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Temps de lecture estimé : 11 mn
18/01/19
Résumé:  Deux amies partent "en chasse", en Bretagne.
Critères:  fh grp inconnu plage jardin revede fellation cunnilingu pénétratio -occasion
Auteur : Gabrielle de Valois      
Balade sylvestre

Un lundi matin, jour de soleil. Dehors, les oiseaux chantent, le soleil brille, les nuages se cachent. Charlotte est réveillée par un son familier. Le temps que les neurones s’éveillent à leur tour, le cerveau remet ce qu’il a entendu : la sonnerie qui annonce l’arrivée d’un SMS.


Dans un brouillard qui se dissipe peu à peu, Charlotte attrape son téléphone pour voir qui ose la réveiller par une si belle matinée. Un coup d’œil sur l’écran : Charlène. Ouverture du message incriminé :


« Salut ma belle ! T’as 3 h pour te préparer, prévois de quoi dormir et te changer, on plante nos hommes pour deux jours et on part en chasse toutes les deux ! ».


Pas encore très bien réveillée, Charlotte se dit qu’elle doit sûrement être en train de rêver encore. Elle répond un « Quoi ?? » laconique. La réponse ne tarde pas :


« Cherche pas, prépare-toi, c’est tout ! ».


Elle prend quelques minutes pour émerger complètement, avant de se lever pour un petit-déj’ rapide, une bonne douche qui finit de la réveiller, et enfin pour préparer ses affaires pour cette virée pleine de mystères.


Pile-poil trois heures après son message, Charlène gare sa voiture devant chez Charlotte. Une bise rapide au mari de cette dernière, et c’est parti ! Dès le début du trajet, Charlène explique ce qu’elle a en tête :



Les deux heures de trajet se passent tranquillement, entre papotage et musique. Une fois sur place, les jeunes filles filent prendre possession du gîte. L’annonce ne mentait pas : le cadre est magnifique ! Le gîte, une vieille maison en pierres, est spacieux. Le salon accueille deux grands canapés en cuir, les chambres des lits deux places à baldaquins.


Le jardin n’est pas très grand, mais dans un coin se trouve un grand baquet en bois, le jacuzzi promis. De grands arbres donnent une ambiance intime au lieu, renforcée par les grandes haies bien touffues qui entourent le jardin. Aucun risque d’être vus depuis l’extérieur ! Ni entendus d’ailleurs, puisqu’il n’y a pas de voisins à moins de deux cents mètres de la maison. Une petite terrasse agrémentée d’une table, de quelques chaises et d’un barbecue permet de manger dehors. Un peu plus loin dans le jardin, deux transats attendent des bronzeurs.


Dans le fond du jardin, un portillon donne sur un escalier, qui descend tout droit sur une plage. Toute petite plage, mais privée ! D’en haut, on aperçoit l’eau presque turquoise et le sable fin. Sans le petit vent frais breton, on pourrait presque se croire dans les îles !


Une fois qu’elles ont posé leurs affaires et fait le tour du propriétaire, Charlène et Charlotte vont faire quelques courses, histoire de remplir le frigo d’en-cas pour la nuit, mais surtout d’avoir de quoi accueillir d’éventuels invités nocturnes. Elles descendent ensuite à la plage, profitant de la mer encore un peu fraîche et du soleil, qui les réchauffe une fois sorties de l’eau.


Vers 17 h 30, il est temps pour elles de se préparer. Petite robe sexy pour Charlotte, une tenue aussi affriolante que possible pour Charlène, qui n’en a pas l’habitude. Les alliances, bien rangées dans les trousses de toilette. Après un petit tour sur le net pour trouver l’endroit idéal, les Chacha font leur choix : ce sera un bar à tapas, en plein cœur de Brest. D’après les avis, il est à fois fréquentée, mais calme, juste ce qu’il faut.


Quand les deux jeunes femmes arrivent au bar, le lieu est encore relativement désert. Ce qui leur laisse l’opportunité de choisir une table idéalement placée, permettant de voir à la fois la porte d’entrée, le bar et une grande partie de la salle, mais aussi et surtout d’être vues depuis ces mêmes recoins. Parfait pour repérer leurs « proies » et se faire remarquer de ces hommes. Elles s’assoient côte à côté pour observer plus facilement.


Charlotte et Charlène commencent par commander un verre. Au fur et à mesure, les clients commencent à remplir le bar à tapas. À chaque tintement de la porte d’entrée, les filles lèvent la tête afin de se faire un avis sur les nouveaux venus, guettant un duo d’hommes.



Après un peu plus d’une heure d’observation, deux hommes entrent dans le bar et vont s’installer à deux tables de Charlotte et Charlène, une place qui vient juste de se libérer. Deux barbus, avec de longs cheveux, dont un qui les a retenus en un chignon. Une fois assis, l’un d’eux retire sa veste et découvre ainsi son t-shirt estampillé HellFest. Parfait ! Voilà de quoi les appâter.


Après quelques minutes, Charlotte s’écrie, assez fort pour être entendue des deux hommes :



Bingo ! Monsieur HellFest se retourne et cherche des yeux, aidé de son camarade, d’où vient cette exclamation. Ils tombent sur deux jeunes femmes qui les regardent avec un grand sourire.


S’ensuivent plusieurs échanges de regards plus ou moins appuyés, quelques sourires enjôleurs du côté féminin, une certaine gêne plutôt heureuse côté masculin. Dès que Charlotte et Charlène sont sûres d’avoir suscité l’intérêt de leurs cibles, elles se lèvent et s’approchent de la table des deux jeunes hommes :



La soirée se poursuit sur de nombreuses discussions, accompagnées de rafraîchissements et tapas. Régulièrement, les mains se frôlent, les pieds se touchent, les yeux se cherchent. Plus la soirée avance, plus l’ambiance se réchauffe, la gêne a disparu et les échanges se font plus francs. Vers 22 h, Charlène se lance :



Pendant que les autres terminent les consommations encore présentes sur la table, Damien s’éclipse discrètement. À son retour, il annonce « C’est bon, on peut y aller, c’est réglé ».


Une fois dehors, le petit groupe flâne tranquillement pour aller jusqu’à la voiture. Malgré la hâte de rejoindre ce havre prometteur de paix et de bien plus de plaisirs, ce rythme lent prolonge l’attente et fait monter encore plus la tension.

Dans la voiture, Charlène prend place derrière le volant, Damien s’installe côté passager, pendant que Charlotte et Antoine s’installent à l’arrière. Pendant le trajet, chaque duo continue sa propre discussion. Après une vingtaine de minutes de trajet, le gîte est enfin en vue.

Charlotte va ouvrir la porte de la maison et invite les deux hommes à entrer.



Pendant que Damien et Antoine prennent place sur les canapés, les deux filles vont sortir quelques petits grignotages et en-cas, de quoi nourrir un régiment : bananes, fraises, chantilly, biscuits apéritifs, chips, saucisson, bonbons, carottes et radis à croquer, Nutella et pain… Une orgie n’aurait pas été mieux garnie !

Très vite, la table se couvre de victuailles, sous l’œil amusé des jeunes hommes. Pour accompagner le tout, quelques bouteilles de divers jus et sodas sont sorties, ainsi qu’une grande carafe pleine d’un liquide rose.



Naturellement, les duos formés dans la voiture se reforment sur les canapés : Charlène s’assoit à côté de Damien, pendant que Charlotte prend place près d’Antoine. Les discussions interrompues le temps de tout installer reprennent de plus belle. Par chance, les points communs ne manquent pas, évitant ainsi les longs silences gênés. Le cocktail mystère de Charlotte remporte un franc succès, et au fur et à mesure que la carafe se vide, les corps se rapprochent dans les canapés.


Charlotte est la première à se lancer, elle pose la main sur la cuisse d’Antoine, qui ne tarde pas à lui prendre la main. En face, Charlène et Damien suivent très vite le mouvement, mis en confiance par leurs deux camarades.

Un verre plus tard, Damien, poussé par une envie soudaine, embrasse Charlène. L’ambiance est détendue, chacun a une idée ce que la nuit réserve au groupe, mais rien ne presse. Dans l’immédiat, tout le monde profite de ces instants suspendus dans le temps, comme s’il n’y avait plus qu’eux au monde, pour l’éternité. À un moment, Antoine change complètement de sujet :



Le groupe quitte le confort des canapés pour rejoindre la terrasse. Le jardin n’étant pas grand, le tour du propriétaire est vite fait. En passant devant le jacuzzi, le silence qui s’installe est lourd des intentions de chacun. Mais Antoine continue vers le fond du jardin, jusqu’au portillon qui mène à la plage.



Tout en disant cela, Antoine adresse un clin d’œil évocateur aux trois autres. Le message est clair, et surtout accepté.


Après avoir descendu l’escalier, ils se retrouvent tous sur la plage. Les couples d’un soir qui se sont formés un peu plus tôt marchent main dans la main au bord de l’eau. Au bout de dix minutes, Antoine demande :



Les trois autres acquiescent et chacun se déshabille. Seule la lune les éclaire, ils ne devinent que leur contour.

L’entrée dans l’eau est assez délicate pour tout le monde, mais Damien commence à éclabousser les autres. Très vite, à force de jouer, tout le monde est mouillé, les corps sont entièrement sous l’eau, se frôlant et se mélangeant. Les mains en profitent pour s’égarer et explorer, en prévision de la nuit à venir.


Lorsque les caresses ne suffisent plus à les réchauffer, ils sortent tous les quatre de l’eau, récupèrent leurs vêtements et courent vers la maison, afin de rentrer au chaud. Une fois dans le salon et emmitouflés dans des serviettes, Antoine grelotte fortement :



En sortant de la pièce, Charlotte se tourne vers Charlène et lui murmure un « Bonne nuit ! » appuyé d’un clin d’œil.


Charlotte et Antoine rejoignent une des deux chambres, où les attend un lit moelleux, mais surtout bien chaud. Avant de s’y glisser, Antoine prend Charlotte dans ses bras et l’embrasse passionnément, puis il la guide doucement vers le lit.


Une fois allongés, il commence à caresser tout son corps, découvrant ainsi chaque centimètre carré de sa peau. Puis il finit par glisser un doigt le long de l’intimité de Charlotte, qu’il explore ensuite. Il commence quelques allers-retours, d’abord doucement, puis un peu plus vite. Dès qu’il sent son amante qui commence à se cambrer, il vient s’allonger en face d’elle, la tête entre ses jambes. Il lui embrasse l’intérieur des cuisses, lèche ses lèvres du bout de la langue, avant de la prendre à pleine bouche. Il s’amuse à varier le rythme, accélère, puis ralentit dès qu’il sent que Charlotte est sur le point de lâcher. Il joue avec elle, elle commence à le supplier d’en finir, de la laisser enfin jouir. Il continue à la faire mariner encore quelques minutes, avant de finalement lui apporter la libération et la laisser pantelante.


Il lui laisse quelques secondes pour reprendre son souffle et remonte son corps en l’embrassant sur le ventre, le nombril, ses seins, jusqu’à arriver à ses lèvres, entre lesquelles il glisse sa langue. En même temps, il pénètre doucement entre les autres lèvres. Charlotte peut sentir qu’il est bien membré, mais surtout très excité.


Une fois en elle, il prend les mains de Charlotte dans les siennes et les plaque sur le lit, bloquant ainsi ses mouvements. Il entame des mouvements de va-et-vient, donnant parfois un coup de reins plus fort qui arrache un petit cri de plaisir à Charlotte. Là encore, il joue sur le rythme et fait monter à nouveau l’orgasme en sa partenaire. Quand il sent qu’elle est sur le point d’exploser, il va plus vite, plus fort et plus loin que jamais. C’est dans un râle commun qu’ils viennent tous les deux, avant de s’écrouler sur le matelas, vidés.


Charlotte se tourne sur le côté, Antoine vient se plaquer contre son dos. Il passe un bras par-dessus ses hanches, enveloppe un de seins de Charlotte dans sa main et ils s’endorment ainsi tous les deux.


Pendant ce temps-là, dans le salon, une fois que Charlène s’est retrouvée seule avec Damien, ils ont repris leur place dans le canapé. Pendant qu’ils s’embrassaient, Charlène s’est emparée du « Petit moi » de Damien, qu’elle a caressé. Elle a ensuite délaissé la bouche de son amant pour s’agenouiller devant lui et prendre son membre en bouche, jouant de sa langue et de ses lèvres, aidées par ses mains. Elle ajoutait parfois quelques touches de chantilly, qu’elle léchait consciencieusement.


Au moment où elle a senti Damien prêt à craquer, elle a tout lâché pour venir s’asseoir sur lui et se frotter à lui. Il a attrapé un de ses seins afin de le caresser et le malaxer, pendant que sa langue venait titiller le mamelon de l’autre côté. Sa main libre s’est glissée entre lui et Charlène, venant se glisser en elle. Après quelques minutes de caresses appuyées, Charlène lui a glissé à l’oreille :



Damien n’a pas répondu, il s’est simplement relevé et a pris Charlène par la main pour l’accompagner dehors.


Ils se sont glissés tous les deux dans le grand baquet en bois. Une fois dans l’eau, ils étaient presque entièrement immergés, seule leur tête dépassait. Charlène a alors repris sa position d’avant, assise sur Damien. Mais cette fois, elle est venue s’empaler sur son membre, encore bien dur d’excitation.

Ils ont alors entamé une danse où ils se sont calés tour à tour sur le rythme de l’autre, jouant aussi de la portance offerte par l’eau.


Régulièrement, un petit clapotis était suivi de gerbes d’eau qui jaillissaient du baquet. Au fur et à mesure, le clapotis est devenu plus fort, les gerbes plus nombreuses et plus conséquentes. Jusqu’à ce que l’eau retrouve peu à peu son calme, alors que Charlène se blottissait contre l’épaule de Damien.

Après avoir repris leur souffle, ils sont sortis de l’eau et se sont séchés avant d’aller se glisser sous la couette, collés l’un contre l’autre.


Le lendemain matin, le réveil fut difficile pour tout le monde. Mais l’ambiance chaude et la complicité de la veille étaient encore présentes, sans la moindre gêne. Les quatre ont déjeuné ensemble avant de ranger le gîte.

L’heure était venue de se séparer, non sans un échange de contact auparavant. Au cas où, si Charlotte et Charlène revenaient du côté de Brest, ou si Antoine et Damien allaient vers chez elle.


Sur le trajet qui les ramenait chez elles, les filles se racontèrent chacune leur nuit, sans oublier le moindre détail. Avant d’arriver, Charlène se tourna vers Charlotte.