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Temps de lecture estimé : 11 mn
10/12/18
Résumé:  La soirée à l'opéra avec Adeline ne s'est pas tout à fait passée de façon classique.
Critères:  fh cinéma voir exhib fellation cunnilingu pénétratio fdanus fsodo -couple
Auteur : Martin  (Une soirée inoubliable à l'opéra)
Un opéra peu classique

Cette histoire date de plusieurs années. Adeline, nos enfants et moi habitions en province, dans un village proche d’une ville importante.



Trop tard, bien sûr. Les enfants avaient déjà ouvert la porte et, propulsée par notre progéniture survoltée, Élise fit son apparition. Élise, la fille aînée d’un de nos voisins et amis, est définitivement la baby-sitter attitrée à la maison. C’était toujours une fête pour les enfants : ils pouvaient louer une vidéo, manger du pop-corn et boire du Coca-Cola ! Adeline et moi pouvions toujours partir rassurés, la nichée était entre de bonnes mains. Notre fils aîné, sept ans à cette époque, m’a dit un jour qu’il adorait se blottir sous l’aile accueillante d’Élise, en reposant sa tête contre sa poitrine généreuse.



Pire coquin que son père, ce gamin ! Ça promettait pour plus tard ! Et je sais à présent que la promesse est largement tenue !


Ce soir-là, il y avait quelque chose de spécial au programme. Quelques jours auparavant, mon patron était entré dans mon bureau, sans frapper comme à son habitude. Cela arrivait souvent, car son propre bureau n’était que deux portes plus loin. Après avoir donné quelques explications sur le dernier projet sur lequel je travaillais, il déclara :



C’était évidemment un euphémisme. Je travaillais habituellement avec de la musique classique en fond sonore.


Il se fait qu’à cette époque, les très grands patrons – que je n’ai jamais pu voir, d’ailleurs – pensaient qu’il fallait absolument faire quelque chose en matière de relations publiques. La société de produits chimiques pour laquelle je travaillais n’avait pas la meilleure réputation en la matière. Le conseil d’administration avait donc décidé de devenir sponsor de l’opéra local. Tout un programme pour un patron qui, peu avant, m’avait encore demandé de baisser le volume de ma radio.


Conséquence de ce sponsoring, notre société recevait un certain nombre de billets pour chaque représentation. Ils étaient bien sûr d’abord réservés aux clients importants, mais de temps en temps, il restait quelque chose pour le personnel. Parce que mon amour pour le classique est généralement connu, j’ai apparemment été le premier à en bénéficier. Bien sûr, il ne s’agissait pas de simples billets pour un parterre, « où la plèbe s’amasse », comme disait mon boss. « Non, monsieur, notre société fait les choses comme il se doit. Les billets proposés aux clients et accessoirement au personnel sont valables pour des loges, avec une excellente acoustique et une remarquable vue sur la scène. Vous pouvez déguster un verre de champagne en toute tranquillité, en compagnie des autres invités d’importance, pendant que les mélodies célestes vous imprègnent avec une perfection qu’aucun système stéréo ne pourra jamais égaler ».


Pendant que je montrais à Élise où se trouvaient le pop-corn et le coca, la porte de la salle de bain s’ouvrit enfin. Adeline fit son apparition dans la pièce de vie. Elle était rayonnante : des bas nylon noirs, une jupe bien au-dessus genou, un nouveau chemisier largement ouvert sur un collier de perles et une bouche à manger des cerises. Mais franchement, malgré tous ses efforts, je l’ai à peine regardée. J’étais trop impatient de partir. J’ai horreur d’arriver en retard. Une fois les enfants embrassés et câlinés – ce qui dura une éternité, comme d’habitude –, nous avons finalement pu monter dans la voiture.


Après un trajet relativement court et tranquille, nous sommes arrivés à l’opéra, longtemps à l’avance. Quand le portier vit nos billets, il dit d’un ton surpris :



Il appela une ouvreuse, lui donna des instructions, puis elle nous conduisit à ladite loge. L’ouvreuse notifia qu’une bouteille de champagne était incluse et qu’elle serait apportée dès que possible. Elle dit également que, pendant la pause après le deuxième acte, nous serions attendus au bar VIP.


Nous étions les premiers et nous nous sommes donc installés au premier rang. Il y avait une dizaine de sièges dans la loge, avec de petites tables basses entre les fauteuils pour que nous puissions y déposer nos verres. Un serveur très courtois apporta une bouteille d’une excellente marque et un plateau de coupes pour que les autres invités encore absents puissent en jouir, eux aussi. D’autres bouteilles suivraient, assura le serveur.


Juste avant le début de l’ouverture, le même serveur est venu voir si nous n’avions besoin de rien. Nous étions toujours seuls. Il précisa que les retardataires étaient bien malchanceux : les portes resteraient inexorablement fermées et ils devraient, jusqu’à la pause, attendre dans une pièce où ils pourraient suivre l’opéra sur le circuit de télévision interne. Adeline me regarda d’un air étrangement aguicheur.


Le fait que personne ne se soit présenté ne me surprenait pas vraiment. Les billets pour de tels événements sponsorisés étaient simplement octroyés à titre de cadeaux d’affaires, souvent à des personnes qui n’étaient pas du tout intéressées et qui donc ne venaient pas. De plus, l’opéra proposé était l’œuvre d’un compositeur peu connu du grand public et le metteur en scène, réputé pour ses audaces, pas toujours aux goûts des pudibonds même modérés. En ce qui nous concernait, Adeline et moi étions bien à notre aise, avec toute une bouteille de champagne pour nous deux.


Bientôt, les lumières du hall et de notre loge furent progressivement atténuées et les premières notes de l’ouverture retentirent dans la fosse d’orchestre. Profitant de notre champagne, nous nous étions vite laissé emporter par la musique. Le rideau se leva et fit apparaître en pleine lumière une belle jeune femme, entièrement dévêtue, traversant à pas retenus la scène, de jardin à cour et retour. Le bien-fondé de cette chorégraphie dépassait allègrement les facultés de mes pauvres neurones, mais elle eut un effet immédiat sur le flux sanguin dans une partie très précise de mon être, située bien plus bas que mon cerveau, encore que…


Je ne pus empêcher ma main de se poser sur le genou de ma femme. Je haïssais déjà la petite table basse qui nous séparait. Adeline semblait pourtant aimer mon geste, car consciemment ou pas, elle ouvrit légèrement les cuisses pour que je puisse en atteindre l’intérieur. Comme je ne trouve pas très agréable de caresser un bas nylon, ma main est allée de plus en plus à la recherche de la chair douce au-delà de la jarretière du bas. Dès que j’étais arrivé à destination, elle serra les cuisses pour me prendre au piège. Elle affichait un sourire narquois sans pour autant détourner son regard de la scène dont la jeune femme avait malheureusement disparu.


J’aimais ça, cependant, et me mis à palper avec douceur l’intérieur des cuisses d’Adeline, désormais ouvertes. Lentement, je pressai ma main vers le sommet de sa jambe. Je voulais taquiner l’élastique de son slip, comme je le faisais régulièrement au lit. J’avais hâte de savoir le genre de dessous qu’elle portait : un joli tanga ? une culotte en coton d’ado ? un mini-string affriolant ? Il n’en fallait pas plus pour que ma machine imaginative s’emballe autant que mon sexe dans mon boxer. Jusqu’à ce que mes doigts explorateurs en vinrent à tâter… des poils ! Je regardai ma femme avec émerveillement. Elle avait l’air faussement surprise.



Et d’ajouter ironiquement :



Bien sûr, mon petit doigt rechercha et trouva rapidement sa grotte délicatement couverte d’une douce toison. En réaction, elle écarta les jambes un peu plus et s’affaissa quelque peu dans son fauteuil. Je considérai cela comme un encouragement clair à continuer sur la voie choisie. Vas-y, Jeannot ! me dis-je. Je bandais comme un cosaque et commençai à masser sa chatte plus intensément. En effectuant quelques va-et-vient de mon index dans sa fente, je sentis clairement que le taux d’humidité y avait considérablement augmenté. Adeline mouillait même abondamment.


Aussitôt, elle commença à pétrir le renflement créé dans mon pantalon. J’étais excité comme un étalon en présence de sa jument favorite en chaleur. Adeline se mit à jouer avec la fermeture éclair de ma braguette et ses doigts habiles sortirent ma queue de sa prison devenue beaucoup trop exiguë. Elle retroussa alors lentement le prépuce de mon pénis. Avec sa langue pointue, elle lécha la première trace d’humidité apparue sur le gland alors que ses mains entamaient une lente, mais énergique branlette. Puis, d’un mouvement délicieusement sensuel, elle se pencha davantage et me happa jusqu’au fond de sa gorge. Adeline est une vraie pipophile active, il faut le savoir. Moi aussi, mais alors strictement passif. Ça faisait partie intégrante de nos préliminaires. De plus, elle était incroyablement adroite, elle ferait jouir un émasculé ! Après quelques secondes, ma virilité était prête à narguer la tour Eiffel. Mais ma femme était suffisamment qualifiée pour ne pas me laisser aller trop loin.


Mon tour arriva donc. Adeline s’était assise sur le bord antérieur de son siège. Entre-temps, elle avait ôté sa jupe et ouvert son chemisier, de sorte que, malgré la lumière tamisée de la loge, j’avais une vue magnifique sur tous ses charmes féminins, car elle ne portait pas plus de soutien-gorge que de culotte ! Je m’étais alors accroupi entre ses genoux. Même dans cette relative obscurité, je pouvais voir que sa vulve était gonflée et brillait d’humidité. Je me mis à la lécher avec délicatesse. Son odeur était encore plus excitante. Je léchais sa chatte et suçais ses lèvres intimes. Lorsque je touchai son clitoris du bout de ma langue, une secousse électrique sembla la traverser. Je la sentis jouir : tous ses muscles s’étiraient et elle se redressa brusquement sur son siège en émettant un bruit strident. Mes grognements de plaisir se confondaient aux siens. Heureusement, l’orchestre jouait assez fort à ce moment-là.


Tout à coup, elle se pétrifia, le regard médusé, rivé droit devant elle, comme Bernadette Soubirous apercevant la Vierge Marie dans la grotte de Lourdes – comparaison audacieuse, j’en conviens.



Je me relevai et tournai mes yeux vers la scène. De jolies danseuses très dévêtues sur la partie supérieure de leur corps virevoltaient joyeusement entre les chanteurs sur un allegro particulièrement allègre. Beau tableau, certes, mais rien qui puisse choquer une femme aussi avertie qu’Adeline. Ce n’étaient pas quelques petits seins nus rebondissant qui pouvaient la déstabiliser à ce point.



Je tournai la tête en direction de la loge en face de la nôtre : dans la relative obscurité, on distinguait assez clairement le joli corps pâle d’une femme d’entre deux âges, intégralement nue et qui semblait être debout sur deux sièges tant ses jambes étaient écartées. Elle se tortillait légèrement et caressait ses longs tétons pointant comme des bourgeons gonflés de sève. Elle poussait son sexe glabre vers l’avant, l’offrant de la sorte à quiconque en voudrait.


Adeline et moi restions là, bouche bée. « Bernadette, sors de nos corps ! » Au bout de quelques secondes, des mains parurent s’activer sur les cuisses puis sur le sexe de l’inconnue qui, manifestement, appréciait que quelqu’un s’intéressât à elle. Des doigts atteignirent vraisemblablement son point G et firent gicler abondamment l’eau bénite de la Vierge nue.


Soudain, nous vîmes apparaître la tête grisonnante, puis le dos tout aussi nu d’un homme. Il grimpa à la hauteur de sa partenaire, nous montrant des fesses encore fermes. Adeline et moi étions incapables de détourner nos yeux du spectacle, comme la discrétion nous l’imposait. Nous n’avions pourtant aucun doute quant à la suite : l’homme enfonça vigoureusement son dard dans la vulve de la femme et la baisa illico. Il était absolument certain d’une part, que ce n’était plus une vierge et d’autre part, que la dame regardait dans notre direction et devait retirer un maximum de plaisir de son exhibition, car il ne lui fallut que quelques va-et-vient pour jouir tout en nous fixant dans le blanc des yeux.


D’ailleurs, une fois son homme détaché d’elle, elle prit sa coupe de champagne et la leva comme pour trinquer avec nous, le sourire aux lèvres. Nous répondîmes à son geste en lui envoyant des sourires crispés, nos verres levés. Mais lorsque l’homme se tourna vers nous, le verre levé lui aussi, mon cœur s’arrêta soudainement de battre. Pas de doute, c’était bien lui : mon patron ! Nu comme un ver ! Mon patron qui venait de baiser sa femme ou sa maîtresse là, juste devant moi, qui étais en train de baiser Adeline ! Surréaliste ! René Magritte pouvait bien aller se rhabiller !


Le boss n’en resta pas là ! Il suggéra à sa partenaire de se retourner, puis de se pencher vers l’avant pour nous présenter sa jolie croupe. D’un peu de salive, il humecta son index droit, le planta vigoureusement dans l’anus de l’ex-vierge qui sursauta, – Adeline sursauta elle aussi sur son siège – et il effectua quelques mouvements de rotation dans son cul jusqu’à ce que sa partenaire jouisse à nouveau.


D’un geste explicite, notre homme nous invita à nous produire en spectacle pour eux. Sa partenaire sortit comme par miracle – quoi de plus logique à Lourdes ? – deux paires de jumelles de théâtre de son sac et nous les montra. Sa demande était limpide.


Adeline me saisit aussitôt la tête et me murmura à l’oreille :



Ses doigts impatients desserrèrent ma ceinture et baissèrent mon pantalon. Elle se débarrassa elle-même rapidement de son chemisier devenu encombrant.


Les jumelles pointées sur nos corps nous stimulaient terriblement. Pour être vus au mieux d’en face, je m’étais prestement installé sur le dossier d’un siège et Adeline s’était posée entre mes genoux. Mon phallus raide avait immédiatement trouvé le chemin de sa grotte trempée et l’avait pénétrée sans effort. Posant ses mains sur mes genoux, Adeline bondit frénétiquement le long de mon sexe. Je l’avais rarement connue aussi excitée. L’orgasme arriva bientôt, ravageur. Nos deux voyeurs levèrent les pouces en signe de contentement.


Une fois revenus à nous et redressés sur nos pieds, Adeline en voulut plus.



Elle se pencha avec les mains contre la porte de la loge et me tendit son anus. Je restai quelques instants à l’écart pour faire profiter de la vue nos voisins d’en face. Ma bite avait tôt fait de se remettre au garde-à-vous et après avoir humecté son petit trou avec ma langue, j’enculai profondément ma femme en la tenant alternativement par les hanches et par les seins. Les claquements de mes couilles contre sa chair et ses gémissements étaient joyeusement noyés par la musique et les chants des chœurs. En même temps, je pulvérisai mon sperme avec toute la puissance qui se trouvait en moi dans son rectum affamé. Quel orgasme ! Tant pour Adeline que pour moi !


À ce moment précis, un tonnerre d’applaudissements retentit dans la salle. Un moment, nous avons bien cru qu’ils nous étaient adressés, mais il ne s’agissait que de la fin du deuxième acte. Je devinai une lueur de déception sur le visage de ma femme.


Nous avons sacrifié tous les mouchoirs en papier dont nous disposions pour que tout soit sec, puis avons remis nos vêtements. Nous étions juste de nouveau présentables lorsque les lumières furent allumées.



Et tous les quatre ensemble, nous levâmes nos verres à la santé de l’opéra !

Mon patron me prit à l’écart de la Vierge et me susurra à l’oreille :



Adeline et moi avons savouré pleinement le dernier acte.


Au bureau, il ne fut jamais fait allusion à cette soirée.