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n° 18595Fiche technique9764 caractères9764
Temps de lecture estimé : 6 mn
13/10/18
Résumé:  Marion est une jeune fille libre et avenante, qui aime se balader sans but dans la ville. Au cours de ses promenades, elle capte certains regards jusqu'à vivre avec leurs propriétaires de belles histoires d'un soir.
Critères:  fh jeunes inconnu jardin caférestau collection voir intermast préservati pénétratio exercice
Auteur : Emily      Envoi mini-message
Les balades de Marion

Marion est une fille qu’on remarque. Elle est arrivée depuis un peu plus d’un an dans cette ville pleine de charme. Elle est venue y faire ses études, et découvre au fil des mois les plaisirs de l’indépendance fraîchement acquise de ses parents. Un de ses plaisirs consiste en de longues balades solitaires à travers la ville. On lui dit souvent en soirée, lorsque les langues se délient et l’atmosphère s’échauffe, l’avoir déjà remarquée, alors qu’elle se baladait, à cause de sa démarche si caractéristique.


Quand elle marche, elle aime promener son regard sur les gens. Elle cherche à capter le regard du passant, elle espère y déceler une étincelle, un signe. Elle cherche l’excitation dans ce micro-flirt, le temps d’une seconde. Elle éprouve une certaine ébriété à marcher au milieu des gens, surtout la nuit. Elle aime voir les gens vivre, croiser leur regard et continuer son chemin, l’esprit enflammé par toute une série de scénarios érotiques.


Parfois, il arrive qu’elle ne continue pas son chemin. Alors, elle cherche à suivre les pas d’une personne dont le regard particulièrement intense a éveillé en elle curiosité et désir. Elle s’approche, frôle le propriétaire de ces yeux envoûtants, le dépasse. Plus loin, elle l’attend, à nouveau capte son regard, lui répond, promet plein de belles choses. Il ralentit, il hésite, intrigué, tenté, mais bien trop craintif que tout ce petit manège ne soit qu’un fruit de son imagination.


Il l‘interpelle, lui demande où elle va. Elle sourit et répond qu’elle aime se laisser porter par les circonstances. La réponse semble lui plaire, il décide en son for intérieur d’être une circonstance fort agréable.


Elle porte une petite robe rouge. Fluide, mais près du corps, sans manches avec deux larges bretelles. Lorsqu’elle bouge, il peut apercevoir la naissance de ses seins et ainsi constater qu’elle ne porte pas de soutien-gorge. Elle semble aimer l’inconnu, avoir soif de sensations et lui inspire un sentiment de liberté teinté d’une pointe de rébellion.


Il porte un t-shirt monochrome noir et une paire de shorts de la même couleur. Ses cheveux forment de jolies boucles sur son front. Son regard est perçant, même à travers sa chevelure. Sa peau, légèrement basanée, brille sous la lumière du lampadaire jaune qui éclaire la rue piétonne dans laquelle ils s’engagent côte à côte.


Elle le provoque du regard et lance :



Deux minutes plus tard, ils descendent les 297 marches qui les séparent de la rivière. Elle mène la marche et il en profite pour admirer à la dérobée sa silhouette gracieuse. Ils ne parlent pas beaucoup. Aucun ne veut risquer de briser leur fragile équilibre et la tension entre eux ne s’en trouve qu’exacerbée.


Elle se retourne brusquement, surprend son regard, sourit et lui demande son nom.



Ça lui suffit.



Elle ment, il l’apprendra plus tard, mais elle se délecte dans l’invention d’un personnage. Elle est d’humeur joueuse et décide de prendre les devants ; subtilement, elle se place à ses côtés, et le frôle imperceptiblement. Il semble apprécier son petit jeu, et lui touche délicatement l’avant-bras, la faisant frissonner.



Ils sont côte à côte. Elle détaille tranquillement son visage. Il l’observe en retour. Elle approche ses lèvres de son visage, sans détourner son regard. Il accepte l’invitation, et se penche pour l’embrasser, mais au lieu du baiser tant attendu, les lèvres de Marion se contentent de le frôler rapidement. D’abord surpris, puis frustré, il surprend ensuite son regard taquin et lâche un petit soupir de frustration mêlé de plaisir. Elle susurre tout près de son oreille :



Tout le long du chemin, elle joue avec lui : se retourne, le touche, lui lance des regards enjoliveurs. Il se prend également au jeu. Au détour d’une rue peu illuminée, il lui caresse furtivement la cuisse, en dessous de sa petite robe. Arrivés dans une galerie, il la saisit rapidement et la plaque contre le mur. Il a pris ses mains et les a maintenues d’une main, en hauteur contre le mur. De sa main libre, il caresse sa taille, remonte sur ses seins qu’il effleure à peine à travers le tissu de la robe. Il saisit ensuite son visage et, toujours sans l’embrasser, la lèche du bout de la langue depuis la base de son cou jusqu’à son oreille, qu’il embrasse goulûment. Elle laisse échapper un petit cri de plaisir, le suppliant du regard de continuer, mais il s’arrête, lui faisant subir le même traitement qu’elle lui avait précédemment infligé.


Ils continuent de marcher, et Marion décide de se diriger chez elle. Arrivée devant sa porte d’entrée, elle l’invite sans un mot à l’intérieur. Elle ne prend même pas soin de refermer la porte, et se jette sur lui à peine a-t-il franchi le seuil. Leurs lèvres se rencontrent finalement et tous deux gémissent de plaisir. Ils s’embrassent rapidement, partout sur le visage et s’aventurent bientôt dans le cou, la nuque de leur partenaire. Dans le long couloir qui mène à sa chambre, elle le plaque contre le mur et glisse ses mains sous son t-shirt, caresse son torse, fais jouer ses doigts à la limite de sa ceinture et les retire, ce qui provoque chez Tim un soupir de frustration. « T’as une capote ? » a-t-il le temps de demander entre deux baisers passionnés. Elle lui répond par l’affirmative d’un sourire malicieux, elle en emporte toujours, ne sachant jamais comment peuvent se terminer ses fameuses ballades.


Il la pousse à son tour contre le mur opposé et s’agenouille devant elle. Il caresse de son nez sa petite culotte déjà humide, et mordille tout doucement sa cuisse. D’un mouvement de bassin, elle l’invite à poursuivre sa découverte, mais il se relève et l’entraîne au fond du couloir.


Ils pénètrent dans sa chambre. Elle s’assied sur son lit, et écartant légèrement les jambes, l’invite à l’y rejoindre. N’y tenant plus, il glisse ses mains sous sa robe, et tout en la caressant, la déshabille. Ses seins sont nus et il les suce avec empressement. Elle le repousse, le fait coucher sur le dos et se met à califourchon sur lui. Elle lui enlève son t-shirt et avec son bassin exerce une pression sur son pénis, qu’elle sent grandir à travers le tissu mince du short.


Il la caresse doucement, puis de plus en plus vite à travers sa petite culotte, bientôt trempée tant son excitation est grande. Elle s’en débarrasse rapidement et il insère d’un geste assuré ses doigts dans son vagin tout mouillé, tout en caressant son clitoris. Il se penche ensuite sur elle et entreprend de lécher le sexe dégoulinant de Marion, qui gémit de plus en plus fort et s’extirpe pour défaire la ceinture du jeune homme. Elle lui enlève avec empressement son short et son caleçon, et prend son pénis déjà bien gonflé dans sa bouche. Elle caresse du bout de la langue le gland, avant d’engloutir tout le pénis dans sa bouche. Tim soupire de plaisir et, impatient, la soulève à sa hauteur. Il se place au-dessus d’elle, enfile le préservatif et s’apprête à la pénétrer.


Tous deux retiennent leur souffle, tant le désir est grand. Ils se regardent dans les yeux, le souffle court et le regard embrasé. Il insère son gland, mais le retire prestement. Marion lâche un cri, frustrée et incroyablement excitée. Elle saisit les hanches de Tim et dirige le pénis en érection dans son vagin moite de désir. Dans un soupir commun, ils goûtent enfin au plaisir tant attendu. Il exerce des va-et-vient toujours plus rapides, et Marion ne peut s’empêcher de gémir bruyamment :



Tim, tout aussi excité, soupire bruyamment. Il la retourne et la prend en levrette. Marion, au comble du plaisir, s’agrippe au mur pour ne pas tomber. Elle sent ses seins ballotter et Tim, qui profite du spectacle s’en saisit. Il admire la posture cambrée de cette jolie inconnue avec qui il partage un instant de jouissance complètement inattendu.


Marion fait aller ses hanches et encourage Tim à augmenter encore la cadence. Leurs corps luisants s’entrechoquent de manière toujours plus précipitée. Marion tourne son visage vers son bel inconnu de temps à autre, le temps d’un baiser passionnel et maladroit, tant l’envie est grande. Les jambes de la belle femme commencent à trembler et elle s’abandonne enfin à la jouissance. À l’instant même, Tim éjacule abondamment.


Épuisés, mais heureux de la tournure de leur soirée, les deux jeunes se regardent en souriant, comme s’ils peinaient à croire ce qui venait de leur arriver. Ils rigolent joyeusement et vont se doucher, taquins comme des enfants. Tim passera une nuit pleine de tendresse avec Marion, et le lendemain ils continueront chacun à arpenter les rues de leur ville, mais avec un joli souvenir en tête.