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n° 18828Fiche technique32259 caractères32259
Temps de lecture estimé : 19 mn
06/02/19
corrigé 06/06/21
Résumé:  Un sous-entendu, un regard... et une vieille amitié prend en quelques semaines une tournure tout à fait inattendue !
Critères:  fh extracon copains fépilée hotel amour lingerie ffontaine massage intermast fellation cunnilingu pénétratio yeuxbandés exercice
Auteur : Oli M      Envoi mini-message
La 36

Lui


Notre relation avait pris un tournant particulier, inattendu…


Tout avait commencé par des retrouvailles chez un ami à l’occasion d’une garden-party. Un regard, la détection d’un mal-être… Mais surtout une complicité innée, ravivée d’un regard… Une amitié particulière vieille de plusieurs années. Aussi solide que discrète… Amitié partagée aujourd’hui par nos couples respectifs.


À mes inquiétudes sur son moral, elle avait répondu par des sous-entendus, me laissant comprendre que ses relations avec son mari étaient de plus en plus tendues.

Et puis, cette proposition sortie de nulle part, la promesse de se revoir. À deux. Pour en parler, pour échanger un peu…




Elle


Je n’aurais pas imaginé me confier à lui… pas avec cette intimité. Mais j’en suis heureuse au fond.

J’avais bien perçu cette sensibilité derrière une certaine carapace apparente. Une tendresse et une fragilité qui pointaient – trop rarement – derrière cet air « sûr de soi » et qu’il me plaisait de pouvoir enfin cultiver.

Nos rencontres me procuraient une chaleur réconfortante.


Il m’avait dit que celles-ci changeraient probablement à jamais notre relation… nos relations ! Je ne l’ai pas cru.

Son malaise de se retrouver en tête lors de notre premier repas aurait dû éveiller en moi plus de questions. Avait-il déjà une idée particulière ou s’agissait-il d’un pressentiment inconscient ?


Avec le recul, je dois convenir qu’il avait vu juste…




Lui


Je me souviens de ce premier repas. J’avais éprouvé un sentiment étrange… comme un malaise. L’impression de m’engager sur une voie risquée. Le sentiment de la voir nue, déjà. Le sentiment de me mettre à nu aussi. Une sensation, déjà à ce moment-là, de ne pas être à ma place… et d’y être pourtant fort bien !

La certitude aussi qu’il allait falloir gérer cette relation, la distance… et l’idée que je n’y arriverai pas. En avais-je envie, d’ailleurs ?




Elle


Il me bousculait et j’aimais ça !

Ses questions, ses réflexions renforçaient mon questionnement, ma soif d’émancipation à ce moment de ma vie.


Je dois reconnaître aussi qu’avec lui, je me sentais le centre du monde. Il était à moi ! J’avais toute son attention. Personne mieux que lui ne me donnait ce sentiment, cette impression que rien ne pouvait se mettre entre nous et cela me rassurait, me galvanisait.


Cela me faisait peur aussi… Avec lui, chaque barrière était remise en question et certaines images, certaines possibilités me traversaient l’esprit çà et là. J’avais beau les ignorer, je pressentais qu’un jour ou l’autre, elles s’imposeraient sous la forme d’un problème… ou d’une opportunité ! Mais l’heure n’était pas aux choix et je me plaisais à le laisser guider le jeu.




Lui


De coups d’accélérateur en moments de temporisation, notre relation faisait son chemin.

Une convention tacite s’était établie entre nous. Je la bousculerai en osant la provocation sur un mode séduction. Elle jouerait la bonne amie, se délectant de mon ambiguïté… mais niant toute tentation de plus !


Elle pratiquait avec un peu trop de conviction pour être honnête la méthode Coué… « Tu es mon ami », « on restera ami », « tu garderas mon amitié »…

Personne n’était plus dupe à ce stade, nous avions franchi la ligne rouge depuis un moment. Et très certainement depuis que le sexe avait rejoint nos sujets de discussion…




Elle


Mais qu’est-ce qui m’était passé par la tête ?

Alors que nous échangions sur Whatsapp sous la forme d’un jeu « Dis-moi quelque chose que personne ne sait de toi… », il m’a demandé « Quel domaine ? » J’aurais pu en choisir tant…

Mais j’ai répondu… « le cul » ! Rien que ça… Étais-je guidée par l’envie d’aborder ce sujet, de l’emmener sur le sujet, de briser un tabou ? Ou est-ce que ce sujet est l’unique fruit du hasard ?


Sa réponse m’a surprise :


  • — J’écris des récits érotiques !
  • — Je pourrai les lire ?
  • — Pourquoi pas. Mais tu serais la première. C’est quelque chose que j’ai toujours gardé pour moi.


Toujours est-il – je dois le confesser – que j’ai littéralement fait exploser une barrière.

Je n’ai pas de regrets. Non, j’aime cette idée d’un « artiste de la sensualité ». Cet univers m’attire et je voudrais dévorer chacun de ses récits. Cela ouvre de nouveaux horizons. Cela ouvre surtout la porte à des échanges que je ne peux avoir avec personne d’autre. Cela ouvre enfin la porte à une intimité particulière, intimité que j’apprécie, mais saurais-je y faire face et l’assumer jusqu’au bout.


Ce nouveau jeu me déchire… entre ma culpabilité de me livrer sexuellement – même virtuellement – et la chaleur qui se propage dans mon bas-ventre quand nous évoquons un de ses scénarios, je ne me décide pas…




Lui


Ce jeu s’emballe. Il m’amuse autant qu’il me fait peur. Mais il m’amuse surtout ! … mais il me fait peur aussi.

Le train est en route et je ne le vois pas s’arrêter.


Quand jeu pareil est lancé, que voulez-vous faire ? L’arrêter et se dire qu’on oublie tout ça ? Qu’on va revenir à nos souvenirs passés et autres anecdotes ?


Impossible.


D’autant plus qu’on y a pris goût. Plus que ça, on aime ce jeu. Elle aime ce jeu ! Je le sais. Malgré ses barrières… malgré cette culpabilité latente… elle aime !

Sans aucun doute, ce jeu, c’est une façon de goûter à l’aventure. Une façon de sentir libre dans tête, à défaut de pouvoir s’émanciper… Jouer, c’est entretenir cette possibilité de quitter la routine, de goûter à de nouvelles sensations, c’est un refus d’avoir fait le tour quand on n’est pas encore à la moitié de sa vie…


Mais ce jeu, c’est aussi la promesse de beaucoup de frustration, tôt ou tard.

Le temps arrive où je vais la perdre. Et je m’y refuse…


Je saisis mon téléphone.




Elle


Une vibration dans mon sac. Un message. Je saisis mon téléphone…


« Chère Toi,

Notre relation m’a jusque-là beaucoup apporté. Si les rails qu’elle a pris ont pu sembler conventionnels, on constate aujourd’hui qu’ils ont pris une direction que l’on n’imaginait pas. Mais on en est là.

Pour rien au monde, je ne veux renoncer à notre complicité, à notre amitié… mais elle est aujourd’hui plus que cela. Nous avons franchi depuis un moment déjà le point de non-retour et je ne souhaite pas que la frustration l’emporte sur le plaisir de se voir et d’échanger.

Je ne te propose pas de tout quitter pour recommencer ta vie. Non, je te propose d’ajouter une dimension à notre amitié.

Je ne peux plus poser les yeux sur toi sans poser aussi les mains sur ton corps, mes lèvres sur ta peau.

Je te propose, mardi, jour de notre prochain rendez-vous, de me retrouver à midi à l’hôtel « La bulle », chambre 36.

J’espère que tu nous permettras de poursuivre nos échanges et notre complicité… en y ajoutant la passion.

À défaut, tu garderas toute mon amitié, mais nous ferons comme si ces six derniers mois n’avaient jamais existés et nous la vivrons telle que nous le faisions il y a un an.

Le choix t’appartient. Je dépose mon espoir en tes mains… »


Je reste sans voix…

Une boule me fait comme un nœud dans le ventre.

Ce n’est pas la surprise qui me serre. Non, ce message, je le redoutais et je l’espérais en même temps… mais je l’attendais.

Ce qui me serre, c’est de me savoir à l’heure du choix.




Lui


Une vibration dans ma poche. Anxieux, je sors avec hâte mon smartphone de ma poche et…


« Je suis ravie que tu me partages la façon dont tu vis notre relation. Il est vrai qu’elle a pris un tournant étonnant. Je ne souhaite pas te perdre. Je ne suis pas sûre que mes barrières me permettront d’aller au bout, mais je te rejoindrai dans la chambre 36. »


On en est donc là !




Elle


On en est donc là !


J’avoue que j’ai décompté les jours… Entre le risque et le renoncement, j’avais cédé au risque.

J’avais besoin d’y goûter, de m’y découvrir, de sentir à nouveau mon corps vibrer à de nouvelles sensations.


La routine me frustrait. Nous avions beau, mon mari et moi, faire l’amour régulièrement, nos rapports se limitaient à quelques minutes de préliminaires, efficaces, mais mécaniques. Inlassablement, tout de déroulait dans le même ordre. Quelques baisers, quelques caresses, et une dizaine de minutes de corps à corps teintés d’automatismes.

J’y ai trouvé mon compte durant de longues années. Mais j’ai réalisé à quel point cette routine m’enfermait.

J’ai aujourd’hui une envie profonde, un besoin de sentir le goût de désir…


Je marche sur le tapis feutré du troisième étage. La chambre 36 se trouve à l’extrémité du couloir.

Je pousse la porte avec une grande appréhension, mais je sais que je peux lui faire confiance et qu’il respectera mes doutes le cas échéant.


Il est là, debout près de la fenêtre, les mains dans les poches, comme pour se donner une contenance. La tension, palpable, n’a d’égale que l’envie partagée de se serrer dans les bras.

Je pose mon sac à main sur le fauteuil et m’avance vers lui.

Il écarte les pans de mon manteau et pose se mains sur mes hanches. Il s’avance et pose délicatement un baiser sur ma joue.

Nous nous sourions, gênés et soucieux de ne pas nous précipiter. Il pose enfin ses lèvres sur les miennes, glisse ses mains dans mon dos et m’attire contre lui.




Lui


Elle pose sa tête dans le creux de mon épaule et notre étreinte dure comme ça de longues secondes.

Ce contact prolongé a un effet intense et apaisant. Comme s’il effaçait bien des frustrations accumulées.

Elle se recule soudainement et semble ouvrir la bouche pour dire quelque chose, mais n’en fait rien. Sans doute réalise-t-elle, tout comme moi, que tout ce qu’on pourrait exprimer semblerait absurde au vu des circonstances.


Elle revient contre moi et je dirige mes lèvres vers son cou, juste sous l’oreille. Elle penche la tête pour permettre de m’y glisser plus facilement. Alors que mes mains parcourent sensuellement son ventre, ses hanches et sa taille, un frisson la fait tressaillir sous l’assaut de mes baisers.


Ne vaut-il pas mieux mettre fin à tout ça ? Peut-être ne faut-il pas empirer les choses ?

Très vite, je balaye pour la dernière fois cette question. La réponse est évidente. Chaque jour un peu plus. Faire demi-tour c’est renoncer à tout ! Pas question de la perdre. Elle fait aujourd’hui partie de ma vie, elle m’équilibre à sa façon, elle m’apaise parfois, elle me bouscule souvent, elle me construit aussi.


Je m’enivre de son parfum. Comme d’ailleurs renoncer à diamant si précieux qui s’offre timidement à moi ?




Elle


Ses caresses m’électrisent. La tension agit comme un euphorisant et chaque effleurement, même à travers ma robe, me procure une sensation de plaisir particulière.

Ses mains glissent sur mes épaules et entraînent mon manteau dont il se saisit.

Il s’éloigne pour aller le déposer sur le fauteuil et son absence semble pourtant durer une éternité. Je ne me retourne pas, mais je comprends qu’il a ôté son veston. Il revient derrière moi. Il me saisit délicatement les hanches et m’attire à lui. Ses mains glissent sur mon ventre.

Ses lèvres viennent s’emparer du lobe de mon oreille et ses mains remontent sur ma poitrine. Je regrette maintenant la pudeur dont il fait preuve et brûle de voir sa langue prendre possession de la mienne.


Veut-il faire monter le plaisir en douceur ? Veut-il me mettre à l’épreuve ?


Sans interrompre ses baisers, ses mains abandonnent ma poitrine pour rapidement se glisser dans mon dos et, par des mouvements délicats, font descendre la fermeture éclair de ma robe.

Lentement mais sûrement je sens ma robe glisser… et je n’esquisse pas le moindre geste pour la retenir…




Lui


La voilà nue devant moi. Belle. Si désirable dans son ensemble en dentelle noire.


Je le sais, cette mise à nu est autant psychologique que physique. C’est sans doute cela qui me touche, rendant certains gestes hésitants.


Toujours dans son dos, je me colle à elle. Elle doit pouvoir sentir maintenant mon envie à travers mon pantalon.

Elle a fermé les yeux, comme dans l’expectative. Je pose mes mains sur ses épaules puis les laisse glisser sur ses bras, avant de remonter, savourant chaque instant de contact avec sa peau.

Au moment je pose délicatement mes lèvres sur sa nuque, un frisson descend le long de sa colonne, jusqu’au creux de ses reins.

Ses mains viennent se poser sur les miennes. Elles les accompagnent dans toutes mes caresses, comme un signe d’abandon de soi.

Je laisse glisser mes lèvres au creux de son cou offert pour un baiser cette fois plus passionné, provoquant un premier soupir audible.

Elle lève soudain un bras et, d’une main, attrape ma nuque en penchant ta tête loin en arrière, comme pour envoyer un message. Mes lèvres remontent alors le long de son cou, son menton, jusqu’à atteindre ses lèvres entrouvertes et pour la première fois, nous échangeons un baiser plus intense.




Elle


Ce premier vrai baiser fut doux… et pourtant intense, passionné.


Je lui avais jusque-là laissé l’initiative et je comptais bien poursuivre dans cette voie. Il l’avait prise et je m’abandonnais à lui, comme le voulait la nature des choses après ces semaines d’échanges.

J’étais bien décidée à profiter pleinement de ces « bulles » telles qu’il les envisage. Qui sait ? Celles-ci me ressourceraient peut-être… une ou plusieurs parenthèses rafraîchissantes.

Je dois convenir que je ne m’étais jamais sentie aussi « femme » et mon estime de moi-même en était transformée.


Il me prend la main d’un geste élégant et m’emmène vers le lit où je m’allonge sans même ôter mes chaussures, ce qui renforce le côté sexy de la situation. Il reste un instant debout à me regarder…




Lui


Je suis debout et la regarde allongée.

Malgré tous nos jeux, malgré mes envies exprimées, jamais je n’aurais imaginé me retrouver dans cette situation. J’ai envie de fixer cette image à jamais dans mon esprit.

Je sens son regard sur moi et je réalise que nous ne sommes pas vraiment regardés dans les yeux depuis notre première étreinte. Ses yeux croisent les miens et ce sentiment d’impatience et de confusion me désarçonne.

Pendant un instant, j’hésite à lui dire quelque chose… combien j’ai pensé à elle, combien je suis soulagé en songeant à cet instant, combien je l’ai attendu, combien elle est belle… combien j’ai envie d’y goûter…

Mais le silence s’impose comme une facilité et je me glisse à ses côtés.


Couchés sur le lit, nous nous faisons face, nos visages désormais séparés de trente centimètres. Les yeux plongés dans les yeux, nous échangeons quelques instants des sourires gênés. Enfin, nous nous penchons un vers l’autre…




Elle


Nos lèvres enfin se rapprochent, se frôlent d’abord, s’apprivoisent doucement avant de se souder enfin. Nos souffles se mêlent, nos langues se trouvent et se font plus exploratrices. Les dernières barrières semblent tomber d’un coup. Nos désirs nous submergent, nos mains s’activent et nos corps se chauffent. Quelques soupirs m’échappent.

Je déboutonne sa chemise qui rejoint rapidement le sol.


Son bras se tend vers l’oreiller en dessous duquel il glisse la main pour en retirer un bandeau noir. Il me le pose sur les yeux et le noue délicatement, mais fermement derrière la tête. Il pose sa main sur une hanche et m’invite m’allonger sur le ventre avant de se placer, à califourchon, assis sur mes fesses. Il pose alors ses mains sur mon dos et, en se penchant lentement sur moi, les fait remonter lentement vers mes épaules, puis le long de mes bras tendus vers l’oreiller. S’en suit alors un balai où ses mains parcourent mon corps pendant que ses lèvres embrassent chaque centimètre carré de ma peau. Cette sensation m’était totalement inconnue… ou oubliée depuis si longtemps.

Le bandeau éveille tous mes sens, qui s’en retrouvent attisés et les sensations explosent.


Il m’embrasse avec tendresse, comme si j’étais une fleur précieuse, et je m’offre totalement au jeu, profitant de ces instants sensuels que j’avais presque oubliés.

La routine, les enfants, le travail et les occupations diverses… J’avais enfin décidé de penser à moi et de vivre cette aventure interdite à l’hôtel.


Le moins qu’on puisse dire est que je joue merveilleusement le jeu, jeu que je trouve, ma foi, fort à mon goût.




Lui


Pendant que mes mains glissent sur sa peau, allant et venant sur son corps, mes lèvres rendent hommage à celui-ci.

Je me laisse glisser sur ses jambes pour découvrir le galbe de ses fesses et poursuis mon exploration, ma bouche joue un instant avec l’élastique de sa culotte avant de venir glisser sur celle-ci. Mes mains à leur tour viennent suivre les courbes de ses fesses avant de les empaumer.

Lentement, je poursuis ma descente et elle marque un frémissement lorsque ma bouche fait mine de forcer le passage vers son intimité. Mais ma descente continue et ma langue glisse le long de ses cuisses puis de ses mollets, suivant ainsi mes mains qui roulent ses bas en les descendant.

Je me retrouve alors sur le sol au pied du lit pour m’appliquer sur ses pieds que j’embrasse à plusieurs reprises avant d’en masser la base avec application.

Avant de remonter sur lit, je défais prestement la ceinture de mon pantalon et le laisse glisser à mes pieds.

Je l’invite à se placer sur le dos et saisis une jambe que j’amène à ma bouche. Elle frémit à la sensation de ma langue qui remonte le long de son mollet. Elle prolonge sa course à l’intérieur de la cuisse avant de venir arrêter son parcours contre le tissu qui cache encore son intimité, que je sens chaude et humide.


Je fais glisser les mains sous ses fesses et saisis l’élastique de sa culotte que je fais glisser avec son aide le long de ses jambes.

Désireux de faire durer ce moment et de prendre mon temps, je dépose un nouveau baiser sous son nombril et remonte lentement le long de son ventre, passant entre tes seins, parcourant le creux de son cou pour afin arriver à sa bouche. Ma langue ne doit pas forcer ses lèvres pour rejoindre la sienne qui vient à sa rencontre, leur offrant un balai sensuel.




Elle


Alors que nos langues se font l’amour, il me soulève délicatement pour détacher mon soutien-gorge. Je l’entends atterrir sur le sol au moment où je me recouche. Mon cœur palpite et je voudrais à cet instant pouvoir plonger mes yeux dans les siens.

Je tends un bras vers lui pour lui rendre ses caresses, ma main trouve son dos que je caresse un instant avant de glisser vers sa poitrine.


Je suis soudain surpris pas une sensation liquide sur mon ventre. Je reconnais la sensation glissante et sensuelle d’une huile de massage. Ses mains commencent à me parcourir le corps avec une douceur et une lenteur qui me noue le ventre d’envie. Tout mon corps réagit, et pendant un long moment, il fait tout pour éviter d’exciter mes seins ou mon sexe.

Et plus il s’en éloigne, plus je voudrais qu’il s’en rapproche. C’est un vrai supplice.

Il glisse finalement sa main sur mes seins qu’il masse avec des mouvements circulaires en terminant par mes mamelons qu’il serre doucement entre ses doigts.


J’ai ce sentiment permanent qu’il se régale de ce que je lui offre, et cette seule impression vaut son pesant d’or. J’aime à penser que pour lui au moins, je représente un plat de fine gastronomie.


Je décide d’envoyer ma main faire connaissance avec son sexe, mais alors que j’entame une caresse à travers son caleçon, celui se retire quelque peu. Il se penche vers moi et pose un baiser sur mon ventre luisant. Il écarte mes jambes et vient se positionner entre celles-ci.

Au terme d’une – trop ! – lente descente, il soude enfin sa bouche à mon sexe dilaté. Le contact de sa langue est comme un choc électrique. Je me saisis la couette que je serre dans mes poings.

Je me tortille sur sa bouche, la dirigeant là où elle me fait frémir. Si l’orée de ma vulve est particulièrement sensible, mon clitoris est carrément explosif. Il le découvre rapidement et, pour mon plus grand plaisir, s’y applique sans ménagement.




Lui


Tenant ses fesses des deux mains, toute son attention est focalisée sur le doux nectar qui tapissait déjà l’antre de sa féminité, ouverte pour lui. Son épilation parfaite permet à ma langue d’y glisser et de goûter pleinement à ce fruit défendu.


Ma langue écarte tendrement ses lèvres intimes et après, avoir joué un instant avec, remonte jusqu’à son petit bouton d’amour.

Je suis tout de suite récompensé par ses petits gémissements et son corps qui commencer à se cambrer. Je joue un instant avec cet instrument sensible, m’enivrant de chacun des sons qui émanent de sa bouche, et de cette odeur obsédante.

Ses mains s’écrasent sur ses cheveux et elle me presse vers son sexe comme pour en redemander plus.




Elle


Le plaisir est intense. Je me tords de plaisir et mes gémissements deviennent de véritables cris de plaisirs. Je voudrais tant sentir son sexe en moi ! Je voudrais lui dire de me prendre, mais n’en ai pas l’audace.


Il s’arrête, déposant un dernier baiser sur mon sexe, et viens s’allonger contre moi. Il libère enfin mes yeux et m’embrasse. Ma main retourne vers son caleçon. Je peux sentir son envie à travers le tissu.


Je le pousse sur le dos et décide provisoirement de prendre les commandes.

Ma main retourne à son caleçon après avoir caressé son torse lentement. Je me place sur lui à califourchon et je sens son sexe durcir contre le mien. Mon cœur bat à vive allure. L’excitation est à son comble. Il faut que je reprenne du souffle avant de le rejoindre pour l’étreinte ultime.

J’abaisse délicatement son slip avec ma bouche en prenant soin de ne pas le toucher.

Je m’aide ensuite de ma main pour la glisser sous ses fesses que je caresse au passage. Son caleçon glisse doucement et me laisse apercevoir son sexe gorgé et tendu. Cette vision me rend dingue.

Je remonte ses cuisses avec mes mains. J’arrive à l’entrejambe. C’est délicieusement doux. J’approche mon visage pour sentir la chaleur de cet endroit.

J’y applique délicatement mes lèvres. J’embrasse le long du pli de l’aine sans relâche et sors ma langue pour y goûter. Je laisser sur son corps une trace légèrement humide et cette vision m’excite davantage.

Il gémit doucement, se cabre par moments en m’incitant à continuer.

Avec ma langue, je viens titiller le bout de son gland. La sensation est délicieuse. Il s’abandonne à moi et j’adore cela.

Ma langue se fait plus insistante. Elle glisse sur son gland et sous le prépuce. Je vais chercher sa peau.

Au moment où il s’y attend le moins, je prends son pénis à pleine bouche. C’est chaud et humide. Il se tend de plus en plus. Je sens son sexe venir dans ma bouche. C’est bon. Je fais glisser mes lèvres tout du long. Je resserre celles-ci pour lui donner encore plus de plaisir.

Son sexe est dur comme du marbre. Après quelques instants, je le quitte et viens blottir ma tête contre son épaule. Je n’en peux plus. Je le veux en moi.


Je me redresse et saisis son membre que j’amène vers mon sexe. Je fais glisser pendant un long moment son gland le long de ma vulve. Je peux voir le désir et l’excitation dans son regard. Il me saisit les hanches et je me laisse doucement descendre, enveloppant progressivement son sexe qui me pénètre de plus en plus profondément. Le plaisir m’envahit et je penche la tête en arrière en fermant les yeux pour profiter de ce moment de plénitude.




Lui


Sa vulve enveloppe ma verge comme un cadeau. Elle la badigeonne de son plaisir à tel point que ses mouvements ascendants et descendants sont ponctués de bruits mouillés des plus excitants.


Subjugué, je tiens ses hanches, ses seins, juste au-dessus de mes yeux. Je me redresse et viens les aspirer, serrant les tétons entre mes lèvres.

La sueur commence à perler sur sa peau, près de sa gorge et sur son ventre. Elle bouge sans répit, son corps ondulant au rythme de nos va-et-vient.


Après avoir profité de cet instant, je la retourne sur le dos et me place à ses côtés. Je ne lâche pas son regard tandis que je fais glisser mes doigts dans la moiteur de son sexe, creusant les fluides abondants de son intimité avant de les répandre partout sur ses lèvres et contre son clitoris.

Ainsi lubrifiée, je n’ai aucun mal à introduire un second doigt. Et tous deux entament de longs et profonds mouvements qui lui arrachent rapidement quelques soubresauts. Un troisième doigt les rejoint rapidement et elle se tord lentement sur le lit, ne contrôlant plus son corps.


Elle me fixe dans les yeux et je lis le moindre sursaut de plaisir dans son regard. Je coulisse de plus en plus rapidement. Il ne faut pas longtemps pour que ses gémissements deviennent des cris. Elle saisit mon sexe et le branle d’une main que je sens plus serrée au fur et à mesure que l’orgasme monte en elle.

Son corps se fige au moment où les premiers jets de son plaisir viennent inonder ma main et les draps. Ses yeux se révulsent et tout son corps se cambre à ce plaisir inédit. Les draps se mouillent rapidement et un filet mouillé descend le long de ses fesses.


En m’allongeant contre elle, je lui présente avec un sourire ma main trempée et la flamme que je vois son regard me laisse penser qu’elle non plus n’est pas rassasiée…




Elle


Quelles sensations !


Je ne me croyais pas capable d’une telle explosion, mais mon corps s’est emporté au rythme effréné de ses doigts. Les draps s’en souviendront en tout cas…


Mais pas le temps de se reposer, pas envie non plus d’ailleurs. Déjà il se place entre mes jambes je sens sa queue me pénétrer lentement… très profondément. Et s’arrêter.

Nos regards se croisent et ne se lâchent plus. Il me mange littéralement des yeux.

Ses mains se posent sur ma peau que l’huile a rendue cuivrée, et glissent jusque sur mes seins qu’il saisit à pleines mains avant de prendre mes mamelons entre ses doigts pour les pincer délicatement. Je couvre ses mains des miennes, savourant l’intrusion de sa queue et ses mouvements attentionnés.

Il m’amène au bord de l’orgasme à plusieurs reprises, mais, à chaque fois, il suspend ses mouvements, se retirant même complètement par moment, avant de reprendre la cadence.




Lui


J’ai peur que ce moment ne s’arrête, aussi, comme pour en repousser l’issue, je prends plaisir à ralentir… avant de repartir.


Je savoure cette complicité qui se prolonge dans l’acte sexuel avec la même évidence qu’elle nous a animé lors de chaque rencontre, repas, discussion…

Je marque une pause à nouveau et plonge mes yeux dans les siens. Elle n’est plus habillée que par son long collier noir et ses boucles d’oreille. Contrastant sur sa peau, ceux-ci soulignent sa beauté et font écho à la profondeur de son regard.


Je penche vers elle, passe ma langue sur ses seins et saisis les perles entre mes lèvres pour aller les déposer ensuite sur sa bouche. Contournant cet obstacle prisonnier, nos langues se mêlent. J’écarte rapidement l’objet intrus et replonge sur elle, me délectant à nouveau du goût addictif de sa bouche.


Je sens sa main se glisser entre nous et descendre vers nos intimités soudées. Elle pose deux doigts sur son clitoris et je sens rapidement ses lèvres me lâcher pour laisser passer des soupirs renforcés.

Je me redresse pour profiter pleinement du spectacle qu’elle m’offre. Sa main forme des cercles appuyés, titillant son bouton d’amour alors que je plonge mon sexe à chaque fois plus profondément en elle. Je me sens proche de l’explosion.




Elle


J’agite mes doigts de plus en plus et je savoure en même temps chacune de ses pénétrations

Il me saisit par les hanches et me besogne de plus en plus fort. Je le sens proche de l’orgasme et l’encourage en le saisissant derrière les fesses pour appuyer ses mouvements. Sa verge me stimule comme jamais et quand il se retire, mes mains l’invitent à chaque fois avec plus d’insistance.


Il se fige soudain, secoué par l’orgasme. Je sens son sexe se contracter en moi à quelques reprises et, me relâchant, je me cambre de plaisir.

Il s’écroule sur moi, dévorant de sa bouche mes seins durcis, les aspirant si furieusement qu’un frisson parcourt mon corps.




Lui


Nous nous allongeons l’un à côté de l’autre en nous faisant face. Sa main caresse mon corps tandis que je fais glisser deux doigts sur sa joue.

Nous nous sourions et sentons peu à peu la vie reprendre le dessus et, à coup sûr, les mêmes questions nous traversent l’esprit. Mais nous les écartons et nous gardons le silence. Profiter !… d’abord profiter de cet instant magique que nous avons partagé.

Celui-ci, soit-il unique, scelle à tout jamais une amitié unique et je mesure à cet instant, chaque seconde qui passe, plongé dans son regard, la chance que j’ai qu’elle soit dans ma vie.




Elle


Ce qui venait de se passer entre ces quatre murs était la chose la plus folle que je n’aie jamais faite de ma vie. Mais je n’avais pas l’ombre d’un regret. Et je crois que je n’en aurai jamais.


Je me sentais revivre ! Certes à vif, tremblante et confuse, mais vivante comme jamais !