personne à qui penser. Ça c’est faux. « Personne à qui rêver » est plus exact.


Tac, tac. Ouvrir le Mac. Il y a des sites pour. Ça tournicote sans beaucoup de résultat.

Un pseudo est bien souvent une compression de noms ou une attente. Là nous étions dans le deuxième cas. « Fougueetcalin » La cinquantaine, seule. On verra bien.

Rendez-vous est pris. Une place de centre-ville sans âme, des travaux, des voitures. Le portable sonne.



Eh quoi, je suis galant homme et vais la chercher. J’ouvre la portière de sa voiture, l’invite à descendre et l’emmène vers la mienne. Large sourire. Très brune, cheveux noirs, yeux sombres. Impossible de deviner ses formes. Lui tiens la porte. Mince ou forte ? Petits seins ou poitrine opulente. « Et son cul, t’en penses quoi ? »

Casser la glace. Là, c’est plus du pipeau.



C’est ce qu’on voulait, non ?

Allez, on y va. On file vers un de ces établissements qui loue des chambres pour des périodes courtes. Discrétion et intimité garanties.


Se montrer à la hauteur. Alors, on emporte une bouteille de champagne. Ça tombe bien, la dame adore ça. Avec des petites mignardises. Formalités d’enregistrement. Non, je blague. Échange billets contre clef. La discrétion totale avec un grand D. Pas de nom, on sait parfaitement la raison de votre venue. On vous sourit.


La chambre se veut coquette, le lit est confortable, le chauffage bien. Ah oui, il y a des miroirs. Aux murs, au plafond. Certains sont tachetés, offrant une vue un peu floue, ajoutant du piment au côté voyeur.


Aïcha file à la salle de bain. Cinq minutes. Je me déshabille et hop, sous la couette. La dame revient. Elle a enturbanné ses cheveux, maudissant la coiffeuse qui avait saboté le boulot et que « ça bique dans tous les sens ». Un paréo en tissu genre voile très fin, bariolé. Qu’elle ne veut pas enlever. Je verrai un peu plus tard que le ventre n’est pas plat et qu’Aïcha veut cacher le bourrelet disgracieux. Elle embrasse comme si sa survie en dépendait.



Et hop, je lui apporte. Un bécot. À ta santé. La main s’égare vers les seins. Oh que c’est doux, chaud. Beau lolo. Un peu lourd, oblong, et ferme. Une aréole très sombre. Et un mamelon démesuré. Très dur.


On s’active. On n’invente rien. Du banal en quelque sorte.

Tout de même, la jeune dame me complimente. Sur la raideur de mon… enfin vous savez quoi. Ce qui me stimule bien sûr. Pas vous ? Des travaux de langue. Humm, délicieux. La tête entre ses cuisses largement ouvertes. Je sens bien l’humidité. Ça coule. Ça dégouline. C’est impressionnant. Une fontaine. Ma première fontaine. Ou alors je ne savais pas faire avant. En même temps, Aïcha émet des feulements de chatte en chaleur. Le rêve. Une femme qui aime le plaisir. Et elle parle ! Crûment.



Et pour finir, elle ordonne :



Et elle saisit ma queue, la fourre dans sa bouche et se met à pomper comme sa survie en dépendait.



Comme si je l’avais stimulée, elle me pompe encore plus fort. Elle serre le membre. Fort, très fort. C’est presque douloureux. Et tout à coup, ça gicle. Dans la bouche. Un long jet. Je me sens en train de me vider. Plusieurs jets.


Enfin elle lâche la bite, me sourit, ouvre la bouche grande. Je vois l’intérieur rempli de ma jute. Elle s’approche de mon visage et m’embrasse, me fourre sa langue couverte de mon jus. Hum, quelle sensation.



Elle trempe son doigt dans la coupe et caresse sa chatte sombre. Je vois le doigt entrer.



Elle s’exécute. Elle a compris. Elle écarte largement ses cuisses, ouvrant son sexe. Elle montre sans honte, avec excitation, sa chatte. On voit bien le trou. Je me demande combien sa chatte peut contenir de champagne. J’approche tout près des lèvres le goulot de la bouteille de champagne et verse doucement.



J’approche mes lèvres de sa chatte béante et me met à laper. Comme un chien qui boit. Sauf que c’est le vin des rois consommé dans le temple de la jouissance.

Benoîtement j’avance :



Bien sûr. Et en plus, j’ai prévu des masques. Je sentais bien qu’on pourrait aller un peu plus loin.

La conversation tourne autour des choses de la chair.



Ajoutant :



Belle philosophie, n’est-ce pas ?

Soudain elle se jette sur le dos, se cale confortablement dans les oreillers. Tout doucement, elle écarte les cuisses. Montre son sexe béant et sombre. On voit très bien ses petites lèvres. La scène est d’un érotisme surréaliste. Aïcha, allongée sur le dos, les cuisses largement ouvertes, le visage dissimulé par un masque. Je vous laisse imaginer. Allez-y rêvez ! Vous avez chaud au bas-ventre ? Normal.


Son index coulisse dans sa bouche. Jusqu’à ce qu’il soit bien humide. Elle me regarde sans dire un mot. Pourtant je comprends qu’elle veut me dire « regarde ». L’index sort de la bouche et descend doucement vers le sexe. Pénètre. On entend le léger bruit du jus de son sexe malaxé par le doigt. Un gémissement sort de sa bouche. Elle a autant de plaisir dans son exercice que moi à regarder.


J’ai mis l’appareil photo en route version caméscope. N’en perds pas une miette. « Et le son, ça va être bon ? » Le technicien prend le dessus sur le spectateur. Son doigt coulisse de façon plus intense.


Soudain, un spasme. Les yeux sont révulsés. On ne voit plus que le blanc. Une sorte de feulement rauque sort de sa bouche. Elle serre très fort les cuisses, le doigt est emprisonné. Elle s’agite sur le côté. Se remet à plat, me regarde intensément et écarte les jambes. Un jet dru gicle de son ventre. Puissant, chaud et termine sa course sur mon ventre. Une giclée interminable. Et toujours ce regard si intense, si sombre à travers les fentes du masque. Les draps sont souillés.


Sourire, apaisement. Petite mort, comme disait Eugène Sue en parlant de l’orgasme. Là, on était plus dans l’instant d’après. Et ce sourire qui vient sur ses lèvres. Disant « Comme je suis bien maintenant. »


Ce que nous fîmes après me paraît fade aujourd’hui. Donc, nous terminâmes le champagne et les mignardises. Il y eut encore un moment intense, peut-être deux. Pas sûr.


Le souvenir est là.


Je n’ai souvent revu Aïcha. Que devient-elle ? Des nouvelles épisodiques me parviennent. Elle va bien. Je crois qu’elle a un amoureux régulier. Je l’embrasse ici pour ce joli cadeau.