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n° 18479Fiche technique32503 caractères32503
Temps de lecture estimé : 19 mn
23/07/18
corrigé 04/02/22
Résumé:  Un couple d'amoureux rencontre par hasard l'ex de monsieur la veille de la Saint-Valentin. Un trio éphémère se forme pour une conclusion des plus inattendues.
Critères:  ffh couplus fête voir noculotte fellation cunnilingu nopéné coprolalie -totalsexe -fbi -mastf
Auteur : Sir Julian            Envoi mini-message
Maudite Saint-Valentin

Mon prénom est François-Xavier. J’ai 34 ans, suis célibataire et dirige une petite société de conseil sur Paris. Je suis bien éduqué, équilibré, et j’aime me décrire comme un gentleman rugbyman dans l’âme. Ayant pratiqué ce sport, j’ai la carrure qui va bien et les cheveux rasés. Bref, j’aime bien les bonnes manières, mais il ne faut pas me chercher non plus.


Je suis le profil type de mec qui a un problème avec les dates : anniversaires, première rencontre, fêtes… Du coup, je note tout dans mon agenda mais cela ne garantit pas une fiabilité à 100 %. Je sais que les filles sont sensibles à ces petits détails sans importance pour un mec, alors je fais l’effort de m’organiser. J’avais lu dans un magazine masculin un proverbe qui dit « Une Saint-Valentin réussie amène une fille à ton lit. » Cela avait suffi pour que je m’intéresse un peu plus à la chose.


Pourtant, je déteste la pression commerciale de la Saint-Valentin. Et puis je déteste surtout cette date qui était synonyme de rupture avec ma première petite amie. En effet, nous avions attendu deux heures d’être servis dans un restaurant indien bondé qui n’avait pas anticipé un nombre de clients record. Le patron était-il comme moi fâché avec les dates, ou bien était-il fraîchement débarqué de son Inde natale ou sous-staffé en cuisine ?


Arrivés au restaurant à 20 heures tout juste après tout le monde, nous avions décroché la dernière table. Bien sûr, j’avais insisté auprès de ma chérie pour arriver plus tôt mais ses hésitations de dernière minute sur le choix de sa tenue nous avaient sacrément retardés. Mon raccourci pour compenser le retard s’était avéré être un mauvais plan, même si je ne le lui aurais jamais avoué.


Les entrées étaient arrivées sur la table à 21 h 45, et comme j’avais choisi cet endroit, je récoltai les remarques désobligeantes de mon ex qui sortait avec la faim au ventre de son cours de sport. Nous nous étions séparés quelques jours plus tard. Depuis, j’avais pris la décision de célébrer la Saint-Valentin le 13 au soir afin d’arriver tranquillement à minuit au 14 et fêter cette date spéciale dès ses premières heures.



* * *



Mon amie du moment est Charlotte, une brune de 28 ans, fine, dynamique, enjouée, fille de bonne famille, cadre sup dans la banque. Nous sommes ensemble depuis plus d’un an et tout se passe à merveille. Elle a l’élégance d’éviter certains mots délicats comme « enfant » ou « mariage », ce qui n’est pas pour me déplaire. Notre vie sexuelle est plus que satisfaisante ; Charlotte aime bien les jeux de séduction, les surprises, et me laisse relativement faire dans l’expression de ma créativité. Nous avons bien effeuillé le Kamasutra ensemble, ce qui nous faisait souvent rire par l’absurdité et la complexité de certaines positions. Nous avions déjà nos préférées et notre couple fonctionne bien. Elle sait m’offrir des plaisirs rapides quand elle me voit en demande, et moi je l’écoute parler des heures en échange.


Toutefois, je n’avais pas encore réussi à convaincre Charlotte de participer à une partouze ou d’aller en club. Cela ne lui disait rien du tout. Pourtant nous avons un couple d’amis à elle, qui étaient devenus assez proches, qui pratiquaient le mélanisme et qui nous en parlait de temps en temps. Nous aurions pu lors d’un dîner chez les uns ou les autres aller plus loin. Mais Charlotte se contentait de les écouter et de rire, évitant d’aller plus loin. Je laissais l’envie faire son travail ; qui sait si un jour elle ne changerait pas d’avis !


Elle avait aussi résisté à mes multiples demandes exhibitionnistes. En effet, j’aime bien avoir une femme hyper sexy à mon bras pour faire baver les mecs et jalouser les autres femmes. Mais Charlotte restait dans son style classe et réservé qui lui allait si bien. Peut-être un jour me ferait-elle ce plaisir-là dans un pays étranger, loin, avec une perruque blonde et de grandes lunettes. Je crois bien qu’elle se serait changée en souris si elle avait croisé un client de la banque en tenue hypersexy. Elle manquait de confiance sur ce plan-là, pourtant elle est très belle et ferait de l’effet et moi j’étais fort pour la protéger.


La seule chose coquine qu’elle m’avait avouée était de ne pas être contre tester l’amour avec une autre fille. Charlotte l’avait même classée dans son fantasme préféré lors d’une discussion chaude que j’aime avoir avec elle de temps en temps. Je lui avais raconté des choses qu’avait vécues ma dernière ex, Claire, n’ayant moi-même jamais participé à une expérience lesbienne. J’avais mis la main sur des films érotiques de type lesbien et je dois avouer que cela réchauffait nos préliminaires amoureux, même si Charlotte ne voulait pas l’avouer.



* * *



Charlotte est, comme de bien entendu, très jalouse. Elle se fait un plaisir de contrôler mes sorties et mes fréquentations. Elle se débrouillait habilement pour que je ne sorte plus à certaines soirées d’anciens du club de rugby. Elle avait aussi remisé tous les cadeaux offerts par mes ex dans un carton au grenier, des fringues, des bibelots… C’est donc avec beaucoup de discrétion que j’avais revu deux ou trois fois mon ex. Le coup classique des affaires retrouvées et des papiers à signer. Et qui dit revoir son ex dit souvent lui refaire l’amour comme au bon vieux temps. Bref, j’avais fauté quelques fois sur les douze derniers mois, mais je dois dire que cela a du bon ces retrouvailles canailles.


Mon ex était blonde, même corps que Charlotte, tel que je les aime, c’est à dire assez grande, mince mais avec quand même un peu de poitrine. Claire est plus cool et moins coincée que Charlotte, infirmière, 30 ans, un garçon de 6 ans. Nous étions restés ensemble deux ans après sa séparation du père de son enfant. C’est elle qui m’avait donné l’envie de me promener avec une fille sexy à mon bras. Elle aimait se maquiller, s’habiller léger, m’amener faire du shopping dans des magasins sexy, se balader dans les rues piétonnes ou les bords de plage.


Son rapport à la sexualité était plus libéré, à tel point que je m’étais séparé d’elle car elle entretenait une relation avec un autre mec. Cela avait porté un coup à ma virilité et j’avais décidé de passer à la suite. Claire avait déjà eu des expériences bi, mais sans moi, probablement avec le père de son enfant.



* * *



Nous étions le 13 février, il était 18 h 30 et Charlotte et moi étions chez le traiteur pour choisir notre menu anticipé de la Saint-Valentin. Nous ne voulions pas cuisiner ce jour-là et bien sûr je voulais éviter ces maudits restaurants de la Saint-Valentin. C’est alors que Claire fit son entrée ! Il fallait bien que cela arrive un jour, compte tenu de la petite ville de province où nous habitons. Essayant de ne pas perdre consistance, je fis les présentations de la façon la plus sobre possible, ce qui fit sourire les deux filles :



Étrangement, Charlotte sourit aussi.



Cela les fit beaucoup rire toutes les deux.



Il y avait la queue chez ce traiteur et je m’éclipsai lâchement vers la vitrine réfrigérée, prétextant m’intéresser au repas de notre Saint-Valentin. Au fond de moi, je priais pour que Claire s’abstienne de parler des dates de nos dernières rencontres car j’avais soigneusement évité d’en parler à Charlotte. Des rires continuaient à se faire entendre au loin et j’étais sûr qu’elles parlaient de moi. Quand je me retournai, leurs voix passèrent en mode chuchotement ce qui était un peu désagréable. Mais j’étais finalement assez content de cette complicité spontanée, je préférais cela à la gestion d’un crêpage de chignons en direct.


Quand notre tour arriva enfin, Charlotte me lança à mon grand étonnement :



Son ton de voix ne laissait aucune ambiguïté et dans ma tête se bousculait la crainte de me faire prendre de délit d’infidélité. Mais au fond de moi, j’avais le désir de voir mes deux ex finir dans mon lit.


Je fis comme si tout cela était normal, me voulant cool, sans savoir à quelle sauce tout cela allait finir ce soir. Étant amateur de cuisine, et connaissant les goûts des filles, je savais qu’elles me faisaient confiance dans le choix du repas.


Essayant d’analyser rapidement la situation, autant que mon cerveau puisse suivre la logique féminine j’arrivai au constat que Charlotte ne se sentait pas en concurrence avec Claire. Elle savait dans quelles circonstances nous avions rompu et avait été ravie de savoir que je n’avais pas supporté d’être trompé.



* * *



C’est à pied que nous allâmes chez Claire, elle habitait à deux pas du traiteur. Son fils était en vacances chez son père. La petite maison était toujours superbement tenue. Claire avait beaucoup de goût en décoration et on se sentait bien chez elle. Je ressentis un bon feeling quand Claire mit un de ses CD de jazz préférés, un sur lequel elle aimait bien faire l’amour. Elle n’alluma que les lampes nécessaires à l’ambiance intime. Elle entrouvrit le tiroir aux bougies et me fit un petit signe de tête complice pour m’inviter à m’en servir. Claire m’envoyait des signes qui ne trompaient pas.


Je connaissais le chemin de la cave et ramenai du champagne bien frais et le vin qui allait bien avec le repas. À mon retour, les filles étaient déjà dans la penderie.



Le ton de sa voix était guilleret, je la sentais excitée.



Claire avait malicieusement ouvert le placard de la salle à manger, et de la cuisine je pouvais voir par le reflet du miroir ce qui se passait dans la chambre. Claire était déjà en soutien-gorge et montrait à Charlotte des tenues les unes plus sexy que les autres. Je savais bien que Charlotte était trop prude pour ne jamais porter cela en public, mais chez Claire, dans un environnement fermé, en confiance, pourquoi pas.


Je me fis la galanterie de leur porter une coupette, avec la ferme idée d’en profiter pour regarder ces deux belles filles dévêtues. Ce qui devait arriver arriva, elles prirent les coupettes et m’invitèrent à déguerpir le temps qu’elles s’habillent. Je vis toutefois ma Charlotte en soutien-gorge et Claire portait déjà sa microjupe blanche qu’elle adorait, au cas où Charlotte ne la lui pique.


Claire avait bien pris soin de ne pas refermer la porte derrière elles pour que je puisse depuis la cuisine continuer à suivre leurs jeux d’effeuillage. Je laissai la lumière de la cuisine éteinte pour ne pas que Charlotte me voie dans le miroir. Claire me lança :



Ce qui était son langage codé pour m’inviter à quitter mes caleçons. Claire aimait me savoir nu sous mes jeans, elle trouvait viril que je les porte à même la peau. Elle aimait sentir ma queue se dresser quand elle la frôlait de ses doigts coquins. Elle le faisait discrètement en faisant semblant de chercher ma main, comme par inadvertance. Ses ongles griffaient mes jeans et elle aimait sentir ma queue tendue. Je crois qu’elle se rassurait de l’effet qu’elle me faisait. Je défis donc mes jeans et me retrouvai cul nu dans la cuisine tandis que les filles retiraient leur soutien-gorge. Je bandais ferme en les voyant toutes deux enfiler leurs tenues sexy.


La musique opérait de son charme. Charlotte portait une microjupe noire et un bustier en dentelle assez transparent tandis que Claire avait sa jupe fétiche blanche avec un haut en soie super échancré que je ne lui connaissais pas. J’enfilai le tablier de cuisine sur mes jeans, ce qui cachait la bosse qui s’était formée. Je cachai mes caleçons dans la poche de mon manteau. Avant de quitter la chambre, Claire prit la main de Charlotte comme une princesse et lui fit faire un tour complet sur elle-même pour la regarder. Elle la complimenta de sa beauté et lui posa un petit baiser sur les lèvres en lui disant :



Puis elle lui passa ses mains sur la poitrine et lui pinça les tétons qui durcirent immédiatement. Elle lui tapota les fesses en l’invitant à aller me rejoindre dans la cuisine.



Charlotte fit son entrée au salon, toute rougissante, vêtue comme j’avais toujours envie de la voir : hypersexy, provocante, excitée, et joyeuse comme une gamine.



Ses tétons tous gonflés pointaient contre mon buste et ma queue dure se frotta au bassin de Charlotte. Aucun de nous deux ne pouvait avoir de doute sur l’excitation de l’autre.



Claire n’avait pas perdu le nord et avait rangé le lit, un message subliminal probablement pour la suite de la soirée. Elle avait ramené les deux coupes vides. Charlotte avait du mal normalement à finir sa coupette mais elle me laissa lui en resservir une seconde. Tous les signaux étaient au vert pour une bonne Saint-Valentin, probablement la plus originale de tous les temps en ce qui me concerne.



* * *



J’étais fier de ma Charlotte et ses beaux seins au travers de cette dentelle m’excitaient au plus haut point. Ce bustier noir magnifique disposait de petits boutons sur le devant qui devait être un vrai supplice à défaire. Sa peau blanche contrastait sous la dentelle noire mais surtout la dentelle ne cachait qu’une partie de ses seins et ses tétons pointaient sous la finesse du tissu. J’avais tant envie de les caresser, les embrasser. Une fois assise dans le canapé, ses jambes se faisaient encore plus longues, rallongées par l’effet de la microjupe. Le doute s’installa en moi à savoir si elle portait un string noir ou rien du tout.


En tout cas, je savais que Claire, elle, était nue sous sa jupe blanche et son haut de soie. Ce n’était pas un mystère mais une certitude. Et les filles savaient toutes les deux que j’étais nu sous mes jeans, même si Charlotte ne savait pas que Claire m’en avait donné l’ordre discret.


Nous décidâmes de ne pas passer à table et de prendre les entrées façon apéritif. De toute façon, j’avais pris des tapas froides, des anchois marinés, des olives, des toasts en tapenade et des crudités crues à tremper dans deux sauces excellentes. La conversation partit sur notre rencontre… Claire voulant tout savoir sur quand et comment nous nous étions rencontrés. Charlotte se donna à cœur joie d’expliquer dans les moindres détails nos premiers regards dans cette boîte de nuit, puis les premiers coups de fil, les premières rencontres pour un café ou un dîner.


Tout en écoutant ma Charlotte parler, j’avais été allumer les bougies et pris soin d’éteindre la lumière de la chambre où je ne manquai pas au passage de déposer quelques bougies, histoire de montrer le chemin subliminal de la lumière…


Les entrées ayant été englouties, je fis réchauffer le saumon poché avec son assortiment de petits légumes et sa purée de panais. Claire s’était rapprochée de Charlotte et lui tapotait le genou tout en lui parlant. Assis en face d’elle, je voyais le sexe libre de Claire sous sa robe blanche et la microjupe noire de Charlotte ne cachait plus non plus sa nudité. Jamais je n’avais vu Charlotte ne pas porter de sous-vêtements. Par réflexe naturel, j’enlevai le tablier de cuisine, m’assurant ainsi de démontrer aux filles que je partageais le même état qu’elles. Sous mes jeans, nul ne pouvait ignorer l’origine de la belle bosse qui était sacrément bien formée.



* * *



C’est bien sur Claire qui donna le top départ de la soirée. Une fois les plats terminés et posés sur la table, elle complimenta encore Charlotte de sa tenue :



Accompagnant la parole au geste, elle revint pincer les tétons de Charlotte comme elle l’avait fait dans la chambre une fois. Charlotte rougit mais ne put empêcher ses seins de durcir. Elle se trouvait un peu bête et quand Claire s’approcha pour l’embrasser, elle ne sut ni ne put refuser. Pour une première expérience lesbienne, je dois dire que j’étais au spectacle et que je venais de me réconcilier en une seule fois avec cette maudite Saint-Valentin. Leur baiser était bien plus beau et bien plus doux que ceux des films que nous avions vus. De la passion, de l’érotisme se dégageait de ce moment de vérité.


Ne voulant être mis à l’écart, je m’assis de l’autre côté de Charlotte. Elle m’embrassa alors aussitôt, visiblement ravie de m’avoir à ses côtés. Je la sentais tremblante, souffle court, excitée comme jamais. Claire était déjà sur ses seins, les caressant, les léchant, avec douceur et assurance. Mes mains descendirent vers les jambes de Charlotte, ces jambes que je n’avais jamais vues aussi longues. Charlotte se retrouvait avec quatre mains et deux bouches sur elle. Effet garanti.


Je pris le temps de caresser Charlotte des genoux à l’entrecuisse tandis que mes lèvres étaient désormais dans son cou gracile et long que j’adorais effleurer des lèvres. Ma complice Claire défaisait un à un les boutons du corsage et introduisait son autre main sous la jupe de Charlotte. Elle lui caressait son ventre plat de sportive, descendant lentement vers un territoire plus humide. Les jambes de Charlotte tremblaient littéralement sans qu’elle ne puisse contrôler les spasmes. Elle était donc sous l’influence de fortes sensations et le rythme de sa respiration le confirmait. Ses premiers petits halètements se firent entendre et Claire ne résista pas :



Je savais, pour l’avoir pratiqué, que Claire aimait entendre ces mots crus mais Charlotte n’était pas de ce style-là et préférait ô combien des petits compliments. À mon grand étonnement, Charlotte lâcha un petit « oui » inaudible, renforçant l’excitation de Claire.



J’entendis Charlotte déglutir et poursuivre à petite voix :



Excité par la situation inattendue, j’invitai Charlotte à écarter ses jambes, ce qu’elle fit sans résistance. Mes doigts s’approchaient de son sexe et ses jambes se remirent à trembler. Je regardais Claire finir de défaire le dernier bouton du corset. Quand mon doigt titilla le clito de Charlotte, un choc électrique la parcourut et elle avança son bassin comme pour s’allonger un peu plus sur le canapé. Ce geste fit glisser sa minijupe sous ses fesses, libérant un peu plus l’accès à son sexe. Claire embrassait le ventre de Charlotte tandis que ses mains pinçaient assez fortement à nouveau les tétons désormais libres de Charlotte.



Le corps de Charlotte se tendit tandis que Claire faisait des aller et retour en elle.



La respiration de Charlotte se bloqua et un grand orgasme l’emporta sous mes yeux. J’étais ébahi par la violence de Claire, comportement que je lui connaissais pourtant. Mais autant je le trouvais légitime avec un mec comme moi, autant je n’aurais pas soupçonné qu’elle se comporte pareil avec une fille. Mais je dois dire que cela fait son effet dans une telle situation. Le râle de Charlotte en disait long sur son plaisir et de longues vagues de contractions suivirent avant que Charlotte ne retrouve une respiration normale.



* * *



Claire n’en avait visiblement pas fini avec nous. Pendant que Charlotte se remettait de ses émotions, yeux fermés, Claire était venue à mes pieds s’occuper de moi. Ses ongles griffèrent ma queue dure sous mes jeans et ses doigts entreprirent de dégrafer rapidement les boutons de mes jeans pour libérer ma queue de là où elle était prisonnière. Je dois dire qu’en moins de quelques secondes, Claire, en véritable experte, avait englouti ma queue et donnait du menton à un rythme où même un eunuque n’aurait jamais pu résister. J’étais chargé d’envie et d’excitation. Me sentant venir très vite, Claire lâcha un petit cri d’excitation quand elle prit mon jus en bouche, ravie de son effet. J’eus tout juste le réflexe en jouissant de prendre la main de Charlotte et de la serrer dans la mienne pour qu’elle me sente partir à mon tour.


Claire, mon jus en bouche alla en poser sur les seins de Charlotte et lui offrit le reste de la substance dans un baiser doux. Quand Charlotte, qui avait toujours les yeux fermés, comprit ce qui se passait, leur baiser se fit enflammé. Nous avions déjà vu cela dans des films ensemble mais n’avions bien sûr jamais pratiqué.



* * *



Charlotte ouvrit enfin les yeux, et cette fille sage et timide que je connaissais avait un regard bien étrange, comme flou. Je lui tenais toujours la main et elle se releva lentement et faiblement comme lors d’un réveil matinal difficile. Elle regarda le tableau, se retrouvant la microjupe sous ses fesses, jambes largement écartées et sans force, sexe offert, bustier en dentelle ouvert sur ses seins aux tétons chargés de mon sperme. Mon jus coulait de ses lèvres et elle en avait même sur le menton. Elle avait avoué aimer être une salope et vécu le plus bel orgasme que je lui avais vu vivre.


Ma queue vidée une première fois avait déjà repris de sa superbe, déjà dressée et fière à la vue du regard de mon aimée.


Claire nous regardait comme le ferait la déesse des océans qui nous avait organisé une tempête dans un verre d’eau, sourire aux lèvres, avec la fierté d’une mutine, coquine comme jamais.


La douce musique jazzy revint à nos oreilles et les bougies scintillaient comme des étoiles. Leurs odeurs de cèdre du Liban, typique du goût de Claire, envahit mes narines et firent remonter des souvenirs de nos nuits d’amour.


Charlotte lâcha ma main, se redressa un peu plus et se défit de son haut en dentelle qu’elle posa délicatement sur le rebord du canapé. J’aimais la regarder ainsi, belle, fragile, nue, sublimement érotique. C’est vers Claire qu’elle se tourna pour aller l’embrasser. Et leurs langues se mêlèrent à nouveau de ce qui restait de mon sperme. Charlotte retira le décolleté de Claire afin qu’elles soient toutes deux comme sur un pied d’égalité. Toutes deux vêtues de cette microjupe qui ne servait presque à rien. Je ne sais pourquoi, Charlotte prit de nouveau le temps de poser délicatement le haut de Claire au-dessus du sien sur le rebord du canapé. Car une seconde plus tard, leurs bouches se mêlèrent à nouveau dans un tourbillon d’envies. Charlotte pinça avec force les tétons de Claire qui lâcha un petit cri de douleur. C’est Charlotte qui s’exclama cette fois-ci :



J’allais d’étonnement en étonnement mais ce n’était pas pour me déplaire. Les doigts de Charlotte roulaient les tétons de Claire sans ménagement puis plongèrent avec force pour se planter dans le sexe de Claire. Elle semblait la traiter sans retenue, presque par vengeance de ce qu’elle venait de lui faire subir. Claire fit basculer son bassin pour le mettre dans l’axe des mains de Charlotte. Elle pouvait ainsi recevoir une plus longue pénétration de ses allées et venues doigtées. Quand je vis le bassin de Claire se lever, je compris qu’elle invitait Charlotte à s’occuper de son anus. Et c’est le doigt chargé de mouille de Claire que l’index de Charlotte força violemment un chemin anal.


Et dire que Charlotte n’aimait pas la sodomie, cela ne l’empêchait pas de la faire pratiquer aux autres, celles qui n’avaient rien contre. Charlotte posa sa question :



Elle ne répondit pas mais au son que lâcha Claire j’eus l’impression qu’elle se faisait déchirer de partout. Les doigts de Charlotte partaient en butée au fin fond des entrailles de Claire. Tout en poursuivant la manœuvre, Charlotte s’agenouilla et vint s’occuper de sa langue du clito de Claire sans ralentir le rythme des allées et venues en elle.



Claire se laissait pénétrer de partout tout en avançant son clito encore plus proche des lèvres de Charlotte qui broutait violemment les lèvres violacées. Claire approcha de ses mains le visage de Charlotte comme pour l’empêcher de parler, ou bien pour que sa langue rentre avec ses doigts dans son sexe, je n’en savais rien. Le tout est que Claire se tendit brusquement et jouit dans toute sa splendeur dans un râlement de joie et d’extase. Je crois même que quelques rires se mêlaient à ce son d’un autre monde. Charlotte s’était retirée de tous les trous de Claire aussi rapidement qu’elle s’y était introduite, la laissant seule avec son plaisir.



Se tournant vers moi, elle me fit mettre debout et semblait déterminée comme jamais à réaliser une idée qu’elle avait en tête. À cet instant je n’étais plus que son mec de qui elle attendait je ne sais quoi, mais cela semblait important pour elle que je le lui donne. C’est fou ce que ces états d’excitation peuvent provoquer comme besoins immédiats.


Une fois debout elle se mit à mes pieds et commença à me prodiguer une magnifique fellation en mode gorge profonde « deep-throat ». Elle qui était si douce dans ses fellations semblait vouloir que je baise ses amygdales. Elle m’avalait aussi profond que possible ne laissant pas mon plaisir durer trop longtemps. Comme elle n’aimait pas trop avaler, nous avions un signal. Je lui tapotais la tête quand j’allais éjaculer. Au rythme où elle allait, je ne tardai pas à tirer le signal d’alarme, l’affublant plus d’une claque que d’un léger tamponnement. Elle dirigea alors ma queue vers le corps de Claire et me masturba comme une folle jusqu’à ce que mon sperme s’échappe pour l’arroser de tout mon jus, à la volée, sur son ventre et ses seins, mais gardant les dernières giclées comme pour en mettre un maximum sur son visage.



Je savais que Claire était la plus salope, mais dans ce combat de filles l’honneur de l’homme est de s’effacer et de fuir.



* * *



Quelle Saint-Valentin incroyable ! Je ne savais pas si je venais de rêver et que j’allais me réveiller. Une vraie folie semblait s’être emparée de nous. Je me mis à douter que Claire eût mis un truc dans nos coupes de champagne. J’imaginais le pire des scénarios. Comment une soirée pouvait-elle tourner en un truc si barge ? Étaient-ce nos envies et nos désirs qui avaient pris le dessus ? Notre animalité ? N’avais-je pas trop provoqué de désir féminin dans ma relation avec Charlotte pour mon propre plaisir ?


Charlotte sembla se calmer instantanément. Elle se releva pour venir fondre dans mes bras et s’y lover profondément. Je crois bien qu’elle pleurait mais je n’étais pas trop sûr si ces nouvelles convulsions n’avaient pas une origine orgasmique. Le tout est que j’avais ma chérie dans mes bras, belle comme un cœur, fragile comme je la connaissais, tremblante. Mais c’était aussi une lionne comme je ne l’avais jamais vue. Nous nous embrassions tous les deux comme deux survivants d’une catastrophe aérienne. Charlotte avait-elle eu peur de me perdre ? Claire était-elle devenue la fille à abattre ? La jalousie avait-elle pris le dessus sur elle ? Je n’en savais trop rien sinon que nous avions poussé les barrières de nos émotions et de notre sexualité assez loin en quelques heures. Allais-je encore perdre ma chérie un jour de Saint-Valentin ? Remontèrent en moi tous ces mauvais souvenirs. Nous venions de passer minuit alors que tout ne semblait avoir pris qu’une heure.


Claire reprenait ses esprits, étalant mon sperme sur son corps comme une crème de nuit. Elle se caressait doucement, les yeux fermés, tout en revenant à elle. Il me semblait qu’un peu de sang coulait entre ses cuisses sur le canapé. Elle se releva enfin et vint se lover contre nous. Doucement, elle prit Charlotte par la main et lui dit :



Charlotte sembla hésiter. Elle me regarda au plus profond de moi. J’avais l’impression qu’elle scannait mes neurones. Puis Charlotte se délova de moi et s’éloigna avec Claire. Allais-je encore perdre ma chérie un jour de Saint-Valentin ? Remontèrent en moi tous ces mauvais souvenirs. Une envie de vomir monta en moi et je courus vers les WC, mort d’angoisse. Nous venions de passer minuit alors que tout ne semblait avoir pris qu’une heure. Putain de Saint-Valentin !