Une Histoire sur http://revebebe.free.fr/
n° 18672Fiche technique12541 caractères12541
Temps de lecture estimé : 8 mn
21/11/18
Résumé:  Les sites de rencontre permettent parfois de commencer de belles histoires.
Critères:  fh couple inconnu telnet fellation cunnilingu pénétratio
Auteur : Verdu            Envoi mini-message

Collection : Histoires d'un jour... ou plus
Sandrine

Cela fait maintenant plusieurs semaines que la femme, avec qui je suis marié depuis plus de quinze ans, m’a annoncé tout de go qu’elle voulait divorcer et a quitté le domicile conjugal pour s’installer avec un de ses amants. Il est clair que depuis plusieurs mois, voire plusieurs années, un malaise s’était installé entre nous, mais je ne pensais pas que nous en arriverions à cette extrémité.


Ce soir-là, seul, je me décide à m’inscrire sur un de ces nombreux sites de rencontre qui fleurissent sur le réseau pour voir ce qui allait se passer. Première chose et non des moindres, se décrire ! Quand on est au début de la quarantaine, que l’on est un simple fonctionnaire avec un corps qui n’a rien à voir avec les sauveteurs d’Alerte à Malibu et le compte en banque loin d’être aussi garni que celui d’un trader de la City, comment accrocher pour que les autres aillent au-delà de la page d’accueil ? Je décide de jouer sur le ton décalé et pour me décrire en quelques mots. Je laisse en dessous de ma photo :



Je valide ma fiche et commence à explorer le site et les profils divers et variés qui se présentent à moi. J’élimine les trop jeunes, les trop vieilles, les trop lointaines. Après quelques minutes, je sélectionne quelques noms dont les centres d’intérêts et préoccupations me semblent proches des miens et j’envoie des messages. Comme des bouteilles à la mer, ces messages partent. Mais vont-ils être reçus ?


Une réponse arrive, d’une certaine Sandrine. Je retourne voir sa description et je constate avec plaisir qu’elle fait partie des quelques profils que j’avais annotés comme « intéressants ». Nous commençons à discuter afin de mieux nous découvrir et surtout, cerner nos envies, nos recherches. Nos échanges épistolaires nous entraînent tard dans la nuit et nous décidons d’un commun accord d’y mettre un terme temporaire pour aller nous coucher, car nous devons nous lever le lendemain pour aller au travail, mais nous nous promettons de nous retrouver par écrans interposés le lendemain soir.


Après plusieurs soirées de discussions et d’échanges, nous convenons d’un rendez-vous pour nous rencontrer autour d’un café. Ce sera chez elle, un soir, tranquillement.


Le jour dit, je me rends donc chez elle, je me gare devant sa maison et je sors de la voiture avec un peu d’appréhension. « Que lui dire ? Comment me comporter ? » Je monte les quelques marches qui conduisent à sa porte et sonne. Je la découvre enfin, face à moi, un peu plus grande que moi, souriante, les yeux brillants.



Elle porte une robe longue et a les cheveux légèrement décoiffés.



Je la suis au salon où elle a préparé un petit plateau avec les tasses et des petits gâteaux. Nous nous asseyons sur le canapé l’un à côté de l’autre. Sa robe est un peu remontée et dévoile un peu sa cuisse. Tandis qu’elle se penche pour servir le café, je peux entrevoir une poitrine généreuse. Le téléviseur allumé diffuse en fond sonore une émission de variétés.


Assis l’un près de l’autre à grignoter ses gâteaux, nous évoquons notre vie passée, nos loisirs et peu à peu, la soirée avançant, nos cuisses se frôlent. Sa main se pose sur mon genou, je lui souris, je passe mon bras derrière sa nuque et pose ma main sur son épaule. Sa tête bascule vers moi. Nos lèvres se frôlent, puis se soudent et nous échangeons un baiser comme je n’en ai pas connu depuis des mois, voire des années. Je sens sa main remonter et masser mon entrejambe. Elle ne peut ignorer ma réaction et se recule en souriant.



Que puis-je répondre ? Bien sûr qu’elle me fait de l’effet, cela fait si longtemps que je n’ai pas été aussi proche d’une femme que le contraire aurait été étonnant. Je lui souris en retour, pose ma main sur sa cuisse et la masse doucement. Nous ne parlons pas et reprenons notre baiser. Ma main remonte doucement sur la peau nue et tiède tandis que nos langues dansent de concert. J’arrive à la fine barrière de dentelle qui protège son trésor intime et elle me repousse doucement en me disant :



Nous nous réinstallons pour pouvoir boire confortablement sans risque de catastrophe, mais elle ne m’empêche pas de lui caresser la cuisse. Quand je finis ma tasse, elle me la prend pour la reposer et m’invite à la suivre à l’étage. Dans l’escalier, je fais glisser ma main sur ses fesses et c’est ainsi que nous arrivons devant son lit.


Nous reprenons alors nos baisers et elle m’allonge sur le matelas. Ses doigts agiles dégrafent les boutons de mon pantalon et ses lèvres quittent les miennes pour descendre vers la partie de mon corps qu’elle vient de libérer. Quelques secondes plus tard, elle referme sa bouche sur mon sexe et je sens sa langue jouer autour de lui. Troublé par cette caresse et par l’excitation qui me traverse, je ne peux me retenir et explose rapidement dans sa bouche. Lorsqu’elle se relève, souriante, fière de son coup, je la regarde d’un air contrit. Elle comprend ma gêne et avant que je ne puisse prononcer un mot, elle me rassure :



Sandrine vient alors au-dessus de moi et recommence à m’embrasser goulûment. Nous nous retournons et je me retrouve sur elle. Je la regarde, lui remonte la robe sur le ventre et pose à mon tour mes lèvres sur la peau douce de ses cuisses. J’attrape la culotte de dentelle entre mes doigts et la fais lentement descendre le long de ses jambes, ce qui me permet enfin de voir le fin duvet blond de sa féminité. Je souffle doucement, elle commence à me caresser les cheveux en poussant mon visage vers elle. Je goûte au nectar qui suinte des parois de sa grotte d’amour et ma langue trouve le petit bouton des plaisirs. J’entends au-dessus de moi ses gémissements et ses mains me plaquent davantage contre elle. Le nez dans son intimité, je me redresse pour reprendre ma respiration et je la regarde les yeux brillants. Elle me laisse lui ouvrir sa robe et rapidement nous sommes nus, l’un côté de l’autre, reprenant nos esprits.


Tournée vers moi, elle avance le visage pour m’embrasser, je passe ma main dans son dos pour lui caresser le bas des reins et les fesses. Nous nous faisons face et de mon autre main, j’empaume sa généreuse poitrine. Elle me laisse faire, tout en me redonnant de la vigueur entre mes cuisses.


Tandis que je joue avec ses seins et que je commence à les sucer, son petit jeu me permet de retrouver l’ardeur de jouter avec elle. Je la tourne sur le dos et elle ne résiste pas quand je me glisse entre ses cuisses pour profiter de la moiteur et de la douceur de son fourreau. Je commence à aller et venir en elle, je la sens frémir et s’offrir davantage. Elle me serre contre elle. Elle me mordille doucement le lobe de l’oreille et nous nous rejoignons ensemble au sommet du plaisir.


Elle me garde quelques minutes sur elle pour profiter pleinement de l’instant que nous venons de partager, puis elle se tourne. Je me colle contre son dos et ses fesses et nous nous endormons.


Un besoin pressant me réveille au milieu de la nuit, je la devine nue dans la pénombre et lorsque je me rallonge à ses côtés, je ne peux résister à l’envie de la caresser. Je passe ma main sur son ventre et remonte sur sa poitrine. Je l’entends soupirer et je sens ses jambes s’écarter comme une invitation pour que j’aille explorer cette partie de son corps. Je réponds à son invitation muette et lorsque mes doigts glissent entre les replis encore bien humides de son sexe, elle se réveille complètement et sans un mot, attrape mon vît entre ses doigts pour le faire durcir. Arrivée à ses fins, elle vient se mettre sur moi. Si tout à l’heure, c’est moi qui l’avais pénétrée, cette fois-ci, c’est elle qui s’empale, les yeux mi-clos, et commence une danse langoureuse sur mon ventre. Je profite de sa position pour jouer avec ses seins qui remuent devant mon visage et une nouvelle fois, nous jouissons ensemble. Elle s’affaisse sur moi et je lui câline le dos et les fesses. Sa langue explore ma bouche avant que nous replongions dans le sommeil.


Une odeur de café me chatouille les narines, je me retourne et découvre l’heure. Je me lève ne catastrophe en enfilant mon caleçon dans le même mouvement. « Je suis à la bourre ! »


Je descends et découvre Sandrine me tournant le dos face à son évier. Je m’approche d’elle et je la prends par les hanches pour l’embrasser dans le cou. Elle se retourne et pose ses bras sur mes épaules en soudant ses lèvres aux miennes. Elle sort de la douche, ses longs cheveux blonds laissent des traces sur les épaules de son t-shirt.



Elle me coupe la parole en reposant ses lèvres sur les miennes et se colle encore plus contre moi, ce qui bien évidemment me fait réagir. En descendant mes mains plus bas, je peux constater qu’elle n’a pas remis de culotte et je masse ses fesses.



Décidant d’être raisonnable, je me détache d’elle et prends le bol de café qu’elle me propose.



Je me rends dans la salle de bain et alors que je suis dans la cabine, je la vois entrer pour finir de se préparer. Un peu gêné, je m’enveloppe dans une serviette pour sortir. Elle rigole : il est vrai qu’avec la nuit que nous venons de passer, je n’ai plus grand-chose à lui cacher.


Je lui propose de la déposer à la gare où elle doit prendre son train pour se rendre à son travail. Nous nous quittons après un long baiser, en nous promettant de nous revoir, ce qui ne manquera pas de se produire rapidement.


Je prends le chemin de la maison pour enfiler des vêtements propres avant de filer au travail. Je dirai que j’ai eu un problème de voiture pour expliquer mon retard qui ne sera pas si terrible que cela finalement. Les périodes de vacances ont cela de bon, il y a moins de monde sur la route.


Pendant tout le trajet, je vois mon téléphone clignoter, des messages arrivent en cascade de la part de Sandrine. Je me retiens de lui répondre tout en conduisant.


Enfin arrivé, je les lis et fais des réponses. Je lui propose de passer la prendre le soir à son bureau, pour une soirée romantique dans un petit restaurant que je connais au bord d’un lac en lisière de forêt. Je reçois son accord enthousiaste à la pause-déjeuner, et quelques heures plus tard, j’attends qu’elle me rejoigne dans la voiture.