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n° 18600Fiche technique14657 caractères14657
Temps de lecture estimé : 9 mn
15/10/18
Résumé:  Du mal à s'endormir, elle réveille son homme à sa manière.
Critères:  fh couple pénétratio fsodo -couple
Auteur : Vero774            Envoi mini-message
Tranche de nuit sauvage

Je n’arrivais pas à m’endormir… je n’arrivais pas à chasser le boulot qui, lancinant, me trottait dans la tête… c’était oppressant. Les yeux grands ouverts dans le noir, me revenait sans cesse ce méchant rapport qu’il fallait que je finisse pour demain soir.

J’avais toute la journée de demain pour le finir, rien de bien alarmant. J’en avais vu d’autres, mais rien à faire…


À côté de moi, mon chéri me tournait le dos et dormait comme un bébé. Son sommeil me faisait envie. Je me lovai contre lui, espérant que sa lente respiration me détendrait et qu’enfin je puisse, moi aussi, basculer dans le sommeil. Mon homme à moi depuis plus de trente-cinq ans… Je me calai doucement, les seins collés dans son dos, le ventre contre ses fesses et posai un bras possesseur autour de sa poitrine.


Lentement, petite cuiller épousant son corps, je glissai mon nez entre ses omoplates et reniflai mon homme. Ce corps tant adoré qui avait le don de se tendre encore et toujours à mon contact et qui avec un mélange de douceur et de violence, avait appris à m’emmener vers des cieux lumineux. Mmmhhhh !

Plutôt que de m’apaiser, l’évocation de ces plaisirs me titilla délicieusement

Je ressentis des symptômes qui ne trompaient pas, une envie se réveilla en moi. Cela faisait presque une semaine que nous n’avions rien fait. Je m’animai contre lui, sans bouger, imperceptiblement je pressai mon pubis contre ses fesses, par petits coups. Contre lui, dans le noir, je m’excitai toute seule. La bouche ouverte je haletai en silence. Je me mis doucement à lui chuchoter les pensées coquines qui me traversaient la tête :



Qu’il me voie comme ça, moi la mère de famille quinquagénaire complètement en chaleur, quémandant l’outrage. Des fantasmes montèrent au galop. La bouche contre sa nuque, j’articulai sans bruit mes désirs secrets.



N’y tenant plus, je glissai ma main vers son sexe, au bas de son ventre ; dans son petit nid de poils, il dormait tout mou. Du bout des doigts, je m’amusai à en suivre le contour.

Quel bonheur, je ne m’en lasserai jamais… Je plaignais sincèrement toutes mes congénères qui s’allongeaient toutes les nuits, désespérément seules au fond de leur lit… Le corps de mon homme bougea un peu. Je continuai et, précisant mes caresses, je me mis à jouer avec la petite peau du petit capuchon. Mon chéri se réveilla et se tournant ensommeillé vers moi, me passa doucement la main dans les cheveux.



M’approchant de son oreille, dans le secret de la nuit, toute à mon trouble, je lui avouai – un peu honteuse, on ne se refait pas – l’état de mes désirs.



Écarlate dans le noir, j’attendais sa réaction. Il se cala sur ses coudes et je le sentis sourire :



Tout doucement, je me mis à genoux et, avec gourmandise, je rampai vers son sexe.

Mimant l’affamée, je le gobai tout entier me repaissant de cette masse de chair qui remplissait ma bouche. Je gémissais de contentement, mais je dus vite le libérer tant il commençait à m’étouffer. Je le pris dans ma main et me mis à le caresser doucement d’abord. Mmmh ! Son sexe réveillé qui glissait dans ma main, quel grand plaisir. Je sentis son corps se tendre en tremblant.



Sans attendre sa réponse, comme une forcenée, je me mis à le sucer avec gourmandise

Je dégoulinais. N’y tenant plus, tant je me sentais couler, j’eus envie qu’il me lèche aussi. À genoux comme une possédée, je vins me positionner au-dessus de sa bouche et en gémissant je l’implorai :



Je n’eus pas le temps de finir, je sentis ses mains m’empoigner les fesses, et sa bouche me happa. Elle se mit à me sucer, me fouiller, me mordiller. Je sentis mes chairs énormes et baveuses, attaquées de toutes parts, dégoulinantes d’humeurs.

Ces doigts entrèrent dans la danse, ça se mit à faire des flics flocs sonores. Ouuhh ! J’allais jouir. C’était trop fort, je m’arrachai précipitamment de sa bouche et reculai à genoux :



Vite, à califourchon sur son pubis, je pris son sexe d’autorité et le présentai à l’entrée du mien, je l’enfourchai maladroitement en grognant. Sans attendre, je me mis à imprimer sur son sexe de violents coups de bassin, le forçant à se frayer un passage dans le mien complètement trempé, mais encore un peu serré. Oh merveille des merveilles ! Son sexe me remplissait, et déjà m’écartelait. Je me mis à le chevaucher frénétiquement. J’étais béante et, à chaque contrecoup, son sexe venait me taper tout au fond. C’était divin.


La chambre était remplie de bruits humides, de nos soupirs et de nos gémissements

Ses mains saisirent mes petits seins et les pétrirent sans ménagement. C’était trop fort, je n’en pouvais plus, remplie par son sexe qui me bousculait tout le corps et ses mains qui me tordaient les seins, je perdis le contrôle. À genoux, assise sur son bassin qui me pilonnait le ventre, je me cabrai et me mis à jouir en râlant une sauvage… Affalée dans ses bras je repris mes esprits.



Son sexe toujours dur fiché dans mon ventre me ramena à la réalité. Je me redressai sur mes mains et me penchai sur lui :



Et puis :



Je le sentis encore tout tendu dans mon ventre, m’imprimer de légères pressions.



Je collai mon nez sur le sien et espiègle, sans réfléchir, je lui chuchotai :



Je me levai doucement sur mes genoux, en profitant centimètre après centimètre, de son sexe qui glissait hors de mon ventre :



Je me levai d’un bond et filai dans la salle de bains pour prendre une serviette de bain. Je revins en ondulant et apprêtai la serviette sur notre lit sous son regard amusé. Je grimpai lentement sur notre couche à quatre pattes et théâtralement, je pivotai, lui tournai le dos pour lui offrir mes fesses avec avantage. Avec un petit rire, je m’entendis lui dire :



Il roula sur lui et, à plat ventre, tendit le bras vers le tiroir de la table de nuit et l’ouvrit

Toujours à quatre pattes remuant langoureusement mes fesses indécemment tendues, je le devinai avec un ravissement gourmand prendre le petit flacon magique. Sans rien dire, il referma le tiroir et je le sentis se mettre à genoux derrière moi, un petit bruit de bouchon, et un filet d’huile me glissa dans la raie des fesses. Il reposa le flacon. Sa main, toute en douceur, vint me barbouiller les fesses d’huile en de lentes circonvolutions.



Les yeux fermés, je sentis la caresse se préciser. Ses doigts vinrent masser mon sillon charnu, et se mirent à explorer mon petit trou dans ses moindres replis. Fermement décidée à profiter pleinement de ces attouchements, je tendis les fesses vers ces doigts impudiques, qui se mirent à violer maintenant mon intimité, rentrant partout sans vergogne.


Je sentis mes deux orifices gluants d’huile et de désirs, pénétrés, fouillés par mille doigts. Il me flottait bien dans l’esprit une petite pointe de honte d’être martyrisée de la sorte, aussi irrespectueusement, mais un plaisir obscène délicieux me poussait, lubrique, à l’inciter à encore moins de ménagement. Des pulsions grossières m’assaillaient, il savait ce qu’il faisait, et ça me faisait haleter.



Dans cette position si avilissante, je constatai encore une fois que le plaisir était plus fort. Emportée par cette sarabande, je ne pus lui cacher ce que je ressentais :



Je voulais qu’il me prenne, il le fallait, je voulais qu’il le fasse. N’y tenant plus, d’impatience agacée, je l’exhortai finalement dans un souffle :



Cette énormité résonnait encore en moi que je sentis son gland venir au contact de mon petit trou qui palpitait :



Par petits coups, je me sentis m’ouvrir. Son sexe, que je sentais durcir encore, rentrait…

Chienne en chaleur, allant à sa rencontre, tous mes sens en éveil, je sentais avec délectation, ce membre qui se mettait à glisser en moi inexorablement.


M’agrippant fermement les hanches de ses serres, il se mit à aller et venir plus profondément dans mes reins qui s’ouvrirent alors sans retenue. Des ondes traversèrent mon corps en zigzaguant jusqu’à mon esprit. Encore une fois, cette caresse brûlante si longue à accepter, si longue à maîtriser, mélangeant douleur et plaisir me semblait, une évidence. Pour moi, elle abattait les barrières les plus enfouies de mon subconscient, elle chassait quelque chose, elle libérait…


Tout entière, je n’étais plus guidée que par l’accomplissement jouissif de cet accouplement contre nature, avec ce mâle en rut sur mon dos. Oh que j’aimais ça, tous mes sens étaient monopolisés par la sensation de cette pénétration si taboue, si interdite… mais qui devenait de plus en plus un passage obligé dans nos ébats…

Je l’exhortais au déchaînement, il le sentait, il l’entendait, il se mit à souquer ferme.

Sous les coups puissants de son bassin, de ma bouche s’échappaient incontrôlés des ouuuhs, des ouiis et des encooores.


Je chancelais… je n’étais plus moi. Je perdis l’équilibre sous la puissance de l’étreinte, et m’affalais à plat ventre, les jambes écartelées. J’étais comme prise au piège, le ventre écrasé, raboté contre le matelas, le coccyx martelé par son pubis, l’anus écartelé par ce pilon impétueux qui sans cesse me remplissait jusqu’aux entrailles. Sans comprendre, inondée par cette violence combinée, je me mis à jouir… de tout mon corps secoué de spasmes, râlant de plaisir sans retenue, comblée, détruite, je me mis à geindre de bonheur. Je sombrai dans une extase libératoire.



Mes muscles m’abandonnèrent… et contre toute attente, je me sentis me vider de partout. De la matière humide et visqueuse fuyait bruyamment en désordre sous la pression de ce sexe qui continuait à s’enfoncer sans relâche dans mes terres ravagées…

M’en rendant compte, je ne pouvais et ne voulais rien empêcher. Laissant mon corps se soulager, avec délectation, je grognai grossièrement.



Sur mon dos, mon mâle n’y tenant plus, au comble de l’excitation, comme pour colmater la brèche qu’il avait si largement ouverte, en un dernier soubresaut, se ficha en moi jusqu’à la garde en poussant un long rugissement de plaisir. Pantin désarticulé sous ce dernier assaut, je disparus, vaincue…


Je rouvris les yeux, à plat ventre, les bras en croix, mes sens revenaient. Une forte odeur douceâtre de musc et d’huile d’argan flottait dans l’air.

Je sentis sa main, dans un gant de toilette chaud et humide, me nettoyer dans mes moindres replis. Je ronronnais. Il me roulait sur le côté, m’épongeait, m’essuyait le ventre et les cuisses. Écrasée de fatigue je me laissais faire. Quand il eut fini toute ma petite toilette, une serviette propre tendue sur le lit, il me remit à plat ventre. Je me sentais comme un bébé à qui on venait de changer sa couche. Il vint me faire un bisou dans le cou et me chuchota à l’oreille :



La tête enfoncée dans l’oreiller, je lui grommelai en rigolant faiblement :



Et je m’endormis aussitôt avec délectation.