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Temps de lecture estimé : 28 mn
15/12/18
Résumé:  Marc a invité le couple, en remerciement du prêt de voiture, mais la soirée va prendre une drôle de tournure.
Critères:  fh 2couples parking boitenuit fellation cunnilingu préservati pénétratio hsodo échange confession
Auteur : Faustine      

Série : Coupé Sport

Chapitre 02 / 02
Dérapage incontrôlé

Résumé du premier épisode  : « Le parking »


Rose nous a conté un retour de soirée agité, mais aussi et surtout, son rendez-vous avec Marc. Un rendez-vous, qu’un quiproquo lui fait croire, organisé par son mari, afin qu’elle cède aux avances de cet homme, libertin notoire. Elle a cédé bien volontiers dans un plaisir partagé, alors que l’homme ne venait que pour récupérer les clés de la voiture de son mari, pour un essai de ce coupé sport qui lui faisait envie.




Louis


Je crois que je suis devenu jaloux lorsque j’ai fait la connaissance de Rose. À mesure que notre relation se confirmait, je me demandais comment une fille comme elle pouvait aimer un type comme moi. Je n’étais pas très beau, ne savait pas me mettre en valeur alors qu’elle, était le rêve de tous les hommes. Belle, intelligente, élégante, tout mâle à portée de regard devait avoir envie de la conquérir. Et pourtant, c’était moi qu’elle avait choisi, moi qu’elle avait épousé, à moi qu’elle avait fait de beaux enfants. J’avais toutes les preuves de son amour et aucune raison de craindre qu’elle me quitte.


Peur qu’elle me quitte, non ! Mais une aventure, une coucherie, un coup de canif dans le contrat de fidélité, c’était possible. Pourtant si je la surveillais toujours un peu, rien ne m’a jamais éveillé de soupçons. Mes questions ne l’énervaient pas. Elle y répondait toujours, avec franchise, n’hésitant pas à me parler en détail d’un pot pris avec un collègue, d’un départ en retraite qui avait un peu duré, de partenaires à son cours de danse, etc. Je faisais l’effort de ne pas insister après tant de naturel.


Mais on peut être jaloux et s’accorder à soi-même quelques incartades. Si on peut les compter sur les doigts des mains, elles ont existé. Une façon de voir ailleurs. De tester, sur des rencontres d’un soir, des envies non conjugales. Mais chacune de ces coucheries me ramenait à Rose.


Et puis le départ des enfants a changé la donne. Un grand vide. Le soir, le week-end, juste nous deux, même si nous sortions beaucoup et recevions plus qu’avant. La plupart de nos amis étaient aussi dans la même situation. Étrangement, le départ des enfants a fait souffler un air de jeunesse. J’ai remarqué que le regard des autres changeait. Oh, ce n’était certainement pas arrivé du jour au lendemain, mais l’habitude avait dû me mettre un voile. Ma jalousie se réveillait. Après 30 années de vie commune, cette jalousie paraissait bien ridicule, mais on ne se refait pas.


Sauf que je l’ai apprivoisée, modelée avec l’expérience de la vie pour la transformer en incubateur de plaisir. Je surveillais Rose, de loin, constatant combien elle était encore belle, attirant encore les regards, mais cette surveillance me donnait des arguments, prétextes bien vites découverts par ma femme, pour baiser. Je dis baiser, car dans ces moments-là, la sexualité l’emporte sur tout. Après le départ de nos invités, même parfois pendant leur présence, nous baisons en cachette. Le retour de soirée devient une succession de haltes sexuelles, mais aussi de fellations alors que je conduis.


Une nuit, on s’est même arrêté sur un parking où on s’est fait surprendre par des voyeurs avec un homme qui nous a proposé d’échanger. L’arrivée de la police nous a sortis de ce moment délicat, mais l’homme est revenu à la charge en débarquant chez nous. Nous avons été obligés de refuser sa proposition, mais je dois dire que, tout jaloux que je suis, j’aurais bien baisé sa copine. Le seul hic est qu’il aurait fallu que j’accepte pour Rose.


Le monde est petit ! Lorsque mon concessionnaire m’a demandé si je pouvais faire essayer ma voiture, j’ai d’abord refusé. Ma voiture, c’est comme ma femme, je ne la prête pas. Surtout ce petit coupé, bijou hors de prix. Mais, le garagiste est revenu à la charge, m’offrant un entretien gratuit si l’affaire se faisait. Et c’est là que le monde est petit : l’homme pour l’essai, c’était l’inconnu de l’autre soir. Un certain Marc Ra… J’ai d’abord cru que, chassé par la porte, il revenait par la fenêtre. Mais non lui aussi était surpris de la coïncidence.


On a fait affaire. Pour m’amuser, je n’ai pas dit à Rose que l’homme qui allait passer pour l’essai était Marc. Mais je crois qu’elle n’a pas apprécié la plaisanterie et à mon retour elle m’a fait la gueule.



Son petit rire me rassure à moitié.



Le sourire est encore plus large.



On a baisé comme des malades.


Le lendemain, Marc m’a confirmé que Rose avait été étonnée. Et puis, nous avons parlé de son essai. Il était très content. Il allait recontacter le concessionnaire. J’ai décidé que s’il voulait renouveler l’essai, alors cette fois-là je m’arrangerais pour qu’on le fasse ensemble.


En milieu de semaine, il me rappelle. Je croyais que c’était pour ce dont nous avions parlé, mais non. C’était pour nous inviter au resto. Pour me remercier.

Je demande à Rose.



Un silence. Une idée. Un soupçon.



Je ris de cette idée.



Elle ne réplique pas. Elle doit être comme moi, le souvenir de cette nuit doit la travailler, l’exciter.




oooOOOooo



Un SMS nous prévient qu’il nous attend en bas. Comme prévu par la météo, il fait beau. Rose s’est faite belle. Une robe d’été, fleurie et légère, moulante en haut, aérienne en bas. En me la montrant, elle m’a demandé :



Mais, alors que nous allons monter dans sa voiture, il nous présente cette Lise, assise à l’arrière, avec cette excuse :



Nous aussi on est bien élevé et même si la présence de cette Lise n’était pas prévue, on n’a rien dit. J’ai bien remarqué le sourire de Rose qui me regardait avec l’air de dire : « Alors, petit malin ! On fait quoi ? »


On ne fait rien. Le repas se déroule entre personnes de bonne éducation. Aucune allusion à la fameuse nuit. Cette femme se révèle sous un jour bien classique, bien loin de cette femelle qui suçait Marc et se faisait mettre sur le capot. Comme Rose d’ailleurs !


Pendant que les femmes dansent sur des airs anciens (le resto joue sur un mode guinguette), Marc et moi parlons voiture. Lorsqu’elles reviennent et qu’elles constatent notre conversation de mecs, complices, elles disent :



Comment refuser ? Rose m’entraîne. Lise se charge de Marc. La nuit est tombée sans qu’on s’en aperçoive. La piste n’est éclairée que par quelques lampions, rustiques comme tout le reste. Beaucoup de monde sur la piste. Les slows ont plus de succès que les autres danses.



Un sourire moqueur aux lèvres, Lise propose à ma femme de changer de cavalier. Difficile de refuser. On est en public, on ne risque rien.


Mais très vite je perds des yeux l’autre couple. Il faut dire qu’il y de plus en plus de monde. La dernière vision que j’ai d’eux est celle de deux corps assez proches. Rien d’ostentatoire, mais ils bavardent tout en dansant.

Rien de tel avec Lise. Elle se colle à moi dès que nous ne sommes plus en vue.



Elle se fait collante. Elle m’enveloppe. Elle m’embrasse dans le cou. Elle frotte son ventre contre le mien.



Elle ondule. Une main me caresse les fesses. Je regarde autour de nous : heureusement, nous sommes au bord de la piste de danse, il fait encore plus sombre et les autres couples sont manifestement dans leur propre bulle.

Elle glisse une main entre nous. Je bande. Elle me frotte à travers le pantalon.



Aussitôt je me rends compte que j’ai fait une erreur. Je n’ai pas dit « non », j’ai juste avoué que la peur des autres… me retenait. Elle en profite.



Elle m’entraîne. L’eau est juste là, un chemin, quelques mètres et la forêt. On n’est pas seul. Je devine des formes. Des couples qui s’embrassent. Des bruits, des gémissements. Manifestement certains se sont éclipsés pour des lieux plus intimes. Elle s’arrête. Aussitôt, elle s’attaque à mon pantalon. En deux mouvements, elle sort mon engin. Ses mains l’enveloppent. Le court chemin ne m’a pas laissé le temps de reprendre mes esprits, mais il faut dire pour ma défense que certains gémissements sont si parlants…


Je me suis fait avoir ! C’est évident ! Piège parfait pour m’entraîner. Et comme un gamin, je n’ai rien vu venir ! Pourtant Rose m’avait prévenue. Rose ! Que fait-elle ? La dernière fois que j’ai vu le couple, il s’éloignait vers le restaurant. Ils parlaient. Que pouvaient-ils se dire ? Vers le restaurant, l’éclairage est plus fort et je vois mal l’homme entraîner ma femme si facilement pour la séduire. D’ailleurs où pourrait-il l’emmener ? Sur le parking ? Non, trop d’allées et venues ! Dans la voiture ? Non, Rose aurait le temps de reprendre ses esprits même si Marc lui faisait du charme. Alors que moi…


Ahhh, la vache, elle me suce. Elle me suce et me branle. Je ne peux pas m’enfuir. Le dos appuyé contre un banc, je suis prisonnier. Prisonnier bien volontaire maintenant que Lise me gobe avec une gourmandise qui fait plaisir à voir ! Et que dire de ce que ressens !

C’est bon. Ce côté en cachette est à la fois excitant et angoissant. Les autres vont-ils se rendre compte de notre absence ? Sûrement pas, car les slows se succèdent et même s’ils ne nous voient pas à notre table, ils peuvent penser que nous dansons encore.


Alors que… la salope me lèche les couilles. Elle me branle doucement. Ma queue brille de sa salive. Encore une fois, elle me gobe et s’active, s’arrêtant sur mon gland pour l’étouffer de ses lèvres tout en aspirant. Si elle continue comme cela, je vais cracher mon jus.


Non, elle sort, de je ne sais où, une capote qu’elle déroule sur mon bâton. Elle se redresse aussitôt pour faire descendre sa culotte qu’elle me tend. Sans réfléchir, je la glisse dans ma poche de pantalon, littéralement hypnotisé par cette femme qui se charge de tout. Elle s’assied à demi sur le dosseret du banc, relevant sa jupe pour m’offrir sa chatte :



Elle me tend les bras. Je fléchis les jambes pour bien me placer…



C’est elle qui guide ma bite. Sa chatte est grasse. Ma queue s’y engouffre. Je suis collé à elle. Nous ne faisons qu’un. Elle s’accroche à mon cou.



Je la bourre. À moitié suspendue. À moitié assise. La femelle est grande ouverte. Son bassin vient au-devant du mien. Nos chairs claquent, nos jus bruissent. Ses jambes m’enserrent la taille. Elle plane. Ma queue est une cheville vivante. Un arbre me sert d’appui. L’écorce doit lui meurtrir le dos, mais elle ne se plaint pas, au contraire. Elle m’encourage :



Elle frissonne. Sa jouissance est communicative. Moi aussi je sens ma sève monter. Elle remplit la capote, me privant du plaisir de remplir sa chatte de mon foutre.



Je le pense, elle le dit !

Je l’ai pensé très fort, déjà honteux de ma faiblesse.


Mais notre retour ne passe pas inaperçu. Rose et Marc dansent tout près du chemin et nous tombons dessus sans les voir.


Un moment qui dure une éternité. Le couple qui nous regarde. Mais il y a une différence. Marc qui sourit. Je me demande s’il n’a pas tout manigancé comme Rose l’avait prévu. Mais dans ce cas, eux aussi ont dû…

Pourtant le visage de ma femme n’est pas celui d’une femme coupable qui découvre que son mari a aussi cédé à la tentation. C’est plus un visage avec des yeux "mitraillettes" qui affichent la colère de la femme bafouée.

Elle s’avance vers moi. Un instant, j’ai peur qu’elle me frappe, me gifle, fasse un esclandre. Mais ce n’est pas son genre. C’est pire, une colère rentrée, une voix sèche qui demande :



Une lueur. Je pourrais peut-être arranger le coup ! Une idée !



Je sais, je suis un salaud. J’utilise la faiblesse de Rose qui peut avoir parfois des fuites.



Ouf de soulagement. Je suis sauvé !



Son regard pointe vers cette tache rouge qui sort de ma poche de pantalon.

Merde ! Je n’ai pas fait gaffe ! J’allais répondre « Oui », mais d’une certaine façon, Rose me sauve de la honte d’un mensonge ridicule.



Elle se penche vers moi et dans l’oreille me susurre :



Elle me laisse en plan.



Cette remarque s’adresse à Marc. Personne ne moufte.

Le temps de passer à notre table, j’en profite pour boire un grand verre pour me donner la force d’affronter ce qui ne manquera pas de se produire lorsque nous nous retrouverons en tête à tête.

Malgré la fraîcheur relative de la nuit, il fait chaud dans la voiture. Rose et moi sommes à l’arrière. Si près, mais si loin. J’essaie de prendre sa main, mais elle me fuit.


Merde. J’ai fait le con. Pourtant Rose m’avait prévenu. Mais je ne comprends pas bien ce qui s’est passé. Manifestement Lise a tout fait pour me séduire et je dois admettre que ma résistance n’a pas été à la hauteur.


Mais quel intérêt pour Marc de me filer sa maîtresse entre les pattes si ce n’est pas pour faire de même avec Rose ? Et s’il a essayé, manifestement Rose a refusé sinon elle n’aurait pas été en colère.

Est-ce qu’il prépare l’avenir en me montrant ce qu’il peut m’apporter avec sa Lise en échange de…


Mes pensées s’embrouillent.

La route défile.


On arrive chez nous. Nous sortons de la voiture.



La proposition de Rose m’étonne. Mais j’acquiesce : tout ce qui peut retarder mon tête-à-tête avec ma femme est bienvenu.


La tension est palpable. Nous entrons. Rose dirige nos invités dans le salon. Elle les installe. Je sors du champagne, Rose, les flûtes. Nous échangeons quelques paroles sur le repas, le resto, l’ambiance rétro. Petit à petit la tension se dilue. Rose fait comme si de rien n’était. Elle participe, apporte sa contribution. Même lorsque nous revenons à parler de voitures, elle ne proteste pas. Au contraire, elle y ajoute une remarque sur le manque de confort pour certaines choses. Tout le monde comprend l’allusion et d’une certaine façon, cela contribue à détendre l’atmosphère.


Est-ce cela qui rappelle à Lise qu’elle n’a pas de culotte ? Comme je la lui avais discrètement repassée en entrant chez nous, elle demande la salle d’eau.



Nous la suivons du regard. L’escalier qui mène à l’étage est dans le salon. Il dessert la mezzanine et la suite parentale. La voir monter me donne un frisson. Sa jupe est courte, je suis bien placé pour le savoir, les hanches bien marquées. Sa poitrine généreuse lui donne une silhouette de bombasse.

Je surprends le regard de Rose sur moi alors que le mien quitte celle qui monte. Je ne sais comment traduire le petit sourire sur ses lèvres.

Lise redescend quelques minutes plus tard.



Un silence où le mot intimité prend tout son sens.

Et puis Rose nous dit :



C’est à elle de monter. Comme avec Lise, nous la regardons. La robe est plus sage, mais le déhanchement bien agréable.



Quelques minutes passent où je dois répondre à des questions sur notre duplex, nos enfants, etc. Et puis on entend :



C’est Rose. On l’entend, mais on ne la voit pas.

Marc me questionne du regard. Je fais un « je ne sais pas » d’un geste et je lui fais signe de monter. Il s’exécute.

Je me retrouve seul avec Lise. Elle vient s’asseoir plus près de moi.



Quelques secondes où, sans nous concerter, nous regardons vers la mezzanine.



Le sourire de Lise est manifeste.



Son ton et son sourire me confortent dans mon inquiétude.



Quelques secondes et je dis :



Je rêve ! Ce n’est pas possible ! Je vais me réveiller ! Ils n’ont même pas fermé la porte de la chambre. Malgré la lumière diffuse des lampes de chevet, on ne peut pas ne pas les voir. Lui, allongé. Elle, sur lui, cavalière sans étrier qui pourtant ne risque pas de tomber. Il ne leur a pas fallu longtemps pour être déjà au trot. La salope monte et descend sur le mandrin de l’homme.



Ce sont autant ses paroles que le visage de ma femme qui sidèrent. Elle me provoque et affiche tous les symptômes du plaisir. Même les soupirs qui ponctuent chaque mot, petits essoufflements de la femelle qui se baise, sont des poignards.



Humiliation totale. Jamais je n’aurais pensé avoir à poser ce genre de questions. D’ailleurs, je n’aurais pas dû demander pourquoi , mais exiger qu’elle cesse avant même de questionner.



Je suis sidéré. Elle m’oublie. Les deux mains posées sur le torse de l’homme, elle donne de grands coups de hanches pour s’enrouler autour de la bite. Marc, de son côté, se propulse à son devant. Les chairs claquent. Soudain l’homme se redresse. Tout en puissance, je le vois soulever sa partenaire, la pousser sur le lit, la faire mettre à quatre pattes et se placer pour la prendre ainsi. Le temps d’une seconde, je vois sa bite dressée, maintenue horizontale par l’érection, une bite luisante des liqueurs vaginales, mais aussi probablement de la salive de ma pute de femme qui a dû le sucer avant que nous n’arrivions. Mais une bite libre, sans capote et c’est ce mandrin de chair non protégé qui plonge dans la chatte de la femelle.


Pas de capote ! Mais comment peut-il ne pas se protéger, ne pas la protéger ? À moins que ? Non, ce serait trop terrible ! À moins qu’ils ne se connaissent depuis assez longtemps pour avoir confiance. Serait-ce possible qu’ils soient amants ? Oui, mais depuis quand ? Ma femme l’aurait-elle contacté après son passage et son offre d’échangisme ? Ou avant ! Mais comment ?


Il l’enfile. Sa queue semble sans fin. Rose me regarde. Sourire aux lèvres dans un défi maintenant permanent, mais pincement des yeux lorsque le mandrin entre, entre.



Marc ne se prive pas d’ajouter une touche supplémentaire. Mais se tournant vers moi il ajoute :



Et il la bourre. Une main sur les hanches, une main qui a saisi les cheveux de ma femme la forçant à se cambrer sous ses assauts, il entre et sort sans retenue. Son mandrin paraît de plus en plus gros, de plus en plus dur, trouvant seul le chemin du vagin pour le pistonner, se propulser à des profondeurs inconnues, uniquement retenu par le pubis de l’homme qui heurte les fesses de la femme. Le sourire est moins prononcé. Elle a bien du mal à ne pas grimacer. À chaque fois que l’homme la pénètre, elle souffle, gémit, gronde.



Je reste paralysé. C’est trop fort, trop violent. Mais Lise ne reste pas inactive. La remarque de son amant n’a pas l’air de l’avoir choquée. Si je ne vais pas à elle, elle vient à moi. La première chose qu’elle fait, c’est d’ouvrir ma braguette pour en extraire ma verge.



Je suis son regard. Je bande. Ma bite me paraît énorme, gonflée, longue comme jamais je ne l’ai vue.

Je ne peux pas ! Je ne dois pas ! Je ne suis pas de ces maris qui bandent uniquement lorsque leur femme se fait baiser par un autre. Au contraire, je veux ma femme rien que pour moi. Ma propriété, ma chose, mon bijou, ma perle. Comment en suis-je arrivé là ? Je dois rêver. Je vais me réveiller.


Mais non. Pas de réveil salvateur. Au contraire, le va-et-vient de l’homme m’hypnotise. Les secousses que le lit transmet me bercent.



Lise me pousse. Je rampe sur le lit. Déjà ma pute de femme ouvre la bouche avec toujours ce sourire. Sourire vicieux, pervers que je ne lui connais, pas même dans ces moments où mon fantasme nous guide vers des jouissances exacerbées.



Une poussée encore plus forte. La secousse semble soulever le lit et ceux qui sont dessus…


— Excusez… Mais je n’avais pas vu ce ralentisseur.

La route est pourrie. Quel intérêt de rajouter encore ce truc !


C’est la voix de Marc. Mais une voix différente. Je comprends que je suis dans la voiture. J’ai donc rêvé. Les secousses sont celles de la route dégradée. Quant au reste, pur produit d’une imagination trop fertile. Mais j’ai des excuses. Cette baise avec Lise ! Mais aussi et surtout ce qui me travaille depuis une semaine, ce que j’ai découvert et qui m’empoisonne, semant dans mon esprit, à la fois colère et curiosité !


Un regard vers ma femme. Elle me fixe d’une drôle de façon. Je demande :



Merde ! Qu’ai-je pu dire !



Ouf, pensé-je. Mais c’est une alerte. Je ne peux pas rester comme cela. Je dois lui dire. Nous devons nous parler.



Je m’étonne d’employer le tutoiement. Probablement que mon rêve me l’a rendu plus intime. Personne ne le remarque. Rose me regarde. Elle a retrouvé son air crispé.



Nous roulons.



Il suit un panneau qui montre une aire de pique-nique. C’est juste à côté de la route, à peine séparés par une rangée d’arbres et des buissons.



J’ouvre la portière. Rose hésite à ouvrir la sienne, mais me suit tout de même. Quelques pas et nous nous retrouvons à côté de bancs et d’une table de pique-nique. Une fraction de seconde, je réalise la coïncidence. Je viens de baiser avec Lise en utilisant un banc comme appui. Déjà la fameuse nuit… Mais j’attaque :



Elle commence à s’inquiéter.



Elle pense avoir trouvé une échappatoire.



Un silence et puis :



Elle le reconnaît indirectement.



C’est donc ainsi qu’elle a su que Marc devait venir. Pas pour la voiture… Pour elle…



Un silence. Elle hésite et puis :



Mais si on a la patience de bien « la chauffer » alors elle se libère et c’est divin. Mais ce n’est pas à vous que je vais apprendre ça !



Je ne peux m’empêcher de sourire de ce quiproquo. Et pourtant Rose vient d’admettre qu’elle s’est donnée avec toute son énergie.



Rose sourit en lançant ces boutades. Manifestement, elle se décontracte. Elle continue en disant :



J’aime cette légèreté. Elle m’enlève un poids sur la poitrine. Avec ces quelques mots, ma femme vient de clore un passage de notre vie. Oh, un passage très court. Qu’est-ce qu’une semaine dans notre vie de couple. Court, mais si important !



Un silence où nous nous regardons :



Nous nous enlaçons. Nos lèvres se retrouvent, nos langues bataillent. Son corps est tout contre le mien.



Mais rien dans son attitude ne confirme qu’il faut retourner voir les autres. Au contraire elle se fait chatte et se colle encore plus.

Alors je la soulève et l’assois sur la table de pique-nique.



Elle rit.



Elle se laisse aller en arrière. Ses jambes pendent. Sa robe recouvre à peine le haut des cuisses. J’y passe une main, puis l’autre. Le velouté de la peau est un délice. C’est doux, chaud. Sa chatte est protégée par si peu de tissu. Petite culotte comme celle qui est encore dans ma poche, celle de Lise. À ce rappel, je sens ma verge se tendre. Baiser sa femme après sa maîtresse ! Rose soulève ses fesses pour m’aider. Le triangle va rejoindre celui de ma maîtresse d’un soir.


Le bas de la robe est ample. Il me fait un paravent alors que j’avance ma tête entre ces cuisses qui s’ouvrent pour moi. C’est chaud, humide, odorant. J’entends comme un écho le « Ahhhh » alors que mes lèvres effleurent la bosse magique, collines de chair qui bordent un abîme sombre. Collines habillées de la dentelle des petites lèvres que j’imagine onduler sous le souffle de ma respiration.



J’aime me faire sucer, surtout par Rose qui devient à chaque fois plus vorace, gloutonne de ma pine comme elle l’est de ce gode ceinture qu’elle nous partage avant de me l’enfiler. Petit jeu pervers de celui qui en prendra le plus dans sa gorge. Petit jeu qu’elle gagne toujours.


Mais j’aime encore plus la lécher. Je connais tout d’elle. Je sais, dans le noir complet, trouver le chemin du :



Le chemin du grondement lorsque je m’intéresse à son petit bouton. De la succession de gémissements, de poussées de son ventre vers moi lorsque je le suce, le fais sortir de sa gaine, l’aspire jusqu’à ce que…


Comme tout de suite… Sa main sur ma tête… Ses cuisses ouvertes encore plus… Ses pieds qui se posent sur la table afin qu’elle se cambre encore plus… Et enfin cette secousse qui annonce sa jouissance, cette coulée de jus intime…


Elle a joui. Je ressors vainqueur de ma plongée. Mes lèvres gardent le goût de la victoire.

Mais je ne suis plus seul. Notre chauffeur et sa maîtresse sont venus se repaître du spectacle.

Eh bien qu’ils regardent ! Après tout, même si c’était dans un rêve, c’était moi tout à l’heure qui regardais.


Mon sexe est si gonflé que je dois faire attention de ne pas le blesser en tirant sur le zip. Il apparaît, conquérant, fier, impatient et sous le regard de ce couple pervers, il cherche le chemin du bonheur. La robe n’est pas un obstacle, les cuisses sont encore bien ouvertes même si les jambes pendent à nouveau.


Bon prince, je chasse le tissu sur le ventre de la femelle qui n’attend qu’une chose. Que je la prenne ! Oui, cette femelle, ma femme, même si elle s’est laissé séduire par celui qui regarde, elle reste ma femme. Encore mieux, une complice…


J’entre. Putain que c’est bon. Je glisse et pourtant comme le disait Marc dans mon rêve, c’est une première main. Mais elle est ouverte pour moi… Par moi.


Regardez. Il n’est pas nécessaire de chercher bien loin ce qu’on a, à portée de main, même si la main a plutôt une forme émoussée, mais efficace.


Elle s’accroche à moi comme si elle avait peur que je la quitte. Ses jambes m’enveloppent et se nouent sur mes reins, la faisant bouger délicieusement autour de mon mandrin.

Je ne risque pas de la quitter. Mais elle a peut-être peur de ce que Marc lui montre. Lui aussi s’est dégrafé et affiche une belle bite bien érigée. Pourtant elle le connaît, ce vit. Elle l’a probablement goûté. Il le lui a probablement enfilé et même, avec deux heures devant eux, plusieurs fois. Peut-être même qu’elle lui a offert son petit trou dans une geste de bonté pure et pour faire honneur à son mari, le maître des lieux, le formateur de tant d’années !


Je bouge doucement. J’ai tout mon temps. Il fait beau. La lune brille encore plus que la fois où…

L’homme se branle doucement comme s’il se préparait, attendant son tour. Sa maîtresse, et la mienne l’espace d’une baise, se caresse la poitrine tout en nous regardant.


Est-ce une impression, mais je crois que Marc s’est avancé un peu plus ?

Est-ce une impression si je vois Rose tourner la tête ?

Une réalité si mon sourire leur donne mon assentiment ?

Une beauté de voir l’homme avancer, se cambrer un peu pour proposer sa bite aux lèvres de Rose.

Je la baise et elle le suce.


Comme on dit, mon rêve est effacé.

J’ai juste inversé les rôles. Alors que je baise doucement ma femme, Marc dans un synchronisme parfait glisse son chibre entre ses lèvres. Il l’aide en posant une main derrière sa tête pour, comme je l’ai vu faire l’autre soir avec Lise, aider sa queue à avancer plus loin.


Un long moment, nous bougeons de concert. Nos bites brillent lorsqu’elles ressortent. La femelle gronde de nos mouvements. Lise a défait son soutien-gorge pour se caresser. J’accélère. Je secoue Rose qui tousse à cause du mandrin trop envahissant. Marc fait un pas en arrière. Il nous regarde. J’accélère encore. C’est bon.


Un instant et je ne le vois plus. Il a bougé, il est passé derrière moi. Il me parle :



Je sens son corps s’appuyer contre le mien. Je suis piégé entre Rose et lui. Il se frotte à moi comme un homme se frotte à une femme pour lui faire sentir son désir par la dureté de son sexe en rut.

Ses mains me caressent les fesses. J’ai la sensation qu’il les écarte. Je sens son bâton dans mon sillon.



Pas de doute, c’est maintenant son gland que je sens se frotter à mon anus.



Je sens la pression de son gros nœud gluant. Je ne peux pas fuir. Ma bite est au plus profond de Rose, mon ventre collé au sien et Marc pousse, pousse. Le traître, il s’est laissé faire : mon cul s’est ouvert sans se défendre. Mes lèvres me trahissent aussi en lâchant ce Ohhh qui n’a rien d’un refus. Je dois avoir une drôle de tête ! En tout cas, c’est ce que dit le regard de ma femme qui doit ressentir aussi la pression.


Il me pénètre, s’enfonce en moi de plus en plus profondément. Il est plus gros que le gode. Plus gros et paradoxalement plus dur ! Plus dur et plus chaud. Il explore des régions vierges de mon cul. Je suis plein de son sexe. Enfin presque, car un coup de reins vainqueur me signifie qu’il m’encule jusqu’à la garde et que ses couilles se balancent près des miennes.



Je ne vais tout de même pas dire devant tout le monde, sous le regard de mon épouse, que je sens bien cette bite qui m’encule. Qu’à mari cocu, il faut ajouter aussi, mari enculé ! J’opine juste de la tête.


Il commence à bouger. Le salaud baise ma femme alors qu’il me prend le cul. Ses mouvements se répercutent à travers moi.


C’est bon. Chut, ne le répétez pas, mais c’est drôlement jouissif. C’est ma première fois. Oui, chaque fois que Rose m’enfilait avec le gode et qu’elle me labourait le cul jusqu’à ce que je demande grâce, je me demandais quel effet cela ferait avec une vraie queue. Et la vraie, j’y ai droit. Elle est vivante. Elle palpite. Elle brûle. Elle avance et recule en moi. La mienne bouge dans ma femme. Ma femme qui assiste et ressent.


Mais Lise monte sur la table et tout en souplesse vient donner sa moule à lécher. Rose disparaît sous la jupe et je suis bien placé pour savoir que la femme ne porte plus de culotte.


Nous sommes les esclaves de ce couple. Esclaves consentants ! Qui aurait pu imaginer ? Si des voyeurs pouvaient nous observer, quel spectacle !


Une aire de pique-nique ? Pique, nique mon cul ! C’est bien le cas de le dire !

Il me ramone et que c’est bon. Rien à voir avec le gode. C’est différent. À la fois, plus gros, plus dur, plus envahissant, mais aussi plus souple. Et ce ventre qui se plaque contre mes fesses. Et cette femelle qui se fait lécher ! Et cette femme, la mienne, que son amant baise par procuration et qui doit sucer un minou que son propre mari a occupé il n’y a pas longtemps.


Il se vide. C’est chaud. C’est la première fois. Merde, il n’a pas mis de capote. Je comprends le plaisir d’une femme lorsque l’homme se libère en elle, l’inonde de son jus, comme moi je sens dans mes boyaux le foutre de mon enculeur que sa queue brasse lentement, me pistonnant une dernière fois avant de me quitter. Je le regrette déjà… Sans presque m’en rendre compte, j’ai moi aussi éjaculé…

Quelle scène ! Quelle folie ! Quelle perversité ! Comment avons-nous pu en arriver là. Je n’aurais jamais pu imaginer. Oui comment en sommes-nous arrivés…


Arrivé !

Arrivé !


— On est arrivé ! Louis, on est arrivé. Louis… Oh, Louis !


La voix de Rose ? Rose qui me serre l’épaule.


Je me réveille… Une veilleuse au plafond… Rose qui me regarde… Les autres aussi, tournés vers moi.


Ah ! Non ! Pas encore. Ce n’est pas possible ! Rêvé ! J’ai encore rêvé ! Un rêve dans un rêve. Et si ça se trouve, je rêve encore ?

Aie… Non ! Je sens bien la douleur dans ma cuisse que j’ai pincée.


Rose ouvre sa portière. Moi aussi. On est bien devant chez nous. Les autres attendent un « au revoir ».


Mes idées se bousculent. Réalité et rêves se mélangent. J’en viens à douter de ce qui s’est réellement passé ce soir… La semaine dernière, Rose et Marc… Même cette histoire de parking… J’ai vraiment prêté ma voiture ? Moi, si possessif, jaloux…


Si cela se trouve, je suis un grand malade, j’imagine, j’invente, je fantasme, je me construis une réalité différente en piochant ici ou là des vérités, qui assemblées forment des mensonges, des contre-vérités, des fantasmes, des…


Stop. Pause. Tout le monde attend.



J’allais ajouter « tout était parfait », mais si j’ai vraiment baisé avec Lise, ce n’est peut-être pas de bon ton.



Ça au moins, ça ne mange pas de pain et c’est neutre ! Mais qui ajoute ?



C’est ma voix !

Je me reconnais bien là, prudent et appliquant la maxime que j’adapte à ma situation :

Solder le passé sans insulter l’avenir !

Ça n’engage à rien !


La voiture démarre. Rose me regarde. Je dis :