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n° 18767Fiche technique10092 caractères10092
Temps de lecture estimé : 7 mn
08/01/19
Résumé:  Troublée par la bisexualité de son époux, Odile se donne à plusieurs hommes.
Critères:  fhhh hbi sauna vengeance hmast cunnilingu préservati pénétratio gangbang
Auteur : Odile L      
Je suis agacée...

Mais pourquoi Lucien a-t-il fait ça ? Et pourquoi diable me l’a-t-il avoué ? Merde, ça fait partie de son jardin secret… je n’avais pas besoin de le savoir ! Quelle idée, aussi… c’était pas bien, avec moi ? Ou est-ce le fait d’avoir accepté ce trio, et d’avoir vu Adam me lécher, me sucer, me caresser, me baiser, qui lui a suggéré que lui aussi, il pouvait être léché, sucé, caressé et baisé ?


Était-ce la bite d’Adam en action dans mon ventre qui lui a donné envie d’aller dans ce sauna, de se balader nu devant d’autres hommes, aussi nus que lui, d’accepter le regard d’un homme sur son cul, sur sa queue, puis ses mains, puis ses lèvres ? Est-ce pour se sentir à ma place qu’il a accepté les caresses de l’homme sur ses fesses, sur son cul, puis dans son cul ? Est-ce pour crier comme moi, quand Adam me baisait, qu’il a accepté qu’un inconnu l’encule, lui donnant, malgré la douleur de la pénétration, le plaisir d’être enfilé, rempli, par le sexe d’un homme en érection ? Est-ce à cause de ma bouche pleine du sperme d’Adam qu’il a demandé à son amant de retirer son préservatif et d’éjaculer dans sa bouche, pour ressentir la même nausée que moi ?


Et qu’est-ce que je fais, moi, avec ça ? Est-ce que je ne suis plus sa femme ? Est-ce que je ne suis plus une femme désirable ?


Est-ce à cause de moi que Lucien a viré homo ? Lui dit « bi », mais bon… Et s’il préfère faire la femme avec un homme, moi, je veux rester une femme pour les hommes… Je n’ai plus envie que lui m’embrasse, me caresse, me baise, mais j’ai envie qu’un « vrai » homme m’embrasse, me caresse, me baise !


Un mec ? Pourquoi un mec seulement… ? Et pourquoi pas plusieurs ?


En allant sur le site internet du sauna dans lequel Lucien a été initié à l’homosexualité, Odile découvre qu’y sont organisées des nuits dédiées à des pratiques sexuelles très, très plurielles. Encore pleine de ressentiment envers son mari, elle décide de participer à l’une de ces nuits « spéciales ». Après une journée d’hésitation, le lendemain soir, elle sort, laissant Lucien, confus.


Voilà, je suis devant la porte. Je sonne, on me regarde par l’œilleton, puis on m’ouvre. Ça y est, je suis dans la fosse aux fauves. Le lieu est plongé dans une semi-obscurité (une semi-obscénité ?)… Où ai-je mis les pieds ? En ai-je toujours envie ?

Courage, ma fille, il faut y aller, va prendre ta purge !



Beaucoup d’hommes. Normal… Deux femmes, en peignoir, comme moi, mais avec des chaussures à talon (?) ; pas de quoi monter un syndicat… Bon, première étape, me déshabiller… je n’ai pas l’habitude de le faire devant des mecs, et qui, en plus, me matent ouvertement… Normal, encore… ils sont là pour « ça »… Les trois autres femmes me semblent plus belles que moi, mais elles semblent aussi plus âgées. Combien de ces hommes vont-ils les quitter pour « venir » avec moi ?


Ça y est, une première chose de faite (une bonne chose ?), je me retrouve quasiment nue au milieu d’une harde de mâles en rut. J’ai réussi à me déshabiller sans avoir dû exposer trop longtemps ma nudité… quoique, à ce stade, et cet endroit, à quoi me sert d’être pudique avec ce que je veux y faire ? Et si je ressens un peu de gêne à exposer mes fesses, je n’en éprouve aucune à montrer mes seins, que certains trouvent très beaux (n’est-ce pas, Adam et Lucien ?).


Au bar, je m’assois sur un tabouret que m’offre gentiment un groupe de garçons, costauds, jeunes… Avec eux, je commence à me sentir moins gênée, ils sont sympas, et je sens leurs yeux s’attarder sur mes courbes, me déshabiller… Flatteurs, va !



L’une des deux autres femmes quitte le bar et se dirige vers une petite porte, entraînant derrière elle un groupe d’hommes ; la deuxième femme fait de même, suivie par une autre meute. Je suis troublée, je rougis un peu, mais je lis dans les yeux de mes interlocuteurs que le bal doit commencer, et qu’il faut que je me décide…

Je me jette à l’eau…



Et c’est parti ! L’un d’eux s’érige en meneur et, suivie par mon petit groupe d’admirateurs (auquel se joignent promptement quelques autres hommes), il me prend par la taille, me fait passer la petite porte (qui donne sur un couloir encore plus sombre) et m’emmène jusqu’à une salle où trônent de grands matelas ronds, recouverts d’une espèce de toile cirée (quelle organisation !). Là, il me retire le peignoir, me tient un court instant à bout de bras pour jauger mon corps et le montrer aux autres puis, satisfait de son inspection, il m’allonge sur le lit XXL (le même que celui sur lequel mon mari a demandé à être traité comme une femme ?), m’enlace, tente de m’embrasser (mais je lui refuse mes lèvres) et commence à me caresser les seins. Les deux autres femmes accueillent leurs groupies sur d’autres matelas, dans d’autres salles.


Je reste passive, inquiète, mais aussi énervée, voire excitée (je ne suis pas venue pour faire un scrabble !)

Pendant ce temps, un autre homme écarte mes jambes, s’allonge entre mes cuisses et entreprend de me léchouiller et d’inonder mon clitoris et mon sexe de sa salive… Ouais, bon, ce n’est pas désagréable, mais il n’est pas très doué… Alors qu’il croit me mordiller sensuellement le clito, il me mord, me fait mal, et je crie ! Ce con croit que j’ai joui… et continue !


Dans les pièces voisines, j’entends les autres femmes commenter, à haute voix, les pratiques et l’anatomie de leurs chevaliers servants et, en un bruyant crescendo, à crier la grande satisfaction qu’elles ont à être avec eux…


Il suce mon clito comme si c’était une barre de réglisse. Consternant ! Mais au moins, sa salive va faciliter la suite. Je repousse sa tête, ce qu’il interprète comme un appel à me baiser et, comme il est le mieux placé, il n’a qu’à enfiler un préservatif, puis s’allonger sur moi et, d’un seul coup, me fourre dans le ventre l’intégralité de son outil… Pas plus doué en baise qu’en cunni, le pauvre… même mon mari me baise mieux que ça (oui, mais…) !


Autour de nous, des hommes secouent leur bite mollasse en me regardant « Si je ne les fais pas bander, ils n’avaient qu’à rester chez eux… ». Un homme me met sa queue sous les yeux, puis la pointe vers ma bouche « Ça va, j’ai compris, il veut que je le suce… ». Je la prends dans ma main, en apprécie la rigidité « Au moins, lui, il bande pour moi ! », je me la fourre dans la bouche et commence à la suçoter, mais sans y mettre beaucoup de fougue « Faut pas déconner, je ne vais pas sucer toutes ces queues, c’est dans ma chatounette que je les veux ! ». Mon baiseur pousse un cri rauque et se retire d’entre mes cuisses.


L’homme qui me pelotait prend sa place, non sans avoir (un peu) bousculé mon sucé, qui avait retiré sa friandise de ma bouche pour tenter de me la mettre ailleurs. Mon deuxième amant me baise avec autant de délicatesse qu’il m’avait caressée auparavant, tortille du cul pour remuer sa bite dans ma chatte « Il fait quoi, là ? des abdos ? », mais, peut-être trop excité, il jouit très vite (dommage, lui, j’aimais bien, mais je n’ai pas eu le temps de savourer…), vite remplacé par le sucé, dont j’apprécie la raideur et le remercie par un petit cri (le premier !)… Il me ramone un petit moment, mais se retire lui aussi assez vite, ayant, manifestement, pris son plaisir, mais sans m’en avoir procuré…


Ces trois mecs ont passé moins de temps dans mon ventre que le seul Adam !


Une bite à moitié bandée tente, pour se refaire une santé, de se frayer un chemin vers ma bouche, mais doit renoncer quand un autre homme s’installe entre mes jambes, relève mes cuisses sur ma poitrine « Enfin, un créatif ! » et tente, en vain, de me pénétrer, trahi par la mollesse de sa bite. Pas dégoûté, il branle sa limace sur mon ventre, puis éjacule sur mes seins « Beurk, le dégueulasse… mes beaux nichons ne sont pas des crachoirs à foutre… Bon, au suivant ! Qu’est-ce qu’il attend, le suivant ? »

Il y a trois ou quatre « suivants » (je me laisse faire, je leur donne mon corps sans compter, sans les compter…), légèrement en meilleure forme que les premiers. Ils prennent leur temps et je suis surprise quand le dernier, pourtant monté comme un français moyen, après une lente cavalcade en moi, accélère ses mouvements et réussit à me faire jouir, un peu.


Ouf, je ne suis pas venue pour rien ! Mais ce petit pied valait-il la peine d’allumer tant de chandelles ?


Les premiers servis, quelque peu requinqués, se risquent à me demander un deuxième service, mais je décide que le congrès est terminé, me relève, prends une douche, me rhabille et rentre chez moi.

Lucien m’accueille, nu, les yeux baissés, mais le sexe dans la main, bandé…

Bon, je lui pardonne, pour cette fois, mais tout de même, quel drôle d’homme, mon mari !