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Temps de lecture estimé : 10 mn
25/11/18
corrigé 06/06/21
Résumé:  Sébastien et Jennifer se rendent en ville, certains secrets seraient-il sur le point d'être dévoilés?
Critères:  h cérébral revede miroir lingerie odeurs
Auteur : AuteurSecret

Série : La nouvelle vie

Chapitre 05
Les masques tombent... ?

Résumé des épisodes précédents :


Sébastien, un étudiant rennais, a accepté de dépanner Jennifer, la sœur de son ex-petite-amie, en l’hébergeant quelque temps afin que celle-ci puisse commencer à travailler dans sa ville. La jeune serveuse est arrivée en fin de journée, les deux jeunes gens s’apprêtent à dîner.

Sébastien a alors dîné et observé la séance d’essayage de Jennifer puis a quitté le studio pour se rendre à une soirée chez une amie.

À la suite de la soirée chez Carla, Sébastien est rentré chez lui dormir au pied du lit où se reposait Jennifer. Un sommeil perturbé par un rêve érotique, lui-même interrompu par un réveil sonore.

Après une douche particulièrement chaude, Sébastien rejoint Jennifer avant de partir en ville chercher une tenue pour la serveuse qui commence le lendemain…




ooo000ooo




Mon imagination a dû me jouer des tours ce midi dans la salle de bains ! La brosse de Jennifer n’a pas bougé, c’est impossible ! Et puis même, si elle est venue se coiffer, rien ne dit qu’elle ait surpris ce qui se tramait derrière le rideau de douche… Enfin, je veux dire, elle m’en aurait sûrement parlé à l’appartement, en me voyant sortir de la salle de bains. Ou elle aurait renoncé à passer à la douche juste après moi, elle n’aurait pas voulu passer directement après ça ! Non ?



Jennifer ponctue sa phrase d’une mine boudeuse à croquer. Mais son regard est insistant, la jeune fille est curieuse et ne lâchera pas l’affaire.



Ses yeux pétillent de curiosité…



Jennifer sourit malicieusement et attrape mon bras, se collant à mon épaule.



Je tourne la tête et vois le visage de Jennifer qui me scrute, prenant des airs de détective.



Le clin d’œil soulignant cette phrase fait des ravages ! Mais j’essaye de ne rien laisser paraître. Et j’essaye de m’en sortir par une boutade :



Jennifer sourit.



Un rire m’échappe, mais je me sens aussi un peu sur le grill !



Jennifer recule un peu, ouvrant de grands yeux et arborant un large sourire :



Jennifer part dans un grand éclat de rire, je suis un peu surpris par ce langage de sa part !



Nous rions de bon cœur, mais cette phrase n’est pas tombée dans l’oreille d’un sourd. Et puis, si Jennifer de son côté, savait tout sur moi…


Plongés dans notre discussion, nous arrivons bien vite aux abords du centre commercial et je commence à remarquer pas mal de regards masculins sur nous. Ou plutôt sur ma compagne du jour. Il faut dire qu’en ces premiers jours de septembre, la météo est particulièrement clémente avec nous autres, Rennais. Le soleil persistant de la fin d’été et ses températures agréables ont ainsi poussé mon invitée à arborer une robe blanche légère et plutôt courte, qui épouse à merveille les rebonds de son délicieux fessier d’une part, et met en valeur, par un décolleté ni trop timide ni trop révélateur, sa poitrine imposante d’autre part. Et je dois l’avouer, être vu à ses côtés, lire le désir dans les yeux d’inconnus à son égard est étonnamment agréable… En tout cas pour moi !


Pour ma part, je profite de cet après-midi shopping pour me rincer l’œil et glisser parfois une main dans le dos de mon invitée, usant du prétexte de la galanterie à chaque porte certes, mais aussi pour mieux faire connaissance avec elle. Il faut dire que du temps où je fréquentais Marion, il était plutôt rare que la belle serveuse et moi nous retrouvions seuls aussi longtemps…


La journée passe étonnamment vite et après avoir mangé dans un fast-food belge bien connu, nous voilà de retour au studio. Je me pose sur le canapé-lit resté déplié depuis la veille, alors que Jennifer se débarrasse nerveusement des étiquettes de sa nouvelle tenue et prépare celle de demain. Je la vois commencer à tourner en rond…



Jennifer me lance un regard oscillant entre inquiétude et colère.



Puis, sans un mot, Jennifer part se démaquiller dans la salle de bains. L’ambiance promet d’être sympa ce soir ! Quand elle revient quelques minutes plus tard, elle porte son « pyjama » de la veille, constitué d’un débardeur blanc et d’un mini short jaune. Je me décale alors un peu et tapote le matelas tout en souriant gentiment.



La jolie brune s’installe alors contre moi, un peu comme une enfant ayant besoin de se rassurer. Elle n’est pas très bavarde ce soir, et la connaissant, ce n’est pas juste pour bien écouter le film. Je sens bien son stress, mais à vrai dire, je ne peux pas faire grand-chose pour elle, à part être là.


Cependant, au bout d’une heure, la nullité du film proposé semble avoir eu raison de la résistance de ma coloc temporaire. En effet, sa respiration plus profonde et plus lente ne laisse aucun doute sur son état. J’aimerais la laisser dormir, mais il faudra bien à un moment ou à un autre que je la réveille pour aller moi-même rejoindre mon sac de couchage. Je décide cependant d’attendre la fin du film, espérant qu’elle ait un sursaut spontané d’ici là…


Peine perdue ! Le générique défile sous mes yeux et la belle dort toujours à poings fermés. Je commence alors à essayer de faire bouger délicatement sa tête de mon épaule tout en lui murmurant qu’elle doit se coucher, ce à quoi, elle me répond par un grognement, les yeux toujours solidement clos ! Je hausse alors l’épaule un peu plus fermement, ce qui lui arrache un soupir. Jennifer, toujours dans son sommeil, se laisse glisser dans le canapé-lit jusqu’à se retrouver la joue sur ma cuisse ! Heureusement que de mon côté, je ne suis pas en pyjama ! J’abandonne alors l’idée de la réveiller, en attendant le moment où j’irai vraiment dormir.


Je tue alors le temps face à mon écran de télévision et me rends compte à cet instant que je n’ai pas regardé mon téléphone de la soirée ! Serais-je si bien avec cette squatteuse, au point d’en oublier mon très cher smartphone ! Je sors alors l’appareil de ma poche et vois trois notifications de SMS. Le premier vient d’Alicia :


« Salut, je voulais juste te remercier d’avoir répondu la nuit dernière, mais je dormais déjà, désolée et à bientôt, Alicia. »


Décidément, nous sommes tous les deux faits pour rater les messages de l’autre ! Cependant, j’avoue que ses SMS avant de dormir sont assez charmants… Mais vu l’heure, je ne vais pas prendre le risque de la réveiller, peut-être a-t-elle encore cours tôt demain matin. Je lui écrirai dans la journée… si je n’oublie pas ! Le deuxième SMS est de Carla :


« Coucou tombeur ! J’ai eu un cours avec ta nouvelle amie Alicia cet aprèm’. Elle est très curieuse à ton sujet ! »


Force est de constater que ce SMS a le don d’attiser la mienne, de curiosité ! Il faudra que je creuse tout ça demain ! J’en connais un qui va passer sa journée sur le téléphone !

Le troisième et dernier SMS vient de Timothée :


« Hé mon pote ! Je t’ai vu en ville cet aprèm’, j’ai pas voulu te déranger car tu avais l’air trèèèèèès bien accompagné ! C’est qui cette bombe ?! »



Timothée est ce qu’il est, mais il sait toujours m’arracher un sourire : un vrai pote et je sais qu’en lui répondant, peu importe l’heure, une petite discussion aura lieu.


« Salut Tim, fallait venir me saluer, c’est juste la sœur de Marion ! »



En moins de deux minutes, la réponse arrive…


« Tu fricotes avec la sœur de ton ex mon cochon ?! »

« Lol, je ne fricote pas, je rends service ! »

« Quel genre de service ? »

« Je l’héberge quelque temps. »

« Tu te fous de moi ? Tu l’héberges dans ton minuscule trou à rats… où il n’y a qu’un seul lit ! »

« MDR ! T’es con, je dépanne juste ! »

« Mouais… Faut qu’on parle de tout ça, j’veux tout savoir !!! »

« Tu sauras plus tard, il est tard là… À plus ! »

« Tu t’en sortiras pas si facilement, à très bientôt, j’te lâcherai pas !!! »


Je pose le téléphone après avoir lu l’heure, presque 2 h du matin et Jennifer ne semble pas décidée à se réveiller. Je regarde son visage endormi sereinement quelques secondes. Bon, quelques minutes peut-être… Elle est adorable ! Le revers de ma main ose l’approcher, je caresse sa joue à la peau terriblement douce, je sens sa respiration sur mon épiderme… Après une ou deux minutes de grâce, mon invitée commence à doucement bouger le visage, elle se frotte le bout du nez, je recule ma main calmement et je vois ses yeux s’entrouvrir tout doucement…



La belle est clairement dans le gaz, je me décale doucement et pose sa tête délicatement sur l’oreiller, avant de saisir ses chevilles pour la remettre correctement sous les couvertures que je remonte sur elle. Je la vois esquisser un petit sourire en se laissant happer par l’appel du sommeil. De mon côté, je me laisse glisser au sol, puis à l’intérieur du sac de couchage, dans lequel Morphée vient vite s’emparer de moi.


En l’absence de réveil, c’est en début d’après-midi que j’émerge de ce profond sommeil. Je regarde autour de moi, n’y vois aucune trace de Jennifer. Je tends l’oreille… apparemment elle n’est pas dans la salle de bains non plus. Pour ne pas déroger à la règle, mon réveil est accompagné d’une érection de tous les diables. Cette fois-ci, pas de souci, je m’extrais du sac de couchage le boxer bien gonflé et mange un petit-déjeuner dans cet état, sans la gêne de la veille ! Ce n’est qu’en reposant ma tasse que je remarque le mot laissé sur la table par la serveuse au bois dormant :


« Je n’ai pas voulu te réveiller, je suis partie en avance pour me familiariser avec les lieux et mes collègues, je finis à 23 heures, bisous ! »


Bon, voilà qui explique tout ! Une journée solo, ça ne peut pas faire de mal : jeux vidéo, séries, porno ! La vraie vie d’un étudiant en somme !


Avant toute chose, je pars me débarbouiller le visage et me brosser les dents, me retrouvant une nouvelle fois face au miroir, en boxer, le sexe en grande forme. Je me regarde, j’aime bien. Ce corps me plaît ! Est-ce un péché ? Si oui, c’est loin d’être le pire des miens ! Au détour de cette séance d’auto-voyeurisme, j’aperçois, dans le miroir, un bout de tissu, à moitié rentré dans le panier à linge sale. Je me retourne alors et remarque que le bout de tissu en question est pour le moins échancré. J’approche alors et m’en saisis, mon ventre se tord…


Me voilà en possession d’un string en dentelle noire, probablement celui que portait Jennifer hier. Je l’étire un petit peu et le scrute attentivement. Je regarde à présent l’intérieur du morceau de lingerie, l’avant présente de légères traces… Des traces intrigantes… Oserais-je ? J’approche lentement le string de mon visage.


Je me suis retourné.

Face au miroir, je me vois faire. Je me vois poser la dentelle noire sous le bout de mon nez, inspirer profondément. Une odeur fortement sucrée presque pareille à celle du miel prend mes narines d’assaut. À cette odeur sucrée se mêle une odeur de transpiration, plus légère, juste assez présente pour donner un côté sauvage au résultat olfactif que je savoure. Je me regarde faire, je vois mon boxer rouge déformé, une petite tâche à l’intérieur se forme…


Oui, je suis un homme qui « perle » d’excitation ! Je sens que je commence à me perdre, ma langue veut goûter la tache à l’intérieur du string, son extrémité le fait délicatement : le goût est fort, mais pas désagréable du tout. Ma main libre commence à palper mon paquet…


Mon téléphone sonne et me fait sursauter ! Comme un enfant pris sur le fait, je balance le string vers le panier à linge sale ! Je respire un bon coup, je vois dans le miroir que j’ai les joues couleur écrevisse et je sens une chaleur extrême dans tout mon corps ! Je me rends rapidement dans le salon pour décrocher. Et je tombe sur un commercial d’une grosse entreprise de téléphonie mobile dont je me débarrasse en quelques secondes !


Je me laisse alors tomber sur le lit, lit dans lequel dort depuis deux nuits une fille magnifique, mignonne, drôle, piquante et super sexy…

Une fille qui m’est interdite !