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Temps de lecture estimé : 16 mn
06/02/19
Résumé:  Une balade où le fantasme rejoint la réalité.
Critères:  fffh inconnu bizarre campagne contrainte voir nudisme strip intermast rasage conte -occasion
Auteur : Fred2059  (Mon credo : complicité, tendresse, contraintes, érotisme.)            Envoi mini-message
C'est pour Internet

Par un bel après-midi d’été, il se promenait dans la campagne passant d’un chemin creux, à la traversée d’un bois de chêne ou d’un champ. Ce coin, il le connaissait par cœur. Depuis des années il s’y promenait, flânant au gré de ses sensations, nu ou habillé. Il serait capable de retrouver son chemin les yeux fermés tant ses autres sens avaient mémorisé chaque odeur, chaque changement de brise, de relief ou de revêtement du sol. Après avoir passé une crête, il redescendit dans une large vallée. Le chemin qu’il venait de prendre était le seul accès rapide à ce lieu enchanteur. Depuis longtemps déjà il n’avait plus vu personne, aucune trace d’homme à perte de vue. Le temps était chaud et une légère brise rendait très supportable cette température estivale. Soudain au détour du chemin trois silhouettes apparurent à une distance respectable.



Il pensait d’ailleurs se dévêtir, comme il le faisait si souvent, pour continuer « nudement » cette errance à travers nulle part. Il s’était imaginé rencontrant trois femmes, chacune portant un petit sac à dos, engageant la conversation après s’être assis ensemble au centre d’une prairie.



Dans un seul élan, elles retirèrent leur sac de leur dos et dans un parfait ensemble elles les ouvrirent. Il se demandait ce que cela voulait bien dire. C’était bien étrange, trois jeunes et jolies femmes, arrivées de nulle part et au milieu des champs à chercher un gibier pour l’offrir à leurs clients.


Deux avaient de longs cheveux blonds qu’une douce brise faisait flotter dans l’air. La dernière les avait roux. Elles étaient habillées de façon similaire, portant chacune une robe en tissu léger aux couleurs vives, de fines ceintures faisant ressortir leur taille. Leurs tenues estivales s’alliaient parfaitement au cadre magnifique de cette journée de juillet.


Vraies blondes, vraie rousse ? Il aurait bien voulu savoir. Il s’imagina un instant le leur demandant, et à tour de rôle de se dénuder devant lui. La rousse aurait eu une touffe de poils rasée en forme de cœur, positionnée sur le pubis, juste au-dessus de la fente formée par les grandes lèvres, dont la couleur ne laissait aucun doute sur la réalité de sa teinte. Sa peau couverte de taches de rousseur, qui venait gainer un corps de sportive complétait cette certitude : c’était une vraie rousse. Ses seins étaient plutôt petits, en forme de poire avec les tétons qui pointaient bien au-dessus de l’horizon. Il les aurait caressés puis embrassés, s’y perdant comme quand il était bébé et que le doux contact des seins maternels venait le rassurer, le bercer et finalement l’endormir. Ô temps lointain de l’insouciance.


La première blonde aurait défait sa ceinture, puis détachant les fines bretelles qui la retenaient au niveau des épaules, elle aurait laissé glisser sa robe en un petit tas à ses pieds. Ni soutien-gorge ni culotte, ces sous-vêtements dans les deux sens du terme, qui ne font que cacher ce que la nature a créé et qui sont parfaitement inutiles pour une balade estivale. Des seins plus lourds, plus généreux et un sexe parfaitement épilé qui aurait laissé admirer les grandes lèvres délimitant le passage secret et protégeant le bouton si délicat caché au creux sommital. Levant les bras haut au-dessus de sa tête, elle aurait fait une pirouette lui permettant de contempler son corps si harmonieux. Impossible de savoir si c’était une vraie blonde, et poser la question était indélicat.


La dernière aurait entamé un striptease, rythmé par ses copines tapant dans leur main comme des castagnettes sur un air de danse espagnole. Une première sandale aurait volé, la seconde, la ceinture. En se baissant, comme saluaient au temps des chevaliers les gentes dames, elle aurait attrapé le bas de sa robe, et se relevant, les bras montant haut au-dessus de sa tête comme les patineuses qui font si bien des pirouettes, elle aurait laissé voir son corps nu comme un ver, bronzé comme un éphèbe, les muscles ciselant sa peau. Son sexe recouvert d’un doux duvet blond n’aurait laissé aucun doute !


Au lieu de cela, avec une vivacité inattendue, une extrême dextérité, un ensemble parfait digne d’une équipe de nageuses méritant la médaille d’or en natation synchronisée, elles se jetèrent sur lui, et en moins de temps qu’il n’en faut à un coucou pour sonner la demie, il se retrouva attaché, les bras en croix et les jambes écartelées à l’aide de fines cordelettes à des anneaux fixés dans le sol. Il avait l’air fin, ainsi à la merci de ces trois superbes créatures qu’un moment auparavant il rêvait de diriger dans un défilé de nues.


Elles installèrent trois caméras autour de lui, et sortirent une grosse paire de ciseaux. Passant de l’extase de son fantasme à la peur, il eut envie de crier. Mais à quoi bon perdu au fond de cette profonde vallée. Peut-être l’écho lui répondrait-il ! Alors il essaya de se débattre, de se libérer de ses liens. Peine perdue ! Il n’avait pas réagi assez vite croyant à un petit jeu, et puis son esprit n’avait pas encore atterri. Il était encore dans ses rêves érotiques lorsque l’action fatale s’était établie. La rousse, Julie, commença à lui ôter un soulier, une chaussette, une deuxième chaussette. Il ne comprenait pas où elles voulaient en venir.



Julie défit la boucle de son ceinturon et tirant délicatement, mais fermement dessus, lui retira. Ce simple geste, et alors que pas un morceau de peau n’était apparu, le déstabilisa encore plus. C’était le début d’un dépouillement, d’une mise à nu, comme un soldat que l’on dégrade en lui retirant les signes distinctifs de sa fonction. Liane, la fausse blonde, attrapa la grosse paire de ciseaux et engagea la demi-lame dans la jambe du pantalon, au niveau de la cheville gauche. Les lames des ciseaux entamèrent le tissu, et le coupant franchement, remontèrent jusqu’au genou, puis s’insinuèrent le long de l’intérieur de la cuisse. Le contact de la lame froide avec cette peau si sensible lui donna le frisson. La lame s’approchait inexorablement des parties intimes. Le visage un tantinet sadique de son bourreau lui fit craindre le pire. Qu’avait-elle en tête, que voulaient ses clients ? Du gore ?


Une terrible terreur l’envahit un instant. Mais bifurquant sur la droite les ciseaux finirent de couper le pantalon au niveau de la ceinture et continuèrent leur chemin en traversant sa poitrine en diagonale, caressant au passage le ventre puis les côtes et les pectoraux. L’aisselle droite atteinte il ne resta plus qu’à terminer par le bras droit pour ressortir au poignet. Il n’avait pas fallu plus de deux minutes pour que ses vêtements soient tranchés de sa cheville gauche à son poignet droit et que la peau apparaisse tout le long de l’ouverture. De la pointe des ciseaux, elle écarta légèrement le tissu, laissant apparaître une diagonale de peau.



Son intimité n’était pas encore attaquée et pourtant il se sentait déjà nu. Et puis comment allait-il repartir, avec quels habits, s’il y survivait ?

Julie prit le relais et attaqua par le poignet gauche pour faire le chemin symétrique et inverse jusqu’à la cheville droite. Une croix de chair apparut laissant entrevoir, là l’intérieur d’une cuisse, là les poils des aisselles, ceux du pubis ou un biceps ma foi bien musclé. Comme une boîte de conserve montre son contenu après un savant détourage de son couvercle, deux coups de ciseaux plus tard il n’y eut plus qu’à tirer délicatement sur les lambeaux de tissu pour le montrer, l’exhiber nu sous le soleil qui venait réconforter son corps à défaut de son esprit.


Elles étaient très satisfaites de ce dépeçage. Elles le regardèrent se débattre, gigoter, son sexe mou passant d’un côté à l’autre. Elles le filmèrent sous tous les angles, en petit plan, en gros, son ventre bien musclé, son pénis dont le prépuce ne laissait voir que le méat urinaire et une collerette du gland. Ses cuisses de sportif, ses mollets de footballeur, ses biceps de gymnaste. Comment un tel gibier aussi fort avait-il pu tomber aussi facilement entre les griffes d’aussi frêles créatures ?


Après la capture, un jeu était au programme : décalotter le gland avec des baguettes chinoises le plus rapidement possible. Trois candidates : Liane, Mathilde et Julie. Un arbitre : le chronomètre. Elles en avaient apporté un, bien sûr, dans leurs sacs à dos. C’est Julie qui concourut la première. Ce sexe proposé pour ce défi dont le prépuce recouvrait presque totalement le gland était parfait. Bien mou, suffisamment long, elle prit une baguette dans chaque main et vint les positionner de chaque côté du pénis. Essayez de prendre une nouille avec des baguettes et vous comprendrez la difficulté de cet exercice.


Julie appuyait trop fort à droite et le morceau de chair se dérobait. Un instant d’équilibre et elle commença doucement à tirer le prépuce vers le bas. Le gland apparut doucement, mais au moment où elle pensait avoir gagné, patatras le sexe trop mou s’échappa. Et le chronomètre qui tournait. Il regardait incrédule son sexe servir d’objet de loisir comme une balle de tennis ou un jeu de cartes. S’appliquant de nouveau et le prenant en étau dessus-dessous et non pas droite-gauche, elle réussit finalement son épreuve au bout de cinq longues minutes. Longues, mais supplice plutôt agréable.



Le prenant entre le pouce et l’index, elle repositionna le prépuce sur le gland.



Mathilde attrapa les baguettes, mais, contrairement à Julie qui en avait pris une dans chaque main, elle les positionna comme elle avait appris dans les restaurants chinois. Manger des nouilles chinoises à la baguette n’avait plus de secret pour elle aussi, décalotter ce gland n’allait pas être difficile. Et en effet, il ne lui fallut que moins d’une minute pour arriver à ses fins.



Liane avait remarqué que ces manipulations avaient eu de l’effet sur le jeune homme et que son pénis avait imperceptiblement pris du volume. Aussi, après avoir positionné les baguettes dans sa main droite, elle les utilisa pour titiller l’entrejambe aussi joliment exposé ce qui eut pour effet d’augmenter la raideur de la chose, puis se penchant en avant elle, engloutit le joli sexe dans sa bouche repoussant le morceau de peau vers le bas. Il n’attendait que cela et en moins de deux, il eut une terrible érection qui le maintint totalement décalotté. Liane n’eut plus qu’à rapidement prendre ce sexe raide entre les baguettes : cinquante secondes.



Au bout de quelques minutes de conciliabule, elles annoncèrent la sentence. Ce gage était le seul moment où elles se désunissaient et ne faisaient plus… qu’une. Moments de déchirements tellement elles étaient unies dans leurs actes et leurs ressentis. Mais leurs clients adoraient ces gages et leur chiffre d’affaires avait décuplé depuis qu’elles avaient mis cet ingrédient dans leur recette.



Autant elle était totalement relâchée et parfaitement impudique lorsqu’en chœur elles terminaient cette séquence vidéo, autant elle n’aimait pas perdre et se retrouver à se donner en spectacle à ses copines, mais c’était la règle, leur règle, aussi obtempéra-t-elle de mauvaise grâce. Elle souleva sa robe légère et la prit dans ses bras. Le bas de son corps apparut nu en plein soleil. Ses longues jambes de sportive, ses fesses fermes et bien rondes et bien sûr son minou glabre en forme d’abricot qui, jambes serrées, ne laissait voir que la fente des grandes lèvres. Elle vint s’agenouiller au-dessus de la tête, de la bouche qui devait officier puis descendit doucement jusqu’à ce que toutes les lèvres soient très proches les unes des autres.


Sa position et une excitation certaine entrouvraient largement sa vulve libérant le clitoris de son abri intime. Spectacle incroyable qu’il n’avait qu’à peine imaginé dans ses plus furieux fantasmes, il voyait s’approcher de son visage, de ses yeux, descendre vers sa bouche cette fleur ouverte qui allait lui permettre de cueillir le fruit délicat. Il leva légèrement la tête à la rencontre du bouton si sensible.



Il relâcha ses muscles et sa nuque se reposa sur le sol. Imperceptiblement la peau aux cent mille terminaisons nerveuses se rapprochait. Le contact fut pour lui comme une déflagration ; instantanément sa queue devint raide, plus dure qu’elle ne l’avait jamais été. Julie prit plaisir à sentir ses lèvres lui embrasser le minou, et elle lui ordonna de la mordiller, de sortir sa langue et de la titiller. Moments d’échanges de sensations extraordinaires, de complicité entre la maîtresse et l’esclave. Mathilde et Liane voyaient jalousement Julie partir vers un état d’extase totale.



Avec regret, elle se détacha de ces exquises caresses et se redressa.


On pouvait passer à l’acte suivant qui se décomposait en trois scènes : ciseaux, rasoir électrique puis finition. La paire de ciseaux réapparut dans la main droite de Mathilde. Elle attrapa une touffe de poils entre le pouce et l’index et couic, début d’une déforestation qui en quelques couics fit ressembler cette zone érogène à de la steppe.



Elle avait récupéré de son gage et attendait avec impatience son intervention. C’était toujours un grand plaisir de raser les parties génitales des hommes, et celui-là, qui l’avait si bien sucée, l’inspirait particulièrement. Elle sortit du sac un rasoir électrique, le positionna en mode couteau et s’attaqua à un second passage : méthodiquement elle commença par le pubis qui en quelques mouvements du haut vers le bas, s’arrêtant toujours à la base du pénis transforma la steppe de cette région en toundra. Puis attrapant les bourses à pleine main et les tirant tantôt à droite puis à gauche, en haut puis en bas, elle finit le maillot en débordant, tant qu’à faire, jusqu’à l’anus, en quelques savants déplacements du rasoir.



Un blaireau, une bouteille d’eau, une cuvette ronde de couleur vert pomme et d’environ dix centimètres de profondeur, un pot de crème et un rasoir apparurent dans ses mains fines et soignées, aux ongles préparés. Liane avait de petites figurines peintes sur chacun de ses ongles, de telle sorte que lorsque ses mains pointaient vers vous, vous aviez l’impression que dix personnages vous fixaient avec attention et même obsession.


Elle avait un visage de petite fille, des lèvres fines, des yeux en amande, un menton volontaire. Mais de ses délicates oreilles, de ses mèches blondes qui lui barraient le visage et de son nez légèrement retroussé on retenait surtout son air coquin, très coquin. On voyait qu’elle prenait un gigantesque plaisir dans cette scène de théâtre érotique dont elle était une des principales actrices. Et le meilleur était à venir. L’eau dans la cuvette, le pot de mousse ouvert, le blaireau en main, en un tour de main le joli sexe tout souple avait disparu sous un épais manteau de mousse blanche. Le badigeonnage de son pubis, de son sexe de ses bourses et de son entrejambe avait été exécuté avec une maestria digne des meilleurs barbiers.


Liane attrapa le rasoir et la verge et avec une habileté héritée de manipulations multiples. L’étirant vers le haut afin de tendre la peau, elle attaqua par petits coups partant du haut du pubis et descendant vers la base du sexe puis le remontant, découvrant la peau devenue imberbe. Il sentit monter en lui une terrible excitation, comme le jour où nu, allongé sur un des lits d’une chambre double d’un hôpital, une infirmière lui avait rasé cette même zone. Elle, elle s’était arrêtée à la base de son sexe, ne l’avait pas pris dans sa main pour tendre la peau, mais pour le reste, le geste était le même. Il fit un effort pour oublier cette sensation, il aurait trop honte de montrer son plaisir à ces garces qui l’humiliaient.


Prenant le gland entre ses doigts, Liane le tira dans tous les sens, afin de permettre un rasage optimal, et il se retrouva sans crème et sans poils comme il n’avait jamais osé le faire, bien qu’il ait moult fois été tenté. Très contentes de leur œuvre, en montrant du doigt la verge et les bourses imberbes, elles rigolaient doucement et commentaient à voix basse le spectacle qui était offert à leurs yeux. Liane prit une des caméras et tourna une série de gros plans pendant que Julie s’entraînait avec la paire de baguettes chinoises sur le pénis offert en essayant à nouveau de décalotter le gland. Elle utilisait toujours ses deux mains et le résultat était inversement proportionnel à l’excitation qu’il procurait au propriétaire de l’objet manipulé.


Il faut que je résiste, se dit-il, écartelé entre la gêne et l’extase.


Elles le laissèrent un instant. Julie mit de la musique, elle avait emmené une « sound machine » et un air dansant retentit dans l’immensité de cette campagne perdue. Tels des Sioux autour du poteau de supplice, elles entamèrent autour de lui, une ronde rythmée.

Une phrase musicale se répétait toutes les minutes, et c’était le moment pour chacune de retirer un vêtement. Bien que ce ne soit pas le même qu’elles effeuillaient de leur corps, elles le faisaient dans un ensemble parfait, dans un geste rituel issu du fond du temps.


L’étoffe retirée du corps était prise dans la main droite et après s’être penchées en avant comme pour s’incliner devant une idole invisible, le bras gauche pointant en arrière vers le ciel, d’un geste ample et majestueux, elles le laissaient tomber à l’extérieur du cercle. À la fin, quand elles furent nues, leurs peaux offertes au soleil, une ligne de vêtement délimitait l’extérieur de l’intime.


Elles dansèrent encore quelques minutes, il se repaissait du spectacle de ces jeunes et jolies filles nues qui s’offraient à ses yeux. Il était littéralement fasciné et son regard passait d’un corps à l’autre, d’une cuisse à un sein, d’une épaule à une fesse ou bien d’un visage à des lèvres. Le cœur de poils roux sur le pubis de Liane, la vulve glabre de Julie, le doux duvet blond de Mathilde, autant d’images qu’il gardera à jamais dans ses souvenirs les meilleurs. Sa crainte était qu’il en ait trop vu et que comme dans certains films, il ne finisse exécuté comme les témoins gênants.


Sortant de leurs transes, elles s’assirent dans le cercle, en triangle autour du supplicié. Assises en tailleur, cuisses largement écartées, elles offraient leur intimité à la caresse de l’air tiède, au regard de la nature… et à son regard avide. Il put, tout à loisir, durant quelques instants comparer ces trois sexes offerts. La position et l’excitation qui avait gonflé les parties intimes lui permettaient de découvrir ce qu’il n’aurait jamais imaginé voir. Ces trois sexes grands ouverts : Mathilde avait des petites lèvres plus grandes que celles de ses copines et qui dépassaient des grandes. Son clitoris était également plus développé et il en apercevait l’extrémité sous le capuchon. Pour sa part Liane avait une petite vulve avec un clitoris qui en occupait la plus grande partie, un très joli clitoris, les petites lèvres étaient vraiment petites et l’entrée du vagin était à peine visible. Il se demanda si son pénis pourrait pénétrer un si petit orifice. Était-elle vierge ? Dans la situation où elle se trouvait, Julie, qui était la plus proche de son visage, lui offrait consciemment une magnifique vue de son intimité et son regard pouvait se perdre profondément dans le conduit qui mène au plaisir.


Elle était à côté du crochet qui, fermement enfoncé dans le sol, y maintenait inexorablement attachée sa main droite. Il avait encore essayé de se débattre pendant qu’elles dansaient absentes, les yeux dans le vide, mais c’était vraiment peine perdue. De plus les liens avaient tendance à se resserrer, aussi avait-il préféré abandonner et s’avouer vaincu. À la merci de ces créatures, il était maintenant prêt à exaucer tous leurs désirs pour rester en vie et que ce supplice se termine ; il allait être servi.

Liane prit la parole :



Julie défit le lien qui entravait son poignet droit. Il était pour le moins gêné. Il était prêt à subir, mais se donner du plaisir devant ces femmes qui le regardaient d’un œil amusé.

Mathilde d’un coup de cravache sur le ventre le rappela à l’ordre, à leur ordre :



La voix était extrêmement dure.


Son cerveau hésitait entre la peur et l’excitation. Comprenant qu’il n’avait pas le choix, il attrapa son sexe à pleine main et commença à le caresser. Il lui fallut plusieurs minutes de concentration, se plongeant dans les rêves érotiques qui peuplaient ses nuits, lui permettant de mieux supporter l’absurdité du quotidien, pour que sa verge se gorgeant de sang, il pût enfin exécuter des va-et-vient efficaces qui progressivement l’amenèrent à une sensation agréable.



Un encouragement qui marquait peut-être un peu de tendresse de sa part. Elles commencèrent à se caresser doucement, leurs doigts fins s’insinuant entre leurs lèvres jusqu’au plus intime d’elles-mêmes. De bas en haut, de délicates rotations, tournant autour du bouton si sensible, le plaisir montait en elles. Lui regardait, le spectacle, qu’il avait imaginé tant de fois et qui aujourd’hui était réalité. Son cerveau, connecté sur le plaisir, oubliait sa position humiliante. Sentant le plaisir arriver, il dut ralentir, pour ne pas enfreindre les consignes.


Perdues dans le ressenti de si exquises sensations, une main remontant vers leurs seins dont les tétons pointaient vers l’infini, les caressant puis redescendant sur le ventre, contournant la vulve pour toucher la peau si délicate et sensible de l’intérieur des cuisses, les yeux mi-clos, elles s’observaient par petits clins d’œil. Leur jeu, à elles, était de jouir toutes ensemble.


Elles avaient beau se connaître, il fallait toujours ces regards complices, pour pouvoir crier à l’unisson lorsque la décharge électrique, qui telle une mitraillette, pendant quelques secondes, les transportait dans un monde dans lequel on aimerait se perdre à jamais, traversait leur corps. Ayant depuis un long moment ralenti lorsque, Julie, Mathilde et Liane jouirent, il n’eut qu’à reprendre le mouvement pour retomber, par un terrible orgasme, qui le couvrit de sperme du nombril au menton, dans sa position de prisonnier. Quelques secondes seulement et son cerveau avait déjà basculé. Il était à nouveau un esclave qui s’était donné en spectacle à ses maîtresses.


Elles ramassèrent prestement tout leur matériel, le laissant les chevilles très écartées toujours fixées aux deux crochets plantés dans le sol. Les deux mains étaient maintenant libres et en se redressant il s’aperçut qu’un lien fermé par un cadenas le maintenait prisonnier.



Il se retrouva assis, les jambes écartelées avec un cadenas à chiffres entre ses cuisses. Il commença aussitôt à rechercher le code, effrayé à l’idée que d’autres promeneurs le trouvent dans cette position. Au bout de vingt minutes, un triple sept lui permit de se libérer. Les garces étaient loin maintenant, cela faisait longtemps déjà que leurs silhouettes féminines, que leurs dos, leurs fesses, leurs cuisses, leurs mollets, qu’il avait regardés s’éloigner en dernier paiement au supplice qu’il avait subi, s’étaient noyés dans le mirage d’une mer que l’on pouvait deviner sur l’horizon.