n° 18881 | Fiche technique | 35490 caractères | 35490 6123 Temps de lecture estimé : 25 mn |
10/03/19 corrigé 06/06/21 |
Résumé: L'histoire d'une vengeance quinze ans après... quand je suis devenu quelqu'un... librement inspiré du comte de Monte-Cristo. | ||||
Critères: fh extracon médical fsoumise hdomine vengeance fellation pénétratio -médical -dominatio | ||||
Auteur : MlleSolenn |
Quinze ans que j’avais quitté cette petite ville bourgeoise de bord de mer, et me voici de retour. Un retour plein de promesses que certains n’ont probablement jamais imaginé que je tiendrais. Je n’avais que dix-sept ans lorsque j’ai fui cette ville, et surtout son lycée, lorsque l’obtention de mon bac m’a délivré du harcèlement quotidien et permanent de mes « camarades » de classe.
J’avais la malchance d’avoir été élevé différemment, d’avoir des parents écolos et vivant dans une maison dans la campagne environnante, sans eau courante, de ne pas porter de jeans, mais des pantalons en velours recousus, de ne pas avoir de télévision à la maison et de ne pas avoir les références communes, de ne pas manger à la cantine, mais de m’asseoir dans un coin de la cour pour manger le plat que ma mère m’avait préparé. Cela avait fait de moi un marginal, mais je pouvais le supporter : je m’étais approprié les convictions de ma famille, et j’avais la force de comprendre et d’argumenter, même si cela ne m’a jamais permis de convaincre qui que ce soit que j’étais quelqu’un dont la compagnie pouvait être riche…
Ce qui a basculé c’est l’arrivée de la puberté avec une voix qui modulait du grave à l’aigu dans chaque phrase, puis des boutons d’acné particulièrement disgracieux. Des lunettes pas vraiment à la mode, si ce n’est celle des années 80. Couplé à mes chemises à carreaux et mes pantalons en velours, cela m’a valu le surnom de « pervers pépère » qui a vite fait le tour du lycée…
Puis le surnom a autoalimenté un dégoût… je n’étais sûrement pas appelé pervers sans raison, et on a commencé à me prêter des actes rebutants. Il paraît que j’espionnais dans les toilettes, que je me touchais dans la cour, puis j’ai appris que je touchais même des petites filles… J’étais harcelé, frappé, humilié quotidiennement, luttant pour ne jamais pleurer devant mes bourreaux.
J’ai redoublé d’efforts sur mes études pour me sortir au plus vite de cet enfer, et le jour du résultat du bac, j’ai compris en lisant mon nom que j’étais libéré enfin de cet enfer, que j’allais pouvoir enfin quitter cette ville et partir le plus loin que les finances de mes parents le permettraient.
Ce soir-là, j’ai écrit trois lettres, une pour Audrey qui était tellement fière d’être à l’origine du surnom qui m’a suivi tout mon lycée, une pour Laetitia dont j’avais soi-disant caressé les seins dans les toilettes, et une pour Benjamin qui a soutenu que j’avais tripoté sa petite sœur de quatre ans. J’ai juré à ces trois personnes qui ont organisé sciemment ma déchéance qu’un jour ils le regretteraient. Je pense qu’ils ont bien rigolé ce jour-là.
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Dès le lendemain, j’ai cherché du travail pour pouvoir financer un appartement à 500 km de là et commencer mes études de médecine. C’était un travail très physique et très difficile. Mes collègues se sont moqués de moi au début, devant mon gabarit et mon look, mais en quelques mois, mon corps s’est développé et musclé. Cela a correspondu au moment où ma puberté a enfin tiré sa révérence… et mon corps s’est épanoui, ma voix est finalement allée se poser dans les graves chaleureux. Avec mon premier salaire, j’ai acheté des vêtements à ma taille, qui ne me vaudraient plus d’être montré du doigt. J’ai bien sûr assez vite opté pour les lentilles de contact.
Beaucoup m’avaient prédit des difficultés à allier des études de médecine et un travail, mais mes parents n’avaient pas les moyens de financer mes études. J’ai développé cette capacité à peu dormir, à structurer ma pensée, à la stimuler tout en réalisant les tâches physiques de mon travail… J’ai réussi, je suis devenu un docteur. Ma voix grave rassurait mes patients, mes compétences étaient réelles, et mon histoire avait renforcé ma capacité d’empathie. J’étais devenu un homme, relativement riche, cultivé, apprécié, mais avec une blessure béante que je n’arrivais pas soigner.
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Et puis l’été dernier, mon père est décédé. J’étais terrassé. J’ai passé un peu de temps avec ma mère qui a fini par me dire un jour qu’il fallait que je connaisse ma véritable histoire. Mon père avait rencontré ma mère lorsqu’elle était enceinte de moi…
Après que je l’ai pressée de me donner le nom de mon véritable père, et de m’expliquer pourquoi il n’avait pas voulu de moi. Elle m’expliqua qu’il était un riche industriel qui avait voulu s’amuser avec elle et qu’il n’a pas voulu s’embarrasser d’un bébé ni de sa mère.
Quelques mois après, n’y tenant plus, j’ai décidé de lui rendre visite pour comprendre qui il était, et peut-être un peu aussi qui j’étais. C’est un vieil homme, seul, pas franchement sympa qui m’accueillit dans son manoir. Je lui ai dit qui j’étais en observant sa réaction. Il a hoché la tête, impassible… restant silencieux. Puis j’ai vu apparaître une larme au coin de son œil. Puis les larmes se sont mises à couler franchement.
Il a accepté que nous nous voyions régulièrement pour que je comprenne ce qui nous liait. Il m’avoua lors d’une de ces rencontres qu’il était heureux d’avoir un fils, qu’il était terriblement seul… que son seul regret était que je ne portasse pas son nom. Il me montra aussi son côté raciste, condescendant qui ne semble heureusement pas génétique. J’ai compris ce jour-là que je le haïssais pour ce qu’il était et pour ce qu’il avait fait à ma mère… même si c’était probablement ce qui m’avait valu mon salut.
Après quelques rencontres, il m’expliqua qu’il était malade, qu’il voulait me faire hériter de son empire, à condition que je porte son nom. Étais-je prêt à porter son nom ? Avais-je vraiment envie de cette fortune ? D’ailleurs à combien montait cette fortune ?
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Aujourd’hui, me voici de retour dans ma ville, je m’appelle Sébastien de Morville. J’ai monté quatre sociétés. Une pour gérer mes biens immobiliers : une grosse villa de bord de mer dont les deux tourelles dominent la falaise et mon cabinet en centre-ville, l’une des plus vieilles maisons de la place. J’ai un cuisinier, un jardinier et une femme de ménage. Les trois autres sociétés sont des fonds d’investissement, avec des hommes de confiance à leur tête, qui gèrent ma fortune.
J’ai aussi embauché Bastien, un homme de main de mon père, mon père biologique, pour enquêter sur Audrey et Benjamin… Pourquoi pas Laetitia ? Parce que je n’en ai pas eu besoin…
Assez vite, les familles les plus bourgeoises sont venues voir qui était ce nouveau médecin arrivé en ville à grands frais, Laetitia n’a pas attendu une semaine pour débarquer dans mon cabinet
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Laetitia de Villemin, femme de Charles de Villemin, que j’avais probablement détrôné de sa place de première fortune de la ville, due à son entreprise familiale de construction navale. Laetitia de Villemin, blonde aux cheveux longs, jupe longue et chemisier blanc, probablement sportive même si sa tenue ne le laisse pas paraître. Elle a juste besoin de renouveler son ordonnance de pilule. Cela ressemble beaucoup à une manière de venir voir à quoi ressemble ce nouveau médecin arrivé en ville… comme la plupart de mes premiers patients. Il y a une chose dont je suis certain, c’est qu’elle ne m’a pas reconnu. Elle a une assurance hautaine… Je lui explique, réprimant mon envie de la mettre immédiatement face à ma vérité.
Elle réfléchit, hésite à répondre…
Son visage s’assombrit.
Je la conduis dans ma salle d’auscultation.
Elle se détourne pour le déboutonner puis le dépose, plié, sur le dossier de la chaise. Elle a de petits seins cachés dans un soutien-gorge blanc très sage. Ces seins que j’étais censé avoir caressés ne faisaient pas vraiment rêver… mais j’étais à deux doigts de les toucher vraiment. Tout en auscultant son ventre très professionnellement, je lui demande :
Au moment de faire l’ordonnance, je lui demande, si elle veut que je fasse les démarches pour que je sois son médecin traitant, je m’attendais à une réponse négative, mais après quelques secondes de réflexion, elle acquiesce. Le scénario de ma vengeance la concernant prend forme dans mon esprit, et avec mon sourire le plus charmeur, je la raccompagne vers la sortie.
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Quelques jours plus tard, Bastien, mon enquêteur et homme de main, me retrouve en terrasse d’un café du front de mer.
Il sort son portable et me montre quelques photos d’Audrey au supermarché avec trois enfants. Encore jolie, blonde aux cheveux courts, plus petite que dans mes souvenirs… J’avais dû donner plus d’importance à mes bourreaux, et aujourd’hui, elle me paraissait faible. Sur les photos, elle portait un jean mal coupé, et un t-shirt noir, ample. Il me montra également des photos d’Audrey au McDo avec les trois mêmes enfants.
Audrey Meran, trente-quatre ans, trois enfants de huit, cinq et trois ans, divorcée depuis deux ans, sans compagnon connu. Elle habite dans une maison HLM à la sortie de la ville. Elle a perdu son travail il y a six mois. Ses parents l’aident un peu financièrement. Elle cherche plutôt activement, mais n’est pas très qualifiée. Vous trouverez dans le dossier son adresse et son téléphone, les quelques lieux où elle a l’habitude de se rendre avec les horaires, les infos sur ses enfants.
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Ce mardi, le McDo était archi complet, grève des cantines oblige. Bien sûr, ça ne m’a pas posé de problème parce que Bastien s’était arrangé pour que ma table reste disponible. Et bien sûr, je me suis empressé de proposer à cette jeune femme au bord de la crise de nerfs avec ses enfants accrochés à elle de partager ma table. Elle a accepté avec un sourire reconnaissant puis, après avoir installé ses enfants, s’est assise, en soufflant. Elle était à deux doigts de se mettre à pleurer. Je me suis donc empressé de venir en aide à ses enfants, et elle me remercia, cette fois ses larmes coulaient réellement. Je lui souriais tendrement, et m’appliquait à occuper l’attention de ses enfants, leur posant des questions sur leur journée, leur maison, leur maman…
Assez vite, l’ambiance s’est détendue, et nous avons souri des anecdotes intéressantes qu’ils m’ont dévoilées de manière assez impudique, y compris que leur maman, qui s’appelait Audrey avait eu des amoureux qui n’étaient pas restés… Elle s’excusa de leur manque de discernement, et ajouta :
Je les regardais s’éloigner sur le parking, prenant mon temps, sachant bien que je pouvais compter sur l’efficacité de Bastien. En effet, quelques minutes plus tard, je retrouve Audrey en larmes devant sa voiture, sous la pluie, dégoulinante. Je vais vite la voir pour savoir ce qui se passe.
Je l’aide à sortir les enfants de la voiture, déplacer les sièges auto, et installer tout le monde dans mon 4x4. Lorsque je démarre, la musique classique se diffuse dans les haut-parleurs et semble apaiser tout le monde.
Elle me guide jusqu’à l’école, puis va déposer les enfants et remonte dans ma voiture. Elle s’excuse encore une fois de me faire perdre mon temps, d’être trempée et de salir ma voiture… Je la rassure et la ramène au parking. Je trouve sa roue de secours, et fais le changement assez rapidement, bien que sous la pluie.
Elle me propose de m’offrir un café pour nous réchauffer, et j’accepte. Nous retournons au McDo. Elle est vulnérable, et adorable de naïveté, j’en viens à me demander si je pourrais aller jusqu’au bout de mon projet. Après tout, elle n’avait que dix-sept ans, c’était une enfant, aujourd’hui elle a assez payé… Mais je repense ensuite à ce que moi j’ai traversé, et ma haine revient… Je décide de continuer…
Je lui explique qu’elle va devoir changer sa roue rapidement, et que je connais un garagiste qui me doit un service et qui pourrait sûrement lui faire une ristourne intéressante pour changer ses pneus. Le mieux est que nous y allions immédiatement, et je l’enjoins à me suivre. Puisque l’on passe devant chez elle, elle aimerait juste pouvoir s’arrêter pour passer des vêtements secs. Marché conclu.
Je l’attends donc devant chez elle pendant quinze minutes, et la vois ressortir coiffée, changée, bien plus apprêtée que lorsqu’elle était arrivée au fast food deux heures plus tôt. J’ouvre la fenêtre pour lui indiquer de me suivre et sens son parfum bon marché. Je comprends que mon plan se déroule comme prévu, et qu’elle n’est peut-être pas insensible à mon charme, à moins que ce soient mes bonnes manières et mon dévouement, pas encore à mon argent…
Au garage, le patron m’accueille comme un sauveur, et propose non seulement de changer les quatre pneus, mais de faire la révision complète de la voiture, quant à la facture…
Audrey me regarde, intriguée, mais souffle. Tout semble enfin s’arranger pour elle. Elle restera attendre la fin des travaux ici. Je lui laisse mon téléphone, en lui demandant de me tenir au courant, et lui demande le sien qu’elle me donne sans hésiter.
Je sais que le soir en rentrant chez elle, elle aura un appel de Jean-Marc lui proposant un poste de secrétaire dans sa société. Sa vie est sur le point de changer à un point qu’elle n’imagine pas.
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Il est presque 16 h et cette journée marathon est décisive dans mon plan puisque Laetitia a rendez-vous au cabinet. Je viens la chercher dans la salle d’attente, mais elle est en retard. Elle finit par arriver, et en entrant dans mon bureau, elle semble plus détendue que la fois précédente, en terrain conquis. Elle sait qu’elle est avec une personne de son milieu, un médecin respectable dont toutes ses amies ne lui ont dit que du bien. Elle ne sait pas que je suis pervers pépère, que je suis le propriétaire de la boîte de son mari, et qu’à la fin de l’heure, je connaîtrai son intimité dans les moindres détails… jusqu’à la composition de son sang.
Je la fais s’asseoir et parcours les résultats d’analyse. Tout semble correct. Puis je commence mon entretien sur ses antécédents. Pas de maladie connue, pas d’allergie, pas de grossesses, pas d’opérations subies, sportive… elle ne vient d’ailleurs jamais voir de docteurs, et là deux fois en dix jours, c’est du jamais vu. Je lui propose de passer dans la salle d’à côté, et de se mettre en sous-vêtements. Quand elle déboutonne son chemisier, je remarque cette fois-ci un changement. Le soutien-gorge est beaucoup plus travaillé, en dentelle, bleu foncé et je ne peux m’empêcher de l’observer lorsqu’elle dézippe sa jupe et la laisse tomber à terre puis se baisse pour l’attraper et la plier. Elle porte un string assorti à son soutien-gorge, ainsi que des bas noirs.
Je ne peux m’empêcher de penser que le rendez-vous étant pris depuis plusieurs jours, elle a délibérément choisi cette tenue, et que le message, dans le contraste avec la tenue précédente, est assez clair. Je lui demande donc de me tourner le dos, pour que je puisse vérifier sa colonne. Je lui ordonne de se pencher en avant ce qu’elle fait sans sourciller. Je baisse légèrement l’élastique de son string pour observer la colonne vertébrale lorsqu’elle se penche et elle ne réagit pas…
Je lui dis un peu sèchement d’enlever son soutien-gorge et elle le fait sans rien dire. Elle dévoile ses petits seins, mais ses tétons sont légèrement durcis. Je commence à palper sa poitrine de manière la plus professionnelle possible, mais je sens qu’elle respire fort. Finalement ce dont elle m’a accusé il y a quinze ans, c’était ce qu’elle souhaitait de moi aujourd’hui… et à l’époque ? Décidé à ne rien lâcher, je m’assois à mon bureau et commence à rédiger le compte rendu. Comme je ne m’occupe plus d’elle, elle semble perdre un peu de sa contenance, et hésite :
Je n’en dis pas plus et continue à l’observer, juste vêtue de son string debout devant mon bureau, ne sachant trop quelle posture adopter. Je termine lentement mon bilan puis au bout de quelques minutes, je lui dis :
Elle me regarde interloquée, ne comprenant pas pourquoi je l’ai fait attendre. Puis soudain une lueur dans son visage semble indiquer qu’elle a finalement compris où je voulais en venir. Puis je l’observe se rhabiller, ce qui semble lui prendre énormément de temps. Au moment de la raccompagner, je lui dis :
Puis j’ouvre la porte et sans la regarder, je décroche mon plus beau sourire à la patiente suivante pour l’inviter à me rejoindre dans mon bureau.
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À 21 h, je dîne dans un gastronomique avec le maire et sa femme, suite à un don que j’avais fait à la municipalité pour la restauration de la mairie, probablement surtout du bureau du maire, quand je reçois un SMS :
« Bonjour, c’est Audrey Meran, la femme du McDo, à la voiture crevée, aux cheveux mouillés, aux enfants bruyants… Mes enfants sont enfin couchés, et maintenant que j’ai un peu de temps pour moi. Je voulais vous dire que si je ne vous avais pas croisé aujourd’hui, ma vie ne serait pas la même ce soir. Je vous dois beaucoup, et ne sais comment vous remercier. J’aimerais vous inviter à dîner chez moi. Êtes-vous disponible vendredi soir ? Mes parents gardent les enfants, ce sera plus calme que ce midi.
Par politesse, j’attends la fin du repas pour répondre, et ce n’est que vers 23 h que je prends mon téléphone.
« Bonjour Audrey. J’espère ne pas vous réveiller par ma réponse. Je suis sincèrement soulagé de savoir que tout va mieux pour vous que ce midi. Merci beaucoup pour votre invitation. Ce n’est vraiment pas nécessaire, mais je viendrais avec plaisir. J’apporte le vin. »
À peine trente secondes plus tard, je reçois la réponse.
« À mon tour d’être soulagée ! J’avais peur que vous refusiez ! Venez à 20 h. Avec un peu de chance, j’aurai en plus quelque chose à fêter. »
« Vous m’intriguez. »
« Je suis convoquée à un entretien pour un emploi vendredi matin ! »
« Alors, reposez-vous bien, et vous me raconterez tout ça dans le détail vendredi soir. Bonne nuit Audrey. »
« Bonne nuit. »
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Mon cœur a bondi dans ma poitrine, sa petite sœur de quatre ans, dont mes supposés actes dégoûtants m’ont valu une interpellation au sein du lycée, devant toute l’école.
Je réfléchis… elle n’y est pour rien, mais elle pourrait me permettre d’accéder à lui…
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Il est 20 h 30, ce vendredi lorsque je sonne chez Audrey Meran. J’ai un jean noir, une chemise blanche et une veste noire également. Elle ouvre la porte, souriante à l’extrême. On s’embrasse et je reconnais son parfum. Elle a également choisi une tenue qui la met un peu plus en valeur. Une jolie robe assez moulante probablement de chez H&M. Je lui tends un bouquet de roses et la bouteille de vin.
Elle rougit, et se retourne en quête d’un vase pour me dire sans me regarder :
Je détaille la maison : une grande pièce en bas, avec une cuisine ouverte sur un salon rempli de jouets d’enfants. Quelques vêtements sèchent sur un étendoir, quelques magazines « Elle » sur la table basse, et légèrement caché dessous, « Closer ».
Je sers le vin et nous nous retrouvons tous les deux dans le canapé. Elle semble un peu tendue, et je m’efforce de la mettre à l’aise, en riant. Puis soudain elle me dit :
Je me penche vers elle pour lui faire la bise, mais nos bouches, comme aimantées se rejoignent et nos langues se mêlent, passionnées. Lorsque nous reprenons notre respiration, elle me dit dans l’oreille :
Puis elle me prend par le bras et m’entraîne dans sa chambre. Elle m’enlève ma veste et déboutonne ma chemise… je lui caresse les cheveux et l’embrasse à nouveau… elle défait ma ceinture et déboutonne mon jean… Elle l’écarte et caresse mon sexe à travers mon boxer. Elle semble prise d’une envie irrépressible… et avant que j’aie eu le temps de réagir, elle descend pour embrasser mon boxer, puis elle baisse mon jean et mon boxer, sort mon sexe qu’elle met dans sa bouche. Elle me suce avec ardeur, mais sans sensualité… Ce n’est pas désagréable non plus, et je pourrais profiter de sa bouche et prendre du plaisir, mais je décide de la redresser vers moi, et de l’embrasser à nouveau. Elle semble un peu perdue, un peu déçue…
J’attrape les bretelles de sa robe et les descends délicatement le long de ses bras fins. Je dévoile sa poitrine nue, puis un string noir, en coton, avec un cœur rose… je l’allonge sur le lit, et embrasse ses mollets… puis je remonte le long de ses jambes pour arriver au triangle de coton… je l’embrasse, le lèche. Elle se trémousse… ferme les yeux. Je décide de lui enlever, tout doucement… puis j’écarte ses cuisses et reprends mes baisers en partant à nouveau de ses pieds. Ma langue vient se coller contre ses lèvres, et mes doigts viennent s’y ajouter. Au bout de quelques minutes, elle se contracte de plaisir. J’abandonne son intimité pour remonter mes baisers sur son ventre plat, sur ses seins lourds, dans son cou… sur sa bouche. En remontant délicatement mon sexe pénètre son antre humide et chaud. Elle gémit à nouveau, sa respiration s’accélère et nous faisons l’amour tendrement… Nous jouissons ensemble au bout de quelques minutes. Je la regarde, elle a une larme qui coule…
Je l’embrasse tendrement…
Elle sourit…
Elle éclate de rire et me jette un coussin au visage, puis baisse le regard et vois que j’ai retrouvé ma forme… Elle va pour prendre mon sexe en bouche, mais je la retiens…
Je la guide, de ma voix douce vers mon plaisir, et elle me suce cette fois-ci de manière tellement douce et sensuelle. Je la préviens que je vais jouir, mais elle ne se retire pas et m’avale entièrement pendant que je râle, puis elle me regarde avec un grand sourire de fierté… Je l’attire contre moi…
Je me rhabille, et l’observe remettre son petit string noir et rose, mais l’empêche de remettre sa robe.
Et jusqu’au samedi après-midi, nous avons dormi un peu, entrecoupé de câlins. Quand je suis parti de chez elle, elle était amoureuse… Elle allait voir avec ses parents quand serait son prochain moment d’intimité…
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Le soir, Bastien lui a fait livrer un vase.
Le lundi Audrey a commencé son travail et m’écrit le soir pour savoir si on peut se voir, elle en a trop envie, ses enfants sont gardés pour la nuit… ses parents ont voulu lui simplifier la reprise du travail.
La vie d’Audrey repose maintenant entre mes mains, elle est totalement dépendante de moi à tout point de vue. J’arrive chez elle, elle porte un jean et un t-shirt noir, et elle est parfumée… elle me saute dessus pour m’embrasser, puis me dit :
Je m’exécute
J’ouvre les yeux et découvre Audrey en sous-vêtements de dentelle blanche.
Elle m’entraîne dans la chambre, mais je la retiens et la pousse gentiment vers la table de la cuisine. J’écarte le paquet de courses qui s’y trouve, ainsi que la baguette, et je l’allonge sur la table… je déboutonne lentement mon pantalon et sors mon sexe gonflé. Je descends légèrement son slip au ras des fesses pour dévoiler son sexe, puis je remonte ses jambes sur mes épaules et la pénètre très lentement. Elle est humide et m’accueille en gémissant.
Au bout de quelques minutes, elle me repousse, et se retourne, posant les pieds par terre, et se courbant sur la table, ses fesses offertes avec son slip légèrement descendu… Je l’attrape par la taille et la pénètre plus sauvagement. Ses cris me laissent entendre qu’elle ne s’en formalise pas… Elle jouit bruyamment, puis se met à genoux pour me sucer, et une fois encore m’avale entièrement…
Épuisés, on va prendre une douche, puis nous passons la nuit dans sa chambre…
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À 16 h pile, j’ouvre la porte du cabinet. Si Laetitia était là, c’était le feu vert pour de grandes choses, si elle n’était pas là, je devais craindre pour ma réputation, et pour la suite de mon plan. Mais Laetitia est bien là. Elle semble ne pas trop savoir à quoi s’attendre. Elle porte encore une fois une jupe droite moulante noire, un chemisier gris, un collier de perles, un chignon. J’ai l’impression qu’elle a volontairement accentué son côté bourgeoise.
Elle les retire en les pliant pour les déposer sur le dossier du fauteuil comme à chaque fois. Elle porte aujourd’hui encore un string. Il est noir, très fin, et le soutif est bien sûr assorti.
Elle ne devait pas s’attendre à ce que je sois aussi direct, car elle marque un temps d’arrêt, puis elle se place face à moi et le retire lentement. Elle me le tend. J’ouvre le tiroir de mon bureau, et après avoir inspecté le string, je le range dans mon tiroir que je ferme à clef.
Elle s’exécute… je m’approche. Elle déboutonne mon pantalon et sort mon sexe de mon boxer, puis le place dans sa bouche… J’attrape son chignon et décide de la vitesse et de la profondeur avec laquelle elle me suce. À un moment, mon téléphone sonne, je réponds et prends un rendez-vous pendant qu’elle me suce. J’en profite pour la prendre en photo avec mon sexe dans sa bouche… puis au moment de gicler, je me recule et explose sur son corps et son soutien-gorge noir à 300 €. Je la regarde à mes pieds, souillée, et grave cette image au fond de ma mémoire. Je me rhabille et retourne m’asseoir à mon bureau.
Elle reste interdite, puis fouille dans son sac, et sort sa carte vitale et sa carte bleue. Elle n’en revient pas.
Je l’observe se rhabiller par-dessus mon sperme qui dégouline sur son ventre et ses cuisses, et la raccompagne à la porte pour accueillir ma patiente suivante.
À la fin de la journée, je transfère la photo à Bastien pour qu’il l’imprime après s’être assuré qu’il n’y ait rien d’autre de reconnaissable que Laetitia sur la photo, et la glisse dans le courrier de M. de Villemin le lundi suivant, puis j’envoie un message à Audrey pour lui dire que je m’absente quelques jours. Elle me répond que je vais lui manquer…
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À Rennes, Bastien m’a trouvé un appartement cossu proche de la fac. Ma première soirée a été occupée à dîner avec le doyen qui voulait me remercier du magnifique cadeau qu’avait reçu sa femme, et de mon soutien à la recherche dans son université. Bien sûr, il m’a fait part de l’excitation qu’il avait à me voir intervenir dans son université. Il a groupé mes interventions sur deux jours par mois, et m’a trouvé un bureau, quitte à déloger son occupant habituel.
À ma première heure de cours, je l’ai vue immédiatement, au troisième rang, avec ses longs cheveux roux, ses taches de rousseur… j’étais sous le charme ! J’allais devoir être vraiment brillant pour attirer son attention en seulement deux jours. Heureusement, je savais l’être.
J’ai entamé mon cours, non pas magistral, mais passionné, interactif, vivant, avec force interrogations, provocations et remises en question, et j’ai constaté avec plaisir que j’avais réussi à emmener mon auditoire, y compris le troisième rang. J’ai plusieurs fois capturé chez Chloé des mimiques franchement amusées, parfois captivées… À la fin de mes trois heures de cours, l’amphithéâtre m’a applaudi. Rassemblant mes affaires pour aller déjeuner, je m’aperçois que le doyen était en haut de l’amphi et probablement depuis un moment déjà. Il propose de m’inviter au restaurant cette fois encore.
Au retour du restaurant, nous passons à la scolarité examiner quelques dossiers d’étudiants sérieux, puis nous en retenons trois, dont Chloé. À la fin de mon intervention de l’après-midi, après leurs applaudissements répétés, je reprends la parole :
Les trois étudiants interpellés, surpris, se dirigent vers l’estrade. Je leur explique la situation, et demande si l’un ou l’autre est intéressé par cette situation, qui sera rémunérée, et nécessitera quelques heures de travail par semaine. Chacun hésite, le jeune homme refuse et je le libère. Chloé et Léa sont intéressées, mais ont peur du temps qu’il faudra y consacrer.