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n° 18552Fiche technique30027 caractères30027
Temps de lecture estimé : 18 mn
14/09/18
Résumé:  Candauliste, on peut traduire ça par "cocu content". Enfin, c'est ce qu'on dit, parce que je le réfute totalement !
Critères:  fhh couplus cocus hotel hmast fellation cunnilingu pénétratio init -couple+h
Auteur : Pericles  (Épicurien marxiste, tendance Groucho...)      Envoi mini-message
Qu'est-ce qu'elle est belle !

Je me demande si je n’ai pas fait une connerie.


Ben oui, je me retrouve, là, installé dans ce fauteuil – d’ailleurs, il est confortable ce fauteuil, il a bien choisi l’hôtel, le gars – et, justement, il y a ce gars, assis sur le lit de la chambre, avec ma femme, debout devant lui, qui le dévore des yeux.

Et je n’arrive toujours pas à croire qu’ils sont en train de se préparer et qu’il va faire l’amour à ma femme, là, devant moi, et que moi, je suis supposé regarder et ne rien faire.

Putain ! J’ai ma fierté, moi, et, là, elle prend un sacré coup de pied au cul, ma fierté…


Candaulisme, qu’elle a dit, ma femme. Traduction : cocu content !

Je suis sensé prendre mon pied à la regarder prendre son pied avec un inconnu qui va lui aussi prendre son pied à me cocufier. Ça fait beaucoup de pieds à prendre, mais honnêtement, autant je suis sûr que pour eux, le plaisir va couler de source, autant pour moi, j’ai encore des doutes…


Comment en est-on arrivé là ?

Il y a deux mois, enflammé par une séance de sexe mémorable (j’avoue qu’avec Aurélie, toutes les séances de sexe sont mémorables !) j’ai eu le malheur de dire à mon épouse :



C’est vrai qu’elle est belle, Aurélie : 1,73 m, blonde aux yeux verts, avec toutes les formes là où il en faut, et mince et élancée pour le reste. Je bénis tous les jours que Dieu fait depuis notre rencontre.



oo00oo



Et voilà que ce jour, elle saute sur l’occasion que je lui sers bêtement sur un plateau :



Vous avez noté le « moi aussi » ? Voilà pourquoi je me retrouve au pied du lit, aujourd’hui. Parce que « moi aussi », c’est ce que je voulais d’après ma femme.

Bref, je me suis fait piéger… Et puis aussi, il faut quand même avouer que quand elle a dit ça, je me suis fait mon petit film porno dans ma tête où Aurélie jouait le premier rôle, et l’idée m’a bien plue.


Il faut croire que le fantasme la motivait, parce que dès le lendemain, une fois nos deux gamins casés dans leur activité régulière du samedi après-midi, je la vois qui se précipite dans le dressing et en ressort avec le mignon ensemble « Agent provocateur » que je lui avais offert pour la Saint-Valentin.

Aussitôt, elle se fout à poil – oui, j’avoue, rien qu’à la voir comme ça, je me suis retrouvé à l’étroit dans mon jean – et enfile le soutien-gorge, puis le porte-jarretelles et enfin, par-dessus ce dernier, le petit tanga très échancré en soie noire qui complète l’ensemble. Puis, repartant aussi sec dans le dressing, je l’entends farfouiller dans les boîtes à chaussures et revenir dans la chambre avec la paire d’escarpins Louboutin que je lui avais achetée lors de son dernier anniversaire – oui, je sais, je la gâte, mais que voulez-vous, je l’aime, mon Aurélie.



Pas que je n’ai pas envie de la photographier, bien au contraire, mais là, j’étais largué !



Voilà que je me transformais en chèvre, sans savoir comment lui dire que j’avais dit ça dans la passion de l’instant et que, personnellement, je n’avais pas du tout envie de partager sa petite chatte et son petit cul avec d’autres.


Mais je dois être un peu lâche… ou finalement peut-être un peu candau-machin, parce que j’ai accepté de faire les photos qu’elle voulait, des plus sages aux plus sexy, voire même plus. Et on a mis les photos sur le site, accompagné du commentaire qui va bien :



Elle blonde, sportive, belle poitrine, très chaude quand bien excitée. Nous ne recherchons pas un étalon aux mensurations de taureau, mais un partenaire doué, endurant et veillant avant tout au plaisir de sa partenaire.

Une part de séduction étant nécessaire, nous jugerons sur la qualité du dialogue, mais aussi, il faut le préciser, sur les photos que vous nous dévoilerez.

Une dernière précision : n’étant pas affamés, nous serons sélectifs !


J’avais insisté pour qu’on ne parle pas que de candaulisme, mais aussi de triolisme. Je n’allais quand même pas ne passer mon temps qu’à regarder, quand même !


On n’avait pas appuyé sur le bouton Enter depuis cinq minutes que nous étions déjà sollicités par chat et par messages. Et ça n’a pas cessé, tous les jours depuis qu’on a mis cette annonce.


Beaucoup trop de sollicitations pour pouvoir répondre à toutes, alors on a fait le tri : tous les soirs, une fois les enfants couchés, on venait sur le site et on regardait ce qui nous avait été envoyé. Bon, on se disputait un petit peu, mais, finalement, et ça me réchauffait le cœur, on avait généralement le même avis. Exit les « Sa va… », les « T’es bonne toi, j’vais t’niker » ou les « Je suis TTBM, tu vas aimer ma grosse queue dans ton cul ».


Sociologiquement, ça a été une expérience très intéressante. Tous deux, on est plutôt CSP+ et on a le même background de familles un peu bourgeoises et d’études supérieures prolongées, et là, on plongeait tête la première dans un immense brassage socioculturel où, si tous avaient comme point commun le libertinage, pour le reste, très peu de points communs entre le black de banlieue dont l’unique photo montrait un monstrueux organe (enfin, monstrueux pour moi, parce que bizarrement, Aurélie a passé un certain temps devant cette photo, y revenant même deux fois, avant que je lui dise que de toute façon, ça ne rentrerait pas !) et le couple de libertins, visiblement habitué des soirées porno-chic parisiennes, qui cherchait une récréation pour Monsieur.


Beaucoup de dialogues échangés – ce qui occasionnait de loin le plus gros écrémage – et beaucoup de photos discutées ensemble nous ont permis de choisir un homme qui nous convenait à tous les deux. Grand, cheveux poivre et sel, tout début de cinquantaine, il s’exprimait parfaitement bien, était visiblement du même milieu que nous (il s’affirmait patron de PME) et son approche de cette première fois (sans qu’on lui dise d’ailleurs) nous a immédiatement plue.

Ce qui m’a plu à moi, c’est qu’il n’était pas uniquement focalisé sur Aurélie et ses envies, mais prenait soin de m’inclure systématiquement à tous les scénarii que nous envisagions, exprimant que pour lui, le candaulisme, c’était une façon de donner du plaisir aux deux parties du couple, pas seulement à la femme.


Bien sûr, j’ai quand même vérifié tout de suite qu’il n’était pas bi : je tiens à garder mon cul vierge, moi ! Enfin, il tenait à ce que pour cette première, pour laquelle nous avions pris notre après-midi, nous déjeunions d’abord ensemble dans un bon restaurant japonais, avant de nous diriger vers l’hôtel quatre étoiles où il avait réservé une chambre.


Durant le déjeuner, nous avons découvert un homme charmant, très cultivé et libertin assumé, qui a tout fait pour nous mettre en confiance, surtout moi, à vrai dire, parce que je sentais que pour Aurélie, le charme de notre partenaire agissait puissamment. On lisait dans ses yeux le désir que le déjeuner s’accélère pour passer aux choses sérieuses !


Et voilà pourquoi, ce mardi après-midi, je me retrouve assis dans ce fauteuil à ruminer mes pensées et à me demander si je n’ai pas fait une connerie en acceptant de réaliser le fantasme d’Aurélie. Allez ! Puisque je suis là, autant essayer de profiter de l’instant.


Je regarde ma femme et cet homme, Paul. Il est assis sur le lit, les mains posées sur les hanches d’Aurélie, debout devant lui.


Qu’est-ce qu’elle est belle !


Sous sa jolie robe noire couture qui lui fait un somptueux décolleté, je sais qu’elle porte l’ensemble lingerie-bas avec lequel on avait fait cette fameuse séance photo. Elle a également les mêmes escarpins à semelle rouge, qu’elle n’utilise que rarement, vu leur prix.


L’échange de regard est intense entre les deux. Il faut dire que ce mec a des yeux bleus magnifiques, bien mis en valeur par son bronzage post-été. Quant à ma femme, ben… c’est ma femme ! Ce sont ses yeux verts qui m’avaient fait craquer la première fois que je l’ai vue. Bref, moi avec mes yeux marron si banals, je n’ai pas le beau rôle dans cette chambre.



Tiens, c’est aussi pour ça qu’on l’a choisi. On avait vraiment ressenti, à sa fiche de présentation, puis après lors de nos échanges, qu’il ferait toujours passer le plaisir d’Aurélie avant le sien.

C’est con, mais ça me rassure. Qu’Aurélie baise avec un autre, j’arrive petit à petit à me faire à l’idée, mais au moins que ce soit pour qu’elle y trouve un peu de plaisir.


De ses deux mains, il tire sur les hanches d’Aurélie pour la rapprocher du lit. Ainsi, il peut avec sa main droite accéder à la fermeture éclair de la robe. Lentement, sans jamais arrêter de fixer les yeux d’Aurélie du regard, il descend le zip jusqu’à ses fesses. Puis tirant les épaulettes vers le bas, il laisse glisser la robe à ses pieds.


Qu’est-ce qu’elle est belle !


Ah ? Oui, c’est vrai, je me répète. Mais bon, la voir apparaître comme ça, juchée sur ces escarpins de dix centimètres qui lui galbent magnifiquement les jambes, la superbe dentelle noire du porte-jarretelles lui ceignant les reins, et le soutien-gorge à balconnets mettant en valeur sa poitrine, qu’est-ce que vous voulez, moi ça m’émeut.

Et à voir le petit mouvement de Paul pour se donner de l’aisance au niveau du pantalon, je ne suis pas le seul ému !



oo00oo



J’attends l’hallali, maintenant. Qu’il lui enlève sa culotte et qu’il la baise après le passage imposé du cunni. Qu’il la baise, bien, d’accord, mais que ça lui laisse un goût d’inachevé pour qu’elle revienne encore plus aimante dans mes bras.


Parce que j’ai peur. C’est irrationnel, mais j’ai peur. Je sais qu’elle m’aime, elle me le dit très souvent. Et je sais que lorsque nous faisons l’amour, même si ce n’est plus avec la fréquence de nos vingt ans, elle trouve autant de plaisir que moi.

Mais j’ai soudainement peur que cet homme, celui qui va baiser ma femme, là, sous mes yeux, se révèle un meilleur amant que moi et qu’après cet après-midi les choses ne soient plus pareilles et que cela jette une ombre sur notre amour.

Je sais, c’est con !

Mais cet homme va faire de moi un cocu. Enfin, c’est ce que penseraient les gens : sa femme l’a trompé avec un autre donc il est cocu. Mais je le réfute, ce terme. Un cocu, c’est celui qui ne veut pas. Moi, je veux… Enfin, je crois…


Eh bien non, il ne se jette pas sur elle.

Gentiment, il se lève, et, lui cédant la place, il la fait s’asseoir sur le lit. Il prend sa tête entre ses mains, dégageant son visage de sa crinière blonde. Puis il se penche et vient doucement embrasser son cou, juste sous l’oreille droite. Je sens mon Aurélie qui frémit. Nous n’en avons pas parlé avec Paul, mais le cou d’Aurélie est une zone particulièrement érogène. Il le découvre par lui-même en léchant doucement ce petit creux si sensible juste sous l’oreille.

J’ai noté qu’il a attaqué Aurélie sur sa droite, de telle sorte que je puisse parfaitement profiter du spectacle.



oo00oo



Lentement, avec de petits bisous piqués, il revient vers la bouche de mon épouse. Il va l’embrasser, là ? C’est quand même très intime un baiser. Ses lèvres s’arrêtent à quelques millimètres de celles d’Aurélie. Mais il déjoue mon attente. Il n’a fait qu’effleurer les lèvres pourtant offertes, puis il se déplace et se met à genoux entre les jambes de mon épouse. Gentiment, il la pousse de sa main afin qu’elle s’allonge complètement.

Il se positionne alors juste entre les deux longues jambes d’Aurélie, faisant glisser ses mains sur la soie des bas, jusqu’aux escarpins. Il enlève le soulier droit, puis saisissant le pied ainsi découvert, il entreprend de le masser lentement, mais fermement. Puis il fait de même avec l’autre pied. Aurélie soupire d’aise. Je sais que dix centimètres de talons, c’est un peu beaucoup pour elle et que ses pieds sensibles doivent apprécier à sa juste valeur ce massage.

Puis ses mains remontent, caressantes, effleurantes… Chevilles, puis mollets, les mains glissent sur les bas de soie noire, en avant, en arrière, en avant à nouveau… Il prend tout son temps, et je perçois à la posture totalement alanguie d’Aurélie qu’elle est ravie de cette sensualité caressante, de celle qui fait doucement monter la tension. La connaissant, je suis sûr que derrière la barrière de son tanga, ses nymphes sont devenues ultra-sensibles et que l’humidité doit déjà se répandre.


Les mains de Paul ont maintenant atteint la lisière des bas. C’est très graphique, dans la semi-pénombre de cette chambre, ces mains bronzées qui glissent du noir des bas à la blancheur nacrée des cuisses. Je me dis que j’aurai dû prendre mon appareil photo pour immortaliser cela.



oo00oo



Ses deux mains atteignent maintenant le tanga, ses doigts se glissent sous l’élastique et s’immobilisent. Il la regarde intensément. Aurélie, comprenant la demande muette, soulève légèrement son bassin, juste le temps nécessaire pour qu’il fasse descendre la culotte jusqu’à ses pieds. Je tends la main pour qu’il me la donne, l’approche de mon visage : le tissu est lourd, déjà humide. Je savais qu’elle appréciait, j’en ai la confirmation !


Je suis mal à l’aise, dans mon fauteuil ; mon sexe gonflé d’excitation cherche une place pour se déployer, qu’il ne trouve pas. Et je n’ose pas me déboutonner devant lui, lui montrer à quel point je suis excité par la situation.

Je me décide quand même à défaire ma ceinture, descendre la fermeture Éclair, afin de me laisser un peu de liberté.

Je garde cependant mon boxer ne souhaitant pas encore me mettre nu. Après tout, lui, est toujours habillé en costume.


Soudain provocante, Aurélie écarte les jambes, offrant à son amant une vue imprenable sur son intimité. Je la connais bien, cette intimité. Je peux la décrire les yeux fermés. Depuis toujours, bien avant que ce soit la mode apportée par les films pornos sur internet, Aurélie laisse le soin à son esthéticienne d’épiler entièrement son sexe, ne gardant qu’un très joli et très sensuel ticket de métro. Je trouve d’ailleurs l’appellation américaine pour ceci beaucoup plus évocatrice : landing strip, piste d’atterrissage guidant les langues ou les sexes vers le Saint Graal.


En dessous, jouant les timides derrière son capuchon, mais prêt à jaillir comme un polichinelle à la moindre stimulation, le clitoris si sensible de ma chérie domine deux petites lèvres peu développées qui font de son sexe un très joli petit abricot. Enfin, plus bas se dévoile le petit anneau serré que Madame ne dédaigne pas, parfois, voir longuement léché, en préparation de jeux plus épicés.

Et tout cela, c’est Paul qui le contemple, visiblement appréciateur. Il a marqué, en effet, un long temps d’hésitation, le regard planté sur cette intimité si obligeamment dévoilée rien que pour ses yeux.


Puis il se décide, tous ses sens en action. Sa vue contentée, c’est l’odorat qu’il sollicite maintenant, amenant son nez juste devant la caverne des délices, humant le délicat fumet de stupre et de luxure qui doit commencer à s’en dégager. Puis le goût semble prendre le pas sur les autres sens : il s’attaque aussitôt à son clitoris, le léchant, l’aspirant, le vrillant du bout de la langue.


Visiblement, Aurélie aime. Elle a soulevé légèrement son bassin, offrant à Paul un accès encore plus facile aux trésors qui lui sont offerts. Il l’a bien perçu, et ses deux mains viennent délicatement écarter les petites lèvres pour que la langue puisse venir goûter directement à la source la liqueur de plaisir de mon épouse.


Quant à moi, que voulez-vous, devant une pareille vision, mon cerveau a cessé de lutter, dominé par ma queue, et j’ai finalement descendu mon boxer pour me masturber ouvertement.


Aurélie, toujours expressive en amour, ne cache en aucune façon le plaisir qu’elle éprouve : ses gémissements vont crescendo et les mouvements de plus en plus forts de son bassin démontrent à Paul si besoin en était, à quel point elle aime ce traitement. Ses mains maltraitent les draps, ses jambes viennent enserrer le corps de son amant tandis que ses yeux se révulsent de bonheur.


Je n’y crois pas. À peine dix minutes avec lui, et déjà, elle va jouir… Moi qui espérais secrètement un amant médiocre, me voilà bien mal barré ! De fait, la tête roulant sur l’oreiller, la houle se déchaînant entre ses reins et les cuisses écrasant presque la tête de Paul, Aurélie jouit !


Qu’est-ce qu’elle est belle !


Et comme l’homme est changeant !


Il suffit que je la voie, là, à l’apogée de sa jouissance, comme je ne l’avais jamais contemplée jusqu’à présent, puisque c’était moi qui étais à la place de Paul, pour que s’impose lentement dans mon esprit l’idée que finalement, c’est très jouissif aussi, le candaulisme.


Souvent femme varie… Eh bien, l’homme aussi varie !


En vrai connaisseur de la femme, Paul s’est interrompu pendant son orgasme. Il sait combien le clitoris de ces dames peut être parfois trop sensible pour supporter le moindre contact durant le paroxysme de la jouissance. Mais la « petite mort » de ma femme enfin passée, il est revenu à la charge, se régalant à grands coups de langue du nectar d’amour de ma femme. Elle ferme les yeux, toute à sa redescente, se laissant aller, alanguie et superbement, presque obscènement, offerte aux regards de son amant d’un jour.


En parfait maître de cérémonie, je me rajuste, puis je récupère, dans le minibar de la chambre, la bouteille que j’avais mise à rafraîchir, ainsi que trois des coupes en plastique que nous avions apportées. Je nous sers à tous trois un verre de champagne bien frais. Aurélie redresse l’oreiller et vient s’adosser contre la tête de lit, Paul reste assis sur le lit, contemplant ma bien-aimée. Quant à moi, je récupère ma place, celle du voyeur dans le fauteuil.


Sirotant ses bulles d’une main, Paul laisse l’autre parcourir le corps de ma femme, sans finalité autre que de maintenir le contact physique entre eux.

Je pourrais en être jaloux, mais non, je suis juste bien.


Quand elle a fini sa coupe, il la lui prend des mains pour la poser sur le chevet. Décidant qu’il est temps de passer aux choses sérieuses, il se débarrasse rapidement de ses chaussures, puis, se redressant, il entreprend de se déshabiller. Pendant qu’il défait un par un les boutons de sa chemise blanche, Aurélie s’attaque à la ceinture de son pantalon, puis à sa braguette. Ils terminent leur tâche simultanément et jettent au sol les vêtements maintenant superflus.


Paul est à présent debout devant ma femme, ne portant plus que son boxer noir. Visiblement, d’après la déformation dudit boxer, il est content d’être là ! Je note même une trace d’humidité qui montre à quel point il a apprécié le cunni de tout à l’heure.


Glissant ses doigts de part et d’autre de ce dernier obstacle textile, Aurélie le fait lentement descendre, sa tête à hauteur du bas-ventre de Paul. Elle arrête sa progression dès que le sexe et les testicules de Paul ont surgi hors de leur cocon douillet.


Je l’affirme, je suis purement hétéro. Pourtant, je regarde avec intérêt cette queue, sachant qu’elle va bientôt posséder l’intimité de mon épouse. Si Paul, de ce que je peux en voir, a laissé une courte toison d’un demi-centimètre sur son pubis, il a rasé soigneusement sa verge et ses testicules. Douce attention que ma femme apprécie à sa juste valeur, puisqu’elle s’empresse de le prendre en bouche.


Ce n’est pas la première fois que je vois Aurélie pratiquer une fellation, mais c’est bien la première fois que c’est n’est pas ma queue qui entre et qui ressort de sa bouche.

De la voir accueillir entre ses lèvres la queue de Paul, c’est vraiment étrange… et malgré tout, plutôt excitant.


Elle a de la pratique, je suis bien placé pour le savoir, mais là, elle sort toute sa science pour le rendre fou : elle lèche doucement les testicules puis les gobe l’un après l’autre, elle remonte sa langue le long de la verge, insistant longuement sur le gland pour bien l’humidifier.


Lâchant provisoirement la queue de Paul, elle prend ses fesses en main pour le rapprocher d’elle et amener au plus profond de sa gorge la queue d’un Paul conquis. Il pousse un gémissement rauque lorsqu’il atteint les amygdales de ma femme. Il ne savait pas qu’Aurélie était adepte de gorges profondes !


Elle se laisse aller quelques instants à cette pénétration buccale, et même si Paul n’est pas TBM (Très Bien Membré, comme ils disent sur le site), elle avale quand même les quinze centimètres de sa queue sans coup férir. Elle n’interrompt l’expérience que quand il devient visible qu’elle risque l’étouffement s’il maintient sa queue dans sa bouche plus longtemps.


Alors qu’avant qu’Aurélie démarre cette démonstration de ses talents, la queue de son amant n’était encore que semi érigée, c’est maintenant une flamberge bien droite qui se dresse vers le nombril de Paul.


Voyant ce dard prêt à la transpercer, Aurélie se redresse, et vient positionner ses mains sur la tête de lit, ses fesses tournées vers Paul en une invitation muette à venir la prendre.


Avisant la boîte de préservatifs sur le chevet, ce dernier s’en saisit et en extrait la petite enveloppe métallique. Il l’ouvre avec dextérité et entreprend de couvrir sa queue en érection de la protection de latex. Puis il se positionne à genoux derrière Aurélie, et d’une seule et longue poussée tellement elle est prête à l’accueillir, il vient s’abuter en elle. Il se met alors à la pilonner fortement, l’écrasant contre la tête de lit, tout en la retenant par ses hanches fines.


Je me dis qu’à ce rythme, déjà excité par le précédent orgasme d’Aurélie, il ne tiendra pas longtemps. Tant mieux, elle me reviendra plus facilement, parce que moi, j’aime lui laisser tout le temps nécessaire à une progressive montée vers la jouissance.


À nouveau, Paul me surprend. Loin de se laisser emporter par sa propre jouissance, il diminue progressivement le rythme de ses reins et délaissant les hanches d’Aurélie, il saisit ses deux seins à pleine main, les pétrissant sensuellement, puis jouant à faire rouler ses pointes entre les doigts. Aurélie gémit de plus belle. Il a maintenant des gestes presque tendres, sa bouche vient lécher la nuque de ma femme, engendrant en elles de profonds frissons.


À nouveau, j’ai cédé à la tentation de l’onanisme et je me masturbe vigoureusement, admirant cette superbe saillie.


Est-il fatigué de cette position ? Pense-t-il que ma femme a envie d’autre chose ? Toujours est-il qu’il sort d’entre les reins de ma chérie et vient s’allonger sur le dos.


Là, je le bénis, car sans le savoir (ou le sait-il ?), il m’offre alors un spectacle divinement érotique : Aurélie est venue s’empaler sur lui, les fesses ainsi tournées vers moi et elle se lance dans une cavalcade effrénée sur la queue dressée de Paul. Quelle vue, mes amis ! Je vous ai déjà dit qu’elle était belle ? Mais oui, bien sûr, mais je tiens à préciser que son cul, aussi, est l’une des plus belles choses qu’il m’ait été donné de contempler.


Et là, coulissant sur ce sexe imposant, son cul me nargue, l’œillet marron de son anus semble n’attendre que moi pour une double pénétration dont elle m’a dit un jour que c’était l’un de ses fantasmes. D’ailleurs, Paul, d’une main directive astreint Aurélie à des mouvements plus réguliers et de plus grande ampleur. Aurait-il comme secrète intention que je les rejoigne ?


J’en meurs d’envie, mais je décide, à mon grand étonnement, que je n’irai pas. Elle m’a voulu candauliste, je serai candauliste jusqu’au bout !


Aurélie se cambre, rejetant ses magnifiques cheveux blonds en arrière. Elle gémit intensément maintenant. Je sais, par expérience, que ces miaulements sont annonciateurs d’un orgasme imminent. Notre invité semble vouloir la rejoindre et accélère à nouveau le rythme de ses pénétrations, en parfaite synchronisation avec les mouvements verticaux d’Aurélie.


Et enfin, de manière remarquablement synchronisée, ils sont tous deux balayés par la jouissance. Paul pousse de longs cris rauques, accompagnant, je le devine, chaque jet de sperme dans la matrice de mon épouse. Elle, hurle de concert son plaisir, puis s’effondre sur le torse de son amant.


Je m’empresse d’accélérer ma propre masturbation, histoire de ne pas rester le seul avec un désir inassouvi dans la chambre. Il ne me faut que quelques instants, tant mon sexe est rigide, gorgé de sang, tellement je suis excité par le spectacle qu’ils viennent de m’offrir. J’écarte précipitamment les pans de ma chemise, avant que de longs jets crémeux viennent maculer mon torse, loin au-dessus de mon nombril, signe de la puissance exceptionnelle de cette éjaculation rendue si particulière par la scène qui s’est déroulée sous mes yeux.


Nous restons tous trois quelques instants sans bouger, sans parler, dans un état de béatitude absolue. Je suis le premier à reprendre vie, saisissant la boîte de Kleenex qui traîne sur la table à côté de mon fauteuil, pour essuyer tout ce sperme qui me macule.

Gentiment, Paul repousse Aurélie pour qu’elle vienne s’étendre à côté d’elle. Discrètement, il ôte le préservatif et le ferme d’un nœud rapidement effectué, puis le glisse dans l’enveloppe métallique restée sur le chevet.


Le moment est un peu gênant, tous trois nous restons muets. Logiquement, ils aimeraient rester l’un à côté de l’autre, allongés sur le lit, pour profiter plus longuement de cet état de béatitude dans lequel ils baignent. Mais je suis là… Ce qui change un peu la donne…


Je décide, enfin, de passer de spectateur à acteur. Ou plutôt de metteur en scène du générique de fin.



Voilà, c’est dit. Je ne suis pas cocu, puisqu’un cocu, c’est celui qui ne veut pas, alors que moi… bla… bla… bla

Je ne suis pas cocu, mais je suis content !