n° 18930 | Fiche technique | 30262 caractères | 30262Temps de lecture estimé : 18 mn | 03/04/19 corrigé 06/06/21 |
Résumé: Clarisse et Tristan s'apprêtent à franchir pour la première fois de leur vie les portes d'un club libertin. | ||||
Critères: fh fhh couple couplus boitenuit voir exhib miroir -boitenuit | ||||
Auteur : Ellian Envoi mini-message |
Quatre ans. C’était il y a quatre ans qu’il a abordé le sujet pour la première fois. C’était impossible à l’époque, c’est toujours impossible. Et pourtant nous sommes là, devant cette porte rouge, recouverte de cuir. Cette porte devant laquelle on passe habituellement, que l’on regarde du coin de l’œil. Vous connaissez ces bâtiments aux fenêtres teintées pour masquer ce que vous et moi ne devons pouvoir voir tout en voulant le voir. Strip-tease ? Lieu de rencontre ? Chambres discrètes ?
« L’envie Club Privé ». Je me rends compte que j’ai fini par lui dire oui sans même connaître le nom du lieu. J’avais imposé mes conditions, je n’imaginais pas qu’il parviendrait à toutes les respecter : une autre ville pour ne croiser aucune connaissance, un lieu chic, des images des soirées pour pouvoir imaginer, donner du concret, et une sélection avant l’entrée.
Nous avions dû nous plier nous aussi aux règles de la maison et adresser des photos et même une lettre de motivation avant de pouvoir réserver nos places pour cette soirée.
Nous respectons parfaitement le dress-code. Il porte un ensemble noir : costume, cravate, chaussures. La couleur de la chemise est libre, il en a choisi une mauve.
Mon long manteau camoufle l’indécence de ma tenue : robe vinyle s’arrêtant au ras des fesses, largement décolletée, bas noirs et porte-jarretelles. J’ai manqué trois fois de me tordre les chevilles sur le chemin, je n’ai pas l’habitude de porter des talons aussi hauts. Ces chaussures vernies sont certes très jolies, mais tout autant inconfortables.
Il sonne. Depuis que nous sommes sortis de la voiture, j’ai l’impression que mon cœur va exploser. Pourtant je sais qu’à tout moment, je peux lui dire stop. Je veux lui faire plaisir, mais au-delà de ça depuis qu’il m’a montré les photos, je veux voir. Il est hors de question de participer à quoi que ce soit, mais je veux voir. Les voir, eux, ceux qui vont là-dedans, qui y font des choses, qui font des choses que je ne pourrai jamais faire, qui osent le faire devant d’autres, devant moi.
Sa réponse a convaincu l’interphone, la porte s’ouvre. Quand la porte se referme, je me sens étrangement plus en sécurité. Peut-être parce que plus personne ne peut me voir, supposer ce que je viens faire devant la porte rouge, ce que je pourrais faire ensuite, me juger… Le couloir n’est pas très long, le rouge foncé uni n’est interrompu que par quelques tableaux : des femmes, des hommes, des pratiques…
Nous nous exécutons et suivons la longue robe en latex rouge qui ondule devant nous. Je jette un regard à mon mari, je sais qu’il apprécie. À mesure que nous avançons, une musique se fait de plus en plus distincte. Je reconnais l’air : Highway to hell. Nous arrivons devant un grand rideau rouge. Elle marque un temps puis ouvrant le rideau comme elle jetterait un sort :
Nous avançons sur le côté de la salle, la lumière est plus tamisée, nous passons presque inaperçus. Le pas de notre accompagnatrice est rapide, au-delà des tenues j’ai tout juste le temps d’apercevoir quelques mains qui s’égarent, des baisers un peu trop appuyés… non, nous ne sommes pas dans une simple boîte de nuit. Nous franchissons à nouveau un rideau, quittons la salle et entrons dans un couloir qui débouche très vite sur deux escaliers : l’un montant, l’autre descendant.
Ses fesses chaloupent comme un pendule. Instinctivement mon regard se dirige vers l’entrejambe de mon petit cochon qui relève les yeux dans la seconde.
Au milieu de la pièce qu’elle nous montre, un grand lit en forme de cœur. Sur les murs, du violet, du rose et une large inscription : Love. Au plafond, un immense miroir recouvre toute la surface.
Nous serpentons dans le couloir, au passage je tente d’apercevoir les chambres pour découvrir quelques thèmes. Toutes les portes sont ouvertes : un décor japonisant, un lit à baldaquin, des miroirs, des barreaux…
Mme Latex me grille.
Arrivés devant un escalier qui redescend, elle nous précise :
Elle nous regarde avec un petit air moqueur, je ne suis pas certaine d’avoir compris tout le sens de sa remarque. Elle fait demi-tour et nous ramène devant la grande salle.
J’interromps mon mari, elle s’apprêtait à repartir, je n’aurais pas eu le temps de lui demander.
Elle me sourit tendrement.
Nous nous retrouvons tous les deux devant les rideaux. Mon mari me regarde.
Ses yeux restent plongés dans les miens. Il s’avance, pose ses lèvres sur les miennes en un baiser passionné. Passionné comme cette fois… cette fois où… comme la toute première fois où nous nous sommes embrassés. Ses mains sont plus hardies qu’à l’époque, elles agrippent fermement mes fesses, les écartant légèrement, comme quand il a envie de m’enculer. Sa langue baise ma bouche. Je sens sa queue tendue à travers le pantalon, je tente de la caresser pour l’apaiser un peu, mais rien n’y fait, au contraire. La robe qui ne cachait pas grand-chose en bas ne cache plus rien. Il passe sa main sur ma fente, s’y humecte sans difficulté les doigts qui viennent effleurer le bouton déjà bien allumé.
Je suis partie, dans cette zone où la frontière entre le rêve et la réalité est devenue floue, où le contrôle m’échappe. Le rideau s’entrouvre. En le franchissant il lui suce un sein, entièrement découvert, elle se mord les lèvres. Un autre couple les suit de près. Qui est avec qui ? Ils se dirigent vers l’étage. Ils nous remarquent à peine.
Je réajuste ma jupe. Nous traversons le rideau.
La piste de danse est déjà plus remplie que tout à l’heure. Des couples dansent, s’enlacent, se découvrent. Quelques poitrines se dévoilent. Les hommes ont tombé la veste, les chemises s’entrouvrent. Plusieurs banquettes sont occupées. Jupe remontée, seins offerts, la tête de son amant entre les jambes, elle me regarde. Me regarde-t-elle vraiment ou est-elle à son tour en train de voyager dans un autre monde ?
Je le suis. Nous nous frayons un chemin. Sur l’îlot central, quelques-unes se rapprochent, s’apprivoisent, se touchent, s’embrassent. Mon mari est subjugué, je sais qu’il aimerait me voir sur cette scène. Mon corps mélangé à celui d’une autre femme, exposé avec impudeur, exhibant mon désir devant tous ces hommes.
La musique nous emporte. Entre danse et baise. Nul besoin de nous cacher. Ici nous n’avons pas à nous retenir. Mes tétons se dressent fièrement hors de ma robe, seulement masqués par intermittence par la bouche de mon mari qui les suce avec frénésie. Je frotte ma chatte contre sa cuisse, au rythme d’un Gimme More accéléré. Je l’aperçois. Lui.
Il me fixe. Mon regard dans le sien, j’accélère. Je vais plus vite que la musique, plus fort, maltraite mon clitoris pour qu’il me donne enfin ce que je ne peux plus attendre. J’entrouvre la bouche comme pour crier, comme pour saisir entre mes lèvres tout ce qui voudrait y entrer. C’est ainsi que je jouis, dans les bras de mon mari, les yeux dans ceux de cet homme que je ne connais pas, ni de nom, ni de queue.
Il part au bar. Chancelante, j’arrive à rejoindre une banquette. Je l’ai perdu de vu, mon amant. Mon mari revient avec les deux coupes.
Je l’embrasse à pleine bouche.
D’un trait, j’avale la moitié de la coupette qu’il me restait.
Il me prend la main. Je prends conscience que je n’ai pas réajusté le haut de ma robe et que mes seins sont toujours à la vue de tous. Je me redresse pour les montrer sous leur plus beau jour. En haut des escaliers, je ne sais plus quelle est la pièce avec les miroirs, certaines portes sont fermées. Peut-être l’est-elle aussi. Au cours de mes recherches, je tombe sur une pièce assez simple. Un grand lit, un éclairage rose très doux. Un rideau m’intrigue, à la tête du lit, il occupe la largeur du lit pour plus d’un mètre de hauteur. Je suis curieuse. J’ai envie de voir ce qu’il y a derrière.
Nous rentrons dans la pièce.
Il ferme la porte, nous voilà seuls dans ce lieu étrange.
Il me sourit.
Je me rapproche, pose ma main sur son sexe encore enfermé, le saisis fermement, en apprécie les contours, la consistance.
Il s’exécute bien plus rapidement que quand je lui demande de passer l’aspirateur. Sa queue est belle, je passe ma langue sur ses couilles, remonte doucement sur toute la longueur. Je sais que ça ne lui suffira pas, il n’en est plus à ce stade : je cherche à le faire languir encore un peu plus pour le provoquer. Il attrape ma tête et m’enfonce son membre d’un trait tout au fond de la gorge. Il se retire un peu pour s’enfoncer à nouveau à grands coups de reins. Il s’apaise petit à petit, je peux reprendre mon œuvre. Car oui, pomper est un art. Il faudrait des cours d’ailleurs pour apprendre la base. Ensuite, c’est la pratique qui façonne l’artiste. J’ai appris à gober le gland, le caresser de ma langue et de mes lèvres, à rendre ma bouche aussi humide que l’était ma chatte tout à l’heure, à aspirer, à jouer avec ses boules, jusqu’à le boire. Mais je n’ai pas soif, j’ai faim. Mon petit minou a très, très faim.
En guise de réponse, je le tire d’un seul coup. Il masquait une immense vitre. Mon mari profite de cet instant de surprise pour saisir fermement mon cul. Alors qu’il s’enfonce sans aucune retenue au plus profond de mon sexe, je me retrouve face à l’homme qui m’a fait jouir tout à l’heure.
Entièrement nu, les muscles bandés, il pilonne sans relâche une jolie brune aux joues rouges et au regard déjà perdu. Les énormes seins de la belle battent la mesure. Un autre homme, presque de dos, tente de suivre le mouvement, pénétrant la bouche de la petite coquine. Sans un mot, mon mari se synchronise avec les coups de boutoir de mon amant, de plus en plus violents, rapides, implacables. Nos regards sont connectés, comme par un lien indestructible. Je sens la chaleur. Je sens cette chaleur que je connais bien. Mais beaucoup plus chaude que d’habitude, presque trop, presque insupportable. Il faut que ça s’arrête, je veux jouir maintenant. Fais-moi jouir ! Défonce-moi ! S’il te plaît ! Maintenant ! J’ouvre la bouche, à nouveau, mais cette fois pour crier, fort, pour traverser les murs, la vitre. Pour qu’il entende le plaisir qu’il me donne, au moment où le foutre chaud inonde mes entrailles. Il se retire, la bite luisante, ruisselante de son nectar. Elle le lèche, le nettoie, n’en rate pas la moindre goutte. Je comprends que je ne suis pas elle, que ce n’est pas moi qu’il a baisée, que ce soir je ne serai pas celle qui se délecte de lui. Une autre fois peut-être.
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Depuis notre visite dans le club, la tension ne retombe pas. On baise, partout, tout le temps, saisissant la moindre occasion. Pas plus tard qu’il y a dix minutes, il a fermé la porte de la salle de bains, remonté ma jupe et pénétrée directement. Il sait que depuis deux semaines, je suis mouillée H/24. Je ne porte plus de culotte pour gagner du temps.
Il est évident pour tous les deux que nous allons y retourner. Nous préparons un peu plus les choses cette fois. Dépucelés, nous connaissons un peu mieux nos envies, nos désirs, nos fantasmes.
Peut-être qu’un couple un peu plus expérimenté pourrait nous guider dans cet univers. Mon mari a l’idée de chercher sur un site de rencontre libertin. Certains se donnent rendez-vous en club. Il me laisse explorer, découvrir, faire mon choix. Les femmes sont très mises en avant dans les fiches de couples. C’est sûrement ce qui intéresse aussi mon mari, mais ce que je veux moi, c’est un mâle : bien bâti, musclé, et… un bel engin. Pas que beau, gros aussi. Pas trop non plus. Enfin un peu quand même…
Dans notre région, la plupart des couples semblent se donner rendez-vous à « L’envie» . De très jolies femmes, c’est certain, mais où sont leurs hommes ? Un peu déçue, je modifie la recherche pour la limiter aux hommes. Je navigue entre les torses, les sexes… rien de palpitant… quand soudain il est là. Du moins je crois, j’espère. Ses pectoraux bombés, ses plaques de chocolat, ses épaules larges… Je clique sur sa fiche : vingt-quatre ans. C’est un gamin ! Je regarde les autres photos : son visage, ses yeux bleus… c’est bien lui. Sur une autre, son entrejambe, masqué par sa main. Et un peu plus loin… enfin… son sexe. Droit, bandé, épais, il est parfait comme un gode. Comme ce gode rose avec lequel je me masturbe. Je fonce le chercher, et ramène aussi mon vibro. Je m’empale sur sa queue, l’astique, et caresse, tout en vibrations, mon petit bouton. Mon mari entre dans la pièce. En d’autres circonstances, j’aurais été morte de honte.
Il déboutonne son pantalon, sort son dard. Je me penche pour me défoncer la bouche. Je jouis en quelques secondes, presque frustrée d’être venue si vite. Il ne tient guère plus et se répand dans ma gorge.
Voilà, bisou envoyé à YoungLover.
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J’ai continué mes recherches. Sans réponse de YoungLover. Quelques couples intéressants, mais c’est lui que je veux.
Enfin :
« YoungLover vous a envoyé un bisou. »
Je lui écris un message :
« Bonjour ! Je crois que nous nous sommes croisés à « L’envie ». Si vous y retournez à l’occasion ce serait sympa de faire connaissance. Bisous coquins. »
Il me répond directement, je n’avais pas vu qu’il était connecté. Il vient de regarder mon profil.
« Coucou ! Je vais régulièrement au club, ce serait un plaisir de vous retrouver là-bas. Vous êtes ravissante. Difficile pour moi de me souvenir de vous sans voir votre visage, mais nul doute que je vous reconnaîtrai sur place. Je n’oublie jamais une jolie coquine. Kiss ! »
Il lance le tchat :
Nous ne pensions pas y retourner si vite. Il faut que j’en parle à mon chéri. Les photos de son corps, nu. Ce gland parfait. Ces images bestiales qui reviennent : ses coups de reins, sa queue qui entre et sort de cette fille… Je dois le revoir, tout de suite.
Je ne sais même pas à quoi ressemblera la fille. Peu m’importe.
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Nous sommes arrivés plus tôt. Mon mari était impatient. Je le suis encore plus. Il profite du spectacle, de l’ambiance. Je n’arrive pas à me détendre. Et s’il ne venait pas ? S’il avait eu un empêchement ? Les portables sont interdits à l’intérieur, si ça se trouve il m’a envoyé un message. Ils sont tous là à danser, à se caresser, se frotter… J’avale ma coupe de champagne.
C’est vrai qu’on n’a pas quitté le bar. J’ai tellement peur de le rater. Qu’il passe, trouve une bombe, et parte la faire exploser à l’étage. J’ai choisi une tenue noire : robe vinyle, trop courte pour masquer la naissance de mes bas, dévoilant presque mes tétons, des escarpins himalayens. Je me sens presque un peu pute, mais pour lui ce sera gratuit.
Le voilà ! Chemise blanche, pantalon moulant. À son bras : rouge à lèvres carmin assorti à sa robe, blonde platine : Pamela Anderson, époque « Alerte à Malibu ».
Je tire mon mari vers le bar.
Nos regards se croisent. Il me reconnaît. Il se souvient. Il se souvient de moi !
Je mythonne.
Je ne laisse pas mon mari répondre, il n’y a rien à discuter. La banquette est ronde, il s’assied à côté de moi, mon mari à ma droite. Kim est partie saluer le patron du club. Adam nous précise :
Il sourit avec un air coquin.
Ma main se pose sur sa cuisse, progresse lentement. Il sait que j’en ai envie. Il me laisse juste le choix. Je l’ai déjà fait. Je tourne la tête vers mon mari, qui en réponse approche ses lèvres, m’embrasse. Nos langues se mêlent avec passion alors que mes doigts effleurent enfin ce paquet qu’il me tarde tant de déballer. Je monte, je descends le long de l’arbre qui continue de pousser. Adossée, je me cambre, expose ma poitrine. Ma deuxième main s’applique à reproduire sur l’entrejambe de mon mari le travail de la première. Il me répond en abaissant ma robe et dévoilant mes seins à la vue de tous.
Kim a démarré son show. Elle s’excite contre la barre, dévoile fièrement ses énormes nichons. Mon mari frétille, apprécie le spectacle. Nos bouches restent collées : il sait que s’il la libère, ce sera pour que j’engloutisse le monstre.
Adam me caresse avec douceur, doigté, respect, alors que je voudrais qu’il pince, appuie, maltraite, pénètre…
C’est Benoît qui a répondu. Il prend ma main. Nous suivons Adam vers l’étage.
Nous nous jetons sur le lit. J’ai trop envie.
Je ne garde que mes bas et mes escarpins. L’espace d’une fraction de seconde, une réminiscence de pudeur me retient. Tout le monde peut me voir, presque nue. N’importe qui peut voir mes mamelons bien fermes, mon cul, ma petite fente trempée, me regarder sucer, baiser, jouir. Peut-être que je tends leur bite, que je les fais bander là, maintenant. Peut-être qu’ils se caressent, qu’ils se masturbent en me regardant.
Je pousse mon mari sur le lit et avale sa queue. Je veux qu’ils voient à quel point je suis une bonne suceuse, je veux qu’ils rêvent de ma bouche, qu’ils déchargent en s’imaginant dedans. Je m’applique comme jamais, comme une experte, une actrice de film X. Je vais tous leur vider les couilles. Si seulement ils pouvaient m’arroser… venir de l’autre côté de la vitre… J’astique, j’aspire. Une autre queue s’approche, une queue que je n’ai pas encore goûtée. Un baobab sur le tronc duquel se dessinent harmonieusement des rainures gorgées. À sa base des grosses noix de coco pleines de jus. À son sommet un gland parfait, comme taillé dans l’ébène, pour écarter les chairs jusqu’au plus profond. Je regarde mon mari. Il me sourit. Je m’approche de l’arbre, comme la toute première fois, comme si je n’en avais jamais touché. Je l’effleure. Presque surprise qu’elle ne disparaisse pas, je l’attrape, la saisis à pleine main. Je ne peux en faire le tour. Elle se contracte, résiste, durcit encore. Concentrée sur ma capture, j’en oublie mon travail en cours. Benoît se fait du bien entre mes lèvres. Sans lâcher ma prise, je tente de remonter un peu, et redescends lentement. Je branle une autre bite. Je branle un autre homme. Mais ce qui m’excite encore davantage, ce qui me fait mouiller plus abondamment que les chutes du Niagara, c’est que mon mari me voie. Qu’il voie à quel point sa petite femme est folle de sexe, sans retenue, à quel point j’ai faim, à quel point j’ai soif de foutre. Qu’il voie sa petite femme sage et raisonnable, se transformer en chienne délurée sans aucune limite.
Il sait ce que je veux. Il lui suffit d’adresser un regard à Adam. Le préservatif se déroule le long de la verge, sans jamais sembler arriver au bout. J’attends. Des secondes, des minutes, des heures, des jours, c’est trop long ! Quand enfin elle entre, je me tétanise. Défoncée, je sais maintenant ce que ça signifie. Je ne suis pas pénétrée, je suis envahie, presque soulagée quand elle se retire un peu. Elle revient à la charge : une fois, deux fois, trois fois… Je commence à m’habituer, à l’apprécier à sa juste valeur, à savourer. Adam est régulier. Il tient prisonnier mon bassin et pilonne, sans relâche. Lentement d’abord, il accélère un peu, de plus en plus.
Chaque coup de reins m’enfonce la queue de mon mari tout au fond de la bouche. Je la sens grossir encore, je la connais bien, je sais qu’elle est à sa limite, qu’elle n’en peut plus. Il me regarde. Elle se contracte, de plus en plus vite, plus fort. Le liquide chaud gicle dans ma gorge, un jet, deux, trois… J’avale ce que je peux, le reste coule le long de son sexe. Le marteau-piqueur apprécie et redouble d’intensité. Il ne me laisse pas le choix. Il décide de mon plaisir. Il a décidé que je devais jouir. Je ne peux pas lutter. Je libère la vague, elle avance, grandit, renverse et submerge.
De sa main il caresse mon visage. Le tsunami m’emporte.
À peine consciente, je le sens se retirer et arroser mes fesses de sa sève.
Pamela, entièrement nue, referme la porte derrière elle.