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Temps de lecture estimé : 19 mn
09/09/18
Résumé:  Découverte du plaisir entre femmes, après une expérience peu concluante.
Critères:  f ff fplusag jardin voir exhib nudisme fmast intermast init -initff
Auteur : Katzou  (vieux scorpion)      Envoi mini-message
L'initiatrice

Elle se dirigea vers le jardin.

Elle marcha sur la pelouse rase et s’éloigna de la piscine. Le jardin était beau et vaste et Clara avait complètement oublié sa tenue quand une grande femme blonde et mince, d’une quarantaine d’années, occupée à tailler des rosiers s’approcha d’elle. La panique s’empara d’elle quand elle se rendit compte qu’elle se trouvait, nue et encore mouillée de sa masturbation, sale, devant la mère de Marine.


Elle était sûre que ce qu’elle avait fait se voyait et que la femme qui s’avançait vers elle s’en apercevrait. Elle serra ses cuisses l’une contre l’autre.

La mère de son amie était vêtue d’un grand chapeau de paille, de gants contre les épines, des gants rouges, et aussi des tennis blanches usées. À part cela, son corps mince était nu.


Ses seins, petits mais ronds, étaient bronzés, mais pas brûlés par le soleil, et son ventre plat menait à un sexe généreusement fendu et imberbe. Elle était mince, avec des attaches fines, son ventre se plissait doucement quand elle bougeait, mais sans une trace de graisse. Elle avait un corps de sportive, musclé, lisse, poli.

Pourtant Clara aussi était nue, mais seule sa nudité personnelle la gênait et ce qu’elle avait fait aussi. La culpabilité la rongeait, l’aveuglait.

La jeune femme en face d’elle dévorait son corps svelte et élancé de jeune fille des yeux.

Clara se trouva moche devant elle. Elle lui sourit et posant son sécateur, l’embrassa sur la joue.



Clara n’osa pas la regarder en face. Pascale – c’était son nom – entraîna Clara dans le jardin. Elle avait remarqué son trouble. Elle se pencha vers elle, lui parlant doucement, d’une voix grave, sensuelle, elle posa ses mains sur ses épaules. Clara frissonna à son contact, elle avait gardé ses gants un peu rêches.



Clara ne savait pas quoi répondre, d’un côté son éducation lui soufflait que tout cela était pervers, mais d’un autre, elle s’apercevait qu’elle aimait bien se trouver ainsi et faire tout ce qu’elle avait fait jusque-là… Pascale continua en souriant :



Clara rougit un peu à cette évocation… Pascale sourit. Le mot savant avait une saveur acide, une saveur de fruit défendu : onanisme… elle fit rouler le mot dans sa bouche et en ressentit chaque syllabe, comme autant de phalanges enfoncées droit dans son sexe.



Clara devint pivoine. La question était si directe, si forte, si… nue… Elle se trouvait toute nue devant une jeune femme elle aussi nue qui lui parlait de choses si intimes… Elle se résolut à répondre…



Elle avait parlé de son intimité avec une inconnue et cela lui fit quelque chose, comme si elle venait de perdre une épaisse couche de vêtements… elle avait maintenant envie d’en parler, savoir si la femme, elle aussi faisait cela et comment.



Clara regarda la femme en face d’elle, elle avait l’air gentille et elle était d’une beauté lumineuse, pure, simple. Sa nudité innocente la rendait encore plus belle et digne de confiance. Elle décida de se livrer, de se confesser à elle. Elle remarqua alors que ses cuisses étaient toutes mouillées, brillantes sous le soleil.

Elle recula et trouva un muret de pierres sèches où elle s’adossa. La pierre rude lui chauffa les fesses.



Elle avait presque murmuré la question, détournant le regard des yeux bruns de la femme. La question lui enflamma les sens, jamais elle n’avait même pensé à cela, comment une autre qu’elle s’y prenait pour se satisfaire, pour arriver à cette explosion de plaisir qu’est un orgasme !



Pascale en coupa une, blanche, magnifique, avec une tige qui ressemblait à du fil barbelé. Elle prit la rose et la plaqua sur son sein gauche puis elle enlevant son gant, posa sa paume droite sur son sexe, écrasant son clitoris et poussa un soupir. Sa main gauche gantée se contracta autour de la tige épineuse, l’enfonçant dans la chair fragile du sein. Elle ferma les yeux et Clara comprit qu’elle venait de jouir quand elle vit le sang perler de son sein. Elle vit une goutte transparente sourdre de son sexe.

Devant son regard appuyé, Pascale lui sourit, elle retira la rose piquée dans sa chair : deux gouttes de sang, rouge vif grossissaient sur la peau mate de son sein.



Clara sentit son ventre se nouer et un orgasme la secoua, léger, discret, mais bien présent, son sexe se mouilla un peu plus : la vision du corps nu de la jeune femme jouissant devant elle l’avait électrisée. Le sang aussi l’avait remuée, cette blessure si belle, si érotique l’avait secouée, profondément. Sa poitrine était la partie de son corps qu’elle aimait le plus et de voir Pascale se blesser à cet endroit, de voir ces deux gouttes de sang perler sous le globe parfait du sein nu de Pascale lui avait rappelé une histoire qu’elle avait lue et qui longtemps l’avait accompagnée lors de ses masturbations, celle de Cléopâtre piquée au sein par un serpent. Dans son livre était décrit avec forces détails le sein, le serpent et la morsure qui faisait sourdre deux rubis et Clara s’imaginait toujours à la place de la souveraine, mordue au sein, ce qui la faisait basculer dans une vertigineuse jouissance.


Pascale s’assit sur un muret en face de Clara, de manière à ce qu’elle ait une vue précise de son entrejambe. Le soleil éclairait chaque parcelle de son corps ouvert et Clara ne pouvait rater aucun détail, la vulve était découpée et montrée avec une précision gynécologique. Clara, étonnée, regarda les organes sexuels de Pascale de près, sans se détourner et elle trouva que c’était beau. Sa peau était lisse et de couleur mordorée, même ses lèvres étaient brunes, seul son vagin d’un rose sombre était d’une couleur différente. Le grain de peau du sexe de Pascale incitait à la caresse, velouté, lisse, comme la chair d’une pêche juteuse. Le soleil lui cuisait les épaules, mais sa brûlure était agréable.


Pascale avança son ventre et leva haut sa jambe droite, une goutte de sang rouge vif se logea dans son nombril, Clara vit les lèvres s’écarter doucement, bailler et laisser passer un objet blanc et brillant.

Pascale avait fermé les yeux et posé ses bras sur la pelouse derrière elle, puis elle se cambra et noua son ventre, faisant saillir légèrement ses lèvres, les rendant proéminentes.

Un caillou blanc de la taille d’un très petit œuf de poule surgit puis glissa du vagin de Pascale et roula avec un petit bruit sur la pierre du muret. Puis un autre suivit et un autre encore.

Clara en saisit un entre ses doigts et le trouva chaud, couvert du miel de la jeune femme.



Clara interrogea du regard Pascale :



Elle saisit les cailloux encore chauds et les enfila dans son sexe, l’un après l’autre. Elle se sentit investie et son sexe se dilata un peu. Elle se leva et en perdit un qui roula sur le sol.



Pascale avait ramassé le caillou et l’avait nettoyé puis ses doigts agiles l’avaient introduit dans le sexe de Clara, l’accompagnant profondément. Clara frissonna au contact de ses doigts en elle, si intimes, Pascale positionna lentement les cailloux, enfonçant sans vergogne ses doigts nus dans le sexe de Clara qui serra les muscles de son vagin et marcha quelques pas. La sensation était extraordinaire, elle avait l’impression qu’elle se caressait, que la main de Pascale la masturbait divinement, profondément. Elle ressentit un premier orgasme et perdit un caillou puis une rafale de plaisir la secoua et elle ne put retenir les cailloux, assommée de jouissance. Elle reprit les cailloux mouillés et les redonna à Pascale.



Clara se sentit couler en entendant Pascale lui parler ainsi, jamais personne ne l’avait initiée au sexe, elle ne connaissait jusqu’à ce jour que la masturbation, simple jeu sous la douche ou dans son lit et quelques caresses sur la verge des garçons qui la pénétraient sans qu’elle jouisse. Aujourd’hui, elle avait ressenti plus d’orgasmes que depuis qu’elle savait se caresser…



Clara la suivit. Elle lui montra une fontaine et elle put se rincer et se débarrasser du suc qui la couvrait. Pascale ouvrit en grand le robinet d’eau froide et plaça un doigt dessous pour l’arroser. Clara sursauta, car l’eau était froide, presque glacée, mais elle réprima l’envie de se sauver qui la traversa.

Elle se doucha devant Pascale qui la contempla en souriant pendant qu’elle passait de l’eau sur sa poitrine et son ventre.


Le soleil, déjà haut, dardait ses rayons sur elles et la réchauffa. Elle ne s’essuya pas et resta toute mouillée, les cheveux fous. Cela lui fit une impression bizarre que de se trouver ainsi devant quelqu’un d’autre, le vent, chaud pourtant, la faisait frissonner.



Clara fit une moue contrariée.



Pascale s’était assise, s’ouvrant en grand devant Clara. Cette dernière se trouvait un peu choquée de voir ainsi le sexe de Pascale, ouvert et offert à son regard, mais l’attitude de la jeune femme la rassura, car elle ne paraissait pas y attacher d’importance, contrairement à Marine qui l’avait ainsi provoquée, se cambrant, s’ouvrant encore plus et plongeant ses yeux droit dans les siens.


Pascale se comportait comme si elle était habillée, sans arrière-pensées. Elle imaginait les trois petits cailloux noyés dans sa chair intime en voyant le bas-ventre de Pascale bouger continuellement. Les cuisses et les fesses de la jeune femme étaient toutes mouillées. Son impudeur totale la stupéfiait, la rendant saoule, ivre de se savoir si libre, sans limites.


Clara frissonnait de l’entendre parler de choses si intimes, si personnelles, Pascale parlait de ses orgasmes et de sa sexualité comme de la dégustation d’un bon vin, elle faisait rouler tout cela dans la tête de la jeune fille et celle-ci s’en saoulait. Clara se trouvait bien avec elle, peut-être était-ce la différence d’âge, ou sa gentillesse, mais elle se sentit mieux et reprit confiance en elle. Le soleil brûlait leurs peaux nues et Clara se sentait bouillante.


Elles entrèrent dans ce qu’il paraissait être une grande véranda à l’atmosphère moite et d’une taille imposante. Pascale lui montra sa collection de plantes exotiques. En fait, elles se trouvaient dans une grande serre tropicale à l’atmosphère contrôlée : d’asperseurs accrochés à la voûte de verre et de fer tombait sans cesse un brouillard d’eau tiède et douce, pulvérisée, proche du crachin, qui mouillait les plantes situées en dessous.



Elle écarta les bras dans un geste théâtral, se présentant à Clara. Elle n’avait jamais vu pareil équipement sauf dans certains jardins botaniques ou dans ces grands magasins de plantes que sa grand-mère adorait. C’était un lieu immense, grandiose et luxueux, Clara en fut intimidée, car ce qu’elle avait sous les yeux, ce qui l’entourait était d’un raffinement coûteux, les parents de Marine n’avaient vraiment pas de soucis d’argent…


Elle aimait beaucoup ces endroits et secrètement, ses fantasmes les plus fous se déroulaient souvent dans des jungles chaudes et étouffantes, luxuriantes et sensuelles, lieux rêvés sans danger et idéaux.

Clara retrouva bizarrement l’ambiance de ses rêves érotiques les plus secrets, elle se trouvait comblée, et sa libido refoulée jusque-là se manifesta rapidement, la faisant respirer plus vite, faisant saillir les pointes de ses seins et faisant couler quelques gouttes de miel entre ses cuisses. Elle se retrouva dans le pays secret de ses envies, cet endroit qu’elle croyait ne pas exister…


Et voilà qu’on la submergeait de sensations si vives et si intimes qu’elle ne pensait jamais les connaître autrement qu’au fond de ses draps. D’autres qu’elle avaient les mêmes rêves, les mêmes désirs et acceptaient de les partager.

L’eau était présente partout, dans l’atmosphère, sur les plantes, sur le sol, et sur leurs corps nus qui bientôt brillèrent de milliers de gouttelettes accrochées au duvet qui couvrait Clara comme Pascale.


Clara se laissa aller, mise en confiance par la femme qui la guidait, son initiatrice. Elle se confia à elle, totalement, lâchant les digues de sa sensualité. Il bruinait sans cesse, et la serre reproduisait le climat qui régnait dans les forêts amazoniennes, l’air sentait la terre, l’humus et un parfum fort, mais agréable de champignon, de sous-bois, régnait.


Les sons s’en trouvaient étouffés comme dans une véritable sylve tropicale, la lumière, abondante en hauteur se raréfiait au niveau du sol, créant une intimité douce et agréable, l’endroit était extraordinairement relaxant.


L’eau tiède humidifia et trempa ses cheveux puis mouilla sa peau, coulant entre ses seins, entre ses fesses, elle compara la serre à un immense sauna. Elle passa ses mains sur sa peau, s’étonnant de voir des milliards de gouttelettes se transformer en gouttes, fermant les yeux sous le massage continuel de ces milliers de doigts virtuels.

Elle se sentit bien, relaxée et paisible. Pascale l’entraîna, la prenant par la main, la guidant dans le dédale des plantes vertes, elle, luxuriante, luisante et sensuelle.


Clara la voyait devant elle, brune et belle, ses fesses rondes et fermes dansaient, s’ouvraient comme elle se faufilait entre les lianes mouillées. Pascale avait des fesses hautes et des cuisses écartées qui livraient sans honte le secret de son sexe.

Elle retouchait ici et là les plants qu’elle avait repiqués, enfonçant ses doigts dans la terre chaude et humide, essuyant machinalement ses mains sur ses cuisses ou son ventre, les salissant de terre.


Elle arrosait ses plantes, les éclaboussant toutes deux largement et poudrant leur corps de perles d’eau. La moiteur chaude de la serre les environnait et Clara se trouvait bien, sa nudité ne la gênait plus du tout et au bout de quelques minutes, elle avait totalement oublié qu’elle ne portait pas de vêtements. Pascale à côté d’elle était belle, elle vivait son corps superbement et n’avait aucune inhibition, laissant sa nudité s’exprimer à la lumière et aux yeux de Clara, ne masquant rien de son corps ouvert et beau, n’en cachant aucune partie.


L’éclairage qui régnait dans la serre embellissait encore plus les deux femmes et Clara se surprit à regarder Pascale et à admirer la forme de ses seins, le galbe de son ventre et la courbe de ses fesses, son corps brillant sous l’averse continuelle. La femme à ses côtés était plus âgée qu’elle et Clara savait qu’elle était la mère de Marine, mais les ans avaient embelli son corps, l’avait façonné et sa beauté éclatait, différente cependant. Ses seins n’étaient plus aussi voluptueux que ceux d’une jeune fille et ses muscles étaient plus secs, moins doux, son ventre montrait sa musculature et Clara y voyait se dessiner ses attaches, comme sculptées dans l’airain. Clara aurait voulu être comme elle à son âge, conservant sa beauté et osant l’afficher ainsi.


Elles se trouvaient toutes deux sous une voûte de verre et Clara se rendit compte que tous pouvaient les voir de l’extérieur, les vitres descendaient jusqu’au sol et rien ne les cachait. Elle se prit à aimer ce frisson délicieux qui bourdonnait continuellement au creux de ses reins, de son ventre, elle était comme une de ces fleurs, montrée, exhibée et offerte aux regards…


Elle en vint à aimer toucher doucement l’épaule de Pascale, à aimer poser sa main sur sa hanche, et se surprit à essuyer une goutte qui s’était formée à la pointe d’un sein rond. Pascale ne disait rien et laissait sa main se poser, s’alourdir sur sa peau brune.

Les plantes vertes formaient de grands rideaux verts qu’elles étaient obligées d’ouvrir pour progresser. Leurs pieds nus foulaient une mousse verte et épaisse, gorgée d’eau qui giclait à chacun de leur pas. Bientôt elles se retrouvèrent toutes les deux salies par la terre que les arrosages faisaient gicler alentour. De grands bacs supportaient la fierté de Pascale : des orchidées, fleurs cireuses et colorées qu’immédiatement Clara compara à un sexe de femme, torturé et compliqué, secret et lourd, fermé et ouvert en même temps. Elle se troubla et Pascale le remarqua.



Elle avait baissé le ton de sa voix et s’était approchée d’elle, encore plus, sa poitrine la frôla.



Clara eut du mal à s’exprimer, un peu intimidée par le sujet, mais elle acquiesça.



Pascale avait mis sa main en coupe derrière une fleur et l’avait caressée doucement, écartant les pétales lourds et cireux, ouvrant la fleur délicatement. Clara se sentait partir en la voyant et un désir soudain et impérieux la submergea. La fleur avait un parfum lourd et acide en même temps, un parfum ou plutôt une odeur animale, une odeur sauvage et primaire. Les doigts bruns de Pascale se faisaient doux, lents et ouvrirent le sexe de Clara, froissèrent ses lèvres, plongèrent en elle, énervant son clitoris qui se redressa, gonflé et roide sous le voile de sa vulve. Elle se secoua, chassant le fantasme qui l’assaillait. Pascale avait eu un sourire en la regardant.

Clara essuya l’eau qui gouttait sur son visage, elle était trempée, mais cela ne la dérangeait pas, l’eau qui la mouillait était chaude et douce à sa peau. Pascale lui avait affirmé que c’était de l’eau non calcaire. Elle respira un grand coup.



Un frisson froid descendit au creux de ses reins, et elle se demanda si elle allait continuer, mais Pascale déjà l’entraînait.

De nouveau, ses fantasmes l’assaillirent, Cléopâtre encore et toujours, le serpent qui glisse sur sa peau, qui la pique, enfonçant ses dents recourbées d’où perle déjà le poison dans la chair gonflée de son téton, la douleur, vive et horrible, l’engourdissement qui la gagne. Frissonnant malgré la chaleur elle posa la paume de ses mains sur ses seins nus.

Elles arrivèrent à un endroit cerné de grillage très fin, laissant passer l’eau et encore plus vert que le reste de la serre. Pascale ouvrit la porte et tira rapidement Clara avec elle à l’intérieur.



Elle se pencha et s’agenouilla sur la mousse imbibée d’eau, elle ne bougea plus, lui faisant signe de faire silence et attendit.

Clara s’agenouilla en face d’elle et se figea, un peu inquiète. Elle ne pouvait s’empêcher de regarder partout autour d’elle, nerveuse, crispée.

Un bruissement se fit entendre et un serpent de plus de deux mètres se montra, paresseusement, lentement.


Clara frissonna intérieurement et commença à transpirer, paniquer. Elle s’affolait, consciente du fait qu’elle se trouvait devant un animal sauvage et qu’elle était nue. D’anciennes peurs remontèrent à son esprit, le serpent et la femme ! Qu’allait il lui faire, qu’allait-il se passer, son imagination travaillait et elle eut envie de serrer ses cuisses. Pascale avait écarté ses genoux en grand et la bête était passée sous ses fesses, frôlant son entrejambe au passage, lui procurant un gémissement discret. La vue troublée par l’eau qui coulait continuellement sur elle, Clara vit le serpent sortir d’entre ses cuisses comme un phallus improbable. La vulve de son amie touchait la peau du serpent, Pascale se pressa contre lui encore plus, la peau se mouilla, elle fermait les yeux et son ventre, son pubis oscillaient comme dans un coït ininterrompu.



Pascale s’empara du serpent et le posa sur ses épaules, en étole. La bête s’enroula autour d’elle, glissant sur sa peau, sur son ventre et, s’enroulant autour de sa jambe, disparut sous une racine.

Pascale avait fermé les yeux. Clara accepta avec réticence de ses mains un serpent vert et bleu puis sur ses conseils ne bougea plus, s’accroupissant. L’animal, coloré comme une pierre précieuse, posé sur son ventre remonta vers ses seins qu’il caressa puis redescendit vers son sexe. Elle constata avec surprise que l’animal était chaud et d’une douceur de soie et son contact était troublant, agréable même.


Clara paniqua un peu en imaginant que l’animal entre en elle et envisagea de se lever, mais se résolut à rester tranquille. L’image du serpent la pénétrant par son vagin, la mordant, injectant son venin en elle et ressortant en saccades par sa bouche, l’assaillit, et la fit presque s’évanouir, le fantasme était si fort qu’elle trembla de tout son corps, culbutée, assaillie par un orgasme phénoménal. Clara se rendit compte qu’elle aurait voulu qu’il la pénètre et cette prise de conscience la fit vaciller. Elle vit un sexe d’homme, dur et tendu et eut envie qu’il la prenne.


Pascale la regardait intensément et lui souriait, complice de ses sensations. Clara était sûre que la femme venait souvent ici. La sensation du corps bizarrement chaud et doux de l’animal sur son ventre et entre ses cuisses lui donna des frissons et elle se leva très lentement, pour ne plus l’effrayer. Pascale, assise en tailleur sur le sol herbeux, la regardait.


Elle joua alors avec lui et sans se préoccuper des regards amusés de son hôtesse, se fit caresser par l’animal, le faisant passer et repasser sur ses seins, les faisant se dresser encore plus, douloureusement sensibles, le laissant glissant sa tête entre ses jambes, tout son corps vibrant de plaisir à ce contact si intime. Le corps nerveux de l’animal glissa tout contre son clitoris et le fit vibrer, Clara ressentit à nouveau un orgasme qui lui fit fermer les yeux. La caresse était d’une douceur incroyable, des mètres de serpent polirent, massèrent la peau fine de son sexe dans un frôlement sans fin, incomparable. Des mètres de soie passèrent entre ses lèvres, dans un glissement prodigieux. Puis ce fut une succession ininterrompue qui la secouait en salves et qui la fit s’abandonner, le ventre durcit par le plaisir, mouillé de miel.

Ce fut la main de Pascale sur son bras qui la réveilla et la ramena à la réalité.



Clara était allongée sur l’herbe, les jambes ouvertes relevées sur son sexe. Elle mit sa main entre ses cuisses dans un réflexe de pudeur, se demandant où elle était. Se souvenant alors de l’endroit et de Pascale elle s’étendit comme un chat tendant son corps aux muscles engourdis par la jouissance. Ses seins étaient durs et lui faisaient mal, leurs pointes étaient énormes et gonflées.



Clara ne pouvait pas, n’osait pas exprimer ce qu’elle avait ressenti, ce contact si intime et si fort.



Elle n’arrivait pas à exprimer ce qu’elle avait connu, mais en même temps avait envie de partager ce plaisir trouble, interdit. Elle savait que Pascale voyait sur elle les signes de sa jouissance, ses seins dressés et aux tétons si arrogants, ses cuisses mouillées…



Elle l’avait dit, elle avait avoué sa faute.



Elle sourit à la jeune fille d’un air complice et doucement lui retira la main d’entre les cuisses, Clara rougit, elle était mouillée, elle se caressait encore sans s’en rendre compte, elle avait joui devant Pascale. Elle se vit, impudique, ouverte et le sexe rouge de ses caresses, mais elle décida de rester ainsi, offrant son ventre aux regards de Pascale.



La main de Pascale avait touché son sexe dans une caresse intime, directe, elle avait essuyé sa toison trempée et avait eu un geste qui l’avait fait trembler : elle avait porté ses doigts à sa bouche et les avait sucés…

Clara se demanda comment elle avait pu se comporter ainsi, mais en même temps se surprit à vouloir recommencer, et encore et encore.

Elle avança son ventre à la rencontre des doigts si doux et Pascale s’allongea tout contre elle, la prit dans ses bras et l’embrassa sur la bouche, la prenant doucement de ses doigts, entrant en elle, moulant sa main autour de son sexe chaud et humide.



Clara se coucha sur le ventre et Pascale mit sa paume douce et chaude en coquille sur son sexe moussu, Clara sentit un puis deux et trois doigts la pénétrer doucement, lentement, entrant en elle, écartant la chair douce de son vagin puis le pouce de la femme s’introduisit entre ses fesses et s’enfonça profondément dans son anus. La main si habile la prit en tenaille, plantée en elle. Les doigts bougeaient en elle, se rejoignaient presque, le pouce lui semblait énorme et elle s’empala sur lui en gémissant. Pascale murmurait à son oreille des mots d’amour, de sexe, des mots durs et profonds et Clara les sentait en elle comme autant de phallus.


Chacun d’entre eux s’enfonçait en elle causant des plaies vives, brûlantes, Clara monta ses fesses et se cambra vers cette main si impudique, si intime et de nouveau jouit, mais cette fois-ci elle cria sa jouissance et se laissa aller complètement, inondant la main qui la prenait. Pascale était maintenant couchée tout contre elle et mordait sa nuque, la serrant dans ses dents, provoquant des spasmes de jouissance. Jamais aucun homme ne l’avait ainsi prise, portant sa main à son sexe et l’enfonçant comme un crochet dans ses entrailles, la tenaillant de l’anus au vagin, douloureusement, fortement. Clara se retourna et posa sa main sur le sexe si nu de Pascale et y entra elle aussi, laissant ses doigts jouer avec le clitoris et les lèvres si charnues, si douces et si mouillées, arrachant des plaintes de plaisir à Pascale.


Elle découvrit son intimité et s’y perdit. C’était la première fois qu’elle osait toucher si intimement une autre femme, elle découvrait le sexe d’une autre, sa forme, sa douceur, elle imaginait ce que Pascale ressentait quand sa main frôlait ses muqueuses, quand ses doigts écartaient les chairs fragiles du vagin et touchaient les parois nues et si douces, quand elle pinçait doucement les lèvres en un geste fou. Elle réédita son geste, enfonçant sa main dans la chaleur moite du ventre ouvert de Pascale.


Pascale la fit jouir plusieurs fois, en remuant ses doigts, profondément fichés en elle et Clara découvrit les plaisirs de l’amour saphique, la jouissance qu’une femme pouvait donner à une autre, le bonheur du sexe partagé, sans tabou, sans limites. Jamais elle n’aurait imaginé le quart de ce qu’elle subissait, cette main qui lui donnait tant de jouissance, cette langue, cette bouche, ces dents…


Elle aussi mordit, fouailla, enfonça, fit crier. Elle aurait voulu avoir un sexe d’homme en même temps qu’elle recevait la main de Pascale entre ses fesses, elle aurait voulu la clouer comme un homme le fait, écarter la fente musclée d’un phallus dur et tendre.

Elle ne s’étonna plus du comportement de Marine, elle avait été à bonne école… en même temps elle se surprit à regretter de ne pas être ainsi et se promit de rattraper le temps perdu.

Elle s’allongea aux côtés de Pascale