n° 18757 | Fiche technique | 30620 caractères | 30620Temps de lecture estimé : 18 mn | 02/01/19 |
Résumé: Découverte de la définition de l'expression : "Coup de foudre" | ||||
Critères: fh fplusag jeunes amour cérébral hmast fellation pénétratio -coupfoudr | ||||
Auteur : Jasper (Jasper, jeune homme qui vit en Belgique) Envoi mini-message |
Le coup de foudre existe vraiment, croyez-moi :
Je m’appelle Jasper, j’ai vingt ans, je vis en Belgique. Fervent lecteur d’histoires érotiques à mes heures perdues, je ne résiste pas au besoin de vous raconter l’aventure qui m’est arrivée cet été.
Mais commençons par faire les présentations en faisant un petit retour en arrière.
Au collège, je n’ai pas l’occasion de flirter avec les filles, ma timidité maladive représente un énorme frein à mon épanouissement avec la gente féminine. À cette époque, ma maladresse envers le sexe opposé a figé définitivement mon sort jusqu’à mes quatorze ans. Quatorze ans, c’est l’âge où j’ai enfin pu sortir avec une fille : Bénédicte.
Bénédicte est une petite française qui est venu s’installer en Belgique avec ses parents. Par la force des choses, son père a dû choisir entre rester en France et perdre son emploi, ou venir vivre en Belgique et suivre l’expatriation de son entreprise. Mais je dois être honnête, Bénédicte n’est pas la fille que tous les garçons cherchent à conquérir, du moins, pas à cette époque de sa vie. Jeune fille pas toujours très bien coiffée, décorée de boutons d’acné, elle ne représente pas le standard des jeunes filles qui font rêver. Alors comment ai-je pu me retrouver à sortir avec cette fille au physique peu attirant me direz-vous ? Eh bien, c’est très simple : lors de leur arrivée en Belgique, ses parents sont devenus nos nouveaux voisins et j’ai donc l’occasion de croiser très régulièrement Bénédicte, d’autant plus que dès le début, ne connaissant personne, elle me proposa de faire la route ensemble le matin pour aller en cours. Bénédicte a quasiment deux ans de plus que moi, elle est déjà en première au lycée, alors que je suis en troisième. Le collège et le lycée se trouvent à deux pas l’un de l’autre, nous pouvons donc nous y rendre ensemble chaque matin.
Je dois avouer que j’apprécie énormément l’attention que me porte cette jeune fille. Même si je la trouve très proche, très tactile, je n’ai aucune arrière-pensée, l’idée d’en faire ma petite amie ne m’a pas effleuré l’esprit et je n’imagine même pas qu’elle puisse, elle-même, y penser. Il est évident pour moi qu’une jeune fille de son âge ne peut pas s’intéresser à un gamin de deux ans plus jeune qu’elle. Vous comprenez ma surprise lorsqu’un matin, elle m’avoue sa flamme, et me dépose un baiser sur les lèvres avant que l’on se sépare pour rejoindre chacun son établissement. Mon premier baiser ! Je viens enfin de vivre mon premier baiser et comme par enchantement, alors qu’elle ne représente pas du tout mon idéal féminin, je me sens amoureux ! Oui, c’est cela, mon trouble m’a enseveli, je me suis cru amoureux, impatient de la retrouver le soir pour faire le chemin du retour avec mon amoureuse.
Assez rapidement, dans les semaines qui ont suivi, Bénédicte me guide vers la découverte des plaisirs de la chair. Ainsi, je deviens un homme à part entière. Elle sait me faire découvrir tous les plus beaux plaisirs au monde avec sa petite expérience de femme qui s’était fait déflorer quelques mois auparavant par un garçon qui avait cherché à sortir avec elle juste pour se dépuceler. Avec Bénédicte, nous sortons ensemble plusieurs années, jusqu’à mes dix-neuf ans. Mais il est temps alors de se dire les choses telles qu’elles sont : l’un comme l’autre, nous sommes sortis ensemble par dépit et non par amour. La sentence étant tombée, nous nous sommes ainsi séparés pour vivre chacun la suite de notre aventure de la vie.
Notre relation se résume donc, depuis quelque mois, à une amitié que l’on a su conserver.
Aujourd’hui, Bénédicte est une très jolie femme, elle sait tirer tous les avantages de son corps et le mettre en valeur et de ce que j’en sais, elle a vécu deux courtes relations amoureuses depuis notre séparation.
Pour ma part, depuis, je ne suis pas sorti avec une autre fille. J’ai bien eu une occasion, mais je n’ai pas souhaité concrétiser pour ne pas retomber dans les travers de l’erreur déjà vécue. Oui, je souhaite désormais trouver ma moitié, trouver celle qui me fera réellement vibrer. Ma nouvelle conquête devra représenter l’amour, le vrai ! Celle à qui j’ouvrirai mon cœur.
Et croyez-moi, je l’ai rencontrée cette femme, j’ai su que c’était elle au moment même où j’ai croisé son regard. Vous savez, la femme que vous voyez et qui ensuite hante votre esprit. Celle qui est toujours présente devant vos yeux lorsque vous les fermez. Celle qui a gravé le son de sa voix dans votre esprit. Celle qui fait partie de vos rêves, celle pour qui vous vous caressez le soir lorsque vous êtes seul dans votre lit, celle qui sans aucun doute vous transportera dans une jouissance à vous couper le souffle lorsque vous serez pris de spasmes incontrôlables. Oui, je l’ai trouvée, mais longtemps je l’ai pensée inaccessible, longtemps je n’ai pas osé lui déclarer ma flamme, longtemps, j’ai craint sa réaction. J’ai tellement peur qu’elle me repousse, tellement peur de me retrouver face à cette réalité d’une femme que j’aime profondément, mais qui ne veut pas de moi.
Et puis j’ai osé ! Oui, j’ai pris mon courage et j’ai osé…
Tout a commencé lorsque je suis allé en vacances avec mes parents dans le sud de la France. Il s’en est fallu de peu pour que je ne les accompagne pas d’ailleurs, car je n’ai appris qu’en dernière minute que ma compète de cyclisme prévue le mercredi suivant en Belgique avait été annulée. J’étais donc libre la semaine suivante et plutôt que rester seul en Belgique, j’ai préféré faire partie du voyage.
Mes parents ont pris une location d’une dizaine de jours au bord de la méditerranée, un petit logement très agréable chez des particuliers qui ont su nous indiquer les lieux magiques à découvrir dans la région.
Ainsi nous profitons chaque jour de la mer le matin lorsque les foules ne sont pas encore présentes et nous privilégions les balades et visites les après-midi. Sur les indications de Martine, notre hôte, le samedi, qui est l’avant dernier jour de notre séjour dans le sud, nous nous dirigeons vers un petit village en fête, typique de la région. Dans ce village bondé de touristes et d’animations médiévales, nous arpentons les ruelles magnifiques jusqu’à tomber devant un petit commerce particulièrement représentatif de l’ambiance du village dont je tairais le nom par discrétion vis-à-vis de ma belle.
Ma mère qui tient absolument à faire ses derniers achats nous a traînés à l’intérieur de cette boutique afin de satisfaire à ses dernières emplettes. Et là, lorsque nous entrons, croyez-le, je vous l’assure, j’ai le souffle coupé, mes jambes tremblent : la vision de cette femme qui nous accueille avec un large sourire paralyse tous mes sens. Je ne peux m’empêcher de la regarder, la détailler. Quelques clients sont déjà à l’intérieur de ce petit espace de vente, mes parents se dirigent vers les alcools, je reste en retrait. Elle ne semble pas se préoccuper de ma présence, trop attentive à renseigner les clients déjà présents.
Je l’observe et en même temps j’ai peur, peur qu’elle s’aperçoive de mon regard insistant. Mais je ne me contrôle plus, je la dévore du regard, ma bouche se dessèche, je sens mon pouls battre dans ma gorge, je suis troublé comme je ne l’ai jamais été : je suis amoureux, oui, c’est cela, je suis amoureux. Je réalise à cet instant que le coup de foudre existe vraiment, ce n’est pas légende. Vous ne pouvez pas savoir qu’il existe réellement tant qu’il ne vous a pas rattrapé. Comment dois-je faire ? Il ne me reste plus que quelques secondes pour pouvoir l’aborder, mes parents ont déjà leurs articles dans les mains, ils se dirigent vers le comptoir, vite, je dois réagir, mais je ne sais pas quoi faire, je ne sais pas quoi lui dire ! La situation est beaucoup trop gênante, mes parents sont là, je ne peux pas déclarer ma flamme à cette femme dont je ne connais rien. Je reste là, paralysé, hypnotisé.
Nous ressortons du commerce, une cliente devant nous qui se dirige aussi vers la sortie s’adresse à celle qui me bouleverse, en lui lançant un « Au revoir Karine, à bientôt ». Voilà, c’est tout ce que je sais d’elle, son prénom et l’enseigne du commerce dans lequel elle travaille. Je suis sur un nuage, je reste silencieux. La poursuite de notre balade dans les rues de ce village a une autre saveur, tout n’est pas perdu, je dois trouver une idée pour que nous puissions retourner dans cette boutique, mais rien ne me vient, je suis incapable de penser, l’image de cette femme monopolise toutes mes pensées.
Le lendemain, malgré les nombreuses heures de routes qui nous séparent de notre Belgique, le trajet du retour me paraît très rapide. En arrivant, je réalise que je n’ai cessé de penser à Karine, et je regrette de ne pas avoir osé lui parler.
Le soir même, dans ma chambre, avec les seules informations que je possède déjà, je me précipite sur internet, je veux en savoir plus, je veux tout savoir d’elle. J’apprends ainsi qu’elle est propriétaire de son commerce, je découvre l’orthographe de son prénom, je découvre son nom, je peux récupérer son adresse mail sur le site de son commerce. J’enregistre soigneusement ses numéros de téléphones, fixe et portable, même si je sais que je n’aurai pas le cran de composer ni l’un ni l’autre. Un article de journal m’apprends qu’elle est mariée : je suis déçu, terrassé d’apprendre cette nouvelle. J’avais imaginé qu’elle m’attendait, que nos destins étaient faits pour que l’on se croise, mais cette découverte me fait redescendre sur terre et je reviens à une réalité désagréable qui ne s’accorde pas du tout avec mes fantasmes.
Plusieurs semaines passent, plusieurs mois, et je ne cesse de penser à elle. Je dois absolument entrer en contact avec elle. C’est décidé, je vais lui téléphoner… Non, ça, je ne peux pas, je n’y arrive pas. Et si ce n’est pas elle qui répond ? Alors je pense au téléphone portable indiqué sur le site, mais là encore, est-ce bien son numéro ? Je n’en sais rien, et cela m’arrange bien de ne pas savoir, ça me donne une bonne raison de ne pas prendre mon courage à deux main pour lui téléphoner.
Alors je vais lui écrire. Oui, je vais lui écrire, j’ai son email, je me lance, chaque mot doit être soigneusement réfléchit, je ne dois pas la brusquer ni la braquer, je dois mettre toutes les chances de mon côté :
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De : jasper----@laposte. net
À : -------------@hotmail. com
Envoyé : vendredi 14 décembre 2018 17 : 10 : 28
Objet : Jasper
Bonjour Karine,
J’ai mis beaucoup de temps avant de me décider à vous envoyer ce message.
Je m’appelle Jasper, j’ai vingt ans et j’habite en Belgique. J’ai eu l’occasion de vous rencontrer cet été lorsque je suis venu en vacances en Provence avec mes parents. Nous sommes venus dans votre magasin mais je pense que vous n’avez pas porté attention à moi. J’ai pu connaître votre prénom grâce à une cliente qui l’a cité en vous disant au revoir.
Dès l’instant où je vous ai vue, je ne sais pas pourquoi, mais j’ai eu comme un coup de foudre et depuis, je ne cesse de penser à vous. J’ai beaucoup cherché d’informations sur le net vous concernant. J’ai pu découvrir le site internet de votre magasin et obtenir votre email professionnel. J’ai aussi lu un article sur le net où je crois comprendre que vous êtes mariée. Je n’arrive malheureusement pas à trouver une photo de vous sur internet, mais votre visage reste gravé dans mon esprit depuis que je vous ai vue.
Karine, je pense très souvent à vous, chaque soir, avant de m’endormir. J’imagine ce que pourrait être une nuit romantique avec vous. Il m’est même arrivé ensuite d’en rêver. Pour ma part, je suis très sportif, assez charmant à ce qu’on dit, mais je pourrai vous envoyer une photo de moi si vous le souhaitez. Alors peut-être, vous vous rappellerez de moi.
J’ai conscience qu’une relation entre nous est quasi impossible, à moins que vous en décidiez autrement, mais j’espère que nous pourrons au moins entretenir une relation virtuelle par messages, en toute discrétion. Nous pouvons bien sûr communiquer sur une autre adresse mail qui ne serait pas votre mail professionnel.
J’espère ne pas vous avoir importunée, si tel est le cas, faites-le moi savoir et je vous assure que je respecterai votre choix, je ne vous dérangerai plus.
Sincèrement, Jasper
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Suite à ce message envoyé, je passe ma soirée à renouveler la connexion à ma messagerie un nombre incalculable de fois, espérant une réponse. Puis une fois couché, seul dans mon lit, je ne peux résister à l’envie de me caresser en imaginant la femme de mes rêves dans mes bras. Pour la première fois depuis que je l’ai vue, j’ose enfin imaginer une relation charnelle…
Et je m’envole vers mes fantasmes…
Nos deux corps tombent comme soudés l’un contre l’autre, j’ai l’impression de planer. Allongé sur le dos, Karine à califourchon sur moi, ses lèvres collées aux miennes, j’ai l’impression d’être en apesanteur. À ce moment, je suis réellement convaincu que c’est elle, l’amour de vie. Cet amour qui nous fait perdre la raison. Celui que certains passent leur vie entière à chercher et ne trouvent jamais.
Je m’abandonne… Nos mains s’insinuent sous nos vêtements à la recherche de la moindre parcelle de peau à caresser. Très vite, nous sommes à l’étroit. Sans décoller nos lèvres, sans arracher nos langues de nos bouches, nos mains s’activent à la recherche de chaque bouton à libérer. Son chemisier entièrement déboutonné, je passe mes mains brûlantes sur ce corps incandescent, remontant jusqu’à ses épaules. Je fais glisser son chemisier dans son dos, je l’oblige un instant à me lâcher pour se débarrasser de ce tissu encombrant.
Toujours sur le dos, elle m’oblige à sortir mes bras un à un de ma chemisette. À peine un bras libéré, ma main se précipite vers son sein le plus proche. Je sens son téton durcir à travers le tissu comme pour manifester son envie de se libérer de ce carcan étroit. Je ne me fais pas prier et alors que mon deuxième bras est toujours emprisonné dans mon vêtement et que ma langue continue de se lier avec la sienne, d’un pincement, je dégrafe son soutien-gorge pour libérer les plus beaux seins qu’il m’ait été donné de voir. Je me relève pour faciliter la libération de mon deuxième bras.
À peine débarrassé de ce tissu immobilisant que Karine me repousse sur le lit, ce qui me permet enfin de la voir. Elle est si belle. Fébrilement, mes mains se portent sur son corps comme pour sentir que je ne rêve pas. Mes caresses semblent la transporter, son bassin commence à onduler. Je sens la chaleur de son corps se propager vers mon sexe qui depuis bien longtemps se sent à l’étroit dans mon caleçon. D’une main, j’attrape le dernier bouton de sa jupe qui m’a résisté jusqu’ici, de l’autre, je peux enfin étendre mes caresses au-delà des limites, jusque-là non atteintes, me dirigeant sur ses fesses et se glissant sous la dentelle de sa culotte.
Je n’en peux plus. Karine gémit et ondule de plus en plus fort sur mon sexe qui menace d’exploser à tout moment. Je perds la notion du temps et de l’espace, je ne comprends plus ce qui m’arrive mais dans le même temps, je sais que si je ne fais rien, tout va se terminer, là, dans mon caleçon. Il faut que je fasse quelque chose.
J’entreprends de rouler vers le milieu du lit, entraînant Karine, l’obligeant à se mettre sur le dos, me facilitant l’accès aux derniers vêtements qu’elle porte encore. Je m’empresse de tirer sur sa jupe et retirer sa culotte. L’effeuillage terminé, l’espace d’un instant, je reste sans réaction à contempler ce corps sublime dans son intégralité. Je pourrais rester des heures à la regarder.
N’y tenant plus, elle se relève pour m’arracher avec autorité mes derniers bouts de tissu, libérant enfin ma verge qui ne demande que cela. J’approche alors doucement ma main vers son sexe brûlant et complètement détrempé, elle gémit immédiatement et me supplie de venir en elle.
Je suis bouleversé, ma raison me fuit, et je ne me fais pas prier, oubliant au passage de nous protéger. Au plus profond de moi, quelque chose me lance naïvement qu’elle ne risque rien puisqu’elle prend la pilule.
Oublié le fait que j’ignore quelles sont ses habitudes sexuelles, oublié le fait qu’elle peut être porteuse de maladies, oublié le fait que ce moment magique puisse aboutir à la création d’une vie. Oubliés tous les sacro-saints principes. Ne compte que l’instant présent, le moment magique où je m’approche, où je me glisse entre ses jambes et où nous sommes unis. Mon sexe découvre enfin ce conduit soyeux, doux et extrêmement humide.
Nul besoin de préliminaires, nous sommes bouillants comme des charbons ardents, humides comme le gazon sous la rosée du matin.
Avec pour seul témoin la lune, nous nous aimons à perdre la tête. Moi, perdu dans les méandres de décharges foudroyantes, me transperçant à chaque mouvement que ma partenaire provoque.
Son orgasme vient très vite, rapidement suivi par le mien, libérant ma semence au plus profond de son corps.
Effondrés, transis de bonheur, nous continuons à nous caresser et nous embrasser pendant de longues minutes prolongeant quelque temps encore la douceur du moment passé. Nous finissons par nous endormir dans les bras l’un de l’autre, savourant l’écho des caresses résonnant encore sur nos corps.
Plusieurs fois dans la nuit, comme si un manque se fait ressentir, nous nous réveillons et nous faisons l’amour. Telle une parfaite maîtresse, elle tient à me procurer un maximum de plaisir. Avec un doigt, elle effleure mon sexe, petite touche par petite touche. Elle descend jusqu’au renflement de mes testicules qu’elle évite soigneusement, puis elle remonte presque à hauteur du gland qu’elle néglige volontairement. Visiblement, elle cherche à faire gonfler encore mon membre. Elle parcourt, les unes après les autres, les veines bien marquées. Rapidement, c’est tout un doigt qui glisse le long de ma tige qui, à chaque contact un peu plus prononcé, émet une vibration.
Ne s’arrêtant plus à la base, elle plonge hardiment sous les testicules, les englobe dans la paume de sa main. Elle cherche à les peser, mais aussi, elle en constate l’extrême dureté. Quelles sont solidaires ces deux prunes ! Elles sont parfaitement collées au pied de la verge, chaudes, réservoir d’un liquide précieux dont il va certainement falloir retarder le jaillissement. En effet, je sens que mon pieu est agité de longs frissons et il n’arrive pas à se calmer. Elle le palpe et le tâte encore et encore.
Karine poursuit ses investigations. Son doigt a quitté ma verge hyper-tendue et entame maintenant une autre exploration. Il s’aventure jusqu’à la naissance des fesses. Il les frôle et semble vouloir s’insinuer vers un autre trésor.
D’un seul coup, de son autre main, elle enferme ma verge. Pendant quelques longues secondes, elle s’en empare avec vigueur, affermissant son étreinte, appuyant de plus en plus fort, sans peut-être vouloir lui faire mal, mais le comprimant brièvement, relâchant à peine sa pression, puis l’accentuant comme elle aurait procédé avec un accessoire de gymnastique.
Je pense que je ne vais plus pouvoir me contenir bien longtemps tant elle se fait de plus en plus passionnée, possessive et précise et qu’elle accélère le rythme de cette masturbation. Un long frisson me parcourt des pieds à la tête. Je maîtrise au mieux ma respiration, avalant de longues goulées d’air, cherchant à comprimer et bloquer tous les muscles de mon ventre.
Je résiste. Karine profite de ce moment de flottement pour me déposer un léger baiser sur la bouche. Je n’ai pas le temps de réagir et de m’emparer de ses lèvres. Je veux me concentrer, lutter contre les mains et le corps expert de cette femme qui me domine à souhait et me transforme en un simple instrument, en une poupée masculine, jouet de fille très avertie. Oui, je suis à bout maintenant, au bord de l’éjaculation, à la limite de tout gâcher, ne sachant pas trop comment résister aux assauts que Karine prodigue à mon membre.
Elle pose volontairement ses globes de chair à la limite de ma verge qui vibre encore, avant que sa bouche vienne se loger au-dessus de mon gland. Les lèvres légèrement humides et fermes s’emparent de quelques centimètres de mon champignon rouge vif prêt à exploser.
C’est au tour de sa langue de venir à petits coups au début, puis en de longues glissades parfaitement contrôlées, lécher, à la manière d’un chaton, cet espace de chair très doux. Puis rapidement, elle se lasse et se lance dans une succion sauvage. Elle le sait parfaitement, je suis sur le point de craquer.
Me sentant apprécier ce contact buccal, elle renforce la pression de ses dents, elle pourrait presque m’arracher cette excroissance de chair. Je pousse un grognement, râle quelques secondes. Elle me fait mal. Vais-je la repousser ? Non, je ne peux pas, je ne peux plus. Elle n’insiste pas : sans surprise, mon sperme s’étale au fond de sa gorge par plusieurs saccades puissantes. Elle avale ma liqueur et s’en réjouit.
Karine, au-delà de mes fantasmes, je rêve de vous… Quel merveilleux rêve…
Au petit matin je me réveille, je me précipite sur ma messagerie : quelle déception, toujours rien. J’attends quelques jours, je ne veux pas la harceler.
Chaque soir, c’est désormais le même rituel : avant de m’endormir, j’éteins la lumière et me glisse sous le drap, ne pouvant pas supporter la couverture malgré la climatisation de la chambre. J’espère que le sommeil va me gagner vite pour oublier l’absence de Karine dans mes bras. J’essaie de penser à ce qui m’attend le lendemain, à mes études, à mes courses cyclistes, aux prochaines vacances. Je tourne et vire dans mon lit. La tension qui est en moi ne redescend pas.
La chaleur m’empêche de fermer l’œil et surtout, malgré mes efforts, l’image de cette femme à qui je rêve de faire l’amour me revient à l’esprit. Son regard malicieux, sa tenue, ses pieds que j’avais observé discrètement, sa bouche sensuelle, tout est si loin, mais tout est encore frais dans ma mémoire et j’ai à nouveau une érection d’enfer. Je ne sais plus quoi faire. Si, je sais, je me soulage avant de jouir dans un mouchoir.
Et vous Karine, avez-vous lu mon message, savez-vous que j’existe ?
Je dois persévérer, je tente à nouveau ma chance, je lui écris à nouveau :
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De : jasper----@laposte. net
À : -------------@hotmail. com
Envoyé : samedi 22 décembre 2018 09 : 27 : 18
Objet : Re : Jasper
Bonjour Karine,
Vous restez silencieuse, et moi, tous les matins, la première des choses que je fais en me réveillant, c’est ouvrir ma messagerie en espérant y trouver une réponse de votre part. Dans la journée aussi, fréquemment je consulte ma boîte avec l’espoir de trouver quelques lignes que vous aurez bien voulu m’écrire. J’ai tellement envie d’en savoir plus sur vous, tellement envie de pouvoir au moins discuter avec vous, et pouvoir vous parler aussi un peu de moi.
Je pense très souvent à vous, j’imagine que mes mains parcourent votre corps et je rêve que vos mains découvrent le mien. Ces dernières nuits, j’ai encore rêvé de vous, probablement parce que chaque soir, dans mon lit, avant de m’endormir, j’imagine mon corps collé au vôtre pour un câlin romantique.
J’espère que ma sincérité ne vous offense pas et je vous en prie, Karine, répondez-moi quelques lignes. Après tout, ça ne vous engage à rien. J’ai tellement envie de dialoguer avec vous, j’ai tellement de questions à vous poser et si j’osais, je vous demanderais de bien vouloir m’envoyer une photo de vous, de façon à ce que je puisse garder, quoi qu’il s’en suive, un merveilleux souvenir de vous.
J’espère vous lire bientôt, Jasper
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Encore plusieurs jours sans réponse de sa part, encore plusieurs soirs où je dois me soulager de mes fantasmes érotiques. C’est terrible. Je tente ma chance une dernière fois :
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De : jasper----@laposte. net
À : -------------@hotmail. com
Envoyé : jeudi 27 décembre 2018 10 : 53 : 02
Objet : Re : Jasper
Bonjour Karine,
Ces derniers jours, j’ai beaucoup espéré une réponse de votre part. J’osais imaginer que vous me feriez ce magnifique cadeau pour Noël. Vous hantez mon esprit, je pense très souvent à vous. J’ai d’ailleurs commencé à rédiger quelques lignes racontant notre histoire telle que je rêve de la vivre. Si vous le souhaitez, je vous communiquerai mon poème une fois qu’il sera entièrement rédigé. Je ne sais plus quoi faire pour attirer votre attention, et ma messagerie reste malheureusement sans aucune nouvelle de votre part. Je tente une nouvelle fois ma chance en vous communiquant cette fois une photo de moi en pièce jointe à ce message.
Je vous en prie Karine, n’y voyez aucune obscénité, aucune provocation déplacée, c’est simplement une photo que mon ex copine avait pris plaisir à prendre lorsque j’étais plus jeune. Je vais être honnête avec vous, cette photo est à mon avantage, mon ex pratiquant le graphisme, savait embellir ses clichés par des jeux de couleurs et contrastes, mais cela vous donnera au moins un petit aperçu de moi. Depuis ce cliché, j’ai un peu changé, je n’entretiens plus aussi intensément mes abdominaux car je me consacre à mes études de lettres et au cyclisme (à haut niveau), je travaille plutôt les jambes. Si vous le souhaitez, je pourrai vous communiquer une photo plus récente.
Karine, je n’explique pas ce qui m’est arrivé lorsque je vous ai vue, j’ai encore le son de votre voix qui résonne dans ma tête, vous semblez si douce, si gentille. Tous les soirs, lorsque je m’isole dans ma chambre, mon esprit s’évade et je ne résiste à l’envie de m’imaginer dans un moment romantique avec vous. Je ne suis pas du style vantard ou prétentieux, mais je suis convaincu que je pourrai vous procurer autant de plaisir que j’en recevrai moi-même. Chaque instant où je m’imagine sous vos caresses, j’en frissonne, je n’ai pas de mots qui puissent décrire l’intensité du fantasme que vous représentez pour moi.
Karine, comme je vous l’ai déjà dit, je suis lucide et je sais qu’il n’y aura pas d’aventure réelle entre nous, mais je vous en prie, répondez-moi. Acceptez de dialoguer avec moi, acceptez cette correspondance en toute discrétion et intimité, je vous demande simplement de pouvoir dialoguer. Croyez-moi, cela ne vous engage en rien de plus et restera notre jardin secret.
J’espère, je rêve d’une réponse de votre part,
Bises sincères,
Jasper
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Et là, seulement quelques heures après ce dernier message de désespoir, je découvre qu’il y a une réponse provenant de son adresse mail. Mon cœur s’emballe, mes jambes tremblent, je suis au bord de l’évanouissement, je m’empresse d’ouvrir le message avec une boule au ventre :
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Bonjour Jasper,
Je n’ai effectivement pas de souvenir de vous. Vous savez, il est difficile de se rappeler de chaque client. Je suis touchée par vos messages, ils sont très flatteurs, mais je pense que vous n’avez pas pris la mesure de votre engagement. Sachez que je m’approche dangereusement de ma quarantième année, vingt ans nous séparent. Quand bien même nous envisagerions une relation, elle ne serait pas du tout raisonnable et je pense que vous en avez conscience. Vous avez la vie devant vous, vous êtes jeune, je suis persuadée que vous trouverez chaussure à votre pointure.
Je vous souhaite une bonne continuation,
Karine.
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Au premier abord, cette réponse ne correspond pas du tout à mes attentes. Quoique, après l’avoir lu, relu et re-re-relu, je devine dans son écriture que l’idée d’une relation entre nous lui a peut-être effleuré l’esprit.
Je laisse passer quelques jours et lui écrit à nouveau.
Elle a accepté que nous communiquions par messages. Nous avons échangés ainsi de nombreuses semaines, de nombreux mois, jusqu’à l’été suivant où nous avons convenu de nous rencontrer. Mais ça, c’est une autre histoire…