n° 18810 | Fiche technique | 23124 caractères | 23124 4008 Temps de lecture estimé : 17 mn |
30/01/19 |
Résumé: Écrire ces petites histoires me détend, le soir. Voici un sujet brodé à partir d'un récit lu il y longtemps "La vallée de Chevreuse". Ode sans prétention à mon Sud-ouest natal et à la beauté des dames. | ||||
Critères: #historique fh fsodo | ||||
Auteur : André 59 (Petit récit à la gloire d'une grande dame) |
Collection : Petites histoires de l'Histoire |
Duché d’Aquitaine, juillet 1137, château de Taillebourg.
Dans la chaleur moite de l’été et la pénombre de sa chambre, un couple se fait face. Ils sont nus tous les deux, dans toute la beauté et la vigueur de leur jeunesse. Lui est assis sur le rebord du lit, tête basse. Elle, à genoux à ses pieds, le regarde tendrement, avec indulgence. Elle est belle, très belle même. Tout en elle correspond aux canons de beauté de son temps : poitrine ferme et plantée haut, jambes et cou longs, cheveux blonds, ondulés et soyeux, peau au teint de rose et de lys, bouche vermeille. Ses yeux verts regardent son jeune époux d’un air interrogateur :
Il tourne vers elle un visage à l’air fataliste, c’est le souffle d’un mourant qui semble sortir de sa bouche.
La nature l’a fort bien membré et nul doute qu’il pourrait honorer avec une belle vigueur sa promise. Mais ledit membre pend, inerte, mou et inutile entre ses jambes. Il est clair que l’affaire ne l’excite point. À son âge, maints jeunes écuyers et chevaliers ont déjà culbuté ribaudes ou servantes, mais lui n’a jamais caressé le moindre tétin. Si encore il en avait rêvé. Mais non, son souhait était de vivre chastement dans la prière et la méditation. Le destin en a voulu autrement. Et maintenant c’est le mauvais sort qui s’acharne sur lui. Il a l’aiguillette nouée. La belle pourrait s’en sentir offusquée et même humiliée dans sa dignité d’épouse. Mais cela l’amuse plutôt. Faire l’amour avec un ange, dépuceler un aspirant-moinillon, voilà un beau défi. Elle s’est assise près de lui. Elle lui prend la main, dépose un chaste baiser sur sa bouche, caresse sa joue encore imberbe.
Elle se remet face à lui, écarte les genoux serrés et prend une verge de belle taille dans sa paume. Serait-ce le moment de pratiquer les conseils prodigués par ses dames de compagnie ? Même si la bienséance interdit de parler de ces choses, elle a été prévenue à mots couverts des incidents pouvant émailler une nuit de noces. L’une de ses chambrières, au cours d’une promenade, lui avait tendu une branche de chêne de belle taille. Elle lui avait fait coulisser sa main dessus, l’avait fait jouer des doigts.
Troublée, elle l’avait regardée.
Elle regarde son gentil mari, un brave garçon qui semble victime du sort. Elle va en faire un homme ; alors timidement, maladroitement, elle caresse ce bout de chair molle, avec tendresse, avec patience. Elle fait coulisser le membre dans sa paume, fait rouler la peau sous ses doigts, décalotte le gland, tend la chair et caresse du pouce et de l’index cette peau si fine, si douce. Et la chose se dresse peu à peu, commence même à se cabrer. Elle la regarde, l’embrasse. Doucement, elle écarte les lèvres, rentre les dents pour ne pas le blesser. D’abord le bout puis lentement, très lentement le tout, jusqu’à ce que les poils du pubis viennent chatouiller ses narines. Elle le ressort, aspire un bol d’air et l’avale à nouveau. C’est rond et c’est chaud. Étonnant de voir comment cela prend du volume sous sa langue. Une petite langue pointue qu’elle agite et tourne en tous sens. Longtemps, elle fait osciller sa tête d’avant en arrière, dans un langoureux va-et-vient, tout en s’aidant de ses mains. Et il commence enfin à pousser des gémissements, puis des râles déchirants. Il vient, ça y est, il vient, pense-t-elle.
Elle le suce franchement maintenant, le garçon a posé ses mains sur ses tempes et commence à donner des coups de reins. Désordonnés, mais vigoureux. C’est lui qui désormais baise sa bouche. C’est comme une digue qui aurait rompu, libérant un fleuve furieux, emportant tout. Il s’enfonce de plus en plus vite, de plus en plus fort. Elle s’étouffe à moitié avec sa verge qui lui emplit la bouche et la gorge, elle sent la salive couler le long de ses joues alors qu’une vague commence à irradier son bas-ventre et tremper ses cuisses. D’instinct, elle comprend qu’il faut cesser. Elle recule prestement, laissant échapper le membre de sa bouche. Et elle ne peut s’empêcher de crier de surprise.
C’est gros, très gros. Et pas seulement. Stupéfait, le garçon regarde son membre qui se dresse maintenant sur une longueur d’au moins dix pouces. Il est luisant de bave et une goutte crémeuse perle à son extrémité. Elle pose le doigt dessus et il frissonne de tout son corps. Pas question de flancher. Cet étalon, elle va le dresser. D’une poussée tendre, mais ferme, elle l’allonge sur la couche nuptiale. Le nigaud la regarde d’un air affolé. Il tremble de tous ses membres. Il a peur. Va-t-il débander ? Sans hésiter, elle l’enfourche et s’allonge sur lui ; d’une main encore un peu hésitante, elle saisit le vit brûlant et le dirige entre ses cuisses, là où un brasier la dévore. Feu contre feu. Elle se mord les lèvres en sentant le gland écarter ses chairs moites. C’est trop gros, pense-t-elle un instant puis elle plante ses yeux verts dans les siens. Et s’empale en gémissant sur ce pieu de chair. Elle crie sa rage, sa douleur, sa joie. Et, elle le sait, bientôt son plaisir.
Couchée sur lui, elle rejette son cul en arrière afin de bien sentir cette chose dans son ventre, cette chose qui a pris possession d’elle, mais qu’elle veut maîtriser. Maintenant lui aussi donne de furieux coups de reins, la soulève, rentre et sort à coups déjà plus réguliers. Elle a le cul écartelé et elle sent des doigts avides qui fouillent, tournent, s’y enfoncent même. Il l’investit des deux côtés, mais s’en rend-il seulement compte, emporté par sa frénésie ? Il est plongé jusqu’à la garde dans son ventre, ses couilles dures cognent contre son cul ouvert. L’ange se serait-il fait bête ? En tout cas, cette bête, elle entend la dompter.
Bien campée sur ses jambes, des jambes musclées, fuselées par de longues heures à cheval, elle oscille à la cadence des coups de reins du jeune homme. Ses seins balancent au même rythme alors qu’il les saisit et les pétrit à pleine main en gémissant, pinçant les pointers durcies, lui arrachant à son tour des gémissements. Elle voudrait qu’ils s’accordent. Monter, descendre. Monter, descendre. Et ne pas oublier de bouger d’avant en arrière. Les yeux fermés, elle le chevauche, une position condamnée par l’Église, mais peu lui chaut. Elle n’a que faire de l’avis du commun.
Elle, c’est Aliénor, fille aînée du Duc d’Aquitaine, et son héritière. Lui, c’est le dauphin Charles. Il ne le sait pas encore, mais dans quinze jours, il sera roi. À eux, deux, ils vont gouverner le royaume le plus puissant d’Occident. Et ils n’ont pas vingt ans.
Aliénor n’est plus que sensations, plaisir et douleur. Et soudain, quelque chose pulse dans son ventre, quelque chose de puissant. Elle bascule sur le côté. Une sève épaisse coule le long de ses cuisses. Voilà, c’est fini. Il a posé sa tête sur son ventre. Ses mains courent le long du pubis renflé, jouent avec les boucles blondes où perlent des gouttes de sang et de semence. Il fait glisser un doigt le long de la délicate ciselure aux lèvres tuméfiées. Il presse le bouton de chair, le fait rouler entre ses doigts et elle ne peut s’empêcher à nouveau de gémir. Elle tourne la tête vers lui.
Il ne dit rien. Il s’est redressé et il bande. Sourire dur, mâchoire carrée. Pas besoin d’aide ou de prière cette fois-ci. D’une main ferme, il la retourne sur le ventre, écarte ses genoux et la prend aux hanches, la forçant à relever le cul haut vers le ciel. Elle soupire :
Sa queue s’est introduite entre ses cuisses, il la frotte fébrilement contre son cul. Mais elle se cabre quand elle en sent le bout impatient buter contre l’entrée la plus interdite, la plus secrète, la plus étroite de son corps. Rien n’est interdit aux Grands. Alors elle creuse les reins et d’elle-même écarte le sillon. Tête plongée dans les draps, les mains crispées, elle lui lance d’une voix ferme :
Elle crie quand il l’enfile de toute sa longueur, forçant la porte étroite de son cul, dilatant la petite corolle rose pour plonger dans ses entrailles. Elle s’y est préparée depuis longtemps. Rien ne peut lui faire peur. En souriant, elle commence à onduler des hanches, contractant et desserrant l’anneau qui enserre le membre. Lui geint de plaisir. Bientôt il fera gicler sa semence en elle, inondera ses reins en pleurant de reconnaissance. Ému, bouleversé, il caresse le dos de sa si belle épouse.
Elle le sait. Bientôt elle sera reine.
Juin 1146
Amaury ne sent plus de joie. Lui, le cadet d’un petit seigneur breton, il va intégrer le prestigieux ordre du Temple. À vingt ans, il s’apprête à devenir chevalier du Christ. Une vie faite de renoncement et de combats. Après l’avoir présenté au chapitre de l’Ordre, le commandeur lui a remis l’habit blanc à croix pattée. Il lui faudra vivre chastement, ne rien posséder, respecter la règle et obéir à ses supérieurs. Il y est prêt. Et il sait qu’il ne va pas tarder à se battre. En Orient, les états latins demandent de l’aide. Une nouvelle croisade se prépare.
Été 1147
À l’appel de Bernard de Clairvaux, les plus grands seigneurs d’Occident ont pris la croix pour courir au secours du royaume de Jérusalem et reconquérir le Comté d’Édesse tombé sous les coups des Turcs ; à leur tête chevauchent Conrad, empereur germanique, et Louis VII, roi de France. Et avec ce dernier vient Aliénor, son épouse. Comme le roi entend guerroyer en bonne compagnie, ses vassaux partent eux aussi accompagnés de leurs femmes, voire de leurs maîtresses et concubines. Les comtesses de Flandre, de Boulogne et maintes autres princesses se joignent ainsi à la reine dans un cortège aussi gai que coloré.
Parmi les hommes de guerre qui encadrent les longues files de chariots, une troupe se signale par sa cohésion et une discipline de fer : les Chevaliers du temple. Amaury se trouve parmi eux. À ses côtés, il peut compter sur un gai compagnon, Godefroy. Tout comme Aliénor, il vient du Sud, et, sans se soucier du regard réprobateur de ses frères d’armes, il ne cesse de louer les charmes de la reine.
Pour sa décharge, Louis VII avait été victime d’un singulier coup du sort. Il s’était destiné à une vie monacale pieuse et retirée du monde. La volonté de Dieu en avait décidé autrement. Son frère aîné avait succombé à la suite d’une mauvaise chute de cheval, le laissant seul héritier. Nul couple ne pouvait paraître plus mal assorti, elle était le feu, il était la glace.
Amaury regarde son compagnon d’un air faussement sévère. Sacré Godefroy, de l’amour, il a l’air de connaître et l’air et la chanson.
Et donnant, en s’esclaffant, une bourrade à son compagnon, il part au galop, remontant la longue file de voitures. Elles sont chargées de robes et de parfums, de draps précieux et de velours, ralentissant la marche de l’armée. Celle-ci marche pendant des mois, traversant l’Europe en suivant le Danube, avant d’atteindre Constantinople et L’Asie Mineure. La réputation d’hommes austères et incorruptibles des Templiers les a fait désigner par le roi pour être les gardes du corps de la Reine et de sa petite troupe, des donzelles qui semblent partir pour un bal plutôt qu’à la guerre. Ainsi cheminent-ils au côté des plus belles dames du Royaume.
Songeur, Amaury regarde au loin la ligne de crêtes que l’armée doit avoir atteint avant la nuit lorsqu’une voix douce le sort de sa rêverie :
Un doux visage, aux yeux clairs et à la chevelure dorée, s’est penché à l’extérieur du chariot, en soulevant les lourdes tentures. C’est la reine ! Aliénor a introduit à la Cour de France une mode charmante : celle du décolleté et des bustiers collants. Depuis sa grossesse, elle affiche une poitrine plantureuse qui met encore plus en lumière ses formes et sa sensualité. Et cette vue a de quoi troubler notre chevalier. Celui-ci reste cependant imperturbable.
Et se faisant, la tenture retombe. Amaury s’éloigne promptement, en remontant la longue file de chariots. Si son air est impassible, son cœur bat la chamade et esprit n’est plus que confusion.
Amaury sursaute et se retourne sur sa selle. Godefroy se tient derrière lui, goguenard. Le jeune templier regarde son compagnon en haussant les épaules.
Sous leurs plaisanteries, les Templiers sont de plus en plus tendus. Maintenant que la Croisade atteint le Bosphore, il va falloir passer en Asie Mineure et là il faudra entonner une autre chanson. D’autant que les nouvelles sont mauvaises. La croisade allemande de Conrad a été anéantie en Anatolie. L’empereur n’a pas eu d’autre choix que de revenir sur ses pas avec les débris de ses troupes. Les Français sont seuls désormais.
Janvier 1148. Gorges de Pisidie.
Une fois passée en Asie Mineure, l’armée s’est engagée sur une route périlleuse, longeant la côte ; aux défilés succèdent des chemins étroits à flanc de falaise, bordés de précipices, de vrais coupe-gorges où les Turcs pourraient l’anéantir sans coup férir. Aussi Louis VII a-t-il décidé de prendre des précautions. Geoffroy de Rancon, un poitevin, vassal d’Aliénor, a reçu l’ordre d’occuper les hauteurs en attendant l’arrivée de l’armée. Il a préféré établir son campement de l’autre côté de la montagne, laissant ainsi un vide dangereux entre l’avant-garde et le reste des troupes. Ce vide, les Turcs s’y ruent aussitôt. Les longues files de chariots sont tronçonnées, submergées par des vagues de cavaliers qui tourbillonnent autour, décochant des pluies de flèches, sabrant à tout-va la piétaille en proie à la panique. Débordés, les Croisés n’ont plus d’espoir que dans l’arrivée de leur arrière-garde. Du haut d’une colline, celle-ci voit dans la vallée les Turcs s’en donner à cœur joie.
Calmement, Amaury et Godefroy lacent leur heaume, assurent leur baudrier, resserrent les sangles de leurs étriers. Puis, de la main droite, ils empoignent fermement leur lance, de la gauche, ils tiennent la bride et leur bouclier. Derrière eux, sept cents templiers, bardés de fer, rangés sur sept rangs de profondeur, attendent l’ordre du Grand Maître de charger. C’est l’attente, dans un silence de mort, sous un soleil de plomb. La bouche et la gorge sèches, le cœur battant, les deux garçons restent immobiles, leurs chevaux piaffant, les fourreaux d’épée et les boucliers cliquetant contre les cottes de mailles. Là-bas, la clameur de la bataille décroît. Là-bas, leurs frères vont être anéantis. Dans un effort surhumain, les Templiers font passer la discipline avant tout, résistant à l’envie de rompre les rangs pour courir sus à l’ennemi. Jusqu’à ce qu’arrive enfin le signe tant attendu, celui d’avancer, alors la masse s’ébranle lentement derrière le gonfanon de l’Ordre claquant au vent. Depuis la crête, ils descendent calmement au pas lourd de leurs destriers, puis au fur et à mesure que la bataille se rapproche, au trot. Talon contre talon, ils tiennent la ligne. Avec un grondement sourd, la masse compacte prend peu à peu de la vitesse, le trot devient galop, faisant trembler le sol et coucher les herbes. D’un seul élan, les lances s’abaissent, calées sous le bras. Dans un nuage de poussière, les hommes se dressent alors sur leurs étriers et le grondement devient clameur lorsque, de sept cents poitrines, le cri de guerre de l’ordre est lancé à pleins poumons :
Sept cents hommes contre une armée, une vague de fer contre une marée humaine. Et pourtant la charge fait voler en éclat les lignes turques. Dans le fracas du combat, Amaury et Godefroy ne s’entendent plus crier, la gorge arrachée par les hurlements qui doivent pourtant en sortir. Leurs lances brisées au premier choc, ils ont chacun dégainé leurs lames et frappent de taille et d’estoc, les yeux fous, la bave aux lèvres. Amaury ne reconnaît plus rien. Ici point de règle et de courtoisie entre gentilshommes. Ici on éventre, on étête, on tranche. Ici on tue !
Les Turcs semblent innombrables, une rangée abattue laisse la place à une autre, aussi brave, aussi intrépide. Ainsi va le combat où des preux tombent des deux côtés, crânes fendus, poitrines défoncées. Mais l’arrivée des Templiers a galvanisé les Croisés qui repoussent peu à peu leurs adversaires.
Dans la confusion du combat, les deux jeunes gens ont remarqué un chevalier, isolé sur une hauteur, qui donne de furieux moulinets, tenant en respect plusieurs guerriers Seldjoukides qui cherchent à l’encercler. Faisant tourner bride à leurs montures, ils se ruent à nouveau à l’attaque, renversent et piétinent ceux qui leur font face avant de mettre pied à terre et de relever l’homme à demi-étourdi par les coups reçus. Lorsqu’ils délacent le heaume, ils n’en croient pas leurs yeux, c’est le roi. Louis VII en personne qui s’est battu devant eux. Personne ne l’avait reconnu dans la fureur du combat, y compris les Turcs qui ont manqué là une prise de choix. Le souverain n’allait pas oublier ce qu’il devait aux Templiers et son estime pour eux ne fit que redoubler.
Cette bataille a permis aux Francs de gagner le respect de leurs adversaires. Désormais, rendus prudents par l’étendue de leurs pertes, les Turcs ne cherchent plus le contact. Néanmoins l’affaire est fort mal engagée et la tente royale est le lieu d’une vive discussion entre époux. Louis VII écume littéralement de rage.
Godefroy qui en a été un témoin bien involontaire s’éloigne à pas de loup, l’air songeur. D’après de telles paroles, l’avenir du couple royal est bien mal engagé.
Après avoir frôlé le désastre, le roi et ses barons reconnurent qu’il serait plus sage de terminer le voyage vers Jérusalem par voie de mer. Quelques semaines plus tard, les Croisés débarquaient à Antioche, mais Aliénor n’allait pas tarder à faire à nouveau parler d’elle.