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n° 18453Fiche technique12007 caractères12007
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Temps de lecture estimé : 9 mn
10/07/18
Résumé:  Un couple fait une rencontre dans un square parisien.
Critères:  inconnu grossexe bizarre jardin cérébral voir exhib fmast hmast nopéné confession -occasion -couplea3 -voyeur -exhib -lieuxpubl
Auteur : Général Hiver      
Le square de la Porte d'Auteuil

Anne et moi sommes mariés depuis quelques années désormais. Ma femme et la mère de mes enfants, c’est une jolie petite brune, pleine d’allant et de dynamisme, en cette saison, le teint mat et de superbes yeux verts. Nous nous aimons intensément, avec les hauts et les bas que suppose la vie moderne : course effrénée pour le boulot, la logistique des enfants et les incertitudes de la vie en général. Ce niveau de stress était le juste baromètre de notre sexualité. Trop de stress tue le sexe ; j’aurais aimé la convaincre que l’inverse peut également s’avérer exact : le sexe tue le stress ! Bien sûr, moins de stress valait plus de sexe.


Volontiers plus hédoniste, je regrettais souvent qu'Anne ne se laissait pas facilement aller à son propre plaisir, et bien souvent niait avoir toute forme de fantasmes, qui, j’en suis convaincu, existaient bel et bien en elle. Éducation oblige. Une éducation qui, avec tous ses non-dits, avait modelé l’intime au-delà de toute nécessité et qui tendait à rejeter le plaisir… il était par conséquent difficile d’aborder avec elle les thèmes de la sexualité, des fantasmes. Elle se fermait très vite sur ces sujets.


Revenons à l’épisode que je veux vous raconter.


C’était donc une soirée de juillet dont nous nous souviendrons. Anne et moi étions de passage à Paris avant nos vacances en Dordogne, et, fait rare, sans les enfants. Nous logions alors chez ses parents qui habitaient Porte d'Auteuil. Le bout du monde par rapport au centre de Paris. Je n’aimais ni l’appartement, ni le quartier, mais il faut admettre que c’était un point de chute bien pratique. En ce moment, nous étions seuls dans l’appartement car ses parents avaient rejoint leur maison de campagne.


La soirée était particulièrement agréable, l’air était encore chaud sans être lourd et nous avions le cœur léger. Nous revenions d’un dîner chez des amis, particulièrement arrosé, au cours duquel la discussion avait quelque peu « dérivé » et Anne m’étonnait parfois à se laisser aller ou à se montrer réceptive à une certaine grivoiserie… Nous rentrions du 16ème sud à pied, il était environ une heure du matin.


Passés la porte d'Auteuil puis le périphérique, nous entrions dans le square qui nous sépare de l’immeuble de ses parents. Il nous fallait pour cela passer dans un petit tunnel pour sortir sur la rue. Alors que nous nous engagions dans le tunnel, nous aperçûmes un type d’une trentaine d’années – l’air tout à fait normal – à l’autre bout, qui semblait attendre quelqu’un ou quelque chose. En arrivant à son niveau, nous fûmes abasourdis de constater que cet homme se masturbait ! Son regard ne quittait pas le sol et semblait nous fuir tandis que sa main droite branlait son sexe que ne voyions qu’à peine. Instinctivement, je pris le bras de Anne pour hâter notre chemin…


Je dois expliquer qu'Anne a une caractéristique : celle d’être peu discrète, voire d’être un peu voyeuse dans la rue. Aussi son regard accrocha ce type et son pas ralentit quelque peu pour mieux regarder. J’allais l’entraîner vers la sortie lorsque finalement je l’arrêtai devant cet homme ; après tout, j’y voyais quelque intérêt ! Anne ne disait rien mais son regard était déjà aimanté par le mouvement de sa main droite qui montait et descendait sur son pieu…


Se sachant enfin observé, le type dégagea largement son pénis à notre vue, et je dois admettre que la Nature l’avait très généreusement doté ! Si je ne suis pas orienté sur les hommes, je dois admettre que ce membre était de toute beauté, tout en longueur et zébré de veines apparentes. Et cela n’avait visiblement pas échappé à Anne dont le regard suivait de près ce spectacle ! Pas rassurée, ou plutôt mal à l’aise, elle me serrait fort la main. Difficile de mesurer l’écoulement du temps dans ces conditions… Au bout d’un vingtaine de secondes probablement, je me libérai de la main de mon épouse et me plaçai derrière elle, mes mains sur ses épaules. Je soufflai dans son cou :



Elle ne me répondit pas.

Mes mains descendirent sur son ventre tandis que je me collais plus fortement contre elle et je réitérai ma question :



Elle me répondit laconiquement « oui », comme si je la dérangeais. Conforté, j’ajoutai :



Je caressais son ventre et remontai empoigner ses seins.



À nouveau je n’eus pour seule réponse qu’un « oui » assez distrait tant elle était attentive à la masturbation de l’inconnu qui, lui, plongeait désormais ouvertement son regard dans le sien comme pour la défier. Ce type avait une trentaine d’années et était l’exact opposé de ce que l’on imaginerait d’un exhibitionniste. À se demander s’il n’était pas pris d’une pulsion soudaine. Il était brun, assez fin, je dirais 1,85 m, les yeux bleus et un visage relativement quelconque. Des cheveux assez courts. Il portait un joli costume bleu, bien taillé. Ce type ne venait pas de nulle part.


Tout se bousculait dans ma tête : les lectures de récits érotiques que je lisais pour moi ou pour émoustiller Anne, mes propres envies et fantasmes, ceux que je prêtais à mon épouse. Que faire ? Deux choix se présentèrent alors : le premier était de le regarder finir et de partir. Pour Anne comme pour moi, c’était la première fois que nous assistions à un tel spectacle, qui n’était pas sans m’exciter, bien qu’étant un homme. Je choisis résolument une autre alternative et lui dis de façon autoritaire :



Je la sentis réticente, c’est pourquoi mes mains descendirent vers son bas-ventre, que j’imaginais empli de papillons et de picotements, et se mirent à parcourir son mont de Vénus et pressurer sa vulve.



La situation semblait comme imposer un tel vocabulaire qui n’est pourtant pas dans mes habitudes. Devant l’absence de réaction de sa part (elle était captivée par le spectacle), je pris ses mains et les amenai à pétrir son intimité par-dessus sa culotte et sa robe légère. Il a suffi d’amorcer le mouvement pour qu’elle le continue d’elle-même, et bien mieux que moi encore. En fait, derrière sa pruderie, je pense qu’elle ne demandait que cela.



C’était la première fois que je la voyais se caresser. Les circonstances voulurent que ce soit devant un autre homme ; en y réfléchissant bien, c’était un comble ! Mais c’était diablement excitant, d’autant que la situation était parfaitement sous contrôle et ne présentait pas le moindre risque.


Je décidai de remonter sa robe au-dessus de ses hanches.



Elle descendit sa culotte à ses genoux, autant pour faciliter sa masturbation que pour se montrer à cet homme qui ne devait pas en revenir. Par-dessus son épaule, j’avais le spectacle de sa main qui s’enfonçait en elle sous sa touffe. Lui, de là où il était, voyait certainement très distinctement ses doigts écarter les lèvres de son sexe et lui révéler son intimité.


Anne se tenait debout devant cet inconnu et du bout de ses doigts imprimait de petits mouvements concentriques sur son clitoris. Son regard ne quittait plus l’énorme sexe inconnu dont l’extrémité commençait à devenir baveuse de pré-sperme, ce liquide translucide qui accompagne l’excitation d’un homme. À intervalles réguliers, elle soufflait et lâchait quelques gémissements. À voir sa main qui se crispait sur sa vulve, je sentis qu’elle avait atteint le point de non-retour dans son entreprise masturbatoire, que rien ne s’achèverait sans son orgasme. Et tout devenait possible avec cette adrénaline qui irriguait toutes les veines de son corps.


Plus cela allait, plus elle accélérait le rythme de ses caresses. Ses doigts frottaient son clitoris, pinçaient ses lèvres et plongeaient dans son vagin tandis que je pétrissais ses seins. La respiration d'Anne se saccadait et elle se mit à gémir plus ouvertement. Sa bouche laissait passer des mots désordonnés qui exprimaient sa lubricité du moment. Les clapotis de ses doigts dans son intimité indiquaient bien à quel point elle était mouillée et excitée. Et plus elle se caressait, plus elle poussait son bassin en avant et se rapprochait de lui.


Inutile de dire que ma bite était gonflée à bloc par ce spectacle et que j’hésitais à prendre Anne par derrière devant ce type. Cela dit, je me ravisai : je la voulais concentrée sur sa masturbation et décidai de m’effacer quelque peu. Seul comptait son plaisir, et c’était son moment. Cette situation était parfaite ; je ne devais rien changer.


Le type commença lui aussi à accélérer sa masturbation. Son visage se déforma alors soudainement de plaisir lorsqu’il éjacula puissamment sur elle. L’éjaculation était hallucinante, encore plus que la taille de la bite en elle même : de nombreux jets s’écrasèrent sur son ventre ; les derniers finirent sur son pubis et ses grandes lèvres. Comment dire ? C’était 5 ou 6 fois ce que je pourrais éjaculer moi-même. Cela déclencha le début de la fin pour Anne. Ce spectacle provoqua une telle excitation en elle qu’elle ne put résister plus longtemps. Plus qu’un spectacle, cette semence qui était répandue sur elle était bien concrète. Dans leurs mouvements, ses doigts étalaient le foutre sur son ventre et sa toison ; elle en entraînait même une partie dans son vagin. Elle en enduisit son clitoris pour adoucir ses caresses et elle cria enfin son orgasme en un son primal et puissamment rauque.


Ce fut un spectacle inimaginable et qui alla bien au-delà de mes attentes et de ce qu’elle aurait imaginé faire un jour. N’ayant connu que moi, c’était la première fois qu’elle voyait un sexe autre que le mien dressé devant elle, et c’était la première fois qu’elle était en contact avec un sperme autre que le mien également. Il se peut que j’exagère cet aspect-là des choses ? Le sperme avait-il un pouvoir envoûtant, excitant sur elle ? Et puis était-ce vraiment la seule verge autre que la mienne qui lui avait été donnée à voir ?


L’excitation retomba d’un coup sur ses jambes pantelantes et son corps rincé par l’extase. Elle finit par lâcher :



Je ne la reconnaissais pas dans ces paroles, mais je crus reconnaître ou déceler cette Anne qu’elle dissimulait et étouffait en elle depuis toujours. À voir si cette diablesse qui était sortie de sa boîte allait y rentrer aussitôt pour ne plus jamais en sortir ?


Je rabaissai sa robe sur ses hanches et elle remonta sa culotte sur son sexe souillé. Le type était déjà parti et nous pressions le pas pour rentrer à l’appartement. Vite une douche !

Nous ne nous sommes pas parlé sur le chemin qui nous séparait de l’appartement.


Immédiatement après sa douche, nous avons fait l’amour comme jamais et je la bombardai de questions :



Elle répondit positivement d’un signe de la tête un peu gêné. Oui, elle avait mouillé d’envie de la sucer, de la branler certainement et de la sentir la pénétrer au plus profond de son ventre. Aurait-elle aimé sentir ce type pulser son liquide blanchâtre en elle ? Oui, elle avait été impressionnée par ce membre et cette éjaculation hors norme. Je crus sentir une pointe de regret que cela n’ait pas eu lieu. Cela redoubla mon ardeur à la limer. Elle soufflait de plus en plus bruyamment. Nous avons joui, enlacés. Elle se sentait bien ; contrairement à ce que je craignais, elle assumait sans la moindre culpabilité cet événement, et surtout ce plaisir nouveau, cette immense décharge d’adrénaline.


Nous nous endormîmes doucement et je pensai aux perspectives que cette soirée nous ouvrirait peut-être ; un verrou avait-il sauté en elle ? Voudrait-t-elle aller plus loin, ou dans son esprit s’agissait-il d’un événement unique qui n’était pas appelé à se renouveler ? Le voulait-on seulement ? Seule l’extrême rareté de ce genre d’impromptu a de la valeur…