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n° 18741Fiche technique15883 caractères15883
Temps de lecture estimé : 10 mn
22/12/18
Résumé:  Une partie carrée s'annonçait, qui se termina en trio...
Critères:  fhh danser cunnilingu pénétratio jeu -couple+h
Auteur : Pedennas            Envoi mini-message
Constance et ses deux hommes

Benoît


La fatigue avait eu raison de moi, et j’avais fini par m’endormir. Ce matin, tôt, j’ai été tiré de mon sommeil par des bruits dans la pièce voisine… pas n’importe quels bruits… les ahanements d’un homme qui baise, les gémissements d’une femme qui baise, qui va bientôt jouir, qui jouit dans un cri retenu… Encore… ils n’en auront jamais assez… Je pensais pourtant que, la veille, Constance avait eu son compte et qu’André et moi l’avions suffisamment « pratiquée » pour la rassasier… Mais non, il semblait bien que le sommeil avait réveillé son appétit. À moins que ce ne fût André qui en voulait encore… pourtant, hier soir…


Avec Constance, nous formons un couple serein, dans lequel chacun accepte les libertés que l’autre prend avec ses engagements matrimoniaux… Nous nous disons nos écarts de conduite, mais sans nous appesantir, car nos balades sexuelles font partie de notre jardin secret. J’aime faire l’amour avec elle, j’aime son corps de femme épanouie, ses seins surtout, et je n’ai jamais été tenté de l’imaginer en train de baiser avec un autre homme.


En cette fin d’été, Constance et moi avions reçu dans notre maison de Saint-Brieuc d’anciens collègues de Vannes, André, célibataire, et Ninon, qui venait d’être quittée par son mec. Le repas s’était déroulé dans une ambiance très amicale qui, l’alcool aidant, s’était progressivement réchauffée. Après le repas, nous étions passés au salon où, avec une douce musique en toile de fond, et les libations avaient continué d’accompagner nos discussions.


J’avais l’esprit passablement embrumé par l’alcool et, tout en faisant l’intelligent devant Ninon, qui, avec son corps à la Vanessa Eden, me plaisait bien, je ne prêtais pas trop attention à ce que se disaient Constance et André.

Jusqu’au moment où André lança une proposition a priori saugrenue : « Si l’on faisait un strip-poker ? »

Pris par une brume alcoolisée, je ne me rendais pas compte de ce que cela signifiait, ni jusqu’où nous pouvions être entraînés, au contraire de Constance…




Constance :


Dès l’arrivée de nos hôtes, j’avais perçu les regards d’André dirigés vers mon corps. Je ne me vois pas comme une belle femme, et d’emblée, j’ai jalousé Ninon pour son joli petit corps. La concupiscence d’André m’a flattée, et j’y ai répondu malgré mes complexes, maladroitement, mais sans montrer de réticences, par des regards détournés, qui lui voulaient lui dire : « Merci, c’est gentil de ta part, mais je ne vois pas comment… ». Quand il proposa son jeu de cartes, à la différence de Benoît, j’ai compris où il voulait en venir. Était-il l’amant de Ninon ? En fin de compte, peu m’importait, c’était moi qu’il voulait, et son désir évident de baiser avec moi me flattait, m’excitait, et je décidai de me jeter à l’eau… Aussi je répondis par un petit sourire à sa proposition (sic), puis prétextai un besoin pressant pour aller dans la salle de bain, et retirer mon soutien-gorge. Quand je revins, les seins libres, ballants, et les tétons qui pointaient sous mon t-shirt, je vis briller les yeux d’André qui matait ma poitrine… Mon mari n’avait rien remarqué…


Le jeu se mit rapidement en place. La chaleur ambiante et l’alcool firent qu’aucun de nous quatre ne rechigna à retirer, l’un après l’autre, ses vêtements. Quand j’en vins à retirer mon t-shirt et que mes seins jaillirent, libres, je lus de la surprise dans les yeux de mon mari et une concupiscente admiration dans le sourire d’André… On aurait dit que ses yeux bandaient, comme ceux du loup de Tex Avery, ce qui me remplit de satisfaction et me fit frissonner, et humidifia mon intimité… Manifestement, Benoît n’était pas le seul à aimer mes seins… Assez rapidement, nous nous sommes retrouvés, tous les quatre, nus comme des vers. Je voyais mon mari qui, d’un œil de voyeur timide, regardait Ninon… ses petits seins, ses petites fesses…

André, après avoir jeté un bref regard à Benoît, me demanda :





Benoît


La question me surprit, et d’autant plus quand je vis que Constance acceptait, sans réticences, l’invitation de notre invité. Elle se leva, agitant ses si beaux seins et, nue, elle alla se blottir dans les bras d’André, nu, qui l’attendait, pour une danse qui serait forcément érotique.


Pour la première fois de ma vie, je voyais Constance dans les bras d’un homme, et je me suis senti complètement perdu… Qu’allait-il se passer ? Constance se contenterait-elle de flirter avec son cavalier ou allait-elle aller plus loin ? Elle était nue, nom de Dieu ! Je ne pensai même pas à regarder si André bandait… Les deux danseurs se regardaient en se souriant, même pas collés l’un contre l’autre, comme s’ils étaient dans un bal public.

Pour garder une contenance, je conviai Ninon et la pris dans mes bras, en évitant de toucher ses mignons nichons, son ventre et ses fesses, et lui parlais, pour tenter de dissimuler mon malaise. Mais, malgré moi, je sentais mon sexe devenir de plus en plus dur, de plus en plus gros…


Quand les yeux de Ninon se posèrent au-dessus de mes épaules, je n’en compris pas le pourquoi, mais je tournai et me retrouvai en face de l’autre couple de danseurs. Constance avait posé sa tête sur l’épaule d’André qui la serrait contre lui de sa main gauche, tandis que sa main droite était remontée vers son blanc sein, qu’elle caressait, sans vergogne et sans hâte, en homme sûr de lui, pendant qu’elle collait son ventre contre le sien et que, de ses deux mains, elle lui caressait la nuque avec douceur. Je les vis ensuite rapprocher leurs visages, leurs bouches se rejoindre pour un baiser intense, pendant que la main d’André lâchait le sein de Constance pour descendre jusqu’à son pubis, s’attarder entre les poils puis chercher le clitoris, le trouver et le titiller, provoquant une crispation des fesses de Constance contre l’homme qui la lutinait.


J’étais comme électrocuté. Non seulement Constance était nue contre un homme nu, mais elle le caressait et acceptait, avec un plaisir non feint, qu’il lui caresse les seins et le sexe… s’ils continuaient, il allait la faire jouir, là, devant moi…


Et là, pour la première fois, je voyais le mot « adultère » cesser d’être abstrait, pour devenir concret, terriblement concret. Le spectacle dont j’étais le voyeur n’était pas une vidéo, mais un spectacle vivant, très vivant, et monstrueusement érotique : sous mes yeux, Constance offrait sans aucune pudeur ses seins, son ventre, à un homme, dont les mains prenaient lentement possession de son corps, le caressaient, le pénétraient, impudiquement, lui procuraient du plaisir. Les yeux fermés de Constance s’ouvrirent pour m’adresser un regard, même pas de défi, mais trouble, indifférent à tout ce qui n’était pas le plaisir que lui donnait André, un regard qui était le reflet cruel du plaisir qu’elle ressentait.


Ce spectacle me bouleversa. Ma femme me cocufiait, non pas en cachette, voire honteusement, mais ouvertement, sans remords, et moi, je ne me rebellais pas. Au contraire, je réalisai avec stupeur que mon corps réagissait, mais pas comme je le pensais : mon érection s’était raffermie. Voir ma femme nue entre les bras d’un homme nu me faisait bander !


Mais revenant sur terre, je pris conscience que moi aussi j’étais nu et que je tenais, moi aussi, une femme nue dans mes bras. Ma main, avec hésitation, descendit vers les fesses de Ninon, les caressa doucement puis remonta pour entourer l’un de ses jolis petits seins, pendant que, de mon autre main, je pressai son corps contre moi. Ninon leva son visage vers le mien et, bonne fille, accepta que je baise ses lèvres, maladroitement, la tête ailleurs. J’appuyai son ventre contre le mien et entrepris un lent mouvement du bassin, pour l’exciter. J’en étais là, quand je vis passer devant nous l’autre couple, André, une main possessive passée autour de la taille de Constance, et elle, les yeux hypocritement baissés, ses beaux seins hardiment nus dont le mouvement rythmait sa marche vers la chambre conjugale… j’eus l’impression de recevoir un coup de massue, qui me fit vaciller.


Troublé par ce que je venais de voir, je m’assis sur le canapé où Ninon me rejoignit. Machinalement, sans grande conviction, mais tout de même excité, je caressai délicatement ses seins, puis les pris dans ma bouche, et les léchai, les suçai, et approchai un doigt de son sexe pour tenter de la faire réagir… En vain, j’étais tétanisé, bloqué par ce que j’imaginais se passer dans la chambre… le corps de Constance livré aux mains, à la bouche, au sexe d’André… De plus, Ninon ne parvenait pas à s’émouvoir. Au bout de quelques minutes, au nom de sa nostalgie de son ex, elle se leva et me quitta, me laissant seul et un peu vexé, et alla se coucher dans la chambre d’amis.


Frustré, j’entrai dans la chambre conjugale. Sur le lit, André et Constance, enlacés, s’embrassaient. Les mains de l’homme avaient repris possession des seins et du sexe de Constance tandis qu’elle lui caressait la queue doucement, comme pour le flatter et l’encourager avant l’assaut à venir. Je réclamai mon lit, et ma femme. Bien que de mauvais gré, le couple céda, et André sortit pour aller dormir sur le canapé convertible du salon, tandis que je me couchai à côté de Constance, nue, à la place de celui-là même qui avait failli l’y baiser.


Nous éteignîmes la lampe. Je bandais, douloureusement, il fallait que je baise ! J’entrepris de caresser les seins de Constance et glissai un doigt dans son con, bien humide. Elle repoussa ma main, me signifiant qu’elle ne désirait pas faire l’amour avec moi, par égard pour André qui l’avait désirée, qu’elle avait désiré, et qui était tout à côté… Par défi, je lui suggérai, bêtement, d’aller le rejoindre, convaincu qu’elle n’en ferait rien, puisqu’elle avait délaissé ses caresses pour dormir avec moi. À ma grande surprise, Constance accepta, guillerette, ma proposition (« C’est vrai, je peux ? »), se leva, se couvrit à la va-vite d’un peignoir et, sans même prendre la peine de le fermer, elle s’en alla rejoindre André dans le salon.




Constance


André, manifestement trop excité pour pouvoir s’endormir, s’attendait, sans illusions, à m’entendre faire l’amour avec mon mari, et avait commencé à se masturber ; il fut agréablement surpris de me voir débouler, le peignoir ouvert sur mon corps nu, et quand je me penchai vers lui pour lui offrir mes lèvres, il me fit chavirer à côté de lui, ses mains fébriles s’emparèrent de mes seins, puis glissèrent vers mon sexe, pour en apprécier la prometteuse humidité. Sans poser de questions inutiles, il me libéra du peignoir et nous reprîmes avec gourmandise le cours interrompu de nos caresses.




Benoît


Seul dans mon lit, j’étais en proie à une tempête de sentiments divers. La jalousie, certes, mais aussi le désir exigeant, impérieux et pervers qui entretenait mon érection… Comment avais-je pu envoyer ma femme rejoindre un homme dans son lit ? Et j’en étais si excité… Que devais-je faire ? Aller dans la chambre de Ninon ? Mais elle avait dit non !


Je tendis l’oreille, mais n’entendis rien… N’ayant jamais été mateur auparavant, que m’attendais-je à entendre ? Mon imagination galopait… Comme un somnambule, je me levai et entrai dans le salon. Sur le canapé, Constance, allongée sur le dos, offrait sa nudité à son amant qui, allongé à côté d’elle, l’embrassait et lui caressait les seins et le sexe. Hagard, je m’assis sur une chaise en face du canapé et regardai le couple en pleine action. Mon érection devenait douloureuse… Quand André descendit sa tête vers le ventre de Constance et enfonça sa bouche dans son pubis, Constance gémit, et ses yeux hagards se tournèrent vers moi. Tel un zombi, je me levai et vins m’asseoir à côté des amants. Constance, entre deux gémissements de jouissance, me sourit. Je regardai la tête d’André, rivée au sexe de Constance, qui haletait de plus en plus fort, et posai mes mains sur les seins de ma femme pour les caresser tendrement, amoureusement. La bouche de son amant rivé à son clitoris et mes mains sur ses seins… Constance ne résista plus et partit dans un violent orgasme qui la fit crier en se cambrant. Repoussant la tête d’André de son ventre, elle lui dit :



Quand André retira sa bouche du ventre de Constance pour s’allonger sur elle, son sexe trouva facilement l’accès à son con trempé par la salive. Un ferme mouvement de ses fesses me montra que ça y était, que sous mes yeux, il enfonçait son sexe dans le ventre de mon épouse chérie… Et moi, au lieu de m’indigner, je bandais et participais à son plaisir en la pelotant avidement, en l’embrassant fiévreusement, pendant que cet homme ramonait le sexe de ma femme, de plus en plus fort, de plus en plus rapidement.


Quand, au terme de sa course effrénée dans le ventre de Constance, André bascula sur le côté, le sexe tout luisant de leurs plaisirs mêlés, il eut un geste sans équivoque pour m’inviter à prendre sa place dans la chatte de Constance, d’où sourdait son sperme. Je m’allongeai sur ma femme et, quand j’enfonçai ma queue dans son sexe, je fus surpris par sa douceur, par sa lubrification, une lubrification que je ne connaissais pas, et je reçus en retour un profond soupir de Constance, enchantée de cette nouvelle pénétration de sa chatte. André, prenant ma place, lui caressait les seins, les tétait avec délice, l’embrassait avec passion et lui titillait le clitoris.

Et Constance jouissait…


Je pris mon temps avant d’éjaculer dans le ventre de ma femme. Quand j’eus terminé, André avait recouvré sa vigueur et, sans lui laisser de répit, dès que j’eus défouraillé, il fourra à nouveau sa queue dans le con de Constance. Quand, plus tard, il eut éjaculé en elle, comme j’étais de nouveau prêt à l’assaut, je cessai de la caresser pour engager à nouveau ma bite dans sa chatte débordante… Sans me forcer, je pris tout mon temps, pour l’amener à un nouvel orgasme, que je pensais final… Mais, alors que Constance et moi étions allongés côte à côte, nos bouches encore soudées en un doux baiser, André s’allongea à nouveau sur Constance et, à une crispation du visage de ma femme, accompagné d’un halètement, je sus qu’il la pénétrait à nouveau… Constance gémit, cria, jouit jusqu’à plus soif, sa bouche contre la mienne.


Puis, enfin repue et rassasiée (enfin, c’est ce que j’avais cru…), elle s’endormit.

Ensuite, vidé, harassé, troublé par le plaisir pris par Constance, et par ma propre excitation, je suis retourné dormir dans mon lit, laissant ma femme dormir au côté de son amant…

Et ce matin, si tôt, ils recommençaient… Quelle (belle) garce tout de même !

Allais-je, à nouveau, les rejoindre ? Je me tâtais…