n° 18457 | Fiche technique | 19782 caractères | 19782Temps de lecture estimé : 12 mn | 12/07/18 |
Résumé: C., une mère de famille rangée, reçoit des instructions de son mari. | ||||
Critères: fh inconnu fsoumise fmast hmast nopéné -cocucont | ||||
Auteur : Général Hiver |
Le principe avait été agréé par les deux parties : C. accepterait et suivrait scrupuleusement les instructions qu’elle recevrait de B., son mari. Tel était le résultat de digressions fantaisistes sur l’oreiller, de lectures érotiques et de jeux de rôles en chambre.
C. avait bien aimé le récit d’une jeune femme qui était tombée sur un type pas vraiment attrayant, mais diablement autoritaire et qui l’avait amenée à se masturber devant lui dans une cabine de piscine. Obéir à des instructions pour une femme permettait d’une certaine façon d’accéder à des plaisirs interdits sans pour autant en porter le poids de la culpabilité. Nul n’est censé ignorer la loi, et en l’occurrence, elle n’aurait fait qu’appliquer la loi.
Elle prit donc un jour cet engagement, à l’aveugle, que si B. lui donnait des ordres, elle les exécuterait. Dans son esprit, cette promesse revêtait tout de même un caractère assez virtuel et tout au plus s’imaginait-elle devoir accomplir un jour des caresses intimes dans une situation plus ou moins scabreuse…
C. devait passer le mois de juillet à Paris tandis que son mari ne la rejoindrait qu’en août pour partir en vacances. Les enfants étaient chez les grands-parents, aussi C. et B. n’avaient-ils qu’à s’occuper d’eux-mêmes…
C. recevait régulièrement sur WhatApp de nouveaux récits de son mari, qui espérait ainsi entretenir en elle un désir de jouissance continu, et la séparation aidant, instiller en elle toutes sortes d’idées et de fantasmes. Elle les lisait de bonne grâce, mais de toute évidence ses envies restaient toujours en deçà de celles de son mari ! Cela dit, elle devait bien admettre que la séparation la frustrait et qu’elle commençait à ressentir de véritables envies de sexe, de se sentir pénétrée et possédée et de faire gicler son homme, tout ce que ses masturbations ne pouvaient plus compenser.
Elle était au bureau lorsqu’elle reçut de B. sur WhatsApp le message suivant :
« Instruction n° 1 : C., rends-toi à la terrasse du Café des Officiers à 19 h, tu sais où c’est. Mets une robe légère, sois sexy mais sans excès. »
En lisant ce message, C. ne put cacher son trouble et son cœur se mit immédiatement à battre la chamade. Cet engagement avait toujours été pour elle quelque chose de vague et lointain, une concession faite à la légère sur l’oreiller. Mais elle se rappelait pourtant bien sa promesse faite à B. lorsqu’il insistait sur le fait que cela constituait un véritable engagement personnel auquel elle ne saurait se soustraire. En entendant cela, elle opina de la tête, et opiner de la tête avait nécessairement une valeur juridique incontestable au tribunal des fantasmes.
Elle éteignit son téléphone et s’efforça de travailler normalement le reste de la journée. Mais une question ne cessait de revenir, lancinante : devait-elle réellement se conformer aux instructions ? Et pourquoi diable ce serait B. qui donnerait les instructions et elle qui obéirait ? Son audace lui avait donné un coup d’avance sur elle. Cela dit, elle était tout de même curieuse de voir la teneur des instructions suivantes. Le fait qu’il lui demande de se présenter à la terrasse d’un café l’inquiétait un peu, car cela annonçait certainement l’imminence d’un rendez-vous.
C. entreprit donc de se rendre à cette terrasse de café du 7e arrondissement, sachant qu’elle ignorait tout de la suite. En revanche, B. étant à 2850 km de distance, elle comprit bien que la ponctualité était importante dans le scenario que son mari avait imaginé.
En route vers l’école militaire, C. s’interrogeait sur ce que B. allait lui demander de faire. Elle était évidemment très inquiète de devoir aller trop loin, qu’il veuille lui faire rencontrer un autre homme. Serait-il capable de le lui demander ? Et s’il lui envoyait une femme ? Pendant son trajet en métro, C. ne cessa de gamberger, et son abstinence depuis plusieurs semaines renvoyait en elle un étrange écho. Peu à peu, elle avait acté intérieurement le fait que son mari lui envoyait un autre homme avec lequel elle ferait l’amour. Cette idée faisait son chemin et elle imaginait un premier contact timide, avec des regards qui peineraient à s’échanger. Elle sentait sa peau frémir d’appréhension mêlée d’excitation, son esprit se laissait entraîner vers des images de baisers profonds, de corps qui se touchent puis se mélangent.
L’arrivée du métro à la station École Militaire la sortit de ses pensées.
Elle prit place sur la terrasse, c’était une idéale soirée d’été à Paris. Elle observait les passants, espérant éviter de croiser tout visage familier en de telles circonstances, lorsque C. reçut à 19 h 30 précises un nouveau message :
« Instruction n° 2 : C., tu vas rencontrer Éric. Il est grand et brun. Il te reconnaîtra. J’ai passé du temps à le choisir. »
Voilà, on y était. Elle ressentit une boule dans son ventre. Autant le stress de sa situation que le trac d’un premier rendez-vous qui lui rappelait ses premiers émois d’adolescente.
C. trouvait un peu goujat le fait que son mari ait cru bon de préciser qu’il y avait « passé » du temps. Et puis quoi ? Il faudrait qu’elle se montre à la hauteur ? De plus, les instructions manquaient de tendresse à son goût, il n’avait pas besoin d’essayer de se montrer aussi autoritaire pour qu’elle joue le jeu.
Elle n’eut pas trop le temps d’y penser, car effectivement un homme d’une trentaine d’années, grand, athlétique se présentait à elle. En costume, il sortait visiblement lui aussi du boulot.
Éric prit place aux côtés de C. ; la gêne était palpable au début, mais peu à peu ils se détendirent et entamèrent une discussion assez badine. C. lui demanda tout de même comment il était entré en contact avec son mari et comment cette rencontre improbable avait pu se monter. Éric lui expliqua que tout cela s’était fait sur Internet et que c’était bien son mari qui l’avait contacté, mais qu’il n’en savait pas plus sur la suite des évènements.
Enfin arriva un nouveau message, simultanément sur les deux smartphones :
« Instruction n° 3 : Rendez-vous chez Éric. Lorsque vous y serez, faites-le-moi savoir et vous aurez la suite des instructions pour la soirée. »
C. finit nerveusement sa consommation. Il était temps d’y aller, et le moins que l’on puisse dire est que ses sensations étaient plus que contradictoires. Elle était inquiète, inquiète de croiser une connaissance, inquiète de… mais de quoi en définitive ? De questions de principe ? D’objections qui ne sont là justement que pour le principe ?
Elle ressentait une indubitable excitation et une attirance envers Éric qui était un homme très séduisant et charmant. Combien de fois avait-elle rêvé à une telle rencontre secrète, d’un amant d’un jour qui lui ferait entrevoir d’autres étoiles que celles du quotidien ? Elle aurait pu avoir une aventure de son propre chef, sans avoir à rendre de compte si ce n’est qu’à elle-même. Mais c’était évidemment là où le bât blessait dans son raisonnement : le sentiment de culpabilité inhibait toute volonté de passage à l’acte et C. se refusait bien sûr à toute infidélité vis-à-vis de B. Or, à partir du moment où C. ne faisait que se conformer aux instructions de son mari, l’infidélité n’était en aucun cas constituée. En définitive, elle pouvait donner libre cours à ses envies à bon compte. Restait à connaître la suite des instructions !
Elle avait intégré le fait que ce soir, quelque chose allait se passer, que ce soir un basculement aurait lieu et qu’elle deviendrait quelqu’un d’autre. Finalement, ce qui l’inquiétait le plus était peut-être de ne pas être à la hauteur et de décevoir B. ou Éric.
Ils se levèrent et prirent le chemin de la rue Cler, puis au bout de quelques minutes ils arrivèrent devant un petit immeuble en pierre de Paris de la rue Saint-Dominique, et là, C. réalisa qu’elle allait monter avec un homme à la rencontre de l’inconnu. Elle jeta un rapide coup d’œil autour d’elle pour constater que personne ne pourrait la reconnaître à ce moment précis où elle entrait chez Éric, comme l’aurait fait la femme infidèle qui rejoint son amant. Cela lui était très désagréable, mais renforçait diablement son excitation.
L’appartement était incontestablement celui d’un célibataire, mais il était agréable, joliment décoré de tableaux et de livres, ce qui rassura C. sur le fait de B. n’avait pas choisi un primate pour cette expérience. Cela contribua à instaurer pour elle un climat de confiance et de sécurité.
Éric lui proposa un verre de champagne et l’invita à s’asseoir sur le canapé. Il était temps désormais de demander à B. les instructions de la soirée. Ni Éric ni C. ne savaient à quoi s’attendre, si ce n’est qu’ils ne joueraient pas à la belote !
Les instructions tombèrent sur les smartphones et les deux les lurent attentivement chacun de leur côté, comprenant que d’autres suivraient très rapidement :
« Instruction n° 4 : C. va se dénuder devant Éric qui fera de même après. Pas de contact autre que visuel. Bienvenue sur le chemin des plaisirs. »
On y était. Plus d’échappatoire. C. se mit à trembler comme une feuille, comme si c’était sa toute première fois ! Quelles émotions délicieuses !
C. avait déjà ôté ses chaussures et se tenait debout face à Éric. D’une main elle fit glisser une bretelle de sa robe, puis la seconde. La robe tomba à ses pieds. Elle entreprit alors de s’effeuiller assez rapidement et passa ses mains dans son dos pour libérer ses seins de son soutien-gorge. Elle marqua une légère pause et sourit, un peu gênée, à Éric avant de faire glisser sa culotte le long de ses jambes. Elle était désormais bel et bien nue devant ce quasi-inconnu et elle ignorait encore tout de ce qui l’attendait.
Éric regardait avec tendresse cette femme se déshabiller – un peu maladroitement – devant lui. Elle n’était pas grande, mais son corps dégageait un vrai sex appeal et il détailla sa belle peau mate sur laquelle les yeux verts étaient du plus bel effet. Sa poitrine était idéalement proportionnée, ni trop envahissante ni trop plate. Il s’attarda ensuite sur ce pubis brun, aux poils plutôt raides et qui laissaient apparaître un joli grain de beauté sur son mont de Vénus. Les lèvres de C. étaient encore bien fermées sur son intimité.
Éric était, lui, beaucoup moins intimidé et se déshabilla sans jamais ne quitter jamais C. du regard. Il défit les boutons de sa chemise et révéla un beau torse, légèrement velu et musclé à souhait. Avec un air de défi, il déboucla sa ceinture et descendit son pantalon devant C. dont les battements de cœur s’emballaient singulièrement. Éric, lui aussi, passa ses doigts derrière l’élastique de son caleçon pour le faire descendre. Il découvrit à C. une magnifique verge en semi-érection et un pubis rasé, ce qui fut pour elle une surprise. Elle reconnut bien les idées fixes de son mari de lui faire admettre que les gros sexes l’excitaient : elle avait toujours dit que cela n’avait aucune importance à ses yeux, même si au fond d’elle cela l’intriguait effectivement un peu.
Elle aussi observa avec le plus grand intérêt cet homme qui se tenait nu devant elle : il devait mesurer un bon mètre quatre-vingt-dix, aucun kilo en trop, si bien que tous ses muscles étaient parfaitement apparents. Son sexe était maintenant totalement dressé devant elle : C. avait enfin tout loisir d’observer une verge de dimensions généreuses, au bas mot vingt centimètres, dont les proportions étaient étonnamment harmonieuses. Le phallus était parcouru de veines gonflées de sang et se terminait par un gland violacé, légèrement plus large que la verge.
Elle était impressionnée et constata que B. n’était pas aussi bien pourvu ; mais qu’importe !
Il était désormais grand temps d’avoir les instructions suivantes, et voici ce qu’elles furent :
« Instructions n° 5 : vous allez vous asseoir en tailleur l’un en face de l’autre et commencer à vous masturber. AUCUN contact n’est accepté autre que celui de vos jambes pour vous assurer que vous soyez suffisamment proches l’un de l’autre. Il est demandé autant que possible de vous regarder droit dans les yeux pendant vos masturbations qui devront être menées jusqu’à l’orgasme. »
Voilà donc l’objet de la rencontre : voir et laisser voir. C. accueillit cette instruction avec le plus grand soulagement…
Restait à mettre en pratique ces instructions. C. et Éric résolurent de s’installer sur son lit. Ce qui, au passage, fit quand même frémir C. : se retrouver dans le lit d’un autre homme ! C. et Éric s’assirent face à face. C. était désormais en tailleur et de ce fait, les jambes écartées, elle laissait enfin apparaître ses grandes lèvres largement ouvertes qui laissaient à voir son intimité luisante d’excitation tandis que son clitoris se gonflait imperceptiblement de sang. Elle se tenait prête devant lui, les mains sur ses genoux, sa chatte exposée.
Éric se positionna après C. face à elle. Ses jambes vinrent au contact de C. ; ce fut leur premier contact charnel, le seul autorisé, mais ce fut suffisant pour prodiguer à C. une vraie décharge d’adrénaline ! Il se tenait droit devant elle : sa bite était dressée à quelques trente centimètres de sa vulve qui, « techniquement », était plus que prête à l’accueillir dans son vagin déjà détrempé. C. était fascinée par ce spectacle et sentait déjà son bas-ventre totalement en feu…
C. commença à se caresser. Elle était adossée à la tête de lit, ce qui lui procurait plus de confort. Elle ne voulait surtout pas jouir trop vite, et passa une première fois sa paume sur sa vulve. Ses doigts venaient caresser l’extérieur de ses grandes lèvres, puis petit à petit, se rapprochaient du clitoris… Ses doigts commencèrent alors leur ballet sur son bouton, doucement au début, et de façon de plus en plus décidée au fil des minutes.
Éric lui aussi commença à caresser son membre. Sa main droite montait et descendait. De ses doigts il flattait le frein de son gland, de son autre main il massait ses testicules. C. était captivée par ce spectacle qui constituait une première pour elle : ni son mari ne s’était caressé devant elle ni, avant lui, elle n’avait pu connaître de petit copain qui aurait pu en faire autant.
L’excitation et le plaisir montaient vite chez C. qui commençait à souffler plus fort et à se mordre la lèvre du bas ; son nez se retroussait et imprimait à son visage comme une impression de douleur. Elle était tellement excitée par la situation qu’elle sentait son sexe mouiller abondamment, ce qui n’est absolument pas habituel pour elle. Effectivement, de la cyprine s’échappait de sa chatte et venait mouiller ses fesses et les draps du lit d’Éric. Les mouvements de ses doigts devenaient de plus en plus saccadés sur son clitoris, annonciateur d’un orgasme imminent, ce qu’elle ne voulait surtout pas. Elle abandonna son clitoris pour enfoncer ses doigts dans sa grotte, moins cardinale du point de vue du plaisir, et se donner plus de temps. Elle constata une lubrification qu’elle n’avait jamais connue auparavant.
Éric, lui, branlait sa bite désormais avec une vraie vigueur tout en regardant alternativement les yeux de C. et son entrejambe en fusion… Tout accaparée à sa masturbation et au spectacle de cette bite qui vibrait devant elle, elle trouvait Éric trop sage et pas assez démonstratif. Emportée par l’excitation, C. commença à lui parler :
Obéissant aux injonctions de C., Éric s’approcha le plus possible d’elle et commença à éjaculer sur elle. Les premiers jets frappèrent jusqu’à ses seins, puis son ventre et enfin elle reçut encore une belle quantité de sperme sur son minou en feu.
C. s’aperçut qu’il lui fallait encore un tout petit effort pour jouir, et contrevenant aux instructions, elle se saisit d’une main de la queue d’Éric pour s’en caresser la fente, se servant de son gland pour étaler le sperme autant qu’elle pouvait, et de l’autre main torturait son clitoris. Perdant la raison, elle réussit à même à introduire le gland à l’entrée de son vagin et partit dans un orgasme qu’elle n’avait jamais connu dans sa vie. Elle cria sa jouissance, eut un mouvement de recul qui aussitôt expulsa le gland hors d’elle… Quelques secondes, son vagin et le sexe d’Éric étaient restés reliés par un filet de leurs nectars mélangés…
Les deux se regardèrent, complètement essoufflés. Jamais ils n’auraient imaginé qu’un tel scenario, a priori très limité, les emmènerait à un tel niveau d’extase. Certes, C. fut quelque peu emportée dans son excitation et s’était saisie de la verge d’Éric, mais ce furent les dernières secondes seulement.
Ils restèrent quelque temps ainsi.
Était-ce la fin ? Y aurait-il d’autres instructions ?