n° 18917 | Fiche technique | 63877 caractères | 63877Temps de lecture estimé : 37 mn | 28/03/19 |
Résumé: Les conséquences du suivi des recommandations d'une copine psy. | ||||
Critères: fh fplusag jeunes voisins revede ffontaine fellation init confession -inithf | ||||
Auteur : Elodie S Envoi mini-message |
Maxime est un garçon charmant. C’est le fils aîné de ma voisine du cinquième, avec laquelle je m’entends bien, puisqu’elle aussi élève seule ses enfants. Elle a un garçon puis deux filles. Grand et mince, il a une allure d’intellectuel que renforcent ses petites lunettes métalliques rondes. Il a quelque chose d’Harry Potter. Il est surtout adoré par mes enfants. Il partage avec Théo une passion folle pour le PSG, et Léa minaude comme une gamine de son âge quand il est là. En plus, quand je fais appel à lui pour des séances de baby-sitting, il les fait travailler remarquablement bien. Lorsqu’il aura passé son bac, en fin d’année scolaire, il souhaite s’inscrire dans une préparation scientifique pour intégrer une école d’ingénieur.
Depuis que je fais appel à lui, je peux participer sans état d’âme à nos dîners hebdomadaires avec des copines. Il est devenu un membre de la famille à part entière, et nous envisageons de l’inviter à passer une semaine avec nous en vacances cet été.
Ce vendredi, je me prépare pour notre soirée entre filles. C’est l’anniversaire de Marion, et, comme elle est infirmière, nous avons décidé de lui faire la surprise de venir toutes à la pizzeria où nous avons réservé une salle en tenues médicales. J’ai trouvé (au marché !) une petite blouse blanche, plutôt sexy, et un petit calot avec une croix rouge. Max est avec les enfants pour les révisions du week-end. Alors que je suis en culotte et soutien-gorge en train de me maquiller, Max frappe à la porte de la salle de bain. Je lui ouvre :
Je réponds, c’est mon ex, qui m’annonce qu’une fois de plus, il n’assurera pas ce week-end la garde programmée de ses enfants. Je raccroche, un peu contrariée. Et, tout d’un coup, je découvre Max, face à moi. Il est figé, les yeux exorbités fixés sur mon corps. Un regard d’homme, pas d’ado. Dénudant mes dessous. Il est vrai que mon petit ensemble coordonné de dentelles blanches est assez coquin et plutôt transparent. J’hésite entre l’amusement et l’indignation, et le tance :
Il rougit, toussote, et me susurre :
Je me renferme dans la salle de bain en me disant que le garçon a atteint un âge où je vais devoir faire attention à mes tenues devant lui. Mais aussi flattée d’attirer le regard d’un jeune de son âge. Lorsque j’en sors, les enfants attendent avec Max le dîner à la cuisine. Je leur prépare la nourriture ; j’évite de regarder le jeune homme, mais j’ai l’impression de sentir le poids de ses yeux sur moi. Il est vrai que cette tenue d’infirmière me rend plutôt sexy. Je les quitte dès qu’ils sont rassasiés.
L’anniversaire se passe très bien, nous rigolons comme des folles. Plusieurs d’entre nous ont offert de la lingerie à Marion, et elle a été invitée à défiler en petite tenue pour nous montrer ses cadeaux. Le summum a été atteint lorsque le pauvre serveur, qui officie dans la salle où nous sommes, tombe nez à nez avec elle en body transparent ! Ses yeux exorbités trahissent son émoi.
De retour chez moi, tout est calme, les enfants dorment, Max révise ses cours. À ma vue, il rougit, me regarde longuement et me chuchote :
Je lui pose un chaste baiser sur le front et le pousse gentiment vers la porte pour qu’il remonte chez lui. En me couchant, je songe au brusque changement d’attitude à mon égard du jeune homme. Je n’imaginais pas que le fait d’être en dessous devant lui ait un tel effet. Je suis à la fois flattée de l’intérêt qu’il me porte (c’est bon de sentir que son pouvoir de séduction marche aussi avec les jeunes) et un peu inquiète sur comment faire avec lui à l’avenir.
La semaine se passe, et je décide d’emmener les enfants au cinéma le vendredi soir. Max, averti par eux, se joint à nous. Le film est sans intérêt (pour moi) et je ramène ma joyeuse petite troupe dîner à l’appartement. Les enfants vont ensuite se coucher, car il est tard, et Max reste avec moi pour m’aider à faire la vaisselle. J’en profite pour l’interroger sur ses études. Il m’avoue figurer dans la tête de classe, mais ne pas arriver à être le premier. En tout cas, il a un dossier solide pour intégrer une bonne prépa. Puis notre conversation dérive sur des sujets plus personnels, lorsque je lui demande le prénom de sa petite amie. Il me répond presque sèchement :
Il prend une longue inspiration, et me souffle, en me regardant droit dans les yeux :
Je lui réponds, interloquée :
Il hésite un moment, puis me glisse :
Je comprends vite que je suis en plein « dans la plaque ». J’insiste quand même :
Un lourd silence règne entre nous alors que nous finissons d’essuyer les dernières assiettes. J’ai pris l’aveu de Max, dans toute sa maladresse, comme un coup de poing dans le ventre et ne sais comment y répondre. C’est une sorte de déclaration qu’il m’a faite, émouvante de sincérité, et je n’arrive pas à trouver des mots qu’il faudrait, je risque de le heurter. Le regard sibyllin qu’il me jette me fait comprendre qu’il a réalisé l’émoi qu’il a causé en moi.
Nous nous quittons sur un timide au revoir, et j’accentue légèrement par rapport aux autres fois le baiser que je dépose sur sa joue lorsque nous atteignons le pas de ma porte. Comme pour lui faire sentir que je le comprenais.
Évidemment, dans mon lit, je me repasse sa déclaration . Il est touchant de spontanéité, de maladresse, de tendresse aussi. Je me demande comment faire pour l’aider dans son développement personnel.
Je pèse dans ma tête la suite à donner aux confidences de Max. En parler à sa mère ? Ce serait assassiner la confiance qu’il m’a manifestée. Ne plus le faire venir pour garder les enfants ? Ce serait le punir de sa sincérité, et mes petits ne comprendraient pas pourquoi je l’écarte sans raison.
Je décide finalement de m’en ouvrir à Julie. Elle fait partie de notre bande de copines et exerce comme psychologue dans une grande entreprise. Mais elle nous a montré son expertise précédemment sur des problèmes de couples ou d’enfants. Je l’appelle et nous convenons d’un rendez-vous juste après le bureau. Pendant ce temps, mon baby-sitter gardera Théo et Léa.
À peine attablées dans un coin tranquille du salon de thé, Julie m’entreprend :
J’attends que le serveur se soit éloigné pour lui raconter dans le détail ma conversation avec Max. Elle m’écoute religieusement, me pose deux ou trois questions précises sur son attitude vis-à-vis de moi puis réfléchit longuement. Elle me demande alors :
Je reste plongée dans un océan de rêveries, abasourdie par les mots de mon amie. Elle s’en rend compte, et me dit, en me quittant :
Je rentre chez moi dans un état second. Je salue Maxime lorsqu’il nous quitte très froidement. Toute la nuit, je retourne les propos de Julie dans ma tête. Certes, je suis au centre du jeu, mais ai-je le droit, moralement, de pousser un jeune homme si attaché à ma famille vers un échec qui risque de lui pourrir la vie ?
La décision, je la prends à l’aurore. Je vais essayer de soigner Maxime. De toute façon, Julie me l’a bien précisé, je peux arrêter de jouer à tout moment. J’aurais au moins la satisfaction d’avoir essayé. Je me la joue grand film, Chevalier d’Éon du XXIe siècle tentant de délivrer le preux Chevalier Maxime des affres causées par son père, Sœur Emmanuelle en charge du redressement affectif d’un garçon traumatisé, Jeanne d’Arc délivrant un lycéen de ses doutes, Marie Curie trouvant le remède contre son spleen, Winnie Mandela du FLA (Front de Libération des Ados), Eva Perón donnant un sens à la vie d’un jeune homme paumé, Brigitte Bardot s’occupant enfin plus des humains que des animaux, Camille Claudel sculptant un futur homme apaisé par Indira Gandhi. Je m’assoupis finalement sans avoir trouvé le rôle de Teresa May dans la distribution de ce film dont je suis à la fois l’héroïne et la productrice.
Je tisse les différentes étapes d’un plan que je baptise Araignée, car je vais devoir tisser ma toile. La première aura lieu dès mardi soir, jour où je vais en général chercher mes courses pondéreuses au drive pendant que Maxime fait travailler puis dîner les enfants.
Ce mardi, j’ai retardé ma visite au drive pour dîner avec les enfants et les coucher. J’ai seulement demandé à Max de me donner un coup de main pour monter les paquets. Il m’attend au parking et m’aide. Qu’il est bon d’avoir un homme pour m’aider dans les tâches ménagères !
Je lui demande de commencer à déballer les courses pendant que je vais me changer. Une fois dans ma chambre, j’ôte mon jean, mon sweater, mon t-shirt et enfile une petite robe corail. Je l’ai achetée pour presque rien lors des soldes, mais n’ai pas osé la porter jusque-là. En effet, outre sa longueur fort courte, elle me dénude largement les épaules et est très décolletée. Les fronces sur mon buste, malgré la reprise de ses fines bretelles, s’arrêtent juste au-dessus de mes aréoles. En plus, elle a une fâcheuse tendance à bâiller dès que je me penche. Je n’imaginais pas l’utiliser autrement qu’à la plage ! Dessous, je mets un soutien-gorge rose type demi-lune dont le liseré s’arrête à la limite de mes aréoles.
Lorsque je reviens dans la cuisine, Max a fini son déballage et boit un coca. Lorsqu’il m’aperçoit, il se lève d’un bond, la bouche en « O », les yeux rivés sur mon buste.
J’esquisse un pas de danse, tournoie sur moi-même en découvrant mes cuisses et lui lance :
Je le fais rasseoir, me sers un coca pour trinquer avec lui en me penchant délibérément vers lui. Je sens son regard plonger profondément dans le vallon entre mes seins. J’en profite :
Je virevolte autour de Max, en rangeant un à un les paquets. Par moment, je l’effleure, des doigts, de la cuisse, de la pointe d’un sein. Il est statufié, je lui fais de l’effet. Mais il n’ose pas ce geste qui pourtant changerait tout. Je me remémore les conseils de Julie, être progressive, lui laisser l’initiative. J’en arrive même à me courber sur sa nuque et pose mes avantages de part et d’autre de son cou sur ses épaules. Je le sens frémir, mais il ne réagit toujours pas.
Alors, je décide de provoquer l’incident. Comme par maladresse, je heurte sa canette qui se renverse sur mon buste.
Je prends sa main et la pose sous mon décolleté pendant que je frotte énergiquement la tache sur le dessus du tissu. Je sens un de ses doigts contre un de mes tétons échappé de son bonnet. Il a le souffle court, le regard fixe. Je persiste dans mon œuvre de nettoyage, comme si de rien n’était. Je sens mon buste devenir dur sous ce contact pourtant ténu.
Et, tout d’un coup, ses doigts s’animent légèrement. Il guette sur mon visage une réaction, je reste impassible. Alors, sa main descend et devient enveloppante. J’arrête mon nettoyage, me fige en me tendant vers lui en signe d’assentiment à sa manœuvre osée.
Il chuchote :
Le garçon se tait et me lance un regard de noyé. Alors, très doucement, je fais glisser ma bretelle et lui dévoile mon sein droit tout juste recouvert du bonnet. Il a du mal à respirer et fixe intensément l’objet de son désir.
Il avance une main hésitante vers moi et pose la pulpe de ses doigts sur le haut de mon sein puis descend graduellement vers mon téton sous le soutien-gorge. Je ressens à ce contact un agréable frémissement auquel je ne m’attendais pas. Ma poitrine se durcit, les pointes se mettent à bander. Je pose ma main sur la sienne et mélange nos doigts. Je lui fais prendre mon téton entre deux, le fait rouler, l’étire un peu, le rentre dans ma peau. Il a compris, et joue maintenant avec. J’en profite pour dénuder mon autre sein, il le saisit, le palpe, le malaxe. De délicieuses ondes naissent dans mon buste et descendent vers mon ventre.
Je lui chuchote :
Comme s’il n’attendait que cela, il se jette sur moi et tente d’avaler toute une demi-sphère. Je le freine un peu. J’ôte mon soutien-gorge. Alors, tel un nourrisson goulu, il me tète. Cela fait des années que je n’ai pas éprouvé cette délicieuse sensation de dents acérées autour de mes tétins. Mais ce bébé-là a un appétit d’ogre ! En essayant de le contenir, mon coude bute sur un objet dur, je réalise que mon soupirant bande comme un petit taureau !
Je le laisse se rassasier de ma chair un bon moment, mais je me rends compte qu’il m’a rendu moite entre les cuisses. « Très doucement », m’avait conseillé Julie. Je le repousse donc à regret, il prend un air de chien battu tout en continuant à fixer mes rondeurs mammaires. Je lui souffle :
Il recule vers la porte en marche arrière, me jette un baiser du bout des doigts, et s’éclipse.
Je reste affalée contre la porte. Mon plan marche à merveille. Mais je n’avais pas prévu que ma proie génère en moi les prémices du plaisir… Je m’en veux de ne pas avoir pu neutraliser mes sensations de femme.
Je ne revois pas Max pendant une semaine. Ce mardi, j’ai couché les enfants et, en revenant du drive, me demande s’il n’a pas oublié notre rendez-vous. À peine entrée dans le parking, je le vois surgir de derrière un pilier. Lorsque je descends de la voiture, il m’enlace. Je dois le repousser, nous pouvons être vus par des gens de l’immeuble. Entre paquets de lessive et bouteilles d’eau minérale, dans l’ascenseur, il tente à nouveau de se serrer contre moi. Je dois le gronder :
La célérité avec laquelle il déballe mes achats me révèle la fougue qui l’habite ! Dès que nous avons fini, il s’avance vers moi, ses mains se posent sur mon chemisier pour en ouvrir les boutons. Il va me falloir lui apprendre ce qu’est un baiser. Appuyée contre un placard, je le laisse dévoiler mon soutien-gorge. Il prend mes seins dans ses paumes et les palpe vigoureusement. Il s’attaque à la fermeture de mon dessous, mais se montre bien maladroit. Il décide alors de les sortir de leur bonnet. Je dois le calmer et ouvrir moi-même l’agrafe récalcitrante. Il prend alors un de mes tétons en bouche et recommence sa tétée d’affamé.
Je le pousse gentiment vers le divan du salon où je m’affale, les bras écartés. Sa bouche, sa langue, ses dents sur mon buste me procurent à nouveau ces frémissements sensuels qui descendent vers mon ventre. Je n’arrive pas à me dominer ! Alors, j’enclenche la phase deux de mon plan. Ma main vient négligemment se poser sur la braguette de son jogging. Je le sens très dur, et lorsque ma main enserre le jeune sexe à travers le tissu, il réagit en me mordant plus fort le sein. Je pousse un petit cri qui le surprend.
Je fais doucement glisser son pantalon, son membre ressemble au mât d’un chapiteau qui tend son boxer. Il a laissé mes seins et me regarde, incrédule. Son sous-vêtement tombe à son tour sur le tapis, et son sexe surgit, orgueilleux, appétissant. Il a très peu de poils pubiens, et j’admire les lourdes bourses qui se balancent à sa base. Il n’a rien à envier à un homme plus âgé !
Mes mains s’activent, l’une court le long de sa tige, l’autre soupèse ses sacs de semence. Ils sont lourds, charnus, vibrants de vie. Il se raidit un peu, grogne et souffle. J’entame de lents va-et-vient le long de son bâton de chair, glisse un ongle dans son méat décalotté d’où sourd une fine gouttelette. Il se cabre. J’accélère le mouvement de mes doigts qui encerclent son pieu et, baissant la tête comme une soumise, approche mes lèvres de l’objet désiré.
Ma langue se pose sur la grosse veine bleuâtre qui court sur le dessus de son sexe. Elle glisse jusqu’à sa base, et retrouve mes mains en coupelles offrant ses bourses. J’en avale une, tente d’absorber l’autre. J’ai la bouche pleine, ma langue frétille contre les envahisseurs. Je les pompe un peu, le nez coincé sous sa bite, je manque d’air. Je les recrache l’une après l’autre. Je reprends mon périple lingual vers le haut.
Je jette un coup d’œil à Max. Je le sens raide, tendu, presque mal à l’aise. Il est si absorbé par le spectacle de mes lèvres sur son méat qu’il ne croise mon regard qu’après un instant. Il sursaute légèrement. Je me régale du mélange d’étonnement naïf et de mâle satisfaction que je lis dans ses yeux.
Il est temps pour moi de passer à la vitesse supérieure. J’engloutis la totalité de son champignon. Il gémit, et pose sa main sur ma nuque pour me pousser plus avant. Je la repousse de la mienne : c’est moi la cheffe d’orchestre ! À chaque plongée, je l’absorbe un peu plus. Il vient buter sur ma glotte, ma salive l’enduit complètement. Ses gémissements se font plus nets, plus rapprochés. J’enserre entre mon pouce et mon index la base de son membre pour ralentir son plaisir.
Il a pris mes seins dans ses mains et les malaxe avec vigueur. Je lève les yeux, il ne me regarde plus, il a relevé la tête comme pour observer le plafond. Je sens ses bourses devenir dures, se rétracter comme si elles voulaient rentrer dans son corps.
Et tout d’un coup, il se cabre. Plus vite que je ne l’attendais, une épaisse giclée de foutre jaillit dans ma bouche et sur mes lèvres. Je me recule un peu, cinq nouvelles salves, de plus en plus faibles, viennent maculer mes cheveux, mon visage, mon buste.
Je me relève et dépose un baiser presque chaste, mais enduit de sa semence, sur ses lèvres, puis lui souris :
Il bredouille une vague excuse.
Encore souillée et les seins à l’air, je le raccompagne à la porte et fonce dans ma salle de bains.
Le jeudi en fin d’après-midi, j’appelle mon ex pour lui dire que je vais rejoindre une copine en province pour une partie du week-end et qu’il lui est impossible de se désister cette fois-ci. Je réfute sa supposition de l’arrivée d’un nouvel homme dans ma vie. Il me promet (mais j’ai déjà eu l’occasion de tester la valeur de ses engagements…).
J’envoie un texto à Maxime :
« En principe, libre vendredi à partir de 20 h 30 jusque dimanche midi, t’avertis dès que les enfants sont partis. »
La réponse est immédiate :
« T’invite au restaurant alors. »
Évidemment, le jour dit, mon ex n’arrive qu’à 21 h 15, les enfants sont excités, et je n’ai pas voulu me changer avant pour ne pas attirer son attention.
Je préviens Max et fonce me changer. Je choisis une tenue assez coquine, courte jupe de cuir noir et corsage rouge, dessous noirs coordonnés, escarpins à talons marqués sans être excessifs.
J’ouvre à Max qui a soigné sa tenue, pantalon de flanelle gris, chemise blanche, blazer bleu. Nous tombons dans les bras l’un de l’autre, et, très vite, il veut ouvrir mon corsage. Décidément, il a bien retenu la première leçon où je lui avais offert mon buste. Je le repousse et, devant sa mine déconfite, je pose mes lèvres sur les siennes. Je dois forcer le passage, il ne les desserre pas ! J’entame alors une petite sarabande, emmêlant nos salives, le mordillant quand il s’enfonce dans ma bouche, écrasant mes seins contre son torse. Visiblement, il apprend vite et parvient à me rendre mon baiser avec un certain art. Je lui abandonne ma bouche un instant, puis le rabroue :
Une fois installés dans la voiture, j’ai la surprise de sentir sa main sur mon genou. Je me dis que je vais devoir l’arrêter quand il s’aventurera plus haut, caresse ou conduite, il faut choisir ! Mais, étonnamment, il se contente de rotation autour de sa prise. Et cette caresse somme toute innocente m’émeut plus que je le souhaiterais.
Du parking jusqu’au restaurant, nous marchons main dans la main, sagement. Nous pourrions être pris pour un couple ordinaire… s’il n’y avait pas les plus de quinze ans qui nous séparent. Il a choisi un chinois, au décor assez banal, bouddhas en bronze, grand aquarium avec des poissons aux couleurs vives, musique de fond aigrelette, petites lumières rouges en forme de boules au plafond. Galant, il me fait asseoir, nous sommes dans un coin, plutôt à l’écart. Il choisit de se placer juste dans l’angle contigu, à côté de moi, et non en face. Nos genoux se touchent sous la nappe. Pour manifester son autorité, il me propose de choisir lui-même nos menus. Ravi de le voir ainsi s’assumer et prendre confiance en lui, ce qui était une partie de ma mission, j’obtempère bien volontiers.
La nourriture (nems, sushis, bœuf sauté) se révèle assez quelconque. Il me confie qu’il a prétendu aller réviser en nocturne chez un de ses copains (chez qui il compte passer en fait la journée de samedi), me parle de ses derniers examens et de son bac blanc, qui se sont bien passés, et m’avertit qu’il risque d’être moins disponible pour moi puisqu’il ne reste qu’un quadrimestre avant le bac. Je m’amuse intérieurement de la manière dont il présente les choses, et cela me permet de recentrer la discussion sur nous deux. Je lui dis :
Je jette un coup d’œil inquiet autour de nous, pour m’assurer qu’aucun dîneur n’a entendu cette déclaration, puis lui chuchote, en mettant mon doigt sur mes lèvres pour lui demander de ne pas parler trop fort :
Il se rembrunit, puis réplique, sûr de lui :
Évidemment, je ne sais que répondre à cet argument. Alors, ravi du silence qui a suivi sa réplique, glissant sa main sous la nappe du coin qui nous sépare, il vient poser sa main sur mon genou. Nos regards se noient l’un dans l’autre, je suis touchée par son mélange de candeur enfantine et d’assurance très masculine. Il va me faire craquer !
Il se rend compte de mon désarroi passager et en profite pour glisser sa main plus haut, sous ma jupe. Encore une fois, des picotements (qui ne font pas partie de ma mission) montent vers mon ventre. Il a la paume douce et ferme à la fois. Mais, lorsqu’il arrive au premier ourlet de dentelles de mon shorty, je ferme les cuisses et emprisonne sa main polissonne.
Je lui susurre :
Je ne trouve qu’un argument pour le calmer :
Une grande fierté traverse son regard. Son sourire est lumineux. Pensant l’avoir convaincu, je desserre un peu les jambes. Le petit gredin en profite pour toucher mon minou à travers mon shorty ! Je l’emprisonne à nouveau entre mes cuisses, et durant tout le reste du repas, il reste ainsi en contact avec ma féminité, sans pouvoir bouger ; le pire est le coupable effet qu’il me procure. Mon corps me supplie de laisser la liberté à ces doigts impétueux qui me touchent, mes lèvres intimes s’ouvrent dans l’attente de douces caresses, mais ma tête me rappelle que je suis en mission.
Il paie la note avec une virile fierté lorsque le garçon l’apporte. S’ensuit un trouble petit jeu. J’attends qu’il se lève, et il ne bouge pas. De guerre lasse, je me lève la première, et ses doigts s’insinuent en moi l’espace d’une seconde. Il a dû sentir la moiteur de mon ventre. Nous regagnons, bras dessus, bras dessous, mon véhicule. Il m’ouvre la porte avec galanterie non sans un regard appuyé sur mes cuisses que je dévoile sans le vouloir. Une fois assise derrière mon volant, je me retourne vers lui, pose ma main sur son épaule et le remercie pour ce charmant dîner. Il en profite pour poser ses lèvres sur les miennes, et me donner un fougueux baiser. Cette fois, c’est sa langue qui me pénètre et m’envahit comme un petit sexe. Mon Dieu, que ce garçon apprend vite ! Durant le trajet, je mets la musique assez forte pour éviter toute conversation. Il me regarde avec intensité. Dans ma tête, je me dis que mon plan se développe comme je l’avais prévu, mais m’en veux fortement d’avoir été touchée dans ma sensualité prête à me jouer des tours. Mais, si, pendant le trajet qui nous ramène chez moi, il pose à nouveau sa main sur ma cuisse, je le laisserais faire. Mais il reste tranquille.
Un peu théâtralement, Max pose sa main sur ma hanche dès que nous pénétrons dans l’appartement pour me conduire vers ma chambre. À peine la porte fermée, il se jette sur mes vêtements. Alors que je n’ai pas fini d’ouvrir les boutons de sa chemise, je me retrouve nue, ou presque : seul me reste mon soutien-gorge, dont il a extrait mes seins, n’ayant pu, cette fois encore, en dénouer l’agrafe. Il va falloir programmer une formation spéciale sur ce point ! Pendant que je finis de le dévêtir, il observe avec concentration le petit ticket de métro qui recouvre mon minou. Je tamise la lumière et il me bascule sur le lit, en m’écrasant de tout son poids.
Je le repousse comme je peux et, pour le calmer, prends son membre flamboyant dans ma bouche. Il voulait visiblement passer à l’acte plus vite. Alors, je me mets sur lui, et, me retournant d’une demie-rotation, viens encadrer sa tête de mes cuisses, tout en continuant à le sucer. Nous sommes tête-bêche maintenant. Étrangement, il marque un temps d’arrêt, puis écarte avec ses doigts mes lèvres intimes sans en faire plus. Je comprends, c’est avec ses yeux qu’il me pénètre, qu’il découvre l’origine du monde…
Je le laisse un moment à son exploration visuelle, puis abaisse mon bas-ventre vers son visage. Ses lèvres se posent sur ma fleur, sa langue suit mes contours. Il m’explore, je le pompe. D’une main, je pousse sa nuque plus bas, et gémis lorsque ses dents effleurent mon clitoris. Sensible à ma réaction, il l’aspire avec gourmandise. J’alterne lentes caresses et mouvements plus rapides, il suit docilement ma cadence. Sa langue m’envahit, je sens le plaisir monter dans mes reins, je resserre la pression de mes lèvres, nous gémissons en cœur, et explosons presque simultanément de jouissance. Nous restons affalés, moi sur lui, un petit moment, bouche contre sexe. Puis je me relève et, le prenant par la main, lui murmure :
Vu l’exiguïté de ma cabine de douche, nos corps se touchent. Je l’asperge de gel douche, et le frotte lascivement, en insistant évidemment là où il s’est souillé. Rapidement, il m’imite, et j’ai droit à des massages tactiles particulièrement intrusifs. Son pieu a repris une forme conquérante, je le sèche soigneusement, il me rend la pareille. Le prenant par la main, je l’entraîne vers la chambre, en exagérant de manière prononcée le roulement de mes hanches. Je m’installe sur le dos, les jambes grandes ouvertes en signe d’hospitalité. Il rampe jusqu’à moi, nos peaux se frôlent, je l’attends.
Son sexe fièrement bandé vient se poser sur le mien, tel un papillon butinant une fleur. Et, trop vite à mon goût, il se glisse en moi, pénétrant sans difficulté mon antre lubrifié… Je sens avec intensité ce doux corps étranger pénétrer dans mon vagin. Il esquisse un léger va-et-vient. Je déteste être écrasée sous le corps de mon amant et, par de petites tapes sur son avant-bras, lui fais comprendre de s’appuyer sur ses coudes pour me soulager de son poids. Son torse effleure mes seins, son pieu s’enfonce en moi. Je sens cette délicieuse langueur annonciatrice de l’extase envahir mon bas-ventre. Je ralentis son rythme, l’incite à aller encore plus loin en appuyant sur ses fesses. Il souffle, il gémit. Il n’y a plus de différence d’âge entre nous, seulement deux corps qui s’emmêlent pour le meilleur, pour l’amour. Je saisis ses hanches pour l’attirer en moi, mon majeur frôle son petit trou, il grogne. Je le glisse en lui, il se cabre, et accentue le rythme de son pilonnage. Je perds toute maîtrise, mon jeune mâle me pourfend fougueusement. Je noue mes cuisses autour de ses reins et à mon tour gémis. Il réalise mon abandon total, mon ventre vient à son contact, je sens ses bourses qui frappent mon périnée.
Et, tout d’un coup, mes vannes s’ouvrent, je l’irrigue du flot de ma cyprine. Il s’arrête un instant, me regarde dans les yeux, jette son ventre en avant et m’inonde de son sperme. Il est maintenant devenu un « vrai » homme.
Nous restons encastrés l’un dans l’autre plusieurs minutes. Son souffle s’apaise, mes doigts dessinent de savoureuses arabesques sur son dos, il prend mes lèvres et me gratifie d’un fougueux baiser. Sans le vouloir, son sexe ramolli glisse hors de moi. Nous nous faisons face, sur le côté. Je lui susurre :
Je lui souris, et passe une main attendrie dans ses cheveux ébouriffés. Avec une douceur surprenante, il promène ses doigts sur mes aréoles, sur mon cou, sur mes joues, sur mes lèvres. J’aspire goulûment son index et le flatte de la langue. Nous sommes deux corps apaisés, deux amants enlacés. Je ne pensais pas avoir un plaisir aussi intense pour notre première fois.
Ma main est maintenant sur son torse, j’enroule mes doigts autour des rares poils qui le couvrent. Puis je descends vers ses abdominaux, contourne son nombril pour finalement atteindre son attribut viril. Celui-ci est encore mou, humide de mes jouissances. Je le caresse délicatement, il reprend quelque vigueur. Je palpe ses bourses. Bien qu’il se soit vidé, elles me paraissent toujours aussi lourdes. À son tour, il explore mon ventre, tourne autour de ma féminité sans y pénétrer. Il remonte le long de mon périnée. Les petits gémissements qui m’échappent lui prouvent combien j’apprécie cette caresse. Son doigt s’infiltre dans mon anus et me masse doucement. Décidément, mon élève apprend vite !
Ses affolantes caresses réaniment les braises encore vives dans mon ventre. Ma main se fait plus enveloppante, et l’objet de mes caresses reprend une vigueur bienvenue. Lorsque je le sens à point, je m’éloigne de lui, il émet un feulement de tristesse. Je m’installe à quatre pattes non loin de lui, me pose sur les coudes et lui présente mes fesses. Je le sens se relever, il me flatte la croupe, et je sens son glaive darder à l’orée de ma chatte. Il a compris spontanément la levrette.
Sans difficulté, son membre trouve sa voie, hospitalière de notre précédente étreinte. Le jeune étalon commence à me saillir, les doigts crochetés sur mes hanches. Ses ruades sont profondes, lourdes. Ma main saisit l’une des siennes et vient la poser sur le haut de ma fente. Il saisit ma prière et caresse mon clito tout en me pénétrant ; en le pressant du bout du doigt, je lui fais comprendre qu’il peut astiquer mon bourgeon avec encore plus d’énergie. Il ne s’en prive pas. Cette fois-ci, c’est moi qui couine sous ses coups de boutoir. Je le sens tout d’un coup se raidir, et sa semence percute mes parois vaginales. Cela suffit pour déclencher mon orgasme, nous vibrons l’un dans l’autre, puis nous affalons, lui sur moi, repus de plaisir.
Au bout d’un moment, son poids m’ankylose. Je me dégage en douceur et lui fais face. IL s’est déjà endormi. Sur ses lèvres, je lis un sourire plein de félicité… Je l’enlace, et m’endors, la tête sur son épaule, mon corps blotti contre le sien, non sans me réjouir. J’avais un plan où je donnais de ma personne, et je ne pensais prendre autant de plaisir ! Dans ses bras, j’ai dormi comme une bienheureuse, le corps comblé de ses exploits.
Une douce sensation me réveille, une caresse sur ma hanche. Un filet de lumière passe sous le rideau, il doit être six heures environ. Je feins d’être endormie et savoure le contact de ses doigts sur ma peau. Il sinue sur ma fesse, oblique sur mon ventre, s’enfonce dans mon nombril, se pose sur mon téton. J’adore la manière qu’il a d’effleurer du bout des ongles ma peau. Comme il me fait encore face, j’avance mon bassin vers le sien, comme si je rêvais, et viens plaquer mon pubis contre le sien. Il est à nouveau dur… Je décide de lui faire croire que je suis toujours assoupie.
Il éloigne sa tête et son torse tout en laissant nos bas-ventres en contact. Bien que je n’aie qu’un œil à peine entrouvert, je vois sur son visage un nouveau sourire lumineux. Celui d’un ex-puceau, satisfait de ses exploits. Celui d’un homme conquérant, se délectant du corps de sa compagne endormie. Celui du jeune mâle triomphant auprès de sa femelle comblée. Bref, un sourire qui m’émeut. Je m’amuse intérieurement, car bien que son sexe bande contre ma chatte, il n’ose pas me pénétrer, l’angle ne le lui permet pas, et il ne souhaite pas me réveiller.
Je joue l’ingénue un bon moment, et laisse ses mains explorer chaque parcelle de mon corps. Je me sens si bien sous ses interminables caresses. Sentant cependant l’envie monter dans mon ventre, sans ouvrir les yeux, comme si je dormais profondément, je fais un mouvement du bassin pour le mettre en bonne position. Alors, il me pénètre, avec une incroyable douceur. Comme nous sommes face à face, il empoigne mes fesses pour m’attirer encore plus contre lui.
La lente intrusion de ce vigoureux membre qui coulisse en moi est extraordinaire, j’en ai la chair de poule. Quand il vient buter contre ma matrice, je sens ses bourses s’écraser contre moi. J’ai le sentiment d’être comblée, d’une plénitude que je ne connaissais pas. Jamais un homme en moi n’avait ainsi bloqué ses allers-retours ! Je ne sais plus trop où je commence, où il finit tant nous sommes imbriqués l’un dans l’autre. Cela dure cinq minutes, puis, presque malgré moi, mon vagin se contracte puis se détend, la massant délicatement. Il entame alors son pistonnage, mais suit un rythme très doux. J’ouvre les yeux, il me regarde et me sourit, je lui rends son sourire. Notre fusion dure une éternité, et soudain l’orgasme me terrasse. Il se lâche alors et éjacule en moi. Je le remercie :
Je lève, me précipite vers la salle de bain. Je ruisselle de nos humeurs, et son sperme sec est très désagréable sur ma peau. Après une longue douche réparatrice, j’enfile nuisette et robe de chambre et vais lui préparer un solide petit déjeuner. Celui-ci enfin prêt, je retourne le chercher dans la chambre. Il est couché sur le dos, la main tenant négligemment son sexe, objet de sa fierté, et regarde le plafond. Il bondit de mon lit et me court après. Arrivés à la cuisine, il a déjà fait glisser ma robe de chambre sur mes épaules. Découvrant la transparence de ma nuisette, il me dit :
Je lui obéis et me voilà en nuisette ; c’est la première fois qu’il me tutoie. Il avale avec un appétit d’affamé son petit déjeuner, file prendre une douche rapide, m’embrasse avec passion et part chez son copain. De retour dans ma chambre, une odeur musquée d’amour s’en dégage. Ouvrant les volets, je constate que mon lit ressemble à un champ de bataille et que les draps sont maculés de nos ébats. Il me faut presque la matinée entière pour redonner son aspect habituel au théâtre de nos folies nocturnes. Je tourne un peu en rond l’après-midi, dans l’attente du retour de mon nouvel amant. J’hésite longuement sur la tenue à choisir. J’opte finalement pour un petit déshabillé noir très suggestif, et m’amuse à le compléter avec des dim-up noirs. Je me contemple dans la glace, j’ai du mal à me reconnaître dans ce style d’accoutrement. Je pourrais faire le trottoir ainsi ! Pour compléter mon look, je choisis un rouge à lèvres carmin que j’étale sans parcimonie. Il ne me reste plus qu’à prier pour qu’aucun importun ne vienne frapper à ma porte, ma réputation en serait affectée !
Lorsque j’ouvre la porte à Maxime, il a un mouvement de recul et ses livres se répandent sur le palier. Ses yeux courent dans les replis vaporeux de mon déshabillé, de haut en bas, de bas en haut. Il tend les bras, m’enlace et m’embrasse intensément. Il excelle maintenant dans l’art du baiser et me rend toute chose.
J’éclate de rire et tente de l’entraîner vers la cuisine, flattée par son compliment, mais il résiste et me pousse vers le salon. Il me culbute sans ménagement sur le canapé, et relève le bas de mon déshabillé, me découvrant le ventre. En un tour de main, il ôte jogging et boxer et me présente son membre flamboyant. Il pose mes cuisses sur ses épaules et me plie en deux, mes genoux entourent ma tête appuyée sur le mur, les jambes à la verticale, les seins contre les genoux. Je me sens totalement ouverte dans cette position, et il me pénètre avec fougue. Ce n’est plus moi qui décide la forme de nos ébats, c’est lui qui impose ses caprices !
Même lors de mon cours hebdomadaire de gymnastique, je n’arrive pas à me plier en deux comme je le suis maintenant. Mais, malgré l’inconfort de la position, ses puissants coups de reins m’arrachent des feulements de plaisir. J’ai l’impression qu’il n’a jamais pénétré aussi loin en moi. Ses doigts s’accrochent sur mes omoplates, son torse bute sur mon menton. Je sens le plaisir monter dans mes reins, je crie, je coule, mais il continue. Cela devient presque douloureux. Puis il s’épanche en moi, profondément.
Je mets un moment à revenir sur terre. J’ai les vertèbres en compote. Le bas de ma nuisette et le coussin du divan sont poisseux de nos sucs. Il me prend dans ses bras pour me relever, je chancelle, il me soutient.
Je file dans ma salle de bain, et, après un débarbouillage plus que sommaire, une retouche à mon rouge à lèvres et un nettoyage rapide de mon déshabillé, le rejoins dans la cuisine.
Il me sourit, je sais que c’est un de ses plats préférés. Pendant que je vaque à mes occupations de cuisinière modèle, il me fixe intensément. Les transparences de ma tenue le fascinent. Lorsque je passe près de lui, j’ai droit à un contact appuyé de sa main sur la partie de mon corps à sa portée. Un peu comme s’il voulait me faire comprendre que, maintenant, c’est lui « le patron » ! Il est torse nu, en boxer. Mon rouge à lèvres a laissé de bien curieux dessins autour de sa bouche et sur son thorax.
Nous asseyons côte à côte pour déguster le plat de pâtes arrosé d’un verre de muscadet. Il me félicite pour ma cuisine puis, venant tout contre moi, il me montre son smartphone. Sur l’écran s’affiche « les 120 positions du Kamasoutra » ! Il me les commente, une à une :
Je rougis presque à sa proposition. Il me fait défiler un certain nombre de croquis dont certains représentent des positions fort incongrues pour moi. Et, tout d’un coup, l’une me rappelle un épisode torride de ma vie estudiantine, avec un bel américain rencontré dans une auberge de jeunesse en Autriche. Elle est décrite comme le « tape-cul ». Les partenaires sont assis face à face, pubis contre pubis, les jambes de la femme reposant sur celle de son homme ; une fois pénétrée, elle se couche sur le dos, appuyée sur ses coudes. Je me rappelle encore combien le frottement du pénis de mon bel étudiant contre mon clitoris avait décuplé ma jouissance. Maxime se rend compte de mon trouble et me lance :
En attendant, il savoure celui que je lui ai préparé. Son appétit fait plaisir à voir. Il commente, tout en avalant ses pâtes, chacune de positions qu’il fait dérouler sur son écran. Je lui dis dans le creux de l’oreille :
Il éclate de rire, et me montre une nouvelle position. Telle une danseuse, la femme repose sur un seul pied et lève haut la jambe, au-dessus de l’horizontale, pour permettre à son partenaire de mieux la lutiner par dessous. Je doute d’avoir la souplesse nécessaire ; mais ne lui dis pas.
Il se jette sur la tarte que je lui ai préparée. Il n’a pas dû déjeuner en révisant chez son pote. Il en reprend deux fois, puis, me tapotant les fesses, il me lance :
Lorsqu’il découvre son visage et son torse grimé comme un sioux sur le sentier de la guerre, il s’esclaffe ;
Nous nous tassons dans la cabine de douche. Il bande déjà. Quelle vitalité ! Alors que je règle la température du jet, il me soulève une jambe pour imiter son croquis. Je glisse et manque de choir, heureusement, il me rattrape dans ses bras. Nous essayons alors avec la jambe pliée, mais l’exiguïté des lieux ne nous le permet pas non plus. Il freine ma nouvelle glissade, mais je me retrouve le visage à hauteur de son membre. Alors, il tend le ventre vers moi, et j’absorbe son jeune pieu.
L’eau ruisselle sur ma chevelure. Je ne le voulais pas, car si je dors avec les cheveux mouillés, je ressemble à un mouton le lendemain matin tellement je frise. Mais la main ferme qui soutient ma nuque me dissuade de toute tentative d’évasion, et je le gratifie de toutes les gâteries buccales de mon répertoire. Il finit par céder, et je m’applique cette fois à avaler tout son flot de semence, il est vrai moins prolixe.
Une fois essorés, il tente de me pousser vers la chambre, mais je lui fais part de la nécessité de me sécher les cheveux avant. Il s’éloigne avec la tête d’un enfant contrit. Quelques minutes plus tard, lorsque je le rejoins, son souffle régulier trahit son sommeil profond. Avec une infinie douceur, je viens me lover contre lui, fais glisser ses paumes sur mes seins et m’endors à mon tour.
La soudaine traction de deux mains sur mes jambes me sort de mes rêveries de femme heureuse. Maxime est assis sur le lit, il m’amène face à lui. Mon minou se colle à son ventre, il me relève le torse. Je vais pouvoir goûter à nouveau au tape-cul. De la main, je l’aide à trouver le chemin de mon intimité. Une fois calé en moi, il me repousse d’une pression sur la poitrine, je me retrouve allongée sur les coudes. Lui aussi se projette en arrière. Nous restons ainsi, l’un dans l’autre, quelques secondes. Le temps de me demander si c’est bien le même homme que la veille que j’avais dans mon lit. Hier, il n’osait se glisser en moi de peur de me réveiller, aujourd’hui, il fait l’inverse !
Je me tends vers lui pour mieux le sentir. Dans cette position, il ne put pas s’agiter comme il le fait habituellement. Il s’enfonce en moi avec lenteur, entraînant en moi mon petit bouton qu’il écrase de son membre. C’est délicieusement bon, presque douloureux. Quand ses boules viennent au contact de mes cuisses, il s’arrête. J’ai le sentiment d’être totalement remplie, sa queue écrase mes parois. Je voudrais que ce sentiment de plénitude dure encore, mais il se retire lentement. Mon clito suit son retrait, je coule de mon miel. Lorsqu’il sort, j’éprouve un horrible sentiment de vide. Heureusement, il reprend sa marche en avant. Mes gémissements trahissent le plaisir que j’ai d’être ainsi possédée. Lorsqu’il atteint à nouveau le fond de ma féminité, je n’arrive pas à me retenir, je crie, j’explose et le douche de mon orgasme. Il émet un petit cri de déception, me retourne comme une crêpe et se lance dans une folle chevauchée. Sa cavalcade est violente, sans aucun égard pour moi, ma poitrine tressaute, il me malaxe les fesses presque violemment, puis s’effondre, tétanisé, en éjaculant hors de ma chatte.
Je suis un peu déçue du final, mais le « tape-cul » a été pour moi d’une intensité rare. Je m’endors, blottie contre son torse. Au petit matin, il me réveille à nouveau. Il me laisse jambes pendantes hors du lit et me pourfend. Je me sens pouliche soumise à l’étalon. Mais il explose vite, je n’ai pas joui. Il m’a laissée au bord du plaisir. Alors, je prends sa main et la pose sur ma fente. Il ne bouge pas. Je pousse ses doigts en moi. Il comprend enfin et me doigte de plus en plus fort. Je finis par inonder sa main. Il la retire, la porte à ses narines puis la met dans ma bouche.
Je n’arrive pas à me rendormir. Jamais je n’aurai imaginé pouvoir ainsi le transformer de puceau complexé à homme trop sûr de la puissance de son sexe. Mais telle était ma mission !
Je réalise que l’heure est déjà avancée, le retour des enfants est prévu vers une heure. Je le pousse hors du lit, il grogne. Mon image dans le miroir me terrifie : de larges cernes presque mauves entourent mes yeux, ma peau est striée d’horribles marques rouges sur le cou, la poitrine, les cuisses, témoignages embarrassants laissés par les crocs voraces de mon jeune loup. En plus, j’ai des courbatures dans les hanches, le minou irrité, les reins douloureux.
J’enfile une robe de chambre, lui sers un café rapide, le pousse littéralement à la porte et me mets au rangement des trois pièces victimes de nos ébats, le salon, la salle de bain et, bien sûr, ma chambre. Je passe ensuite à la séquence réparation. Je crois que je n’ai jamais été aussi dispendieuse sur le fond de teint, que j’étale largement pour masquer mes excès. J’enfile, sur mon chemisier, le pull ras-le-cou qui me couvre le plus. Les résultats sont à peu près acceptables, si ce n’est que je ressemble à une de ses bourgeoises qui croient que leur pouvoir de séduction est lié à la quantité de cosmétiques utilisés.
On sonne à la porte, je me précipite pour ouvrir. Les enfants me sautent dans les bras. Ils sont grognons, ça a du mal se passer. Mon ex l’est lui aussi, mais c’est sa nature ! Il me demande un café, je le lui prépare. Je me sens ausculté par son regard d’oiseau de proie. Puis il inspecte toute la cuisine. Il repère les deux tasses qui sèchent et me lance :
Je déteste sa propension à vouloir contrôler ma vie. Il est avec une autre femme, et je ne me glisse pas sous son lit pour écouter ses ébats ! Je réponds sèchement :
Heureusement, les enfants m’appellent et je l’invite à partir sans aucune effusion. Je vais retrouver mes petits en me disant que je n’ai même pas tendu la joue aux deux hommes qui sont sortis de chez moi ce matin. Pourtant, tous deux connaissent si bien mon corps…
Je retrouve les joies d’être maman l’après-midi. Visiblement, la maîtresse de mon ex ne les aime pas, et ils ont manqué d’affection. Je les couche tôt, j’ai peu dormi pendant deux jours avec Maxime à mes côtés. Je fais le point sur le Plan Araignée. Pour le moment, je suis satisfaite de la conduite de ma mission. Je dois passer maintenant au stade du sevrage. Ce ne sera pas forcément aisé. D’autant que je redoute les réactions de ma sensualité, qui s’était progressivement accommodée à un veuvage tout relatif, mais que les élans de mon jeune amant ont brusquement réveillée.
Ma vie reprend son long cours pas toujours tranquille, entre les caprices des enfants, ceux de mon boss et le calvaire des transports en commun. Lutte éternelle contre le temps !
Maxime m’a envoyé un texto en me demandant quand il pourrait venir me rejoindre. Ma réponse a été évasive, et je lui ai rappelé que son bac approchait. Une quinzaine de jours plus tard, j’en reçois un nouveau, beaucoup plus pressant. Il s’est rendu compte que j’avais engagé une nouvelle jeune fille pour s’occuper des enfants, me demande si je suis fâchée et me dit bander pour moi chaque nuit. Je reprends le thème de la proximité de ses examens pour tout justifier et termine par un prometteur « après, on verra ».
Un soir, près d’un mois après ce dernier texto resté lettre morte, je sors, après avoir couché les enfants, me dépanner en liquide vaisselle chez le Tunisien du quartier. En revenant, je tombe sur Max devant l’ascenseur. Il a dû me voir sortir et m’attendre !
Je sais que je ne devrais pas, mais, à sa vue, mes seins se sont durcis, mon ventre contracté, ma chatte s’est ouverte.
Nous entrons dans la cuisine, je prépare un café. Il se glisse dans mon dos, et, brutalement, me pousse en avant vers la table sur laquelle je m’affale. Une de ses mains me maintient fermement la nuque m’appuyant le visage sur le formica, l’autre relève ma jupe, descend ma culotte à mi-cuisses, dénoue son pantalon et son boxer. Il se fiche en moi sans aucune caresse apéritive. J’ai mal, n’ose trop crier à cause des enfants. J’ai l’impression d’avoir l’hymen déchiré comme la toute première fois. Il me bourre sauvagement. Je ne suis pas contre les saillies à la hussarde pour pimenter mes ébats, mais là, c’est trop ! Mes cuisses sont mordues par le bas sur le plan de travail, mon front dessus, mes seins l’écrasent. Un sinistre craquement m’annonce la mort de mon joli petit chemisier. Il se tend et m’inonde de son jus. Sans un mot, il s’esquive. J’entends la porte claquer. Je reste prostrée, les larmes aux yeux, sans bouger.
La désagréable sensation du sperme qui coule le long de mes cuisses me fait revenir à moi. Je suis furieuse : d’abord, il est venu, sans m’attendre, au moment même où les prémices du désir naissaient dans mon ventre. Mais surtout, je crains que ce quasi-viol soit un terrible aveu d’échec pour l’Opération Araignée. Je devais amener un puceau à découvrir le corps d’une femme et lui suggérer de s’intéresser aux filles de son âge, elles aussi dignes d’intérêt, et j’en ai peut-être fait un psychopathe, un violeur en série qui va terroriser toutes les femmes de notre banlieue. En plus, je suis à une limite dangereuse de mon cycle. Le comble serait que je sois enceinte de Maxime !
Malgré une douche purificatrice, je ne trouve pas le sommeil. Je m’en veux d’avoir joué les apprenties sorcières. Je suis d’une humeur massacrante toute la journée du lendemain. Mes enfants, mes collègues et même un peu mon patron en font les frais.
Le soir venu, alors que je répare le dîner, la sonnette grésille. Je regarde par l’œilleton, je ne vois qu’un bouquet de couleur. J’ouvre, un livreur me tend une énorme gerbe de fleurs ! Pendant que je les mets dans un vase, Léa, avec une perfidie toute féminine, me lance :
Courroucée, j’imite sa réponse quand je l’oblige à faire quelque chose qu’elle ne veut pas : je lui tire la langue.
J’ouvre le petit mot livré avec le bouquet :
Élodie,
hier soir, je me suis comporté comme un imbécile. Toutes les nuits je pense à toi, aux merveilleux moments que nous avons passés ensemble. Je rêve à tes lèvres, à tes mains, à tes seins, à ta chatte et à tout ton corps que j’aime tant étreindre. L’envie de toi était trop forte, je ne pouvais plus la contrôler. Je comprendrais très bien que tu ne veuilles plus me voir après ce qui s’est passé hier soir et la goujaterie dont j’ai fait preuve. Mais si l’envie de m’avoir à tes côtés te reprenait, appelle-moi, je descends immédiatement. Tu me manques, je suis fou de toi.
Pardon
Maxime
J’écrase furtivement une larme pour que les enfants ne la voient pas. Je brûle intérieurement. Et si ce qui s’est passé hier soir n’était pas justement la preuve de la réussite de l’Opération Araignée ?
Heureusement, je ne suis pas enceinte. Bien entendu, je ne revois pas Maxime avant son bac. Début juillet, j’apprends par sa mère qu’il l’a réussi avec mention bien et qu’il s’est inscrit au Lycée Henri IV. Les vacances effacent les souvenirs, d’autant plus que nous avons fait la connaissance d’un gentil maître-nageur, qui s’occupe des enfants le jour… et de moi la nuit.
Juste avant la rentrée scolaire, je tombe sur Max dans le hall de l’immeuble. Il tient la main d’une petite blonde, assez pulpeuse. Elle a de grands yeux verts, un petit nez en trompette et quelques taches de rousseur sur les pommettes. Elle me regarde d’un air effronté pendant que Maxime me salue. J’ai la curieuse impression qu’elle sait tout ! Lui aurait-il tout raconté ?
Rentrée chez moi, un vertige me saisit, je m’affale dans le divan et ferme les yeux. Julie avait raison, je n’en sors pas indemne. Se peut-il qu’une araignée qui a pris dans sa toile un moucheron en devienne la proie ? Je me dis : « Oui, j’ai réussi l’Opération Araignée ! Mais, hélas, j’aimerais tant avoir seize ans de moins !