n° 18627 | Fiche technique | 48429 caractères | 48429Temps de lecture estimé : 28 mn | 28/10/18 |
Résumé: Cindy et Karine, lesbiennes, vivent leur sexualité librement. La bisexualité de la première provoque quelques conflagrations bien vite oubliées dans la jouissance. | ||||
Critères: ff fff ffh fbi jeunes couplus poilu(e)s fépilée campagne douche voir exhib nudisme fellation cunnilingu anulingus préservati pénétratio fdanus fsodo hgode échange portrait -fbi | ||||
Auteur : Drulin Envoi mini-message |
Karine et moi vivons ensemble depuis plusieurs mois. Nous sommes lesbiennes et avons depuis le début de notre liaison une sexualité épanouie. Elle est née lesbienne, elle a de tout temps été attirée par les femmes. Oh, elle a bien eu une ou deux relations avec des garçons pour faire comme les copines. Ce furent des échecs. Aussi choisit-elle de vivre selon ses préférences en devenant une authentique lesbienne. Moi, je suis certainement née hétéro puisque j’ai été naturellement attirée par les garçons Ne m’attachant pas, je butinais à droite, à gauche, non comme l’abeille récoltant le précieux pollen, mais plutôt comme le papillon virevoltant au gré du vent. Et justement, un jour, une bourrasque m’a portée dans le lit d’une femme. Je devins sur l’heure bisexuelle, allant des hommes aux femmes. Et puis, lorsque j’ai rencontré Karine, j’ai su que c’était elle, c’était une évidence, c’était la personne avec qui je devais vivre. Ça aurait pu être un homme. C’était une femme, voilà tout.
La première fois que je la vis, c’était dans une salle de sport. Je fus tout de suite attirée par elle, il y avait un feeling entre elle et moi, alors même que nous n’avions pas échangé un seul mot. Nous avons sué côte à côte, passant d’un appareil de musculation à l’autre. Nous gardions le silence, alors que nos regards se croisaient. Il y avait quelque chose de merveilleux car ces non-dits signifiaient bien plus que n’importe quelle parole.
Après l’effort, le réconfort de la douche qui se prenait dans une salle commune avec des petits box sans porte. On se déshabillait à l’extérieur, ce que nous fîmes en nous observant sans fausse pudeur. Elle, une taille de sylphide, la parfaite lolita avec de tout petits nénés aux larges aréoles foncées, un ventre plat, des fesses à peine rebondies et une foufoune quasiment inexistante, à l’exception d’un ticket de métro de poils du même noir que la couleur de ses cheveux. Moi, un corps avec plus de formes, aux seins rebondis, au ventre plat et aux fesses trop charnues à mon goût (avis qui n’a pas été partagé par un certain nombre de ceux ou celles qui ont eu loisir de les reluquer et de les tripoter), des cheveux mi-longs châtains et au bas du ventre, une toison quasiment intacte, où je ne taillais que les poils que je trouvais trop longs. Moi j’étais attirée par elle en tant que personne, elle était attirée par mon corps.
Les douches étant désertes, nous avons pris un seul box, enduisant mutuellement nos épidermes de gel. Ces caresses nous échauffèrent les sens et nous échangeâmes un baiser sensuel, nos corps collés l’un à l’autre, tandis que l’eau de la douche tombait sur nos épaules. Nous nous sommes rhabillées sans nous quitter des yeux.
Dix minutes plus tard, j’étais dans son minuscule appartement, sur son lit. Cela nous avait paru totalement naturel, comme deux amies très proches qui se retrouvent après une longue absence et qui veulent retrouver la tendresse qu’elles ont connue ensemble. L’osmose était absolument parfaite. J’avais fait l’amour avec plusieurs lesbiennes, mais c’était la première avec qui j’étais parfaitement en phase. Elle n’était ni une fille timide qui n’ose pas, encore enfermée dans les carcans des interdits judéo-chrétiens, ni la gouine extravertie qui transforme le saphisme en un rapport dominant-dominé trop proche d’un rapport hétérosexuel. Elle n’en était pas à sa première amante et pourtant, dans ces gestes, dans sa façon de se donner, il y avait l’innocence et la beauté qui s’y attache.
À un moment elle posa sa tête sur mes genoux en regardant avec attention mon buisson. Pour lui montrer que ma vulve était bien visible pour peu que j’écarte les jambes, j’ouvris les cuisses. Elle s’approcha sans venir goûter à mon coquillage.
« Mignonne, allons voir si la rose
Qui ce matin avait déclose
Sa robe de pourpre au soleil… »
Joignant le geste à la parole, j’ai plongé la tête entre ses jambes pour venir à la rencontre de son abricot imberbe Elle me rendit la pareille en investissant ma forêt de Brocéliande. Ce fut le début de tumultueuses étreintes amoureuses empreintes de douceur, de suavité et volupté. Parfois l’emportement nous faisait atteindre des excès où la délicatesse et la finesse n’étaient plus de mise, tout en procurant autant de plaisir et de jouissance.
Il me fallut peu de temps pour aimer la sensualité de ce corps qui avait pourtant si peu de formes. Karine apprécia ma personne, au-delà de mon apparence physique.
Oui, ce n’était pas un homme, c’était une femme, voilà tout. C’était l’être aimé.
**********************
Nous avons vécu très rapidement ensemble et tout ce que j’appréciais, Karine voulait le partager avec moi.
Or, il y a une chose magnifique que m’avaient fait découvrir deux amants, deux beaux mecs avec qui je partageais des folles nuits en trio : le naturisme. Ils ont voulu me mettre à l’épreuve en me menant sur une plage nudiste sans me le dire. Je ne me suis pas démontée, voyant les gens autour de moi nus, j’ai quitté mes vêtements et mon très sexy bikini. J’aimais la nudité, me promenant nue chez moi, déambulant sans gêne à poil devant mes amants, dans les douches des salles de sport, pourtant j’étais une textile. Et l’occasion se présentait à moi de changer, de donner un nouveau sens à ma vie, vivre la nudité. Depuis cette découverte, me mettre nue en pleine nature, rencontrer d’autres personnes nues, est un besoin pour moi.
Je parvins à persuader Karine qu’offrir son corps nu aux rayons du soleil, à l’air pur, à l’eau était une chose unique et formidable. Nous tentâmes une première expérience dans une maison de campagne, avec son petit étang privé, loin de tout, que possédaient trois amis. Un couple hétéro, Delphine et Steve, et la maîtresse de Delphine, Cassandra. Le mari ne partageait jamais les ébats saphiques des deux femmes et le lit de la maîtresse lui était interdit.
Nos amis, sur le bord du lac, pratiquaient le bronzage intégral nous laissant la liberté de faire du monokini ou même de garder nos deux-pièces si nous ne voulions pas faire comme eux. Moi, adepte du naturisme, je me suis mise nue. Karine, malgré la présence de l’homme, m’a imitée. Cela lui coûtait et je crois que c’est pour me faire plaisir, pour que je sois fière d’elle qu’elle a sauté le pas. Elle ne l’a pas regretté et a apprécié ce séjour au-delà de mes espérances. Je remarquais d’ailleurs que sa fougue sexuelle était boostée après ces heures passées nues au soleil.
Il y eut pourtant au cours de la seconde nuit que nous avons passée là-bas un dérapage. Le repas avait été bien arrosé et l’alcool nous avait désinhibés. C’est là que j’ai dit :
Se disant elle enlaça par le cou Cassandra et Steve en les attirant vers elle. Elle poursuivit ses démonstrations de tendresse en étreignant sa compagne ; elle lui posa ses mains sur ses seins dénudés d’un mouvement tant ils étaient peu couverts. L’instant d’après elle saisit le sexe de son mari sous la serviette dont il s’était ceint la taille. Le trio ne se souciait pas d’être observé par nous, spectatrices involontaires de ces préliminaires bisexuels. Pourtant, ni Karine, ni moi ne détournions le regard et notre voyeurisme répondait favorablement à leur exhibitionnisme. Les choses se précipitèrent et je crois que ni Karine, ni moi n’avons réalisé ce qui se passait. Ce dont je me souviens seulement, c’est que je me retrouvais sur un lit à sucer un beau sexe tendu sous le regard bienveillant de Delphine.
Lorsque Steve me coucha sur le dos pour partir à la découverte de mon coquillage j’ouvris largement les jambes et elle commença à me caresser les seins tout en échangeant de suaves baisers avec moi. La langue de Steve parcourait mes lèvres vaginales, titillait mon clitoris, léchait l’entrée dans mon con tout humide et me faisait un bien fou. Les caresses que donne une femme à une autre femme sont pour moi incomparables, jamais un homme ne peut parvenir à un tel degré de sensualité. Cependant je dois avoir que Steve s’y prenait très bien. Lorsqu’il voulut me prendre en levrette, Delphine enfila elle-même un préservatif sur son zob et dirigea sa queue dans mon pertuis tout lubrifié. Il entra en moi rapidement et je soupirai de satisfaction. Ces va-et-vient me rappelèrent les meilleurs souvenirs que j’avais eus avec des garçons. J’avais eu quelques bons amants, plus habiles de la moyenne.
Lorsque je me suis inquiétée de Karine, Steve m’avait fait grimper au septième ciel par deux fois, aidé en cela par une Delphine très vicieuse.
Avec Karine nous n’avons pas parlé de cette nuit. Nous savons et cela nous suffit. Pour autant notre décision en matière de naturisme était prise.
**********************
Nous avons donc décidé de passer de véritables vacances naturistes en choisissant une version progressive au cas où cela ne conviendrait pas à Karine. Nous réservâmes donc un emplacement sous tente dans un camping textile de la côte atlantique, non loin de plages naturistes.
Pour ses vacances nous dormions donc dans un camping textile et nous passions nos journées toutes nues sur la plage entre baignades dans les vagues et bains de soleil. La pudeur de Karine semblait avoir disparu. Elle aimait être nue et les regards des autres vacanciers, hommes comme femmes, ne la dérangeaient pas. Aussi, il nous arrivait de nous balader le long de la plage, les pieds dans l’eau.
Lorsque nous revenions au camping, nous enfilions une fine robe d’été sans rien mettre dessous. Un jour, en descendant de voiture, je vis un homme d’une cinquantaine d’années en arrêt comme s’il avait vu une apparition divine. Suivant son regard, je vis qu’il observait, médusé, les jambes ouvertes de ma copine descendant de la voiture. Cela ne dura que quelques secondes, car l’homme reprit sa marche tout tourneboulé de l’apparition de la fente intime d’une jeune femme nue sous sa courte robe.
Je dis à ma chérie :
Nous avons remarqué que le couple qui logeait dans le bungalow à côté de l’emplacement où nous avions planté notre tente passait lui aussi ses journées sur la plage naturiste. Amandine était une femme d’une trentaine d’années aux belles formes, tout en étant svelte, sa chevelure blonde naturelle (sa petite chatte à peine taillée l’attestait) tombait en cascade sur ses épaules pour descendre jusqu’au milieu de son dos où sur sa ravissante poitrine. Son époux, Claude, était un bel homme de dix ou vingt ans de plus que son épouse, avec un corps bien musclé, imberbe à l’exception de son pubis, là où apparaissait une verge longue et assez volumineuse même au repos, et derrière, une paire de couilles bien pleines.
Nous avons sympathisé avec eux. Amandine comprit très rapidement que nous étions lesbiennes.
Je fus surprise de la proposition de ma chérie. Elle me donnait à un homme pour baiser avec une autre femme que moi. Sur le coup j’ai refusé. Puis, en réfléchissant, je me suis dit que l’idée n’était pas si folle et ne me déplaisait pas.
J’aimais énormément Karine, mais la vouloir pour moi seule était une possession égoïste. L’idée d’appartenance, qui m’avait toujours déplu avant de la connaître, m’était insupportable. Je voulais prouver à la femme de ma vie que je n’étais pas jalouse en lui accordant le loisir de découvrir d’autres craquettes que la mienne. En même temps je montrais ma générosité à Amandine en lui « prêtant » mon amante. Par ailleurs, Claude était un bel homme et me faire baiser par lui n’était pas pour me déplaire, bien au contraire. Et comme son épouse semblait n’y avoir rien à redire, tout était pour le mieux.
Nous avons dîné tous les quatre sur la terrasse du bungalow de nos amis. Lorsque la nuit fut tombée sur le camping, sans que nous prononcions une seule parole, Karine entra dans le logement avec Amanda. Elles s’isolèrent dans la chambre. Franck restait immobile, je lui dis donc :
Une fois la porte refermée, je me suis jetée sur lui et nous nous déshabillâmes mutuellement. J’ai craint un moment qu’il reste passif, pensant trop à sa femme qui faisait l’amour avec une autre femme. Cela risquait de le bloquer. Tant que l’idée n’était qu’un fantasme, il consentait au principe, trouvant même excitant que sa femme goûte aux plaisirs saphiques. Mais à présent qu’il était confronté à la réalisation de l’acte, l’acceptation était plus délicate.
Je me trompais, il dut oublier Amandine en me voyant contre lui, nue, offerte et chaude comme la braise. Il ne pensait plus qu’à moi :
Nos lèvres se sont pressées, nos langues se sont cherchées, trouvées, se sont entremêlées passionnément tandis qu’avec une main je tâtais sa bite déjà bien gonflée. Elle allait bientôt se cabrer. J’avais envie de cette queue, belle, grosse et longue, je voulais la posséder et qu’elle entre en moi pour me faire jouir. Ce désir était inexpugnable, je crois que si Karine était apparue devant moi à ce moment-là, je n’aurais pas lâché ce bâton d’amour. J’avais un besoin fou de me donner à cet homme, un besoin bestial ; je ne voulais pas qu’il devienne mon amant, seulement qu’il me baise profondément.
Il se coucha sur le dos et je l’ai pompé. Avec ses mains, il tentait de venir chatouiller ma vulve. Alors je me suis positionnée au-dessus de lui, pour que nous formions un beau soixante-neuf. Il ouvrit mes muqueuses de ses deux mains et commença à lécher ma moule avec sa langue râpeuse, tandis que je tenais fermement son gros dard et que je gobais son gland.
Entre mes jambes, j’ai ressenti une brûlure, un frémissement m’a parcourue, mes chairs se dilataient. Cela faisait longtemps qu’avec Karine je ne m’étais pas ouverte à ce point. J’étais prête à l’accueillir, j’ai recouvert d’un préservatif son mât parfaitement dressé et aux dimensions peu communes. Puis je me suis positionnée pour qu’il me prenne en levrette. Il a présenté son gland entre mes lèvres. Il s’est arrêté un instant en disant :
Parfois on devrait réfléchir avant de parler, mais dans le feu de l’action, lorsqu’on est bien excitée, on ne mesure pas toujours la portée de ses propos, car il est entré d’un coup, avec une rapidité douloureuse. Pourtant je n’ai pas crié, j’ai encaissé, voulant qu’il me perfore sans ménagement. Justement, sa queue est venue labourer mon sexe en jachère, il s’est agité dans ma vulve accueillante et trempée de mouille.
La douleur était encore là, présente dans le creux de mon ventre, cependant ses mouvements me procuraient une volupté énorme : le plaisir dans la souffrance. J’avais déjà connu cette sensation avec un de mes amants. Je savais que la jouissance n’en serait que plus forte.
Tout en faisant des va-et-vient dans mon vagin il me pétrissait les nichons en commentant ces pelotages :
Je ne connaissais pas ces expressions imagées, mais dans le contexte, elles ne nécessitaient aucune traduction.
Le plaisir de cette étreinte sauvage fut soudain. Une sensation divine me submergea et me transperça le corps, du sexe au cerveau, en passant par mon épine dorsale. Par les rugissements de Claude, je compris que lui aussi jouissait, son sexe planté au fond de mon con, nos muqueuses encastrées les unes dans les autres. Les muscles de mon vagin enserraient son bâton d’amour dilaté et gorgé de sang.
Nous refîmes plusieurs fois l’amour, Claude étant un étalon très endurant et reprenant rapidement des forces. Je n’avais pas beaucoup d’efforts à faire pour que son membre se redresse et il était toujours partant pour de nouvelles positions et surtout des étreintes plus douces et plus suaves que notre première chevauchée. Jusqu’au moment où il me proposa :
Je ne répondis pas tout de suite, j’étais d’une part tentée par cette étreinte et d’autre part intimidée pas la dimension de son engin. J’avais accepté la sodomie de plusieurs de mes amants et appréciais plus ou moins cette pratique selon les partenaires. Claude se montrant un excellent compagnon de jeux sexuels, l’attrait était trop fort pour refuser. Alors, sans rien dire je me suis mise sur le ventre et j’ai remonté les fesses pour lui présenter mon anus en signe d’acceptation. Il me caressait partout, les cuisses, le dos, le ventre, ma vulve. Il a craché dans mon trou de balle et y a introduit un doigt.
Il planta un doigt dans mon con, le ressortit couvert de cyprine et vint fouiller mon fondement avec. Il mit un nouveau préservatif (le quatrième de la soirée), enfonça sa queue dans ma chatte sans ménagement comme il aurait fait dans un pot de crème, pour qu’elle soit couverte de mes sécrétions, puis il remonta mon bassin. Je sentis son gland venir toquer une ou deux fois sur ma pastille, puis il s’est enfoncé en moi. D’abord le gland, puis sa tige. Cela faisait mal, mais là encore je n’ai rien dit, je serrais les dents. Il entra au fond de moi, fit une pause, puis commença des va-et-vient très lents. La douleur devint lancinante, et petit à petit je ressentis autre chose, une sensation plus forte que la douleur qui bientôt se mua en jouissance. Sa bite, grosse, raide, longue, me perforait le cul et c’était merveilleux ; il me limait tandis que moi j’étais toute à ma félicité.
Combien de temps est-il resté dans mon cul à se mouvoir ? Je suis incapable de le dire. Mais la jouissance devenant de plus en plus vive, j’ai commencé à me malaxer les seins. Voyant cela, il a joué avec mon clitoris en me disant :
Mais après une forte tape sur mes fesses je me ravisais et dis les paroles qu’il voulait entendre de ma bouche : « Oh ! oui, Claude, j’aime lorsque tu m’encules ! »
Alors j’ai perdu pied et j’ai eu un orgasme, c’était le troisième de la soirée, mais bien plus puissant que les précédents. Il n’avait pas encore déchargé et continua à martyriser mon conduit et moi je jouissais de plus belle. Enfin, il sortit de mon puits et vint vider ses couilles sur mes nichons tout en me disant des cochonneries que je recevais comme des présents aussi précieux que sa semence. Chose nouvelle, car les insultes ou les insanités prononcées durant et autour du coït ne constituent pas pour moi une panacée, les trouvant souvent plus avilissantes que les actes eux-mêmes.
Je me sentais salope, terriblement chienne à ce moment-là. Pourtant je ne regrettais rien. J’avais pris mon pied et c’était l’essentiel. Sur ce, Franck s’est endormi profondément. J’observai sa zigounette toute molle et couverte de foutre. Cela avait quelque chose de ridicule de voir la faiblesse de cet appendice après ce qu’il avait pu me donner cette nuit-là. Je me sentais toute poisseuse, le sexe et le cul en feu. Je suis sortie de la tente sans me vêtir. Le camping était désert. J’ai rejoint, nue, les sanitaires les plus proches et j’ai pris une douche salvatrice.
Ce n’est qu’à cet instant que je pris conscience que j’étais totalement nue. Je me suis dit que j’avais peu de chance de rencontrer quelqu’un et si c’était le cas, le noctambule penserait à une apparition due à une exposition trop longue au soleil ou à un abus de boisson. Et s’il racontait sa vision, ses amis lui diraient : « T’as fumé la moquette ! » La crainte d’être nue face à un campeur n’était pas une question de pudeur, plutôt d’être inconvenante que la gêne soit du côté de celui qui me verrait.
J’ai rejoint le bungalow sans voir personne. En entrant dans la chambre où j’avais laissé Claude, j’ai constaté qu’il dormait comme une souche. Et la branche qui m’intéressait pendouillait toujours aussi lamentablement, comme si elle était sans vie. Oui, j’avais encore envie de baiser, je n’en avais pas assez. Alors, j’ai rejoint les jeux saphiques de Karine et d’Amandine.
J’ai retrouvé les deux femmes nues et se donnant du plaisir. L’arrivée d’une nouvelle partenaire dans leurs étreintes ne les troubla pas et c’est donc à trois que nous avons fait l’amour. C’est même Amandine qui débuta les hostilités parcourant mon corps de caresses et de baisers, excitant mes seins et découvrant le travail de son époux sur ma vulve encore tuméfiée et mon cul largement ouvert.
Avec elle et bientôt avec Karine, il s’agissait de sensualité avec beaucoup de douceurs, sans aucune brutalité, sans aucune douleur. J’avais aimé baiser avec cet homme, mais pour rien au monde je n’aurais abandonné les relations saphiques, plus langoureuses, plus appuyées, plus appliquées, plus lentes.
Avec Karine nous avons honoré le corps de la belle Amandine. Tantôt j’échangeais avec elle de suaves baisers en lui caressant les seins, tantôt j’allais fouiller à la recherche de son bouton d’amour en la faisant vibrer de plaisir. Nous lui offrions de merveilleuses caresses, des baisers doux comme le miel et son sexe restaient en permanence humide comme la rosée du matin.
Le lendemain matin, entre filles, nous prenions notre petit-déjeuner sur la terrasse du bungalow en petite tenue. Claude est sorti de la chambre et est venu nous retrouver un peu contrit. Son bermuda était déformé par une forte érection.
**********************
Par la suite avec Karine, nous avons choisi de mener une vie libertine. Nous prenions plaisir à faire l’amour avec d’autres filles, voire d’autres couples lesbiens. Les possibilités qu’offre un trio de filles sont nombreuses, lorsque c’est un quatuor elles sont portées au carré ; quatre lesbiennes dans un lit n’ont pas le temps de s’ennuyer. Notre délice suprême, à Karine et à moi, était de trouver une femme voulant « ne pas mourir idiote ». Leur âge n’avait aucune importance. Ainsi avons-nous eu une jeune fille de dix-huit ans avec le corps d’une lolita (petite poitrine d’ado, chatte rasée, un corps gracile sans beaucoup de formes) qui devenue adulte ignorait si elle était hétéro, homo ou bi. Avant de nous rencontrer elle ne s’était pas encore donnée à un homme. Nous lui avons donc fait découvrir les plaisirs saphiques, qu’elle apprécia tant qu’elle se voyait lesbienne sans autre forme de procès. Alors, avec son accord, nous lui avons fait rencontrer, chez nous, un jeune homme beau, bien foutu et bon baiseur que j’avais eu pour amant. J’étais sûr qu’il était capable de faire vaciller les certitudes de notre protégée. Sa jouissance fut énorme et à l’issue de plusieurs joutes, elle ne savait plus où elle en était, avant que nous lui expliquions qu’elle était tout simplement bisexuelle. Aujourd’hui, elle est mariée, a un bébé, et partage avec une amie des moments lesbiens.
Nous eûmes également une femme de cinquante ans, mariée, mère de trois enfants, s’interdisant de prendre un amant. Cette hétérosexuelle, comme nombre d’autres, n’avait jamais fantasmé sur une femme, ou si cela avait été le cas, jamais elle n’avait franchi le Rubicon. C’était un plaisir d’initier ces femmes mariées, de trouver au fond d’elles la jouissance sans qu’un phallus soit nécessaire. C’était toujours amusant de les voir hésiter à poser des baisers sur le corps d’une femme, de caresser des seins autres que leurs propres rondeurs, plonger sa tête dans la fourche des jambes et venir goûter à un jus d’un autre goût. Nous tenions à ce que ces femmes gardent de nos étreintes un merveilleux souvenir. Si l’une d’elles nous disait qu’elle voulait tout quitter, compagnon, mari, copain pour changer totalement de sexualité, nous la mettions en garde sur les difficultés qu’elle pouvait rencontrer. Certaines sautaient malgré tout le pas.
Parfois j’acceptais les avances d’un garçon : je les choisissais beaux, très beaux et avec un minimum d’intelligence. Il n’y a rien de pire qu’un mec beau et con, l’un renforçant l’autre. Ceux qui croyaient pouvoir baiser avec un couple de lesbiennes déchantaient rapidement :
Pourtant, il m’est arrivé d’offrir à mon amante deux ou trois hommes de passage. Il n’y avait aucun vice dans cette démarche, simplement le désir de permettre à ma copine de connaître les plaisirs qu’on peut éprouver dans les bras d’un homme, à condition qu’il soit parfait à tous égards. Je m’en assurais toujours, puisque je testais les aptitudes de l’étalon avant toute chose. Je ne voulais pas livrer le frêle agneau au loup. Karine était toujours libre d’accepter ou de refuser. Dans tous les cas, je ne participais pas à leurs ébats, je n’y assistais pas non plus. Il m’arrivait d’écouter les exclamations et vagissements en me branlant, Karine étant assez bruyante lorsqu’elle était prise par un homme. Elle préférait tout de même que je sois à proximité, craignant toujours que son partenaire se montre trop violent et qu’il ne respecte pas sa pudeur. Je réveillais chez elle son côté bisexuel. Je la réconciliais avec l’hétérosexualité, car elle m’avoua prendre du plaisir dans ces rapports, qu’elle ne désirait pas trop fréquents, comme un plat exquis qu’on ne sert qu’une ou deux fois l’an. D’ailleurs, elle restait foncièrement lesbienne tout comme moi.
**********************
Nolwenn était une femme de 24 ans que nous avons rencontrée au cinéma. Un feeling incroyable nous avait rapprochées d’elle. Très rapidement nous n’ignorions pas que nous étions lesbiennes toutes les trois. L’occasion était trop belle et elle vint chez nous, sans attendre, pour passer d’agréables moments. Elle n’avait aucune retenue, aucune réserve, et nous avons pu faire l’amour avec une totale liberté. Par moments elle se faisait douce comme une chatte, presque passive en recevant nos baisers appuyés, nos coups de langue vicieux, nos doigts fureteurs. À d’autres moments, c’était une tigresse, se faisant conquérante, allant de mon corps à celui de Karine, voulant nous immoler ensemble sur l’autel de la jouissance. Elle savait donner du plaisir aux femmes, avait en la matière une grande expérience. De même, elle connaissait parfaitement son corps, la source de sa jouissance, nous guidant au besoin pour atteindre au mieux le climax du plaisir.
Lorsqu’elle nous quitta, Karine et moi étions épuisées et repues de sexe. Rarement nous avions eu une partenaire sexuelle si en accord avec notre vie de lesbiennes sybarites. Nous allions nous revoir, cela ne faisait aucun doute. Le lendemain, elle nous appela pour savoir si nous avions bien récupéré. Le samedi suivant elle nous invitait chez elle, une belle maison à la campagne, l’endroit idéal pour faire des folies sans se soucier des voisins et du qu’en-dira-t-on.
C’est totalement nue qu’elle nous accueillit sur le perron d’un pavillon moderne.
Karine et moi, nous quittâmes nos vêtements et une fois dans la même tenue que notre hôtesse nous découvrîmes une belle plate-forme ombragée par une treille, donnant sur un vaste jardin arboré. Ces arbres nous dissimulaient de la vue de tout curieux. Nolwenn nous rejoint avec des boissons fraîches. Elle se sentait visiblement aussi à l’aise nue chez elle qu’habillée en ville. Il se peut même que la nudité fût plus dans sa nature que lorsqu’elle était endimanchée. Il est vrai qu’elle avait un physique avantageux avec une poitrine rebondie, un ventre plat, un beau cul tout en rondeur et une foufoune bien entretenue. Les poils courts avaient été teints au henné, formant un ovale sur son bas-ventre et ne dissimulant absolument pas une vulve dont les petites lèvres ne semblaient jamais se tenir sagement derrière leurs grandes sœurs. Comme elle était dénuée de toute pudeur, cette tenue était pour elle, comme une libération. Or, en cet instant il n’y avait encore rien de sexuel dans son attitude.
Cela ne dura pas très longtemps, puisque nos verres bus, nous nous approchâmes et échangeâmes des baisers. Nolwenn nous entraîna dans une chambre avec un spacieux lit sur lequel nous nous sommes allongées. Les baisers laissèrent place à des caresses partant à la découverte de nos corps qui furent bientôt en sueur. Nous variions les positions, tantôt au-dessus, tantôt au-dessous, nous attachant à l’excitation d’une vulve ou d’une poitrine. Nous fûmes emportées dans une danse infernale, les bouches allant d’un sexe à l’autre, les fesses se pelotant à pleines mains, les anus dorlotés par des langues de rose, les seins tétés ou pétris. Les petits cris que nous poussions étaient de surprise ou de plaisir, nullement ceux de la douleur. Qui m’enfonçait des doigts dans la chatte ? À qui appartenait le clitoris que je martyrisais ? Quelle langue venait jusqu’à jouer avec l’entrée de mon anus ? Sur quelle poitrine mes mains se posaient ? Tout cela n’avait pas grande importance, tant notre jouissance était forte. Le plaisir était donné en continu et les jouissances étaient sporadiques, comme un feu d’artifice. Il arrivait qu’en guise de bouquet final, un orgasme saisisse l’une de nous, avant qu’elle ne revienne reprendre sa place dans la partie.
Combien de temps avons-nous fait l’amour ? Je ne saurais le dire. Un peu sonnées, mais terriblement heureuses, nous sommes sorties de la chambre et avons été nous laver. La salle de bains disposait d’une vaste douche à l’italienne dans laquelle nous pouvions tenir à trois sans problème. Nous nous sommes enduites mutuellement de gel douche, puis une fois rincées, Nolwenn nous dit :
Mais une fois arrivées sur la terrasse, nous tombâmes face à face avec un homme nu. Un superbe étalon, l’Apollon des statues de la Grèce antique.
Nous avions trop rapidement oublié que Nolwen était effectivement mariée. L’existence de son époux nous semblait très secondaire, il était presque inexistant tant cette femme était virtuose dans le saphisme ; elle ne pouvait pas être hétérosexuelle. Visiblement, le jeune homme était tout comme son épouse, très à l’aise avec la nudité, se comportant comme s’il était habillé alors qu’il avait devant lui sa femme et deux filles à poil. Pour moi, en tant que bisexuelle, cette apparition était un plaisir tandis que Karine commençait à paniquer.
J’avais eu le loisir de détailler Danny pendant qu’il soliloquait. Il avait un corps assez musclé aux proportions agréables. Son visage aux traits réguliers était empreint de douceur et de fermeté à la fois, cela était peut-être dû à ses yeux vairons, l’un bleu, l’autre marron clair. Comme il était nu, je ne m’étais pas privée de jauger son phallus : je le trouvais beau car partant vers l’avant et non pas pendouillant, assez long sans être trop massif.
Me voyant plus intéressée que choquée par la situation, Imperceptiblement Nolwenn me poussa vers son mari, jusqu’à ce que nous soyons très près l’un de l’autre. Nous fîmes un pas l’un vers l’autre pour que nos corps entrent en contact, alors je sentis son phallus venir caresser mes hanches. Lorsqu’il posa ses lèvres sur les miennes, j’ouvris la bouche et lui donnais ma langue. Nous nous sommes étreints sous les yeux de son épouse et de ma copine. Dès lors la pulsion sexuelle était trop forte pour que nous puissions nous arrêter.
Ce qui devait arriver arriva, nous avons regagné la chambre tous les quatre et Danny passa de sa femme à moi, nous honorant pareillement. Karine participa à ces échanges sans que l’homme ne la touche ; elle caressait nos poitrines, léchait un sexe ruisselant abandonné, et présentait effrontément sa vulve à Nolwenn ou à moi pour ne pas perdre ces moments de jouissance. Pour ma part j’étais un peu déçue de cet amant que je trouvais trop prévenant, faisant l’amour avec beaucoup, certainement trop de douceur, pour m’emporter au septième ciel. Ce que j’obtiens de plaisir avec une femme, je ne le recherche pas chez l’homme. Je préfère avec un mâle quelque chose de torride, de viril, qu’il me bouscule, qu’il me brutalise au besoin avec sa queue. Danny, tout en étant habile, me respectait trop. Il me baisait comme une femme l’aurait fait et sa queue, bien qu’agréable, n’était pas suffisante pour faire la différence.
Il provoqua un orgasme chez sa femme et moi, il me fit jouir, y mettant un peu de moi-même. Je n’ai pas simulé, mais je me suis mise en condition de jouir, genre de méthode Coué : j’imagine si fort que je jouis, que je finis par jouir. Une fois remis, Nolwenn proposa à Karine que son mari s’occupe d’elle. Je vis l’effarement sur le visage de ma chérie et y perçus à la fois l’envie et la crainte. Je lui fis un signe pour lui indiquer, non que je fusse d’accord, cela n’aurait pas eu de sens, mais que Danny pouvait être un bon amant pour elle. Il fit l’amour à cette lesbienne pure et dure avec une telle douceur, un tel respect, une telle lenteur qu’elle se détendit et ressentit beaucoup de plaisir. Pour la première fois je contemplais Karine faisant l’amour avec un homme et la voir jouir fit naître en moi un sentiment de tendresse extrême aussi bien pour elle que pour le couple qui nous accueillait. Je pus admirer les yeux vairons de Danny dans la jouissance, l’œil bleu devenait plus clair tandis que l’œil marron s’assombrissait.
Nous nous retrouvions une à deux fois par mois et une idée naquit dans mon esprit. Je venais de trouver le père idéal pour l’enfant que je désirais avoir. Nous avons discuté de mes projets Danny, Karine, Nolwenn et moi dans la tenue de notre naissance, conformément aux us et coutumes de la maison, mais dans le calme et la sérénité.
Comme Danny plaisait autant à Karine qu’à moi, il a été décidé que nous serions enceintes du même homme, au même moment. Finalement, ce pourvoyeur de sperme fit même mieux. En trois jours, trois marmots issus de son « régénérateur de l’espèce humaine » sortirent de nos « origines du monde » à Karine et à moi, et à Nolwenn.
Nous étions devenues mères de famille, sans abandonner pour autant nos parcours sexuels.