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Temps de lecture estimé : 9 mn
16/12/18
Résumé:  Première rencontre.
Critères:  hh toilettes hdanus init -hhomo
Auteur : Curieux            Envoi mini-message
Autoroute aventureuse

Je m’appelle Mathias. J’ai quarante-huit ans, fan de nature et d’aventures au grand air. Ma petite entreprise de menuiserie a rencontré des problèmes avec le fisc, mais là, pour le coup, j’arbore un franc sourire. La porte en bois du cabinet d’avocat vient de se refermer. Tout s’est bien passé, je peux rentrer chez moi serein. Au niveau de mon entreprise, tout est sécurisé. Ça va coûter un peu plus cher que prévu, mais d’un autre côté, je n’aurai plus à m’en faire. C’est un vrai soulagement !


C’est donc l’âme légère que j’emprunte l’autoroute qui me ramènera à mon domicile, à la campagne, d’ici deux à trois heures. Le jour s’évanouit et laisse place à un coucher de soleil façon lave en fusion. Quelques nuages allongés parsèment ce ciel rougeoyant. Je laisse derrière moi les lueurs de la ville et sa frénésie. La radio crachote une musique d’ambiance qui rend la conduite presque agréable. Dans l’habitacle, le ventilo diffuse une chaleur confortable.


Après une journée pleine d’incertitudes, mon corps se détend enfin. Tout en conduisant sur cette autoroute quasi déserte, mon esprit se met à rêvasser. Sans rapport avec la route, une première image apparaît presque malgré moi dans mon cerveau : un beau sexe poilu avec sa verge toute dure et ses couilles bien rondes. Je suis en mode excitation. Penser à la bite d’un inconnu peut paraître incongru, mais ça me procure une douce sensation. Dans mon jean, mon manche se déplie et forme une belle bosse rebondie.


Déjà une heure de route, les kilomètres défilent sous mes yeux. Freinage, lumières aveuglantes, péage. Je m’arrête puis repars. Aucun véhicule sur la voie. La nuit m’avale à nouveau et mon fourgon file dans l’obscurité. Soudain, à 500 m, une aire de repos attire mon attention. Il y a vraiment peu de monde, la nuit est là, la pluie s’invite et rien ne presse. C’est peut-être l’occasion de tomber sur un mec excité. J’aimerais regarder discrètement un type qui se branle, juste le regarder. Cette situation sans grande conséquence serait une première pour moi. J’ai déjà consulté sur internet les lieux de drague gay dans la région, mais sans jamais franchir le pas. Tout ça en est resté au stade du fantasme. M’imaginer en train d’aborder quelqu’un me semble impossible. Je serais tétanisé, incapable du moindre geste.


Pourtant… Trois petits points de suspension subsistent encore. Aux dires des internautes, les autoroutes seraient propices aux rencontres fugaces. J’hésite. Si j’écoute mon cerveau, alors s’arrêter à cet endroit est une mauvaise idée. Ça serait aller au-devant de complications. Si j’écoute ma queue, c’est du pur plaisir en perspective. Voilà le dilemme !


Mon inconscient décide à ma place, car ma voiture emprunte la bretelle. Direction les toilettes publiques et son aire de stationnement. Des lampadaires souffreteux répandent une lumière jaune et glauque avec beaucoup d’ombres tranchées. La portière claque derrière moi. Je ferme et me dirige vers le petit bâtiment blanc en face de mon véhicule. Tout en marchant, je repère deux voitures en stationnement, dont une qui sent à plein nez le représentant de commerce m’as-tu-vu et sûr de lui.


Une silhouette d’homme se dessine sur la blancheur des urinoirs. Plutôt grand et soigné, c’est pile le genre de mec que j’espérais. Impossible d’imaginer ce gars en train de se faire sucer, il fait trop sérieux, trop propre sur lui. C’est justement ce qui me plaît. J’imagine un scénario torride avec le mec dans son costume trois-pièces. En plus, son attitude me pousse sérieusement à gamberger. Le présumé représentant ne cesse d’observer la porte d’entrée. Peut-être veut-il se retrouver seul avec moi ? Après avoir longuement hésité, je me lance et mes pas me mènent tout près de lui à deux urinoirs de distance. Cette situation est très banale, mais je remarque tout de suite des mouvements suspects. Son bras droit s’agite lentement. Ma tête se tourne vers lui et je vois sa paluche qui passe et repasse sur une bite tendue à la verticale comme un pieu. Je n’ai jamais vu un membre aussi épais. Je suis fasciné par cette colonne de chair. Mes yeux quittent à regret ce délicieux spectacle pour glisser vers ses couilles que je devine cachées dans son pantalon impeccable et repassé de frais. Des poils noirs débordent en nombre de sa braguette. La tension est palpable dans la pièce.


Dans ses odeurs alcalines de pissotière, des effluves d’after-shave surnagent de manière entêtante. Il a dû se renverser la bouteille de parfum sur les vêtements. C’est plutôt agréable comme contraste. Des notes d’algues, d’humus et de citron réveillent mes narines et m’attirent comme un aimant. Nos regards se croisent. Je ne sais pas ce qui me passe par la tête, mais je fais un signe en direction des toilettes handicapés. Comme par défi. Cap ou pas cap ? C’est la première fois que je propose à un homme de s’enfermer avec moi dans une pièce à l’abri des regards. Décidément mon cerveau a abdiqué, ma queue a pris le pouvoir.


Plutôt fébrile, mon représentant de commerce entrouvre la porte et disparaît dans le compartiment d’à côté. Je suis pétrifié ! Tout mon corps est pétrifié. Les secondes défilent. Ma bouche s’assèche. Je peux encore faire marche arrière. Après, ce sera trop tard. Je suis comme un lapin bloqué par les phares d’une voiture. Aller à gauche, aller à droite ?


Aucun son, aucun mouvement ne vient des toilettes d’à côté. Dehors, personne. Peut-être ai-je tout rêvé ? C’est allé tellement vite. Je veux m’assurer que tout cela n’est pas le fruit de mon imagination et pousse la porte pour voir. Bien ou mal m’en a pris, je tombe nez à nez avec le gourdin du mec. Il est toujours aussi raide. Là, c’est un peu tard pour m’échapper. La tentation est trop forte. Personne ne pourrait résister à l’envie de toucher cette pine. Surtout pas moi. Au contraire, je referme vite la porte derrière moi, m’avance vers mon compagnon de jeu. Il toussote comme pour masquer sa gêne. Ma main s’approche de cette terre promise centimètre par centimètre et va au contact de sa peau pour se poser sur sa tige. Surprise ! C’est doux, c’est chaud, c’est vivant.


Pour une première fois, je suis gâté avec cet énorme engin posé dans le creux de ma main. Maladroit et un peu brutal, il s’avance lui aussi et me prend par les couilles à pleine main à travers mon jean. Je m’apprête à vivre du sexe brut, sans mots, sans fioritures. Nous sommes dans un état second où ne compte que l’envie de toucher, de gicler.


Sans être détraqué, je reste toujours surpris par ma capacité à zapper toutes les conventions quand il s’agit de sexe. Une fois la machine lancée, peu de choses me dérangent. Les odeurs, la chaleur d’une peau sur la mienne provoquent toujours les mêmes effets dévastateurs. Ma bite prend le pouvoir. Que ce soit un corps d’homme ou de femme, je ressens au final la même excitation. Le chemin qui mène à l’orgasme est différent. C’est tout. Je goûte avec délectation le corps souple et doux d’une femme, ses rires, ses intonations de voix, ses fesses, son sexe. Chez un homme, c’est plus l’attrait de l’inconnu, de la transgression. C’est le sexe pour le sexe. Exactement ce que je vis dans les minutes présentes. Quatre à cinq ans auparavant, cela me mettait mal à l’aise, mais j’ai appris à ne plus m’en faire et au contraire à l’apprécier. Cette récente passion pour la bite complète à merveille la palette d’émotions que je pourrais éprouver en baisant. Je découvre donc tout ça en défaisant la ceinture de cet inconnu, puis ces boutons de chemise et enfin sa braguette.


Plus à l’aise, mon commercial se livre sans retenue. Son pantalon glisse légèrement vers le bas et découvre un peu plus l’objet de mon désir. Sa queue ne cesse de tressaillir, de se tendre vers le haut. S’il continue comme ça, à un tel degré d’excitation, il va finir par gicler tout seul. Le voir dans cet état me rend plutôt fier. Ma petite personne provoque un tsunami, un feu d’artifice. Pourtant j’ai du mal à le regarder directement en face et me concentre sur le bas de sa personne. Surtout ne pas aller trop vite, il faut d’abord laisser monter la tension. Ma main se pose sur son ventre et s’immobilise à deux centimètres à peine de sa verge. Le temps de goûter à l’épaisse toison brune qui remonte vers son nombril, je pars à la découverte de nouveaux territoires. Mes doigts virevoltent et viennent frôler l’intérieur de ses cuisses comme les ailes d’un papillon. Juste un effleurement, mais ressenti comme une tornade, une promesse de divine jouissance par mon acolyte qui écarte encore un peu plus ses jambes pour me laisser la voie libre. Je vois bien qu’il est en train de fondre sous mes assauts. Je reviens donc à son entrejambe et passe lentement ma main sous ses fesses. Une onde de chaleur accompagne le déplacement de mon bras. Ma peau brûle d’envie de toucher le sillon de son derrière. Seuls mes ongles viennent griffer légèrement la peau tendre. Je repars devant et prends dans ma pogne ses bourses bien pleines. Ma respiration s’accélère, je suis au bord de l’évanouissement tellement c’est fort.


Ma queue n’attend qu’un signe de mon partenaire pour jaillir au grand jour. Il a dû lire dans mes pensées. D’un coup, il s’acharne sur les boutons de mon jean, plonge avec difficultés une main volontaire dans mon boxer. C’est un délice ! Être tenu comme ça, par les couilles, me rend fou. Pas besoin de grands mouvements frénétiques pour aller au bord de la jouissance. À elle seule, cette simple pression suffirait à me faire gicler.


Un bruit de pas derrière la porte nous fige tous les deux. À l’écoute de cet invité surprise, nous restons immobiles. Surtout ne pas se faire repérer. Ce serait très inconfortable de sortir à deux des mêmes chiottes. Dans un silence abyssal, le moindre mouvement de ce nouvel arrivant résonne. Il est vraiment très proche. De l’autre côté de la cloison, on l’entend baisser la fermeture éclair de son pantalon. Puis un jet bruyant vient heurter les parois de la pissotière. Puis… plus rien. Le mec doit remballer son attirail. Les pas s’éloignent à nouveau. Pendant tout ce temps, chacun est resté comme une statue, la main toujours plongée dans le slip de l’autre.


La tension n’est pas retombée d’un pouce, la belle bite de mon inconnu a continué de grandir et s’épanouit sous mes yeux. Une perle translucide coule même de son méat. Elle me donne vraiment envie de venir poser mes lèvres assoiffées sur son gland. Je n’en fais rien. Ça serait dépasser les limites que je m’étais fixées : regarder, juste regarder.


En rester là avec ses phalanges qui tripotent mes boules, c’est quand même difficile. Il me faut trouver un compromis. Le plus raisonnable est de le faire jouir en le branlant. Vite, le branler ! Notre petit jeu va devenir suspect de l’extérieur. J’enserre sa queue à la base et remonte lentement vers son prépuce. De nouveau, une goutte de jus transparent vient se former au bout de son gland. Je sens sous mes doigts les pulsations de ses veines. Toute l’énergie de son corps semble se concentrer sur son manche. Sa main, qui jusqu’à maintenant était restée dans mon froc, se retire. Nerveusement, il défait l’ouverture de sa chemise pour dégager un beau torse poilu. Sa cravate file par-derrière et je sens tout le haut de son corps à ma merci. J’en veux plus. D’un geste rapide pour qu’il n’ait pas le temps de me retenir, je baisse son boxer jusqu’à ses chevilles. Le voilà entièrement nu.


Comme son jus le long de sa tige, la tension monte d’un cran. Je vois une gourmette en or passer sous ses couilles. Il se caresse les burnes avec langueur et nonchalance. Du coup, je viens fureter moi aussi à l’intérieur de ses cuisses. Mon index se faufile jusqu’à ses fesses. Il s’y frotte avec bonheur et trouve un chemin chaud et humide. À l’entrée de son petit trou, j’hésite, je tâtonne. Je domine gentiment cet inconnu « sûr de lui et m’as-tu-vu » avec sa cravate rouge et ses chaînes en or. Un murmure envahit la pièce avec insistance. Mon compagnon de rencontre gémit. C’est impressionnant de générer autant de plaisir avec un doigt. J’ai envie de le mener au bout de son délire. Mon index pénètre son intimité millimètre par millimètre. Inexorablement. Toujours plus profondément jusqu’à ce que je sente son anus se contracter à plusieurs reprises. Ça y est ! Sa queue déborde. Le sperme coule à flots, à grands jets. Je sens la chaleur de ce jus qui s’écrase dans mon cou, sur ma chemise, sur mon jean. Je suis noyé sous ses vagues de jouissance. J’en ai partout. Une à une, mes phalanges se retirent de son cul. Un soupir de contentement vient mourir sur les lèvres de mon compagnon d’un soir. Sous le choc et quand même abasourdi par l’intensité du moment, il reste scotché.


Moi aussi. Mais avant de m’enfuir de cette pièce qui sent la baise et le sexe, je cherche vite à me faire jouir. En deux secondes, je me vide littéralement. Il y a comme une flaque de sperme à nos pieds. Nos chaussures pataugent dans ce liquide visqueux, il est temps de sortir. Chacun se rhabille. Les sens aux aguets, nous nous échappons discrètement et refermons cette parenthèse dans la nuit.


En posant ma main sur la poignée de mon fourgon, je remarque un filet de sperme qui dégouline sur ma portière. Je n’ai pas rêvé. Toute cette histoire a bien eu lieu et je ne suis pas au bout de mes surprises, car, sur mes vêtements, cette odeur de sexe me remplit de joie et de bonheur. Je repars dans la nuit. Une trique d’enfer entre les jambes.