n° 18503 | Fiche technique | 10509 caractères | 10509Temps de lecture estimé : 7 mn | 07/08/18 |
Résumé: La canicule, les vacances, une vieille maison et un moment à deux. Avec une première fois, aussi. | ||||
Critères: fh couple vacances fellation init tutu | ||||
Auteur : Olympe Envoi mini-message |
C’était un après-midi d’été, la température était caniculaire depuis quelques jours et la chaleur nous abrutissait un peu. Nous avions déjeuné sous l’ombre du saule pleureur du jardin, non loin de la piscine. Nous avions la chance de passer les vacances dans cette vieille maison de campagne qui m’avait vue grandir, j’en connaissais chaque recoin et le potager était mon refuge préféré.
Cette année-là, je t’avais proposé de te joindre à nous, nous nous fréquentions depuis quelque temps et notre histoire me semblait si limpide que je ne craignais pas que tu rencontres ma famille.
Nous étions donc à table, entourés de mes frères et sœurs et de leur ribambelle d’enfants qui couraient autour. Un café d’après déjeuner et déjà la digestion s’alliait aux températures élevées pour nous emporter dans une douce langueur et nous laisser somnolents.
Je me suis levée et j’ai déclaré à la cantonade :
Le reste de la famille a vaguement acquiescé et je t’ai regardé fixement en essayant de te dire avec les yeux de me rejoindre. Nous avions cette coquetterie de ne pas aller nous reposer ouvertement ensemble, comme pour ne pas rendre évident que la sieste sage pouvait cacher un autre programme bien plus sulfureux.
Je me suis ensuite dirigée vers la vieille bâtisse en pierre en suivant le chemin bordé de lavande. Notre chambre était protégée de la chaleur par d’épais murs en pierres apparentes qui – heureusement pour nos voisins – étouffaient nos fantaisies nocturnes.
Le lit faisait face à la porte et je m’y suis étendue d’une façon que j’espérais gracieuse, mais qui ressemblait plutôt à un sac en toile qu’on laisse tomber sur le sol.
Depuis petite j’avais cette habitude de ne pas me coucher dans le sens réglementaire du lit ; j’aimais avoir les pieds légèrement dans le vide et la tête un peu en arrière. Plus jeune, cela me permettait de voir – ou d’espionner, chacun son point de vue – le potager où s’affairait mon grand-père pendant de longues heures.
À présent nous nous occupons nous-mêmes du jardin, mais je n’avais jamais perdu cette habitude qui te laissait un peu perplexe. Mes longs cheveux bruns étaient étalés autour de mon visage et faisaient un contraste fort avec le drap clair. À la campagne je portais un maillot de bain presque en permanence ; par 38 degrés, nos journées se résumaient plus ou moins à des allers et retours entre la piscine et les points ombragés du jardin.
Le maillot du jour était un bikini marron qui s’accordait plutôt bien avec ma peau bronzée et la couleur noisette de mes yeux. Il couvrait les formes généreuses que mon amour du bon fromage empêchait de disparaître. J’ai tout de même la taille fine : un ancien amant disait que ma silhouette est celle d’une contrebasse ; je trouve l’image jolie.
Ma main jouait distraitement avec une mèche de cheveux quand un grattement derrière la porte m’a indiqué ton arrivée.
Un sourire échangé, je me souviens t’avoir trouvé si beau avec ton teint hâlé et tes cheveux ébouriffés avec le chlore de la piscine. Tu étais torse nu et en short de bain, le climat du Sud te poussait à ne pas t’embarrasser de tes complexes et à ne pas cacher ce petit ventre que tu n’assumais pas trop. Moi j’aimais énormément ton corps ainsi, tout comme les nombreux tatouages qui ornaient ton bras gauche. Pour moi, ton corps racontait une histoire, et j’ai toujours été une grande lectrice.
Tu as contourné le lit pour venir derrière moi et me demander comment j’allais. Après t’être agenouillé, tu as rassemblé mes cheveux sur le côté avec des gestes doux ; je compris ensuite que tu souhaitais accéder à mon cou.
Un baiser sur le front et tes mains ont entamé un massage de mes épaules. Tes doigts suivaient mes clavicules et semblaient gênés par les fils du maillot de bain. J’ai relevé la tête pour te permettre de le détacher. Tu as défait le nœud et en dégageant les liens de ma poitrine, tu t’es un peu aventuré sur le haut de mes seins.
Le massage a repris et j’étais presque déçue que tu ne t’y attardes pas plus : mes mamelons avaient commencé à se durcir à cette perspective. Des baisers dans le cou, je me souviens du chatouillement de ta barbe dans le creux de mon épaule. Peut-être est-ce à ce moment que tu as détecté dans mon souffle l’envie d’aller plus loin ?
Tes mains se sont enhardies et ont repoussé totalement le reste de tissu qui couvrait ma poitrine. Mes tétons étaient dressés et nous savions tous les deux que le froid de la chambre n’en était pas seul responsable.
Tes doigts sont venus récolter un peu de salive dans ma bouche ; j’adore le moment où nos jeux basculent de la tendresse à quelque chose de beaucoup plus animal. J’ai alors sucé ton doigt comme s’il s’agissait d’une autre partie de ton anatomie que j’aimais aussi beaucoup avoir entre mes lèvres.
De la pulpe humide de ton index, tu as parcouru mon téton droit ; ton pouce l’a rejoint pour le pincer et l’étirer doucement. Ton autre main palpait plus franchement mon autre sein, le serrait plus ou moins fermement comme pour en estimer chaque contour.
Mon bassin commençait à se mouvoir, je sentais les papillons du désir dans le bas de mon ventre. Mon entrejambe s’humidifiait, j’espérais que tu pouvais voir la tache plus sombre que tes caresses formaient. J’ai donc écarté un peu impudiquement les jambes ; tu m’as répondu avec ta main qui est descendue le long de mon ventre en direction de ma vulve. Ton doigt s’est inséré sous la couture du bas de bikini puis tu m’as regardée malicieusement :
La frustration a fait plisser mes yeux assombris par le désir. Ignorant mes protestations, tu t’es relevé et ta verge dressée s’est retrouvée juste au-dessus de mon visage. Je l’ai prise en main pour la caresser. Pour m’aider, tu as retiré ton maillot de bain. Je n’avais pas l’habitude de la voir du dessous, mais cela me permettait un accès direct à tes testicules que je cajolais de l’autre main.
Un peu de liquide séminal perlait de ton gland ; je l’ai étalé pour que ce lubrifiant naturel aide mes gestes. Quand j’ai saisi ta queue à sa base, tu as compris mes intentions et tu t’es baissé légèrement.
J’ai d’abord parcouru mes lèvres avec ton gland en te regardant droit dans les yeux. Je me sentais puissante à ce moment, il me semble. Des petits coups de langue sur la peau si douce de l’extrémité de ta verge, puis ma langue qui est venue plus franchement en parcourir la longueur. J’ai aimé en suivre la veine palpitante pour arriver à tes testicules que j’ai sucés un moment tout en te branlant de ma main libre. Je crois que la salive coulait au coin de ma bouche, ou était-ce de la sueur ? Peu importe, seul ton plaisir comptait.
Tu t’es retiré pour repositionner ton gland entre mes lèvres ; j’ai compris le message et je l’ai accueilli avec beaucoup de salive et d’enthousiasme.
Après quelques minutes ponctuées de tes gémissements, tu m’as fait signe de reculer un peu vers toi, de sorte que ma tête tombe un peu en arrière dans le vide. D’abord déconcertée, je me suis souvenue que tu m’avais dit que cette position pouvait aider à rendre possible l’introduction totale de ta verge dans ma gorge. J’ai eu un peu d’appréhension, mais, comme souvent avec moi, l’excitation était trop forte pour me stopper.
Tu as rassemblé mes cheveux en arrière puis tu es revenu positionner ton gland entre mes lèvres. Je l’ai encore une fois sucé, aspiré avec beaucoup de salive ; je savais que cela aiderait ce qui allait suivre.
Ta verge a commencé sa progression, centimètre par centimètre. Le début était habituel. Je gérais et essayais de contrôler ma respiration. Tu m’encourageais et maintenais ma tête entre tes mains ; l’image me semblait follement excitante.
Nous avions quelquefois essayé cette pratique qui était un fantasme pour nous deux, mais arrivé au fond de ma gorge nous n’avions jamais pu aller plus loin : le réflexe vomitif était trop fort. Alors pourquoi cette fois avait-elle réussi ? Était-ce la position qui suivait l’axe naturel de ma gorge ? La salive en abondance qui coulait le long de mon menton vers mon cou ?
Peu importent les explications à cette gorge profonde enfin réussie, l’essentiel était ta queue que je sentais au plus profond. La sensation de tes couilles contre mon menton était incroyable. Je m’étais déjà sentie remplie, bien sûr, quand ta bite était bien au fond de mon cul par exemple ; mais là, c’était encore une autre sensation, plus rare peut-être. Le sentiment d’être seulement un accessoire de ton plaisir ?
Tu allais et venais en maintenant fermement ma tête ; je compris à ton souffle que ton orgasme approchait. Ta queue coulissait si bien dans ma gorge… D’un regard qui voulait dire « Oui, tu peux. », je t’ai encouragé à te libérer entre mes lèvres.
Tu as accéléré une ultime fois et j’ai senti un premier jet de sperme tapisser ma gorge. Je l’ai avalé. Je me sentais tellement animale, je me souviens. Peut-être plus encore quand les autres jets sont arrivés et que n’arrivant pas à tout accueillir, la commissure de mes lèvres a laissé couler un filet de ton jus vers mon cou.
Après ta jouissance, ta verge a légèrement dégonflé, me permettant de respirer plus facilement. Tu l’as retirée délicatement en me caressant le visage. Tu es venu t’étendre à côté de moi et tu as retiré les cheveux de mon front collés par la sueur. Je t’ai demandé quelque chose comme :
Tu as ri devant l’évidence de cette réponse et tu m’as serrée dans tes bras. On s’est endormis ensuite. C’est vrai qu’on était venus faire une sieste, après tout.