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n° 18760Fiche technique7764 caractères7764
Temps de lecture estimé : 5 mn
04/01/19
Résumé:  Un couple cherche le jouissance absolue dans des pratiques extrêmes.
Critères:  fh frousses fsoumise noculotte fouetfesse -sm
Auteur : Martin
Jouissance absolue

Mon homme est commercial et tout au long de l’année, il sillonne les routes de France et de Navarre.

Mais là, il est en congé pour une semaine entière, avec moi. Je suis aux anges. Il est rare de pouvoir passer autant de temps ensemble. C’est pourquoi nous en profitons à l’extrême, comme nous seuls pouvons le faire.



Mes amies nous trouvent un rien « différents »… mais en fait, je me fous bien de ces sarcasmes. C’est précisément ça qui rend nos pratiques érotiques encore plus vicieuses, encore plus immorales, encore plus magiques.



La caméra placée sur la coiffeuse est focalisée sur le grand lit drapé de satin blanc. Le moment est venu où nous allons enfin enregistrer nos comportements que d’aucuns qualifient au minimum de pervers, voire diaboliques. Mon homme et moi sommes tous les deux immensément curieux de savoir si nous avons réellement l’air aussi excitants et excités que nous le sentons lors de nos sessions pleines de perversité.


Je suis à quatre pattes sur le lit, les cuisses écartées, en tenue affriolante : une robe rouge à larges mailles. Rien dessous. J’ai un peu froid. Mes fesses s’affichent sous cette robe coquine, invitant mon homme, entièrement nu, à se laisser aller totalement.

Il relève lentement le tissu pour mettre ma croupe à nu. Son regard s’attardant sur mon intimité m’électrise. Son sexe entame une érection. Il bande à présent.


Du plat de la main, il envoie une sublime décharge de lubricité dans mon corps. Tous mes sens sont stimulés… mes nerfs sont à vif. Il transforme la douleur en plaisir et inversement. Après chaque coup, il lèche ma chair en feu pour anesthésier ma douleur. En vain. De petits baisers suivent, sur mes fesses. Une langue humide et chaude, dans ma raie. Elle stimule mon petit trou suppliant. J’adore cette sensation. Je n’en ai jamais assez.



Il relève ma tête avec sa main enlacée dans ma crinière rousse sauvage. J’essaie de répondre, mais les mots s’entre-cognent à qui mieux mieux dans ma gorge serrée.



Je le regarde d’un air innocent, avec de grands yeux de chiot apeuré.



Dix secondes plus tard, un foulard de soie noire m’aveugle totalement. Mes autres sens sont davantage aux abois. Pour plus de plaisir.

Ses bruits de pas sourds sur le parquet résonnent dans la pièce comme les coups de fouet qui vont suivre inexorablement. Il se dirige vers le coffre au trésor rempli de jouets coquins, puis revient vers mes fesses implorantes. Le cuir du fouet virevolte dans les airs. Ce son… ah, ce son. Il rallume en moi un désir de jouissance absolue pour lequel je vis. Ce son est presque tout aussi bon que la jouissance elle-même.



Je hoche la tête, j’ai compris. Inquiète et ravie à la fois. Cinquante coups, c’est beaucoup. Nous ne sommes jamais allés au-delà de trente. Tenir, je dois tenir jusqu’au bout ! La jouissance est à ce prix.


1… 2… 3…


Ma tête jubile. Mon corps est en feu. Ma peau picote de plus en plus à chaque coup qui atterrit sur mon postérieur. Je gémis péniblement les chiffres aussi fort que possible. Toute ma concentration est sollicitée pour lui obéir. Mais la sensation du cuir sur ma peau exige toute mon attention et il m’est particulièrement difficile d’être occupée par autre chose. Je ne veux pourtant pas le décevoir. Je veux le rendre fier, pour pouvoir ensuite être sa princesse. Je veux ressentir la douleur, faire l’expérience de la jouissance absolue, pour qu’il s’occupe de moi ensuite. Pour décharger pleinement dans ses bras virils, tellement rassurants.


24… 25… 26…


Nous en sommes à la moitié, mais je ne suis pas rassasiée pour autant. Plus le rouge sur mes fesses s’intensifie, plus je souhaite avoir mal. Plus je désire encore davantage. Pourvu qu’il n’arrête pas ! Pas le temps de me tourmenter, le vingt-septième coup ricoche déjà sur ma fesse gauche.


37… 38… 39…


Le comptage se fait attendre, les mots que j’essaie de prononcer ne sortent plus sans heurts. Ma tête est totalement dans les nuages. Flottant quelque part entre les rayons du soleil et le clair de lune. Prisonnière dans une dimension si magique que je ne peux rien faire d’autre que marmonner les nombres en même temps que l’homme entre les mains duquel je place mon propre plaisir.


50…


Le compte est bon. Enfin ! Dommage ! Cet ultime coup me fait émettre mon dernier gémissement, ainsi qu’une goutte de bave suspendue à ma lèvre inférieure, attirée par la gravité vers les draps de satin tirés sous mes genoux. Mes bras et mes jambes tremblent, mon corps s’effondre, anéanti.

Mes fesses sont rouge sang. Tout est devenu hypersensible, à la fois physiquement et mentalement.



Dans la brume de ma douleur, j’ignore qui de lui ou de moi prononce ces paroles.

Mon homme s’assied à côté de moi, met ses bras autour de mon corps fragile et, sans autre précaution, me tire sur ses genoux. Il me prend entièrement en sa possession. Je suis sous l’emprise de mon maître. En sécurité et satisfaite, un peu confuse, certes, mais surtout… euphorique.


Sa main écarte une mèche de mes cheveux et glisse tendrement sur ma joue. Il s’approche pour un baiser profond et intense. Je me perds dans l’arôme de ses lèvres et m’imprègne de son souffle chaud. C’est comme si son énergie pouvait à elle seule guérir toutes mes blessures physiques et mentales. Comme si nous partagions un amour si pervers qu’il peut permettre même aux gouffres les plus profonds d’atteindre la surface, simplement avec la puissance d’un baiser.


Je prends une profonde respiration et me redresse avec peine. Il me libère quelque peu de son emprise. J’ôte enfin le bandeau de soie noire qui recouvre mes yeux et colle fermement mes bras autour du cou de mon homme, étreins ses hanches avec mes cuisses nues et laisse son sexe raide pénétrer en moi tandis que je l’embrasse vigoureusement.


Son énergie se propage dans mon être comme un enchantement circulant dans mes veines. Il est en partie en moi, en partie à moi, et c’est une sensation indescriptible. Toujours suspendue à son cou, je me mets à monter et descendre doucement. Je le sens s’enfoncer peu à peu au fond de moi et deviens folle d’excitation. Mes fesses brûlent encore des cinquante coups décrétés sans la moindre difficulté par mon maître. C’est divin… ce n’est pas de ce monde. Le Nirvana ! C’est la magie de l’érotisme alternatif.


Nos corps communient dans un sublime orgasme. La jouissance absolue !



Par la suite, je dois avoir visionné la vidéo de nos ébats une douzaine de fois, sans jamais m’en lasser. La première fois avec lui, les suivantes toute seule. J’ai maintenant en ma possession un souvenir dans lequel je peux me perdre en son absence, de la même manière que je l’ai fait avec lui, le foulard de soie noire en moins.