Une Histoire sur http://revebebe.free.fr/
n° 18572Fiche technique14739 caractères14739
Temps de lecture estimé : 9 mn
28/09/18
Résumé:  Le sexe est un bonbon fondant lorsqu'il récompense la fidélité des sentiments.
Critères:  fh jeunes asie amour revede voir fellation init -amourpass -exhib
Auteur : Loubrik01            Envoi mini-message
La recherche du bonheur

Dans la capitale d’un petit État en Asie. Ce pays ouvert récemment aux investissements étrangers était en pleine vitalité économique. La population goûtait à l’économie de marché et les mœurs se libéraient lentement.


Au grésillement de la sonnette, Tibuane posa son roman. La jeune fille traversa la minuscule cour qui séparait le perron du portail et ouvrit le cadenas. Devant elle se tenait la silhouette dégingandée de Chonzi.



Le jeune homme sourit, nonchalant et sûr de lui :



Il poussa sa moto dans la cour. Il portait en bandoulière une sacoche en toile kaki contenant ses aide-mémoire et un bloc-notes. Tibuane et Chonzi avaient tous les deux dix-neuf ans. Redoublante, la jeune fille était en classe de terminale tandis que son petit ami suivait une formation professionnelle. Une ou deux fois par semaine Chonzi passait chez elle lui expliquer les maths.


Sur la table de la salle à manger étaient soigneusement disposés un manuel ouvert, un cahier, une trousse et un verre de jus de citron pressé à la main à l’intention de Chonzi.

Il sortit ses affaires de la sacoche et jeta un coup d’œil sur le manuel en inclinant la tête :



Après avoir fait le résumé de la leçon et répondu aux questions, Chonzi but son verre et se racla la gorge en regardant Tibuane faire ses exercices. Ses cheveux courts, ses yeux en amande au regard de biche et le grain de beauté au-dessus de la commissure des lèvres rendaient la jeune fille charmante à souhait. Les cils baissés, elle écrivait et faisait de temps en temps une petite grimace quand elle butait sur une difficulté.


Tibuane referma la porte de la salle de bain et ils s’enlacèrent étroitement. Chonzi pressa sa bouche sur la sienne et la jeune fille lui rendit le baiser dans un léger frisson.

Il caressa les seins à travers la chemise.



Elle déboutonna le vêtement et Chonzi vit une paire de seins en forme de poire jouer à cache-cache avec l’entrebâillement. Leurs aréoles étaient légèrement boursouflées.

Chonzi palpa le sein gauche puis, cédant à une tentation irrésistible, il le malaxa à pleine main.



Il était confus. Elle dénoua l’étreinte :



Tibuane ferma sa chemise avant de s’asseoir sur le couvercle de la cuvette des WC et baissa son pantalon de satin noir. Il glissa au sol, aussitôt rejoint par le slip. Elle replia ses jambes en posant les pieds sur le rebord, et cette position fit entrouvrir sa vulve mise à nu. De la fente émergeaient des languettes charnues et froissées, délicates comme une corolle. C’était la première fois que Chonzi voyait un sexe féminin en vrai. Elle plongea son regard dans le sien tout en caressant le duvet qui entourait ses lèvres intimes.



Envoûté par cet organe à la fois indécent et beau, Chonzi ne pouvait articuler mot. Sa pomme d’Adam montait et descendait dans sa gorge. Tibuane continua son petit manège, le regard taquin.



Elle fit monter la tension en lui montrant ensuite son vagin. Ses mains étirèrent les lèvres ; la corolle s’ouvrit et la grotte humide apparut en palpitant doucement.

Tibuane remonta son pantalon.



Dans la salle de bain, Chonzi dirigea le pommeau vers ses épaules. Après le trajet sous le soleil, l’eau fraîche lui faisait un bien fou. Il se savonna copieusement et empoigna son pénis en pensant au sexe de Tibuane. Emportée par le jet d’eau, la petite flaque de semence sur le carrelage tournoya et disparut dans le trou.


* * *



L’année suivante Tibuane passa son bac, et peu de temps après Chonzi suivit ses parents en province suite à une mutation urgente de son père. Il y trouva un emploi de laborantin. Il passait pour un employé taciturne et bosseur. L’une de ses collègues semblait le trouver à son goût, prenant régulièrement sa pause avec lui et insinuant parfois qu’un rapprochement entre eux était possible. Elle avait les cheveux frisés et de gros seins splendides que ne mettait pas en valeur l’ingrate blouse de travail. Cependant, sa façon de fumer comme un pompier et ses commérages rebutaient le jeune homme. D’ailleurs, comment oublier Tibuane, la petite amie qui lui avait dévoilé les mystères de l’anatomie féminine ? Une fille singulière, discrète et coquine. Sa petite protégée.


Cette année-là il avait décidé de passer une partie de ses vacances à la capitale pour revoir les endroits liés aux souvenirs et essayer de retrouver Tibuane. À la gare routière, Chonzi descendit du bus. La torpeur estivale et la cacophonie du trafic l’accueillirent brutalement. Les vendeurs à la sauvette prenaient d’assaut le parking et proposaient leurs marchandises : des snacks, des lunettes de soleil et des porte-clés. Chonzi acheta un sachet de canne à sucre fraîche coupée en rondelles et prit la direction de son hôtel.


Il étala le contenu de son sac à dos sur le lit et inspecta les lieux. Dans la salle de bain, une grande serviette pliée sur une barre, une savonnette à peine plus grande qu’un carré de chocolat et un verre posé sur le lavabo. Sur la table près de la fenêtre il n’y avait rien à part le bottin. Il avait choisi l’hôtel le moins cher. Un coup d’œil sur sa montre lui signala que les bureaux étaient encore ouverts ; Chonzi alla à l’agence louer une moto.


Il passa les jours suivants à visiter les centres commerciaux et à revoir les lieux qui avaient marqué son adolescence : l’ancien lycée à proximité d’une église, le cinéma au centre-ville, la piscine municipale.


Au milieu de l’impasse s’élevait la maison familiale de Tibuane. Le portail était repeint et la façade rénovée avec du terrazzo. Que de fois il était venu ici voir la jeune fille pour lui expliquer les maths ou l’emmener voir un film ! Il hésitait à sonner. À quelques mètres de là, derrière sa charrette une commerçante préparait des boissons-desserts, ces cocktails populaires à base de haricots rouges, de tapioca et de lait de coco, le tout recouvert de glace pilée. Chonzi commanda un verre. Il le sirota pendant quelques minutes et hasarda son enquête :



La vendeuse hocha la tête et se plongea dans la lecture de son magazine people. Il paya sa consommation et enfourcha sa moto, le cœur gros.


Sous un soleil de plomb, Chonzi arpentait son avenue préférée qui menait au port. Les trottoirs étaient jalonnés d’arbres majestueux, et dans leurs feuillages des hordes de cigales chantaient en chœur. Le séjour touchait bientôt à sa fin. Une pensée lui vint à l’esprit et il regagna son hôtel.


Chonzi composa le numéro de Tairok et attendit. Ancien camarade de lycée, Tairok à l’époque occupait invariablement les cinq premières places dans toutes les matières. Sa démarche était si souple qu’on avait l’impression que ses chaussures effleuraient le sol ; ses cheveux ras et son air placide lui donnaient un air de moine bouddhiste, si bien que ses camarades le surnommaient « Révérend ».

Une voix nasillarde résonna dans le portable :



Tairok poussa une exclamation et sortit de sa somnolence :



Chonzi plia soigneusement le bout de papier. « J’espère que je ne ferai pas de nouveau chou blanc… En tout cas, Révérend, tu es un frère ! » pensa-t-il.


Il poussa la porte et entra. Une odeur de mélange d’épices flottait dans la pièce ; à treize heures, il n’y avait que deux clients dans les rayons. Il regarda les boîtes de ginseng en poudre en se demandant si elles seraient un cadeau intéressant pour ses parents.



Il se retourna et vit une employée derrière le comptoir, vêtue d’un polo blanc avec le logo du magasin brodé sur la poitrine. Lorsqu’elle croisa le regard de Chonzi, un radieux sourire éclaira son visage. Elle avait un grain de beauté au coin des lèvres.

Tibuane, enfin !


Chonzi entraîna son amie dans un restaurant bruyant. Ils causaient à bâtons rompus en mangeant des plats à la vapeur. Entre deux bouchées de beignets il observait Tibuane. Le temps n’avait pas d’emprise sur le charmant minois mais le côté enjoué avait presque disparu pour laisser place à un air plus mature, surtout quand elle écoutait attentivement son interlocuteur. Il allait commander les desserts lorsque Tibuane proposa de prendre le thé chez elle.


Le studio de la jeune fille était simple et ordonné comme une chambre de pensionnat. À côté du lit, sur un petit bureau trônaient un écran d’ordinateur, un cactus nain en pot et la photo de ses parents. Après quelques gorgées de thé, elle se pelotonna dans les bras de Chonzi et ils se fondirent dans un baiser long et ardent.



Il hocha la tête.



Il continua :



Il caressait les seins de Tibuane à travers l’étoffe, son pouce dessinant des cercles autour des mamelons qui se mirent aussitôt à gonfler.



Tibuane l’attendait, la couverture ramenée jusqu’au menton. Chonzi ferma les rideaux et regagna le lit pendant qu’elle regardait sa verge se balancer au rythme de la démarche. Il s’allongea à côté d’elle et ils s’embrassèrent en se caressant à tâtons. La main de Tibuane glissa vers le sexe du jeune homme pour le câliner. Après un moment de masturbation sensuelle, elle ouvrit la couverture et la repoussa du pied jusqu’au bout du lit.


Elle se mit à la hauteur du pénis. Sous l’effet de l’excitation, il s’était décalotté tout seul, dardant le gland d’un rose satiné, luisant et tendu. Tibuane agrippa le phallus des deux mains pour le maintenir dressé et le goba. Sa langue badigeonna le gland puis elle le suça et le lâcha juste avant l’explosion. Elle s’allongea et ouvrit ses jambes pour accueillir le jeune homme.



Il se pencha très bas ; son phallus raide racla doucement le ventre de Tibuane. Elle le saisit et l’introduisit dans l’entrée de sa vulve. L’anus de Tibuane se crispa à la première poussée du gland mais la jeune fille se détendit très vite car Chonzi savait la pénétrer souplement. Il comblait son vagin, se retirait pour revenir creuser encore plus loin. De temps en temps il intensifiait la pénétration par un coup de reins et elle poussait un gémissement de satisfaction. Elle contracta sa vulve autour du sexe de son ami pour lui donner plus de plaisir. Dans un râle rauque, il jouit puissamment en elle. Il menait la cadence de cette copulation voluptueuse, mais c’était elle qui ouvrait les vannes de l’extase.


Chonzi se retira enfin et ils se regardèrent en riant, vidés de leur énergie mais heureux. Quelle façon de fêter les retrouvailles ! Tibuane se reposa ensuite en caressant paresseusement les testicules de son ami. Leur peau était douce et le toucher très agréable.



Le lendemain matin Chonzi fit sa toilette et se prépara à partir. Ils s’enlacèrent en silence et s’embrassèrent langoureusement.



Il sourit.



Elle trouva dans ses affaires une photo d’elle en voyage et la lui tendit ; Chonzi sortit son portefeuille où il la rangea. Ce geste toucha particulièrement la jeune fille.


* * *



Le chauffeur du bus mit ses lunettes de soleil et embraya. Chonzi regarda le parking puis le quartier animé s’éloigner progressivement de son champ de vision. Il retira ses écouteurs et se laissa aller à ses pensées. C’était décidé : il se renseignerait sur un futur travail pour Tibuane, et aux prochaines vacances il la demanderait en mariage.


Quand on trouve une fée sur son chemin, on la garde.