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Temps de lecture estimé : 10 mn
06/10/18
Résumé:  Un soir d'été chaud et orageux. La tension monte aussi entre deux corps excités par leur découverte. Le désir passe au charnel.
Critères:  fh couple amour fellation
Auteur : NounoursEtCannelle      Envoi mini-message
Un soir d'été coquin

Préambule : Carole et moi nous sommes rencontrés sur le net. Une rencontre virtuelle improbable. Des échanges épistolaires, mêlés de respect et de vouvoiements. Une rencontre réelle enfin. Un véritable coup de foudre. La distance rend nos visites trop rares et intenses. Les échanges épistolaires continuent, jusqu’à basculer lentement vers un désir charnel à assouvir.

Ce que nous faisons à distance et à quatre mains par des récits érotiques.




Carole :

Nous sommes en promenade au centre-ville.

Le temps est grand beau, de fait, je suis légèrement vêtue d’une petite robe rouge au tissu doux au toucher, de chaussures à talons.

Main dans la main, nous nous arrêtons parfois pour nous témoigner notre amour en mélangeant nos langues dans nos cavités buccales. Le contact chaud et humide de nos bouches fait monter l’excitation de l’un, de l’autre.

Je suis parcourue de multiples frissons jusqu’au bout de mes mamelons…




Jean-Marc :

C’est la fin de journée. Une journée chaude, les terrasses sont prises d’assaut pour profiter de l’ombre des parasols et de la fraîcheur de boissons pleines de glaçons.

Nous nous arrêtons prendre un verre. Serrés l’un contre l’autre, nos cuisses se frottent. Ta petite robe remonte sur le haut de tes cuisses.

Nos baisers continuent sur la terrasse. L’excitation monte, la chaleur de nos corps aussi.

Je saisis un glaçon dans mon Perrier, et le dirige doucement vers la base de ton cou. Au contact de ta peau, la froideur du glaçon te fait frissonner et ton désir s’exprime en une petite coulée de cyprine à la sortie de tes grandes lèvres, marquant ta culotte d’une tâche humide.

Je fais aller et venir mon glaçon sur ta nuque, jusqu’à la limite de tes cheveux. L’eau qui fond coule doucement le long de ta colonne vertébrale.




L’eau fondue descend jusqu’à la naissance de mes fesses pour se perdre dans le sillon de celles-ci.

Nous sommes dans un état d’excitation tel, que tu me proposes de quitter la terrasse après que je sois passée aux toilettes pour te remettre ma culotte tâchée de cyprine. Je m’exécute, je suis nue sous ma robe, le sexe mouillé, mes lèvres gonflées de désir.

Je tiens au creux de ma main serrée, l’objet de notre fantasme et te le tends, nos regards sont complices.

Tu me fais signe pour que nous nous échangions un ultime baiser avant de quitter la terrasse.




Nous repartons le long du Doubs, sur le quai, les arcades offrent une pénombre bienvenue avec la nuit qui arrive lentement. Je sors ta culotte que j’avais mise dans ma poche. Je la sens. Je l’offre à tes narines. Nous sentons la même odeur de désir, habituellement réservée à l’intimité de notre chambre.

Je t’entraîne alors dans le passage de l’ancien conservatoire, les escaliers nous donnent une cachette si proche des passants, occupés à chercher un peu de fraîcheur alors que nous en sommes à une chaleur intense entre nos cuisses.




Je suis plaquée contre le mur, cuisses légèrement écartées, tu y glisses une main, remontes le long de l’intérieur de mes cuisses.

Arrivé sur mon abricot gonflé de désir, tu écartes mes grandes lèvres et masses avec douceur mes petites lèvres gorgées de mon jus.

Les passants se promènent, nous entendons les bruits de rue, la nuit prend place peu à peu.

Je m’attarde à frôler une main sur ton sexe qui durcit, mes doigts font descendre ta braguette, pour avoir accès à ton intimité. Nos baisers sont fougueux, nos respirations s’accélèrent.




Je me recule un peu, tu glisses ta main dans mon pantacourt, presse doucement ma verge à travers le boxer. Tu prends mes bourses en main en la descendant plus profondément.

Mes mains ne sont pas restées inactives. Ma main droite a trouvé ton petit bouton et le fait gonfler par de petits va-et-vient rapides. Les doigts de ma main gauche alternent des petits pincements sur tes deux tétons.




La nuit est maintenant tombée, nous sommes à nous toucher avec le bruit des passants en fond sonore. La chaleur de tes bourses me réchauffe la main droite pendant que l’autre caresse ta nuque. Je sens un filet de mouille qui se dépose sur tes doigts, ma vulve qui gonfle encore.

Ta verge durcit peu à peu, je me mets à la masturber délicatement en la tenant par la base, laissant les bourses à la gravitation.




La légèreté de ta robe compense la moiteur de cette soirée d’été, présageant un orage dans la nuit. Elle facilite mon exploration, mon doigt inquisiteur est maintenant à l’entrée de tes lèvres gonflées, enhardi par la coulée de cyprine qui est venue le lubrifier. Ma main gauche prend complètement ton sein de cœur et le soupèse comme s’il était l’objet de la négociation d’une orange bien juteuse au marché.

Nos langues ont repris leur rythme dans nos bouches, je sens ma salive s’écouler peu à peu dans ta bouche comme pour l’inonder de désir elle aussi.




Nos filets de salive se mélangent dans un rythme cadencé par nos touchers de plus en plus osés. À travers le contact de mon sein, tu sens mon rythme cardiaque battre à vive allure. Mon antre t’offre le meilleur de mon jus qui se dépose sur tes doigts habiles.

Je te fais de petits baisers sur ton cou, te regarde profondément et me positionne accroupie devant toi. À cet instant, je suis ta petite cochonne au milieu de la nuit, au milieu de la ville.




Je t’aide à baisser pantacourt et boxer. Ta main gauche se pose sur mon pubis pour le presser, ton pouce passant sous ma verge comme pour la contourner. Ta main droite empoigne celle-ci pour la dresser fièrement à ton regard et à ton odorat.

Ta langue, encore humide de nos baisers, se dirige délicatement sous le gland et s’amuse par de petits ronds à tourner à la base de celui-ci.

Ta main droite tire doucement sur ma verge et décalotte mon fier éperon de son prépuce.

Sous ces actions combinées, ma verge durcit instantanément et dans un spasme elle se tend plus encore vers ta bouche, poussant tes lèvres, comme pour te demander l’autorisation de souiller ta bouche de sa présence.




Ta verge glisse doucement dans ma bouche chaude et humide. Ma langue joue autour de ton gland aux saveurs d’été chaud et humide, pour avancer sur ta verge, laissant pénétrer celle-ci au plus profond de ma cavité. De l’autre main, je palpe tes bourses, les descends vers le bas, les malaxe. J’apprécie le goût de ton sexe, du liquide séminal qui goutte sur les bords intérieurs de mes joues. Ton gland vient frotter l’intérieur de ma bouche, puis mes lèvres afin d’y imprégner son passage régulier.

Accroupie, les jambes écartées, je te laisse entrevoir ma vulve ouverte où le tissu de ma jupe remonte juste à la pliure de mes hanches. Mes fesses sont tendues en arrière, comme une invitation…




Ton excitation est telle que tu sens perler ta cyprine à la commissure de tes lèvres. Quelques gouttes de ton jus tombent à terre.

Je pose mes mains derrière ta tête et impose le mouvement de ta tête le long de ma verge, ta langue en dessous et tes joues serrées sur les côtés impriment une pression digne d’un vagin farouche.

Peu à peu, je ralentis le mouvement, mais t’oblige à aller plus au fond de ta gorge. Tu as peur de ta réaction de nausées, mais mes mains ne te laissent pas d’autres options. L’homme que tu connais, dans un élan de sexualité exacerbée désire une gorge profonde.

Le fond de ta gorge n’est pas loin, tu le sens, mais il reste encore de la distance avant que ta bouche n’arrive au pubis.

Instinctivement, tu décides de libérer ta gorge en arrêtant ta pression sur ma verge et en descendant ta langue à l’intérieur de ta mâchoire.

Ça y est le premier coup de gland au fond du palais arrive. Je le sens, et prends plaisir à regarder ta tête faire ses vas et viens imposés et ta lèvre supérieure arriver sur mon pubis, ton nez imprimant une pression sur celui-ci.

Encore quelques va-et-vient, allant ralentissant, je finis par t’arrêter lèvres collées, gland comprimé quelques secondes dans cette position.

La nausée arrive. Tu te tends, mais restes en place, je le sens. Encore quelques secondes et je relâche ma pression des mains. Tu peux te retirer.

Ton nez enfoncé dans mon pubis, respiration difficile, la libération te fait prendre une grande respiration. La nausée naissante te tire des larmes aux yeux, mais celle-ci disparaît instantanément.

Tu y es arrivée, tu es heureuse parce que tu sais que je le suis.




Cette guidance en gorge profonde est une sensation nouvelle pour moi. Je te fais entièrement confiance, je me donne à toi sans retenue.

Après ce sentiment de plénitude qui nous habite, je me redresse, tes mains prennent mon visage, tu m’embrasses à pleine bouche.

Nos baisers sont fougueux, nos langues excitées à se perdre dans le méandre de nos bouches.

Tu me retournes face au mur, me positionnes les mains à plat contre ce dernier, puis écartes mes cuisses en me chuchotant à l’oreille de cambrer mes fesses rebondies vers l’arrière.

D’un geste ferme, tu retrousses ma robe, mes fesses offertes à ta verge tendue qui d’un coup de reins vient me prendre le sexe au plus profond.

Je ne peux m’empêcher de lâcher un cri de surprise, ce qui t’excite.

Tu me chuchotes au creux de l’oreille des mots crus, en alternant des petits mordillements.

Je sens la chaleur de ta respiration au creux de ma nuque, au creux de mon oreille.

Ma vulve est trempée, la cyprine coule le long de ta verge, de tes bourses.

D’une main, tu branles mon clitoris dur, tendu, je respire fort, te supplie de continuer, de me prendre sans retenue.




Je te dis au creux de ton cou :


  • — Tu n’es qu’une petite cochonne en chaleur, tu ne fais que mouiller dès que je te touche, prends ma queue, tu la sens toute gonflée ?

Tes hauts talons ne compensent pas nos hauteurs de sexe différentes. À chaque coup de boutoir au fond de ton vagin, tu te sens soulevée. Parfois tes pieds quittent terre pour retomber aussitôt.

Mes deux mains sur ton pubis, une appuyant sur ton clitoris, m’aident à l’application de mes mouvements.

Tu gémis, puis tu geins. Notre position te fait mal à la commissure de tes lèvres. Ton corps repose sur elles lorsque je te soulève, mais l’excitation de l’endroit où nous nous unissons, proche des badauds ignorant notre jouissance en devenir, la sensation de mon sexe au fond de toi fait monter une jouissance inédite. Combinaison de l’interdit de la loi des hommes et par une sensation vaginale jusqu’alors inconnue.





Je sens ta queue gonflée au sein de mon vagin, excitée par tes coups cadencés.

Je tourne la tête, je surprends ton regard excité, tes yeux brillent, ce qui m’excite au plus haut point.



Tu te retires, me retournes puis me places accroupie devant ta queue tendue.

Mes lèvres sont plaquées l’une contre l’autre sur ton phallus enduit de mouille.

Je me masturbe le clitoris, tu te branles… tu me demandes d’ouvrir la bouche et de te donner à voir ma langue passée sur celle-ci.

Tu sens que ça vient, tu me le verbalises, j’accélère mes doigts sur mon clito pour jouir avec toi…




Ma masturbation s’accélère. J’approche ma queue vers tes lèvres. Tu ouvres ta bouche pensant ma jouissance proche.


  • — Sors ta langue, petite cochonne.

Je m’amuse à passer mon gland sur ton petit bout rose et luisant. Cela m’excite au plus haut point. Mes bourses se contractent, mes glandes internes me font mal, le dernier acte est en place, il ne peut plus s’arrêter. Le liquide annonciateur de l’éjaculation incessante s’échappe de mon méat. Tu le sens sur ta langue. Goulûment, tu prends mon gland en bouche.

À cette sensation, un premier et lent jet de sperme coule sur ta langue.

La viscosité de ma semence sur ta langue te met dans tous tes états. Tes doigts s’agitent sur ton bouton rougi par les frottements. Tu es au bord de la jouissance.

Mon gland en bouche, tu ne peux déglutir et laisses la gravité prendre en charge cette première coulée.

C’est en sentant ma main se poser sur ta tête que tu réalises qu’un jet long et puissant inonde cette fois ta gorge. Pas question de déglutir non plus malgré la quantité, tu bloques ta respiration pour accepter ce dépôt éjaculatoire.

Ma main sur ta tête, alors crispée se relâche. J’arrête ma masturbation et serre mon canal pour t’en donner les dernières gouttes.

J’ai joui. J’ai joui dans ta bouche. Je suis infiniment heureux.

Je me retire et tu avales ce don, marquant la fin de ma jouissance.




Mes doigts s’agitent sur mon bouton rougi, de temps à autre je récupère de la cyprine pour lubrifier l’ensemble de mes "lèvres de chatte", je glisse deux doigts dans mon sexe et par des mouvements relativement rapides, je me doigte.

Le simple fait de te savoir au bord de la jouissance, le simple fait de te sentir excité, me met dans un état second.

Je te regarde, je respire ton odeur.

La jouissance est si proche. J’écarte mes jambes au maximum afin de sentir l’air frais caresser mon bord de chatte.

Me sentir ouverte à ce point m’excite profondément, je contracte les muscles de mon périnée, avec une main appuie assez fort sur mon bas-ventre.





À cet instant, un jet jaillit de mon sexe, inondant le sol, tu te baisses et en profites pour venir goûter ce cadeau, source de vie,

Je suis dans un tel état que je ne me souviens plus trop où je suis, j’ai besoin d’un peu de temps pour revenir à l’ici et au maintenant.



Tu me redresses et nous nous serrons fort dans les bras, je suis si heureuse.

Heureuse de nous connaître.




Nous reprenons nos esprits par un dernier baiser langoureux, mélangeant salives, sperme et ta jouissance recueillie sur mes doigts et portée à ma bouche.

Jupe relevée, pantacourt et boxer baissés, humides de transpiration et de nos sucs, nous réalisons le cocasse de la situation.

Notre excitation provoquée par le don de ta culotte en pleine terrasse nous a conduits sans plus attendre au désir charnel puis à la jouissance.

Nous nous rajustons. Je te tends ta culotte, la prends en main avec un petit sourire complice.







En sortant de notre lieu improbable, tu me tends ta main. En la prenant, j’y sens quelque chose.

Nous rentrons, main dans la main, liées par une petite culotte lovée dans nos paumes.


  • — Je t’aime Carole.
  • — Je sais.



Les premiers éclairs apparaissent loin derrière la citadelle, le vent annonciateur de l’orage rafraîchissait l’air et nos corps.



Carole et Jean-Marc. 29 septembre 2018.