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Temps de lecture estimé : 28 mn
15/02/19
Résumé:  De l'importance de parler.
Critères:  fh cocus inconnu grossexe fépilée jardin fdomine vengeance hmast gifle
Auteur : Martin      
L'arroseuse arrosée

Avec un sacré verre dans le nez, je sors du bistrot, non sans avoir pris chaleureusement congé de mes amis. La dame qui m’a dragué toute la soirée m’apostrophe alors que je tourne le coin de la rue :



Confus, je regarde derrière moi et la vois approcher rapidement, mais en titubant. Je n’y prête pas attention, mais je marche moi aussi d’un pas approximatif, traverse la rue et me dirige vers l’entrée du parc, car c’est le chemin le plus court pour rentrer chez moi.

Une fois encore j’entends la dame appeler derrière moi et bien que saoul, je n’en reste pas moins un gentleman, je m’arrête et je me retourne.



Je le dis en riant, parce que la dame n’est plus une petite fille et que ses quarante premières bougies semblent avoir été soufflées il y a déjà belle lurette. Elle a toutefois un physique plus qu’agréable avec beaucoup de charme.



Elle me prend par la main et me tire hors de la lumière artificielle du sentier, me presse contre un arbre et m’embrasse passionnément. Étrange sensation que d’embrasser une autre femme qu’Adeline après plus de quinze ans de mariage. Mais c’est agréable. La belle inconnue embrasse bien et, en tant qu’homme, je suis bien aise d’encore stimuler à ce point les hormones sexuelles d’une autre femme que la mienne.


Avant que je ne le réalise, mon pantalon est sur mes chaussures et la dame est debout, les fesses nues contre moi et ma bite. Il ne faut pas longtemps pour que celle-ci pénètre toute raide dans sa chatte bien lubrifiée et pendant que je m’appuie contre l’arbre pour garder l’équilibre, c’est elle qui détermine le rythme de nos ébats. Au bout de cinq minutes environ, elle jouit si bruyamment qu’une bestiole s’enfuit du buisson voisin. Satisfaite, la dame avance d’un pas et remonte sa petite culotte sous sa courte jupe.



Pour tout remerciement, elle m’octroie un doux baiser sur la bouche et une caresse sur la joue. Encore tout confus, je la regarde s’éloigner. Elle quitte déjà le parc en me laissant perplexe, la queue toujours à l’air.


En réfléchissant à tout cela, je réalise que cette aventure est le seul égarement extra-conjugal que j’ai jamais eu. Pourtant, il n’y a pas vraiment de quoi se vanter auprès des copains. En fait, cette dame m’a juste pris et jeté comme un Kleenex avant même que je puisse demander son petit nom.


Je reprends mon chemin dans la nuit et rentre chez moi à plus de trois heures du matin. Je me déshabille et me couche à côté d’Adeline. En moins d’une minute, je tombe dans un sommeil profond.


Au petit-déjeuner, tard dans la matinée, Adeline s’informe de ma soirée-copains (j’y ai droit un samedi sur deux) et je lui avoue en toute honnêteté que j’ai vu trop souvent le fond de mon verre pour pouvoir donner une réponse adéquate. Je me souviens vaguement de la dame qui m’utilisait comme un gode en chair dans le parc, mais décide sagement de ne pas raconter cet événement à ma femme, malgré un sentiment de culpabilité très embarrassant.


Après tout, Adeline et moi avons une relation saine. Nous sommes un couple depuis la fin du lycée et tout est méticuleusement organisé : une hygiène de vie satisfaisante, si toutefois on peut faire abstraction de mes excès au bistrot, une bonne santé, une pratique sportive régulière, un travail agréable et épanouissant, des revenus enviables et une quantité largement suffisante d’amis. Quant à nos litiges, certes parfois tumultueux, ils se résolvent majoritairement en douceur sous la couette. De plus, il est impensable pour chacun de nous que l’autre n’ait jamais eu des relations sexuelles avec une tierce personne. Du moins, jusqu’à aujourd’hui…


Adeline a un an de plus que moi et, après tant d’années, je la trouve toujours aussi canon : une silhouette affolante avec tout ce qu’il faut là où il faut, de belles boucles sombres culminant un beau visage au sourire d’ange. Elle prend bien soin de son corps, visite régulièrement le salon de bronzage et garde ses jambes et son entrejambe parfaitement lisses, ce qui me ravit. Notre vie sexuelle va bien : à quelques exceptions près, nous avons des relations sexuelles tous les deux ou trois jours, avec, la plupart du temps, des préliminaires torrides. Adeline suce merveilleusement bien et ne connaît quasi pas de tabou.


Je suis encore en peignoir à la table du petit-déjeuner dominical et ma femme n’est pas encore habillée non plus. Comme j’ai besoin d’une bonne douche pour remettre mes idées en place, je me lève de ma chaise en terminant mon troisième café serré.



Et Adeline allume aussitôt sa tablette. Encore un peu cassé, je m’achemine vers la salle de bain, tombe mon peignoir, puis mon caleçon et me dirige vers la cabine de douche. Après deux ou trois minutes, Adeline me rejoint toute joyeuse dans la salle de bain. Un instant, je crois qu’elle veut faire ses ablutions avec moi, comme elle l’a encore fait la veille et ça se passe toujours très agréablement.

Comme elle garde son peignoir sur elle, je réalise que malheureusement son enthousiasme a une autre origine, mais le bruit de la douche m’empêche de la comprendre. La tête dans la porte de la cabine, je l’entends dire qu’il y a un festival de musique folk auquel nous pouvons assister l’après-midi. Après un « D’accord, faisons ça ! » un tantinet expéditif, je referme la cabine et continue ma toilette.


Au travers de la vitre embuée, j’entrevois qu’Adeline est restée dans la pièce. Je me rince, ferme le robinet et attrape la serviette préparée sur le bord supérieur de la cabine, après quoi j’ouvre la porte. Adeline pleure, mon boxer dans les mains.



Elle me jette le sous-vêtement à la figure en claquant la porte de sortie. À dire vrai, mon caleçon trahit les faits et gestes d’hier soir, parce que ça sent et colle un peu. Enfoiré que je suis ! Je me sèche rapidement, puis je pars avec une serviette nouée autour de ma taille à la recherche d’Adeline.

Je la vois pleurer sur le lit, le visage dans l’oreiller.

Alors que j’essaie de la tenir dans mes bras et de balbutier que tout va bien, elle essaie de me frapper avec ses coudes pointus.



J’essaie encore, mais en vain : son chagrin et ses gémissements font qu’elle n’entend même pas mes explications.


Soudain, elle arrête, se retourne et me regarde avec fureur :



Elle se lève, essuie les larmes de son visage et dit :



Je le dis loyalement mais avec beaucoup de remords, alors que je m’assieds au bord du lit, la tête basse, puisque je n’ose même pas la regarder en face tant j’ai honte.



J’hésite à le raconter, car c’est aussi un peu flou pour moi, mais si je veux sauver mon couple, alors, je n’ai qu’une option et c’est celle d’être tout à fait honnête.



Adeline est folle de rage.



Ma réponse a le goût amer d’une énorme culpabilité.



Je la regarde et balbutie péniblement quelques mots.



Ses yeux expriment le dégoût et l’agressivité, alors que je la supplie, cherchant un peu de compréhension.



Je garde les yeux baissés. Elle est furieuse, c’est clair et je peux l’admettre, mais alors pourquoi est-elle toujours là ? Elle va vouloir se débarrasser de moi maintenant, c’est sûr. Et puis, elle a raison, je suis vraiment un con : je bois tellement avec les copains que je perds tout contrôle de mes actes.


Soudain… une gifle, cinglante, en plein visage. Je la regarde avec stupéfaction, mais j’en essuie aussitôt une seconde sur l’autre joue. Alors que je tiens mes joues des deux mains, par protection et comme si cela pouvait atténuer la douleur, elle attrape mes poignets et décolle mes mains de mon visage.



Je réponds promptement à son ordre.

Pourquoi je fais ça ? Pourquoi est-ce que je reçois ses coups sans réagir et pourquoi je me lève à son commandement ? La réponse est simple : je suis coupable et je dois accepter les conséquences de mon faux pas. Si je le voulais, je serais certainement capable de la maîtriser physiquement. Mais si elle a besoin de me punir et que cette punition peut me faire sauver mon couple, alors je vais la subir ! Je le décide ainsi. Elle est ma femme, l’amour de ma vie, et je l’ai terriblement déçue.


Adeline tire sur le bord de la serviette nouée autour de ma taille et la fait tomber par terre. Je réalise ma nudité totale, tant physique que psychique.

Adeline cherche encore à me frapper. Cette fois, là où ça fait le plus mal. Mais je bloque son geste.



Je supplie avec une voix empreinte de souffrance, car mon corps ne peut plus tolérer une nouvelle punition. Elle semble se calmer un peu.


La douleur sur mes joues commence lentement à s’estomper. Je me redresse et m’assieds par terre. Adeline a disparu de la chambre ; alors je me mets la tête entre les mains avec l’impression d’être castré psychiquement.


Je me dirige finalement vers la salle de bain, y enfile mon peignoir et me rends au salon où je retrouve Adeline assise sur le canapé, une bouteille de cognac à la main, noyant son chagrin et sa fureur. Je m’assieds à côté d’elle et je veux lui prendre la bouteille parce que je pense que ce n’est pas une solution pour résoudre notre problème, par ailleurs déjà causé par la boisson. Elle me lance :



Je lâche aussitôt la bouteille.



Sa réaction est immédiate.



Je ne réponds pas, alors elle répète sa question, mais maintenant beaucoup plus brutalement.



Parce que ce n’était en effet pas une réelle partie de plaisir.



Ma vérité n’est que partielle.



Elle me dévisage et malgré une apparence un peu moins féroce, le feu est toujours perceptible : ce ne sont plus des flammes, mais des braises encore bien ardentes.



Je la regarde et hésite à lui révéler tous les détails dont je me souviens.



Au lieu de mots, elle utilise maintenant son regard pour m’indiquer clairement de ne plus tergiverser, mais de simplement confesser ce qui s’est passé.



Pendant un moment, il me semble que la colère d’Adeline diminue et qu’elle croit à mon histoire, qui correspond assez bien à la réalité, jusqu’à ce qu’elle me regarde et me dise :



Comme je lui ai toujours dit que je la plaquerais illico si elle me trompait, je pense qu’elle partage cet avis en ce qui me concerne. Je m’en tiens donc à cette position et la lui rappelle.



Je me lève pour aller dans la chambre chercher une valise, sachant que j’ai tué notre couple.


Pendant que je m’habille et prépare mon baluchon pour nulle part, Adeline entre dans la chambre.



Là-dessus, je me relève en serrant les poings, car il est évident que ce n’est pas pour la bagatelle qu’elle me demande de me déshabiller.


Je n’ai pas le temps de faire un pas que déjà sa main part en direction de mon visage, mais je fais un pas en arrière pour l’éviter.



Son agressivité me surprend de plus en plus.



Je n’y comprends plus rien. Mais l’attitude d’Adeline m’horrifie.



Je la regarde d’un air interrogateur et réalise qu’elle a peut-être raison.



Ses paroles me surprennent : elle utilise le terme violé, qui n’est pas tout à fait approprié dans mon cas. Mais la dame a profité de moi parce que j’étais saoul, même si je ne l’ai pas vraiment arrêtée. Ce qui est sûr, c’est que je ne suis amoureux de personne d’autre.



Priant pour ne pas avoir à subir une telle humiliation, je lui offre mes yeux les plus tristes. Adeline, cependant, est impassible.



Pendant que je suis ses ordres, je continue à la regarder tristement. Je me tiens une nouvelle fois nu devant elle.



C’est avec honte que je commence la mission que je n’ai jamais accomplie pour elle. Bien sûr, j’ai éjaculé des dizaines de fois sur elle, mais je n’ai jamais dû le faire dans de telles circonstances. De plus, sa tenue actuelle, un peignoir et des pantoufles à tête de chat, n’est pas vraiment excitante. Alors j’ai bien du mal à bander.



Je reçois une forte poussée sur les épaules et je tombe sur le lit. Adeline se balade alors dans la chambre à la manière d’une strip-teaseuse sur son podium et enlève ses pantoufles, laisse tomber son peignoir en jouant des épaules et grimpe en petite culotte et top sur le lit.



Je hoche la tête et commence à tirer ma bite, qui maintenant se lève lentement grâce à la vue sur la jolie silhouette de ma femme. Les tétons qui pointent sous son top m’ont toujours excité. Et elle le sait.



Ce qui n’est pas tout à fait exact, mais qui n’ose rien n’a rien…


D’un geste, le top et la culotte volent rejoindre peignoir et têtes de chat, et la jambe d’Adeline passe au-dessus de ma tête, de sorte que son derrière voltige au-dessus de mon visage. Et, comme si ce dernier était un canapé, elle y laisse atterrir lourdement le bas de son corps. Malgré un atterrissage pas vraiment plaisant, je suis maintenant confronté directement à ses délices.

Adeline ondule son corps plusieurs fois, jusqu’à ce que ses fesses reposent sur mon nez. Tout en martelant ma bite, je respire par la bouche et ma langue essaie de lécher discrètement sa chatte.


Il ne faut guère de temps pour que ma queue soit au sommet de sa forme et quelques minutes plus tard, j’obtiens à un orgasme libérateur. En éjaculant, je pointe consciemment mon sexe sur elle et non pas sur mon ventre, dans l’espoir que mon jet soit si génial que je puisse atteindre Adeline. Je ne peux pas le voir, je peux seulement le ressentir. Je ne suis donc pas sûr de la quantité de semence que je viens de libérer. Évidemment, j’ai senti que du sperme a atterri sur mon ventre et ma poitrine, alors l’espoir d’avoir atteint ma femme d’un jet puissant augmente et… s’est concrétisé !


Adeline reste assise sur moi assez longtemps, jusqu’à ce que ma verge soit complètement au repos. Quand elle se lève, je vois que je lui ai touché le ventre et que même sa fesse gauche est recouverte de mon sperme. Il y en a aussi une quantité considérable sur mon ventre et ma poitrine.

Adeline ne dit rien, ramasse son top, son slip, son peignoir et ses pantoufles et s’éloigne en toute hâte de la chambre, couvrant sa fesse d’une main pour éviter que mon sperme ne coule partout.

Après que je me suis soigneusement nettoyé avec quelques Kleenex, je mets aussi mon peignoir et la suis.

Elle est de nouveau assise dans le salon pour siroter la bouteille de cognac.



Je me tais, je ressens de l’espoir et dis une fois de plus que je suis navré.



Les semaines passent et je fais tout ce que je peux pour être pleinement accepté par Adeline, mais elle reste particulièrement distante. Au lit, c’est le calme plat et bien sûr, j’évite le bistrot.

Un soir pendant le dîner, Adeline s’adresse à moi avec une esquisse de sourire.



Ma réponse est sincère. Après le dîner, je me prépare à y aller. Juste avant que je m’en aille, Adeline demande :



Surpris par sa question aussi directe, je hausse les épaules.



À vrai dire, je n’ai jamais imaginé qu’elle se masturbe sans moi. C’est idiot, mais c’est ainsi !



Et je quitte la maison, heureux, mais avec des questions plein la tête. Mais une fois sur place, j’oublie mes problèmes conjugaux et apprécie d’être à nouveau avec mes amis.


Je rentre chez moi un peu plus tôt que d’habitude, pour ne pas décevoir ma femme. À ma grande surprise, je vois encore de la lumière dans le salon. J’entre, laisse mon manteau au vestiaire et me dirige vers le salon où Adeline regarde la télévision avec un verre de vin. Je la salue et prends place sur le canapé pour lui demander comment s’est passée sa soirée. Pas de réponse,

Elle regarde toujours la télévision et dit finalement :



Je la regarde avec surprise, peut-être même avec une certaine indignation.



En me poussant hors du canapé, je réalise que je vais encore devoir subir ses quatre volontés, mais j’obéis. Adeline desserre mon pantalon, examine mon caleçon, tire sur l’élastique pour en inspecter l’intérieur…



Et Adeline ôte mon pantalon, pose ma main sur mon membre et expose lentement ses seins en déboutonnant sa robe. Elle écarte alors les cuisses et me montre son sexe glabre déjà humide. S’est-elle masturbée en m’attendant ? Ce n’est pas le moment de lui poser cette question.


Je comprends le comment et le pourquoi et une fois de plus, je réponds à sa demande, mais je ne suis pas enthousiaste. Adeline le constate aussi et se met à quatre pattes sur le canapé car elle sait que la vue de sa magnifique croupe m’excite toujours beaucoup. Et ça marche !


Pendant que je branle ma bite raide, Adeline tourne la tête dans ma direction :



Et je réalise qu’elle attend encore une certaine quantité de semence. Elle veut tester clairement si je ne lui raconte plus de mensonges. Ce n’est pas le cas, alors, en toute tranquillité d’esprit, mais aussi avec un sentiment d’excitation, je me branle devant elle, ou plutôt derrière elle.



J’acquiesce.



Je serre doucement mes couilles avec ma main libre, tout en continuant à me masturber.



J’ai envie de lui répondre « Alors, enlève-la ! », mais cela me serait certainement reproché…


Après quelques minutes, je sens le bouillonnement dans mes testicules et je m’agenouille avec une jambe à côté d’elle sur le canapé, de sorte que ma queue est suspendue exactement au-dessus de son postérieur. Quelques secousses de plus et je pulvérise des gouttes épaisses de sperme sur la peau nue de ses fesses et dans sa raie, et je vois qu’elle me regarde satisfaite : je n’ai donc pas menti.



Question étrange alors que je tire les dernières gouttes de sperme de ma bite. Je hoche la tête, mais je sens mon excitation baisser aussi.



Je nettoie son derrière avec des mouchoirs en papier et sais maintenant que tout cela pourrait être le début d’une relation qui ne serait plus du tout basée sur la réciprocité. Pendant que je suis en train de lui nettoyer la raie, elle fait quelque chose qui exprime son affection pour moi : elle me caresse les cheveux et quand je termine le travail, elle se redresse et me caresse le visage.


Les jours suivants, je remarque que quelque chose de positif passe vraiment entre Adeline et moi. Nous avons même fait l’amour et ri ensemble, presque comme avant.

Comme je vais habituellement au bistrot un samedi sur deux avec mes amis, Adeline se met à parler un vendredi, veille de ma soirée-copains, pendant que nous regardons la télévision sur le canapé et prenons un verre.



Ce qui a changé aussi, c’est l’attitude d’Adeline. De temps en temps, elle semble errer, comme si une chose la tracassait et qu’elle ne l’admettait pas ou ne la comprenait pas, ou quelque chose du genre. Je décide de l’interroger, maintenant qu’elle m’a rendu un peu de confiance.



Elle me regarde avec colère.



Elle ne réagit pas, mais me regarde fixement pendant un moment.



Je constate que sa confession la soulage déjà quelque peu.



J’avale ma salive et dis :



De grands gestes accompagnent son discours et elle en oublie le verre de vin qu’elle tient dans la main. Quelques gouttes atterrissent sur le canapé et sur sa robe, mais elle ne le remarque pas.



J’avale péniblement ma salive, reste un bon moment coi et réalise que nous en sommes à un point de non-retour.


Après avoir vidé son verre et ouvert une nouvelle bouteille de vin, Adeline demande :



Ma femme me demande de choisir entre la peste et le choléra. La séparation n’est pas une option selon moi. Me laisser battre est également une mauvaise perspective, mais tout ça semble être bien réfléchi et ce n’est clairement pas une lubie passagère.



Après quoi, je bois un grand verre de vin pour reprendre courage, pour un châtiment ou une humiliation qui suivra sans aucun doute bientôt.



Nous y voilà déjà ! Et je réponds à sa requête en me déshabillant pour elle.

Dès que je suis nu, Adeline retire également ses vêtements, prend position sur le bord du canapé et me fait signe de me rapprocher. Elle avance la tête contre mon entrejambe et souffle doucement sur mon gland, de sorte que mes sens sont stimulés et que ma bite se redresse promptement. Adeline se penche et la prend dans sa bouche : elle tète doucement au début, mais bientôt elle aspire goulûment mon membre. La sensation est loin d’être désagréable. Avant de libérer ma verge, elle la mord bien trop fort. Je me retire aussitôt en criant.


Pour Adeline, mon retrait est une raison pour ne pas le reprendre dans sa bouche, ni ailleurs…

Aller plus loin serait une grosse prise de risques. Je me rhabille donc et termine mon verre. Adeline fulmine. Moi aussi.


Elle attrape soudain ma tête des deux mains et pointe mon visage vers le sien. Elle me regarde droit dans les yeux, comme si elle essayait de déchirer mon âme. Pendant de longues minutes, elle me fixe comme ça, sans cligner des yeux, puis…



Je ressens la même douleur qu’après une gifle et murmure de façon quasi inaudible :



Elle se redresse, sans doute rassurée, prend son verre de vin qu’elle remplit et s’assied sur le canapé.



Je fais mine d’être totalement effondré, alors qu’au fond de moi, je ris à gorge déployée, car peu avant le fameux soir avec l’inconnue, j’envisageais de révéler à ma femme mon fantasme candauliste : je rêvais de mater ma femme en pleine action avec un ou même plusieurs hommes. Mais depuis, les circonstances m’ont tout naturellement obligé à reléguer ce fantasme aux oubliettes.


Et voilà qu’Adeline me rejoint dans mon imaginaire, mais je me garde bien de le lui dire et préfère cultiver mon air dépressif.



Ma femme n’imagine pas à quel point je me réjouis de la combler. Sa demande correspond en tout point à mon propre fantasme.



Je ne lui dis pas merci, pour ne pas me trahir, mais je l’embrasserais volontiers très chaleureusement, voire plus…


J’ai bien ma petite idée sur l’homme que je vais choisir pour ma femme : il ne fait pas vraiment partie de mes copains, mais il est souvent là en même temps que nous. On dit qu’il est architecte d’intérieur. J’ai remarqué qu’il a pas mal de succès auprès des femmes, pas seulement parce qu’il est beau et black, mais aussi très sympa. J’ai hâte d’être samedi soir !


Samedi, vingt-deux heures trente. J’entre dans le hall, me débarrasse et invite Théo à en faire autant.

Adeline regarde la télé, un verre de vin à la main. Elle est habillée de manière plutôt sexy, sans avoir l’air d’une pute pour autant. Pas de trace de soutien-gorge sous son croise-cœur, juste deux tétons qui pointent sous le léger tissu. Difficile toutefois de savoir si elle porte une culotte sous sa jupe. Elle a rangé ses affreuses pantoufles au profit de jolis escarpins.


Ma femme semble ne pas encore nous avoir entendus entrer, noyée dans ses pensées ou… dans son vin… Elle sursaute lorsque je lui adresse la parole.



Adeline se lève du canapé et ouvre de grands yeux aussi ébahis que ceux de notre nouvel ami black, ceux d’enfants découvrant leurs cadeaux de Noël !

Manifestement le courant passe bien entre eux. Et même avec moi. Nous bavardons de tout et de rien, surtout de rien, jusqu’au moment où Adeline prend les devants :



Sans attendre la réponse, Adeline est déjà debout et, contrairement à son habitude, elle ne tire pas sur sa mini-jupe pour la remettre en place.



Dans l’escalier, la fente de ma femme est parfaitement visible, répondant indiscutable à la question que Théo et moi nous nous posions : culotte ou pas de culotte ?

Adeline fait rapidement le tour de l’étage : d’abord la seconde chambre et la salle d’eau qu’elle juge d’emblée sans intérêt, pour s’attarder dans notre chambre dont la déco devrait, selon elle, plaire davantage à Théo.

Elle se dirige tout de suite vers la fenêtre et regarde les lumières de la ville au-dehors.



Adeline sent qu’il se tient juste derrière elle. Il pose délicatement ses mains sur ses épaules et elle se penche légèrement en arrière, en signe d’approbation. Elle sent la chaleur de son corps viril et sa chatte devient aussi humide qu’une vadrouille de marine.

Les mains noires glissent lentement le long des bras blancs jusqu’à ses hanches et Théo pousse son corps contre les fesses de ma femme.

Adeline se sent belle et désirée et, elle toujours si dominatrice, ne peut plus se contrôler. Pourtant, elle veut que Théo prenne l’initiative. Son souhait est exaucé : elle ne doit pas attendre longtemps.



Il l’embrasse dans le cou et elle sent ses mains lui caresser les seins. Le croise-cœur choisi spécialement pour la circonstance ne demande qu’à se dérober : une légère traction sur le nœud dans le dos et Adeline se retrouve les seins nus devant la fenêtre. Le risque d’être vue de la rue ne semble pas l’atteindre. Les grandes mains malaxent ses seins et tirent sur les tétons raidis par le désir.

Quant à moi, assis dans le fauteuil crapaud Louis-Philippe dans un coin de la chambre, je ne rate pas une miette du spectacle qui s’offre à moi. Toutes sortes de pensées excitantes me traversent l’esprit. J’ai hâte de voir la suite, mais je garde en permanence un air meurtri.


Adeline se retourne et laisse sa main passer au-dessus de cette épaisse bosse dans le pantalon de Théo. Elle desserre sa ceinture en le regardant dans les yeux et baisse son jean. Il ne porte pas de slip et la bite sort aisément. Elle n’est encore qu’à moitié raide, mais quel braquemart ! Exactement ce que ma femme désire, épais et long à la fois. Elle l’attrape et commence à le branler, il grossit et bientôt la main d’Adeline deviendra trop petite. Mais ma femme semble juste vouloir une chose : faire gicler cette grosse queue humide en elle. Adeline veut être baisée !


Théo pousse sa langue chaude dans la bouche de ma femme et tire sa jupe vers le sol. Ses longs doigts fins glissent vers sa chatte et en quémandent l’accès. Aussitôt, elle écarte légèrement les cuisses et se laisse doigter jusqu’à ce que du liquide gicle d’elle. C’est là qu’elle gémit très fort, sans la moindre gêne envers moi. Elle atteint son premier orgasme. Moi, j’ai aussi baissé mon froc pour me masturber plus aisément…



Il lui prend la main et l’entraîne sur le lit.

Les nombreux miroirs de la chambre me permettent de les voir sous tous les angles.



Il la place avec les jambes écartées sur le lit, la prend sans ménagement par les chevilles, tire les jambes d’Adeline jusqu’au bord du lit et s’agenouille à terre. Elle met ses jambes autour du cou de Théo et amène son visage vers son vagin. Il commence alors à la lécher goulûment tout en lui titillant le clito. Le corps de ma femme se tord puis se raidit de plaisir et en un rien de temps, elle se met à jouir pour la deuxième fois.


Étalée sur le lit, Adeline est aux anges. Je sais qu’elle est heureuse, elle qui m’a avoué avoir souvent fantasmé cet instant. Elle ne veut toutefois pas en rester là et fixe cette grosse bite toujours bien raide.



D’un bond, elle me met sur les genoux et sent immédiatement les mains chaudes de Théo sur ses fesses.

De mon fauteuil, je vois distinctement comment il pousse sa bite contre la fente trempée de ma femme, de quelle manière il appuie son gland épais et quand il est un peu dedans, de quelle façon il enfonce, sans autre discours, le reste de cette longue perche charnue en une fois.

Adeline crie de joie.


Théo attrape ses nichons et commence à la buriner avec détermination. Adeline s’agrippe tant qu’elle peut aux draps de lit et tâche de faire durer son plaisir. Mais très vite, une sensation merveilleuse envahit les tripes et elle ne peut s’empêcher de jouir pour la troisième fois. Sans conteste, la meilleure !

Je jouis en même temps qu’elle, mais elle ne le voit pas. Je ne lui en parle pas non plus.



Après la soirée avec Théo, notre relation est devenue étrange : fondamentalement normale, dans tous les domaines, également au niveau sexuel, mais parfois, quand Adeline repense à ma faute, elle ressent le besoin, incontrôlable affirme-t-elle, de me punir.


Toutefois Théo ne reviendra pas. Non que quiconque soit déçu de sa prestation, mais, quelques jours après sa visite, il s’est épris d’une autre femme et veut lui être fidèle. Je ne l’ai d’ailleurs plus revu au bistrot non plus.


Au bout de plusieurs mois de ce renouveau d’amour et de plusieurs verres partagés sur le canapé, Adeline se met à me révéler quelques secrets enfuis en elle.



Adeline tombe des nues. Elle devient subitement l’arroseuse arrosée ! Elle fond en larmes, tambourine ma poitrine de ses poings :



Depuis, Adeline m’entraîne régulièrement dans un club échangiste dont une amie lui a parlé, et où je peux la mater librement durant ses parties torrides à quatre ou cinq.

Quant à moi, je me joins parfois à ses ébats ou alors, je me laisse draguer par une autre femme en tenue sexy et me fais même, si toutefois la dame en éprouve le besoin… « abuser » conclurait Adeline en riant.