Une Histoire sur http://revebebe.free.fr/
n° 18838Fiche technique27632 caractères27632
Temps de lecture estimé : 16 mn
13/02/19
Résumé:  Sarah a 40 ans. Pour cet événement, elle a laissé carte blanche à son mari pour en faire un moment inoubliable. Le sera-t-il ?
Critères:  fhh sport douche odeurs fellation sandwich yeuxbandés -totalsexe
Auteur : Oscar Cemeliasis  (Auteur amateur et éclectique)            Envoi mini-message
40 ans



Quarante ans ! Le bel âge dit-on. L’âge de la pleine maturité pour certains, le début du déclin pour d’autres. Pour Sarah, c’était avant tout le jour d’un anniversaire qui ferait date. Et pour celui-ci, elle avait décidé de s’abandonner totalement à ce que lui avait concocté son mari. Il avait élaboré de longue date et ce jusque dans le moindre détail le déroulement de cette soirée, et les derniers jours d’attente avaient mis la patience de sa femme à rude épreuve.


Pour ce samedi soir, il ne lui avait donné absolument aucune consigne vestimentaire, la laissant libre de sa tenue. Ne sachant à quoi s’attendre, elle opta pour quelque chose de chic et décontractée à la fois, histoire de ne pas être prise – si l’on peut dire - au dépourvu selon le standing de sa destination. Une robe chemise blanche serait parfaite, surtout par cette chaleur suffocante assez inhabituelle pour une mi-juin. Elle l’agrémenta d’une petite ceinture de cuir noir assortie à ses sandales à talons hauts. L’ensemble était finalement assez chic et les quelques boutons laissés savamment ouvert en haut et en bas donnait une posture plus que sexy à l’ensemble. Il faut dire que la lingerie noire qu’elle faisait semblant de dissimuler sous l’étoffe immaculée donnait bien le ton de la soirée.


Elle exultait à la pensée des réactions que sa tenue et surtout son corps voluptueux provoqueraient dans le regard des hommes autour d’elle. Ce changement de décennie avait en effet définitivement vu disparaître les vestiges de l’adolescente timide qu’elle avait été au profit d’une femme accomplie et sûre d’elle, tant dans sa vie personnelle que professionnelle. Les derniers complexes de quelques bourrelets que d’autres auraient jugé disgracieux avaient eux-aussi laissé place à l’assurance presque insolente qui s’affichait dans sa démarche. Quelques touches de parfum au creux de la nuque, au bas du ventre et surtout au creux des cuisses finissaient de parfaire un ensemble que sa longue chevelure brune ondoyante sublimait à merveille.


Dix-sept heures. Sarah quitta prestement la fraîcheur de l’appartement situé au cœur d’un quartier pittoresque, très touristique et surtout très animé. En quelques instants, elle se retrouva dans la chaleur suffocante de la rue où se mêlaient badauds, voyageurs de tous horizons et rabatteurs de gargotes à touristes. Sa tenue fit rapidement sensation et toutes les têtes mâles se tordirent pour suivre la belle dans le sillon qu’elle traçait dans la foule dense, sous le regard réprobateur de leurs compagnes. À chaque pas, elle sentait les regards se poser sur elle et dévaler la vertigineuse cambrure de ses reins pour venir se planter sur le déhanché de sa croupe qu’elle aimait exagérer. Le dessin de la dentelle sombre, parfaitement visible sous sa robe produisait chaque fois l’effet hypnotique escompté. Elle était belle, féline, désirable, et tous la désiraient. Cette tension sexuelle qu’elle provoquait fit monter rapidement l’excitation en elle. La gazelle déambulait au milieu des fauves, s’offrant à tous ces regards qui devenaient autant de mains avides de son corps, de sa peau et de tout son être. Mais qui de la proie et prédateur ?


Elle pressa le pas vers le grand boulevard situé au bout de sa ruelle où une berline noire l’attendait en double file. Une fois à l’intérieur, le contraste du cuir, rafraîchi par l’air conditionné, sur sa peau perlée de sueur provoqua une onde de plaisir qui la surprit alors que le véhicule démarrait. Cette fulgurante montée du désir la désarçonna quelque peu. Pourtant, bien des fois, elle et son mari avaient expérimenté et joué avec leurs désirs et limites respectives, mais cette fois, pour cette occasion si particulière, il avait insisté pour avoir carte blanche. L’anxiété ajoutée à la chaleur la consumait totalement. Malgré la fraîcheur de l’habitacle, elle se liquéfiait littéralement, au dehors comme au plus profond de son intimité.


Là, tout de suite, elle désirait son homme, qu’il la saisisse, qu’il lui ôte ses vêtements sans ménagement, arrache ses dessous, la possède, la prenne, la baise. Que leurs corps en sueur se mélangent et que sa queue s’enfonce en elle avec force et vigueur, jusqu’à ce qu’elle ne soit plus qu’un pantin de chair offert au désir brut d’un sexe triomphant. Elle rouvrit les yeux, tentant de reprendre ses esprits. Elle mouillait. Non, elle coulait à flots plutôt. Son regard se porta sur la petite enveloppe pourpre émergeant de la poche arrière du siège en face d’elle. Elle la tira de son emplacement et en extirpa une petite carte blanche sur laquelle elle reconnut immédiatement l’écriture élégante de son mari :



Sa main se dirigea rapidement vers le vide-poche dans lequel elle sentit le contact d’une étoffe soyeuse. Elle porta le ruban noir devant ses yeux qu’elle noua solidement derrière sa tête avant d’offrir ses poignets en direction du conducteur. Elle sentit ce dernier se tourner vers elle après avoir arrêté la voiture un instant. Ainsi aveugle, chaque son, chaque odeur, chaque sens était décuplé. Elle percevait distinctement le bruissement des vêtements, le crissement du cuir, sa peau au contact des sièges, les vibrations de la voiture. Elle n’était plus qu’une boule de sensations. La fine peau de ses poignets la tira de son état hypnotique. On lui passait ce qui semblait être une mince cordelette autour des mains, qui se serra aussitôt. La prise était ferme mais pas trop. Aveugle et immobile, elle était désormais totalement à la merci du sort qui lui avait été réservé.


La voiture roula encore une trentaine de minutes avec de s’immobiliser. Sarah réalisa petit à petit que l’air conditionné avait été arrêté, tant et si bien que c’est le corps en sueur qu’elle sortit de la voiture. L’air au dehors s’était encore alourdi et le léger vent de la fin d’après-midi était tombé. L’atmosphère était dense, presque visqueuse.



Ce contact soudain fit à nouveau monter la tension en elle. Ou était-elle ? Était-elle seule ? Y avait-il du monde ? La regardait-on ? Les yeux fermés sous son bandeau, elle avançait par petit pas, cherchant à deviner d’éventuels obstacles au sol. Malgré sa cécité, elle percevait son environnement. L’écho de ses pas, la pointe de ses talons sur ce qui paraissait être un dallage lisse lui fit penser à une cour assez encaissée. Elle sentait peser sur elle le poids de hautes façades qui l’encerclaient. Elle se sentait tels les chrétiens des premiers siècles offerts en pâture dans les arènes des cirques sous le regard des spectateurs romains avides de sang et de violence. Dieu sait quelle foule l’observait sans fendre l’air et la moiteur. Les échos se firent petit à petit plus proches.


Elle fit encore quelques mètres avant de passer par ce qui devait être une large porte. Elle espérait trouver un peu de fraicheur mais l’atmosphère au-dedans y était encore plus lourde et cette fois mêlée d’odeurs qu’elle peinait à identifier. Elle continua à marcher dans ce qui devait être un étroit couloir carrelé tant la résonance était forte. L’homme à côté d’elle lui fit signe de prendre sur sa droite puis sur sa gauche. Ce dédale lui donna le sentiment de se perdre dans un labyrinthe. Sa mémoire avait beau être excellente, les changements de direction avaient été trop nombreux pour qu’elle puisse retrouver son chemin. Ce sentiment d’exiguïté fit monta une légère angoisse en elle. Qu’allait-il lui arriver si quelque chose se passait mal ? Assurément, personne ne l’entendrait crier du fond des entrailles qui venaient de l’avaler. L’humidité lui parut augmenter à mesure qu’elle avançait, de même qu’une forte odeur fauve, un mélange de moiteur et de sueur qui lui rappela celle des vestiaires des gymnases de son adolescence. Mon dieu oui, c’était bien cette même odeur qui la prenait d’un coup. L’homme lui fit signe de s’arrêter :



Les pensées se bousculaient dans sa tête. Cette odeur de sueur, d’homme, de testostérone. Mon dieu, elle allait être jetée en pâture à une horde d’hommes en rut. Son imagination galopait. Étaient-ils déjà là ? Pourquoi restaient-ils à l’observer en silence ? Combien étaient-ils ?


Son corps ruisselait littéralement. Elle devinait sa robe blanche devenue totalement transparente et lui collant à la peau, gorgée de sueur. Le silence fut brisé par une sorte de cliquetis semblant venir de nulle part. L’écho se répercutait et se diluait sur chaque paroi tant et si bien qu’elle n’arrivait pas à en deviner la provenance. Les bruits se rapprochaient. Elle comprit rapidement qu’il s’agissait de pas. Mais quel étrange son. Il semblait s’agir de… bruit de crampons sur un sol dur. Des sportifs ? Footballeurs, rugbymen ? Elle identifia distinctement deux personnes qui marchaient. Les pas étaient lents et assurés, presque lourds. Ils étaient maintenant tout proches. La tension monta en elle immédiatement. Son esprit se figura instantanément ses images d’athlètes aux corps sculpturaux, à la poigne virile et aux membres démesurés dressés fièrement dans l’attente d’une saillie. La boule au creux de ses reins réapparut. Chaque centimètre de sa peau percevait la vibration de l’air provoquée par les pas des deux silhouettes qu’elle imaginait massives. Les pas résonnèrent enfin dans la pièce. Elle entendit les deux hommes s’immobiliser à quelques mètres d’elle. Bien qu’habillée, elle se sentait terriblement nue, ainsi offerte au regard de ses deux inconnus. Qu’attendaient-ils ? Pourquoi ne parlaient-ils pas ?


De longues minutes s’écoulèrent sans que rien ne se passe. Elle sentait leurs yeux sur elle. Ils jouaient avec elle, telle une souris prisonnière entre les pattes du chat qui attend qu’elle bouge pour faire durer le plaisir. Sa fierté féline s’était envolée. Elle n’était plus que la proie captive d’un prédateur attendant le moment de bondir. Tous ses sens étaient à leur paroxysme. Elle sentait chaque goutte de sueur dégouliner le long de sa peau, depuis le creux de son oreille jusqu’à ses orteils. Elle sentit son sexe se gorger, animé de cet ardent désir qu’elle avait ressenti en entrant dans la voiture.


Les deux colosses se remirent en mouvement, toujours dans le plus grand silence. Elle perçut leur souffle près d’elle, la chaleur de leurs corps. Ils se tenaient juste à côté. Elle sentit une main qui passait dans ses cheveux pour dégager son cou. Sa peau réclamait cette caresse, voulait attirer ces doigts, cette main sur elle. Par gestes lents et précis, elle se sentit déshabillée. Des doigts agiles déboutonnaient un à un les boutons de sa robe qui collait à sa peau. À chaque bouton défait, les mains prenaient soin de dégager le tissu, ses seins dardant sous la dentelle noire, son ventre perlé de sueur. Le dernier bouton fut enfin libéré.


Son corps, son intimité étaient désormais offerts au regard. Plus rien ne la protégeait, ne pouvait faire obstacle à la voracité des deux mâles qui ne tarderaient pas à se repaître d’elle. Les deux hommes ôtèrent totalement sa robe qui tomba à terre dans un bruit de tissu trempé puis ce fut le silence et l’immobilité. Une partie d’elle voulait se saisir de sa robe à terre et s’enfuir en courant pendant que l’autre suppliait qu’on lui arrache ses sous-vêtements pour se jeter sur elle. La proximité avait exacerbé les senteurs. Les deux hommes dégageaient une puissante odeur de transpiration, forcément le fruit d’un intense entraînement. En temps normal, Sarah aurait été incommodée mais à cet instant, elle eut le sentiment que sa part animale avait totalement pris le dessus. Elle n’était plus Sarah, non. Elle venait de se transformer en un concentré de désir primaire, portée par un instinct animal venu de la nuit des temps, où les êtres humains laissent de côté la civilisation pour redevenir les être sexués primitifs qu’ils n’ont quelque part jamais cessés d’être.


Un des hommes se plaça dans son dos et défit sous soutien-gorge pendant que l’autre s’était agenouillé pour faire lentement descendre son tanga le long de ses jambes. Le tissu tenta de s’accrocher à ses lèvres qu’elle avait finement rasées dans l’après-midi. Un filet de mouille s’étendit entre son sexe brûlant et le mince sous-vêtement qui poursuivit sa descente avant de se rompre. Une première onde de plaisir la traversa d’un coup. Elle sentait le souffle de l’homme sur la peau de son ventre, presque entre ses cuisses. Elle se cambra, comme pour tendre son pubis vers son visage. Elle devinait sa bouche et ses yeux tout proches d’elle. Elle brûlait de sentir ses doigts ou sa langue l’ouvrir comme un fruit mûr.


Elle sentit son antre se liquéfier de plus en plus jusqu’à ruisseler le long de ses cuisses. Mais l’homme se releva lentement. Sarah sentit quelqu’un saisir ses poignets noués et la guider vers un coin de la pièce avant de s’y arrêter. Un des hommes lui fit face et guida ses deux mains attachées vers son torse. Enfin elle pouvait toucher les inconnus. Son premier contact fut celui d’un tissu un peu rêche et trempé de sueur. Elle sentit une musculature puissance sous le vêtement. L’homme devait être grand, très grand. Elle se délecta de se contact physique. Ses doigts se plantèrent dans la chair trop ferme pour parvenir à s’y enfoncer. Elle cherchait presque à griffer l’épiderme.


L’homme guida ses mains vers son cou et les posa sur les boutons de ce qui lui parut être un polo. Elle comprit qu’il l’invitait à les défaire et elle s’exécuta aussitôt, surprise de ne pas sentir les mains de son autre geôlier entrer dans la danse et se poser sur elle. Cette attente et cette lenteur la rendaient hors d’elle et la faisait bouillir d’impatience. Sa respiration était de plus en plus haletante et saccadée et la boule de feu au fond de son sexe ne cessait de grandir jusqu’à l’embraser entièrement. Elle crut qu’elle allait jouir en finissant de défaire le dernier bouton. L’homme guida alors ses mains vers le bas de son polo et amorça un mouvement qui fit comprendre à Sarah qu’il attendait qu’elle le lui ôte totalement.


Au moment de saisir le tissu, ses doigts effleurèrent la naissance du short. Elle sentit immédiatement l’érection qu’elle devinait monumentale. Elle fut tentée de plonger la main sous l’élastique et de saisir le membre entre ses doigts, de le libérer, mais un geste rapide de son propriétaire la ramena à sa mission première. L’odeur de musc et de testostérone était forte. Elle fit glisser le tissu sur une peau glabre à la musculature conséquente. Au moment de passer la tête, elle sentit une chevelure mi-longue encadrant une barbe naissante. Elle dut se coller au torse de l’homme pour terminer de le dévêtir. Le contact de leurs peaux la terrassa une première fois. Ses seins durs se retrouvèrent pressés contre le torse ferme de l’individu alors que la bosse de sa queue encore prisonnière exerça une divine pression sur son sexe hurlant.


Ses jambes l’abandonnèrent une première fois sous le coup du plaisir. Elle avait juste envie de se laisser retomber sur ce membre qu’elle réclamait au fond d’elle de toutes ses forces. L’homme la retint de ses bras puissants, puis la guida pour qu’elle trouve l’élastique de son short. Elle dut se mettre à genoux cette fois pour œuvrer. Ses doigts passèrent sous le tissu et elle entreprit de faire descendre le short. Comme elle avait les mains liées, elle dut passer d’un côté à l’autre. Chaque alternance laissait apparaître un peu plus un pubis aussi glabre que le reste de son corps. L’homme bandait ferme. Sa queue était dressée vers le ciel et Sarah peina à la faire passer sous l’élastique. À sa grande surprise, l’homme était nu sous son short et le vêtement, une fois le membre au grand air tomba rapidement à ses pieds. Sarah était là, nue et à genoux devant cette queue dressée à quelques centimètres de son visage. Elle ne savait que faire. Elle avait faim de cette bite qu’elle devinait, qu’elle voulait énorme. Elle en sentait l’odeur forte d’homme et de sueur. Elle devait être si belle, si dure. L’homme devait bander si fort qu’une simple pression de la pulpe de ses doigts finirait de faire rouler le prépuce sur son gland gorge de sang.


Elle devinait les lourdes couilles qui pendaient au creux de ses cuisses puissantes et athlétiques. Le temps était suspendu. Elle et lui étaient là comme des statues ivres de désir. L’homme se pencha et attrapa ses mains pour les guider vers son complice juste à côté. Sarah comprit qu’il était maintenant temps de dévêtir l’autre mâle. Elle se sentit ragaillardie et tenta de reprendre un peu les commandes. Elle se mit à jouer avec ses doigts sur les boutons, prenant son temps avant de les défaire. Elle en profita pour se cambrer et écarter outrageusement les cuisses pour déstabiliser le premier colosse qui attendait nu, dans son dos. Elle se concentrait sur leur respiration, tentant de sentir leur excitation monter, de percevoir leur déstabilisation. Le cœur du deuxième homme battait vite et fort sous une musculature qui n’avait rien à envier au premier.


Contrairement à son compère, l’homme n’était pas glabre. Une toison finement entretenue couvrait son torse. Sous les senteurs viriles, une subtile odeur sucrée se dégageait de lui. Ses gestes paraissaient plus doux, son trouble aussi. L’homme semblait plus fébrile lorsque Sarah commença à faire rouler l’élastique de son short sur ses hanches. Là encore, elle découvrit une fine toison pubienne d’où émergeait une verge à la courbure intrigante. Elle se hasarda à laisser courir un doigt le long de la hampe avant d’accompagner le short jusqu’au sol. L’espace d’une seconde, elle perçut presque le cœur de l’homme battre dans sa queue. Il tendit sa main pour signifier à Sarah de se redresser et de quitter ses talons.


Les deux hommes la guidèrent sur quelques pas puis s’immobilisèrent. D’un coup, Sarah sentit l’eau déferler sur son corps. Tous trois se trouvèrent sous le puissant jet d’une douche brûlante. Elle comprit qu’elle se trouvait dans ce qui devait être les vestiaires d’un stade. D’un coup, elle sentit une main agripper les siennes et insérer un énorme savon dans ses paumes unies. Elle commença à savonner le torse de l’homme qui se trouvait face à elle. Ses mains décrivaient de larges cercles sur ses pectoraux saillants. À mesure qu’elle étendait ses gestes, elle sentit la mousse se former et l’odeur parfumée se répandre dans l’air. Elle fut surprise de sentir de larges mains se poser dans son dos et commencer à la savonner elle aussi. Elle se retrouvait prise en sandwich entre deux masses. Leurs corps se rapprochèrent. Ses mouvements à elle descendirent doucement par petits cercles sur l’aine. Elle sentait qu’elle se rapprochait de l’objet de ses convoitises.


Son trouble grandissait de sentir des mains l’explorer par ailleurs. Elle se cambra et s’ouvrit d’avantage. L’eau ruisselait le long de son dos et se frayait un passage dans le sillon de ses fesses et venait lécher ses lèvres déjà trempées avant de dévaler ses cuisses ouvertes. Elle perdait la tête à mesure que ses mains approchaient de la verge qui lui faisait face. De concert, elle sentit que l’homme qui se trouvait dans son dos, celui qu’elle était parvenue à déstabiliser un peu, se mettait à épouser les mouvements et la cadence de ses gestes à elle. Plus elle approchait de la queue de l’étalon qu’elle savonnait, et plus elle sentait la paire de mains qui s’affairaient sur elle s’immiscer vers son bas-ventre ou entre ses fesses. Le plaisir était en train de prendre possession d’elle. Elle avait le contrôle sans l’avoir. Elle avait le pouvoir. Le pouvoir de provoquer le déferlement des mains qui l’exploraient au plus profond d’elle dès lors qu’elle jetterait les siennes sur l’énorme bite qui la narguait.


Le temps avait décidé de jouer sa partition et elle prit le temps de savonner le pubis totalement lisse de l’homme, gratification qui lui fut immédiatement rendue par son serviteur arrière. Ses mains firent le tour de la verge, entamèrent une amorce de descente entre les cuisses pour remonter, effleurèrent les lourdes couilles qui n’attendaient que leur tour pour se joindre à la fête. Sarah joua à faire glisser ses doigts dans le sillon des fesses de l’homme. Elle sentit immédiatement son trouble. Mais de trouble, c’était bien de plaisir qu’il s’agissait. La queue de l’homme se gonfla de plus belle, comme prise d’une seconde vie. En plus du plaisir qu’elle savait donner aux hommes qui avaient appris à savourer les doigts explorateurs de leurs compagnes dans leur intimité, elle espérait par là-même que d’autres doigts audacieux viendraient entrouvrir son entrée des artistes à elle. Et elle ne fut pas déçue.


Comme si elle explorait elle-même son propre corps, elle sentit une main écarter ses fesses ruisselantes pour venir caresser le petit orifice ridé qui s’y dissimulait. Elle se cambra d’avantage immédiatement. Son corps aspirait à être pris. Elle s’accrocha à la queue dressée qui s’offrait à elle, se pencha plus encore en signe d’ouverture. Le coup d’envoi des hostilités était donné. L’homme derrière fit glisser un doigt le long de son dos, depuis la nuque jusqu’entre ses cuisses. Il jouait de sa cambrure comme un musicien joue de son archer sur sa contrebasse. Elle ondulait à mesure qu’il la cambrait puis la redressait. Elle sentit cette queue fureteuse qu’elle avait effleurée venir la caresser par derrière, d’abord sur ses fesses, puis remonter par petites touches à l’intérieur de ses cuisses. Sarah haletait. Face à elle, l’autre homme avec posé sa main sur un côté de son visage pour la guider vers son membre. Sa joue tenait toute entière dans cette large paume qui savait accompagner tout en imposant avec fermeté. Elle se laisser emmener jusqu’à ce que ses lèvres se posent sur ce gland qu’elle attendait depuis trop longtemps.


Submergée de plaisir, ses lèvres s’ouvrirent d’un coup pour faire disparaître le gland pourpre au fond de sa bouche. Ses mains abandonnèrent les fesses toniques du colosse pour venir saisir à deux mains cette hampe qui réclamait toute son attention. Les doigts suivaient le mouvement de sa bouche qui montait et descendait. Elle faisait tourner ses mains comme une hélice autour de cette bite qui grossissait de minute en minute pendant que sa bouche s’acharnait. De l’autre côté, elle se sentit d’un coup empalée sur ce membre à la courbure aux pouvoirs diabolique. Sa chatte trempée l’avala elle aussi avec avidité.


Le galbe de la bite qui venait de la posséder la fit jouir une première fois tant elle savait aller chercher son plaisir dans les recoins les plus intimes de son con. Le mouvement de sa bouche et celui de sa chatte ne faisaient désormais plus qu’un dans un cadencement régulier. L’homme derrière elle s’enhardissait à chaque coup de reins tant et si bien qu’il vint poser une main sur son épaule qu’il serrait pour assurer sa prise dans le coït vigoureux qu’il lui imposait. Son autre main vint ouvrir le sillon de ses fesses que son pouce interdit de se refermer. Chaque fois que sa queue reprenait possession d’elle, elle sentait la pression de son pouce ouvrir un peu plus son cul. En peu de temps, Sarah n’était plus qu’un corps offert aux pulsions ardentes de deux étalons tous dévoués à sa jouissance à elle.


Les ondulations accéléraient encore et encore. Sarah ne possédait plus son corps. Ses sens étaient perdus entre l’eau chaude qui ruisselait sur elle, cette main qui traçait la route de sa bouche sur une queue qui menaçait d’exploser à chaque instant et tout son bas-ventre se retrouvait rempli au-delà de tout. L’homme de face redressa Sarah pour la plaquer contre elle. Il sentit le sexe qui la pilonnait sortir de sa chatte qui en redemandait encore et encore. Contre toute attente, l’homme la porta avant de l’empaler sur cet énorme chibre qui il y a quelques secondes remplissait sa bouche. L’autre homme vint se plaquer dans son dos. Sa queue vint immédiatement prendre la place que ses doigts avaient laissée libre dans son cul. Lentement, les deux queues se mirent en branle. Sarah ne touchait plus le sol. Elle était portée par ces deux bites qui la prenaient. Elle était baisée, remplie au-delà de tout. Ses doigts griffaient de toutes ses forces la chair des hommes qui la portaient au paroxysme de la jouissance.


Un orgasme la terrassa, puis deux, puis trois. Elle n’en pouvait plus. Chaque orgasme l’emmenait encore plus haut dans les cimes du plaisir. À chaque fois qu’elle croyait s’évanouir, les deux bites ralentissaient puis reprenaient de concert. Sarah sentit son ventre exploser. Le plaisir venait napper tout son corps jusqu’au bout des doigts. Puis d’un coup, elle les sentit venir en elle, avec un synchronisme parfait. Leurs jets se libérèrent dans ses entrailles avec force. Les geysers qu’ils portaient entre leurs cuisses paraissaient ne jamais faiblir. Elle sentit tout son corps trembler alors que les jets de sperme venaient s’écraser en elle par saccades. Au bout d’une dizaine de secondes, la tempête se calma.


Sarah était toujours à accrochée à ces splendides membres qui la maintenaient en l’air. L’eau se mêlait aux effluves de leurs corps et de leurs semences qui débordaient d’elle. Elle resta de longues minutes entre eux avant qu’ils la reposent au sol, toujours arrosée de cette interminable pluie tropicale. Abasourdie, repue, pleine et vidée à la fois, elle savourait cette sensation. Elle ne prêta même pas attention au départ de ces deux inconnus qui avaient œuvré à sa jouissance.


Elle finit par ôter son bandeau. Quelle ne fut pas sa surprise alors de voir son mari assis là, sur un des bancs de ce vestiaire aux lumières tamisées. Il avait tout manigancé, et il n’avait rien manqué du spectacle. Elle le regarda comme jamais une femme n’avait regardé l’homme qu’elle aime. Alors il se déshabilla et vint la rejoindre sous l’eau chaude. Et ils firent l’Amour encore, et encore, et encore…