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n° 18935Fiche technique30486 caractères30486
Temps de lecture estimé : 17 mn
06/04/19
Résumé:  Une partie de pêche pimentée.
Critères:  fh ffh couleurs frousses inconnu campagne fmast fellation pénétratio fdanus fsodo hdanus -occasion
Auteur : Chuck  (Jeune auteur)      Envoi mini-message
Les randonneuses

Ma mouche artificielle se pose parfaitement un mètre en amont du gobage que j’avais repéré. Le leurre dérive un instant dans le courant puis est attaqué violemment. Mon ferrage est immédiat et le poisson part immédiatement vers l’aval du torrent sans que je puisse faire grand-chose si ce n’est de ralentir légèrement de ma main gauche la flasque du moulinet qui se dévide inexorablement. Après avoir pris une quarantaine de mètres de fil, la truite marque un temps d’arrêt pour résister quasiment sur place.


Je me félicite d’abord du choix de cette mouche vraiment efficace dans les conditions actuelles et ensuite de la qualité de mon matériel moderne me procurant beaucoup de plaisir. Je peux enfin mouliner et ramener lentement le poisson qui, s’appuyant dans le courant, m’offre une belle bagarre. Cinq minutes après la touche, je rentre dans mon épuisette une fario d’une quarantaine de centimètres. La robe du poisson constellée de taches noires et rouges est magnifique. Je contemple quelques secondes ma prise, la décroche délicatement et la laisse repartir dans le courant.



Le compliment me fait sursauter alors que je pense être seul au monde dans cette nature magnifique. Je me retourne pour identifier l’origine de la voix, mais mes lunettes polaroïd m’empêchent de bien voir dans l’ombre des arbres qui bordent le torrent. Ce qui me frappe d’abord est un sourire d’une blancheur éblouissante. Progressivement, je peux distinguer les silhouettes d’une femme noire et d’une petite rousse, chaussées de gros brodequins et vêtues d’un short de randonnée. Elles portent chacune un sac à dos.



Maintenant que mes yeux sont habitués à la pénombre, je peux examiner un peu mieux les deux femmes qui admirent, enthousiasmées, la nature. Je leur donne à peu près le même âge que moi, vingt-cinq ans environ chacune. La noire est aussi grande et svelte que la rousse est petite et menue. Toutes les deux respirent la joie de vivre.



Une moue de déception apparaît sur leur visage.



Quel con, me dis-je. Tu ne pouvais pas fermer ta gueule. Si ces filles campent là, personne n’en saura rien. Je sors du lit du torrent, remonte le talus pour voir les filles qui s’éloignent. De dos, elles sont très sexy. La grande noire surtout a un cul magnifique, mais la petite semble aussi pleine de promesses.



Les deux routardes s’arrêtent et se retournent vers moi, tout sourire.



C’est la grande noire qui vient de me parler en me tendant la main.



Nous cheminons au milieu des arbres le long du torrent vers l’amont pour déboucher sur un petit tertre en contre-haut d’où la vue est magnifique.



Les filles sont ravies, car c’est vrai, l’endroit est magique.



J’accepte bien volontiers et je constate que leur glacière est bien remplie de canettes. Ces filles sont vraiment super cool. Nous entamons une discussion qui m’apprend qu’elles sont belges, que Julie est d’origine congolaise et que Betty est une pure Wallonne. Je leur explique que je suis étudiant en médecine actuellement en vacances. Betty parle pour la première fois.



Nous partons tous les trois dans un immense éclat de rire.



Je suis amusé par cette grande et belle noire qui parle avec un fort accent belge.



Je lui souris avec l’assurance du mec qui sait parler aux nanas, mais la petite continue de me fixer d’une façon qui me trouble. Une douce chaleur m’irradie le ventre. Je redescends vers la rivière avec mon matériel et je recommence à pêcher, mais j’ai la tête ailleurs, car la pensée des deux filles là-haut m’obsède. Je remonte le torrent sur cinq ou six cents mètres en amont, lance ma mouche infatigablement, mais je parviens difficilement à faire monter un poisson. Je capture finalement deux truites que je conserve dans mon sac alors qu’habituellement je pratique le no-kill. J’ai bien l’intention de faire griller ces poissons au campement des filles et de les partager avec elles.


Ma montre affiche 17 h. Il est temps de les rejoindre pour voir si tout se passe bien. Je me trouve à environ huit cents mètres de leur camp et je prends un raccourci à travers les taillis quand tout à coup j’entends des gémissements sur ma gauche. Intrigué, je me faufile discrètement entre les buissons pour apercevoir un spectacle qui me laisse pantois. Appuyé contre un arbre, un homme debout est en train de se faire sucer par une jeune femme complètement à poil. Le type est un véritable colosse mal rasé, vêtu d’une chemise écossaise sale, le pantalon baissé sur les chevilles. Il est laid, le visage déformé par le plaisir. Et puis mon cœur s’emballe quand je reconnais la fellatrice. Aucun doute possible : c’est bien la crinière rousse de Betty qui est en train de s’activer entre les jambes du bûcheron.


Mais putain, qu’est-ce que c’est que ce bordel ? je n’y comprends rien.


Et la petite rouquine y va de bon cœur. Sa tête va-et-vient à une vitesse incroyable. À un moment, elle se dégage pour reprendre son souffle et j’aperçois, effaré, la queue gigantesque du forestier. La petite contemple l’engin quelques secondes, le branle énergiquement et reprend sa fellation endiablée.


Tout à coup, le type se dégage, retourne la jeune femme et lui crache entre les fesses. Je pressens le pire. Le forestier dépose sa salive sans arrêt et introduit un puis deux doigts dans le trou du cul de la petite belge complètement passive. Il force le passage sans ménagement. Et puis l’impensable se produit. Il soulève du sol la jeune femme en la cramponnant aux hanches et présente la raie de ses fesses à son braquemart. Complètement abasourdi, je vois la queue entière rentrer dans le cul de la petite rousse. Il y a une bestialité inouïe dans ce spectacle improbable d’un homme aux prises avec une femme trois fois moins grosse que lui.


Le bûcheron reste quelques secondes immobile dans ce petit cul, planté jusqu’à la garde puis entreprend des mouvements de va-et-vient de plus en plus rapides. D’où je suis, je peux apercevoir nettement ses grosses couilles velues qui claquent sur la petite chatte à chaque mouvement. Betty ne touche pas le sol solidement maintenue par les bras puissants du forestier. Mais ce qui me semble incroyable c’est qu’elle prend du plaisir en l’encourageant à mots crus.


Je n’y comprends vraiment plus rien. Je m’éloigne discrètement pour rejoindre l’endroit du campement. Julie est là installée paisiblement en train de lire un livre. Elle s’aperçoit de mon air bouleversé.



Julie continue de lire son bouquin, relax.



Pour la première fois depuis que je suis remonté, elle lève les yeux de son bouquin et me fixe d’un regard étrange.



Julie est amusée par ma réaction puis prend un air de compassion.



Je n’ai pas le temps de lui répondre, car Betty fait son retour. Ses cheveux roux sont en bataille et de grands cernes marquent son visage. Son short est déchiré.



Je ne lui réponds pas et je la vois se diriger vers la glacière pour s’emparer d’une canette de bière qu’elle vide d’un trait. Elle se saisit d’une serviette et descend vers le torrent.



Je crois bon de me montrer protecteur.



Elle glousse et disparaît dans les buissons.



Je tourne en rond en réfléchissant à ce que je dois faire.



Je feins d’ignorer sa proposition.



Je jette un regard noir à Julie sans répondre. Une fois mon matériel de pêche bien rangé, je réunis quelques grosses pierres que je dispose en cercle puis prépare quelques branchages secs que je place au milieu. Mon travail me convient. Je vide les deux truites que j’ai pêchées dans l’après-midi et les embroche dans une baguette de bois. Je vais maintenant allumer le feu qui devrait me faire une bonne braise d’ici une demi-heure. Julie fait toujours la gueule. Elle est vexée, la grande black. Pas souvent qu’un mec doit lui refuser une pipe. Elle n’a pourtant rien perdu de mes préparatifs en faisant semblant de lire un bouquin dont elle n’a pas tourné les pages depuis un bon moment.


Betty se pointe enfin en s’essuyant les yeux avec la serviette. Elle a repris figure humaine.



Elle ne répond pas et regarde le feu et les deux poissons prêts à être dégustés.



Betty devine qu’il y a un peu de tension entre nous sans en connaître l’origine et va décapsuler trois bières qu’elle partage. Au bout de quelques minutes, mon feu a produit une bonne braise et je dispose les deux truites qui commencent en cuisant à répandre une odeur agréable. Il fait maintenant nuit noire. La température est encore agréable et l’atmosphère se détend d’autant que les canettes de bière se vident. Nous dégustons nos truites qui de l’avis général sont délicieuses. Julie ne fait plus la gueule et elle a bien picolé. Mais pas autant que Betty qui commence à avoir le regard brillant. Les deux filles ne cessent de me dévisager pendant que je m’envoie aussi cinq ou six canettes. Les inhibitions s’estompent.



Je ne comprends rien.



Les deux filles me fixent d’un regard franchement lubrique. Elles ont porté la main entre leurs jambes et commencent à se caresser doucement.



Les deux filles éclatent de rire en voyant mon air éberlué. J’ai l’impression d’être une bête de foire évaluée par deux maquignons. Et je suis le gros lot.

Je me lève pour ranimer le feu et je décide, par défi, de la jouer bravache. Je me rassois entre les deux filles qui se paluchent sans retenue.



Les deux filles retirent leurs doigts de leur chatte et me les fourrent dans la bouche. Je feins l’indifférence, mais je comprends que je vais finir par craquer. Le jeu est exquis. Julie m’agrippe par le cou puis me roule un sacré patin en me renversant sur le sol. La petite rousse ne reste pas inactive. Elle parvient sans peine à me déculotter et se met à siffler en apercevant mon matos.



Ce qu’elle vient d’entendre excite davantage la grande black. Sa langue tourne dans ma bouche à une vitesse folle laissant présager d’autres plaisirs. Pendant ce temps-là, Betty a entrepris de me branler. Je deviens alors une victime consentante. Je suis vaincu, car je bande comme un âne.



La petite rousse grommelle, car elle en meurt d’envie. Moi aussi d’ailleurs, car je suis bien placé pour savoir comment elle pompe. Mais elle se contente de ses mains qui sont partout à la fois, sur le gland et les couilles.



Betty me met gentiment un doigt dans le cul et avertit son amie.



C’est vrai qu’avec dans le cul son mignon petit doigt qui s’agite, il m’est difficile de débander. Julie revient avec le ruban, le positionne et annonce :



Les deux filles éclatent de rire, décapsulent une énième canette de bière et la sirotent tranquillement. Betty retire son doigt de mon cul, le suçote en me regardant vicieusement avant de boire une gorgée. J’ai l’impression que ma queue va éclater.



C’est moi qui viens de dire ça. Je décide de rentrer dans leur jeu. Entre les mains de ces deux diablesses, il ne peut m’arriver que du bien. Les deux filles se mettent maintenant complètement à poil. Tandis que je suis toujours étendu sur le dos, Julie me roule encore une pelle d’anthologie et glisse la tête sur mon corps en me léchant pour finalement engloutir ma bite. Je repense alors au moment où j’ai vu sa bouche et son sourire éclatant pour la première fois. C’est maintenant cette bouche qui me suce. Et pas n’importe comment. La grande black crache sur mon gland qu’elle suçote voluptueusement et tout à coup l’enfonce jusqu’au fond de sa gorge. En recommençant la manœuvre plusieurs fois.


Betty n’est pas en reste. Elle s’est accroupie sur mon visage et m’offre sa chatte à lécher. Tout en pelotant ses petits seins fermes, je donne de furieux coups de langue qui lui arrachent des gémissements de plaisir. Mes doigts tournicotent autour de ses mamelons qui durcissent vite tout comme son clitoris sous l’action de ma langue. Je comprends vite qu’elle me préfère immobile. Je ne bouge donc plus, la langue tendue. C’est elle qui cherche son plaisir en se branlant dessus par des mouvements de bascule d’avant en arrière. Son corps se raidit soudain et elle jouit longuement sans retenue en prononçant des mots incompréhensibles.


Tandis qu’elle se dégage, je m’aperçois que Julie ne me suce plus, mais s’est enfilée sur ma bite. Mes mains à nouveau libres manipulent ses beaux obus sans ménagement comme elle le demande. Sa chatte forme un fourreau brûlant qui monte et descend sur ma queue. Ses yeux fermés, sa bouche grande ouverte ne trompent pas sur le plaisir qu’elle prend. Et puis, tout comme sa copine quelques secondes auparavant, elle est terrassée par un violent orgasme qui secoue tout son corps pendant de longues secondes. Le spectacle de cette belle fille qui jouit sur moi est magnifique. Toujours fichée en moi, elle reprend bientôt son calme, rouvre les yeux et m’adresse son plus beau sourire. Elle bascule sur moi, couvre de baisers mon visage et me chuchote à l’oreille :



Je souris en pensant que nos relations se sont bien réchauffées depuis tout à l’heure.

Elle se dégage puis se rapproche de Betty pour lui parler tout bas. Les deux filles pouffent de rire. Qu’est-ce qu’elles mijotent encore ?



Nouveaux rires. J’attends deux bonnes minutes et j’ouvre à nouveau les yeux quand elles me le demandent. Et le spectacle que je découvre me laisse abasourdi.

Julie s’est placée en levrette et Betty se trouve sur son dos. J’aperçois ainsi les chattes et les culs des deux filles en enfilade à portée de main ou à portée de queue au choix. Mon érection se renforce. Je commence à manipuler les quatre orifices qui s’offrent à moi et je me rends compte très vite que les culs sont vaselinés. Ah les petites salopes ! c’est pour ça qu’il leur fallait un peu de temps pour les préparatifs ! Jamais je n’ai connu ça !


J’introduis ma bite dans chaque orifice si bien que les deux trous du cul et les deux chattes sont ainsi visités tour à tour. Je suis comme un fou. J’ai agrippé les hanches de la petite belge et je pilonne tous ces trous à grands coups de rein. C’est dans le trou du cul de Julie que je me sens le mieux et je m’y maintiens finalement. Je sens le plaisir monter de mes reins et je me dégage. Ma décharge est terrible, incontrôlable, inarrêtable. Les filles ont senti les jets de foutre brûlant et poussent des petits cris de joie. Je reprends bientôt mes esprits pour m’apercevoir que les deux culs et les deux chattes sont inondés de mon sperme. Je récupère, haletant, devant ce spectacle insolite en attendant que mon rythme cardiaque revienne à la normale. Les deux Belges viennent bientôt s’asseoir près de moi et échanger des sourires complices.



Et puis soudain tout bascule… dans l’horreur. Nous voyons de l’autre côté du feu deux hommes qui nous observent. La laideur de leurs visages est accentuée par le reflet des flammes. Mon sang se glace, car je les reconnais. Ou plutôt j’en reconnais un, toujours vêtu de la même chemise écossaise sale. L’autre est un type plutôt obèse habillé d’un tee-shirt déchiré. Sa tronche et ses petits yeux enfoncés sont effrayants. Ma crainte s’est confirmée : le type de l’après-midi est revenu et… en sale compagnie. Il s’avance vers nous et lance méchamment aux filles :



Les deux filles se recroquevillent et se taisent. Je crois malin d’intervenir.



Le colosse ne répond pas, mais s’avance vers moi et au moment où je ne m’y attends le moins me décoche une formidable gifle qui m’envoie à la renverse.



Je me redresse difficilement en massant ma joue. Nous sommes nus et tremblons tous les trois de peur et de froid, car nous ressentons maintenant la fraîcheur de la nuit. La situation n’est clairement pas à notre avantage. L’homme à la chemise rejoint son pote et s’adresse à lui.



Dédé est congestionné, la bouche ouverte sur ses dents cariées.



Les deux types se marrent comme des baleines. Le dénommé Robert ne quitte pas du regard Julie dont le teint est devenu grisâtre.



Puis marquant un temps d’arrêt :



Sur le coup, je ne comprends pas.



Cette fois, j’ai compris et les filles aussi.



Alors lentement, très lentement, Julie se met à quatre pattes, écarte les jambes puis Betty vient lui lécher délicatement la chatte et le cul pour enlever tout le sperme que j’avais répandu. La même opération s’effectue pour Betty. Les pantalons crasseux des types se déforment.



Les deux bûcherons se sont assis sur une planche qui fait office de banc. Les deux filles docilement s’approchent et ouvrent les braguettes. Betty sort la bite crasseuse de Dédé et l’embouche. Julie en fait de même pour Robert. J’admire leur courage, mais je comprends aussi qu’elles n’ont pas d’autre choix. Mon cerveau fonctionne à toute vitesse : il faut que je tente quelque chose. Mais c’est difficile, Robert, le plus redoutable des deux, me surveille du coin de l’œil. Les deux filles mettent tout leur cœur dans leur fellation comme si leur vie en dépendait. Mais je sens, en même temps qu’elles pompent les deux bûcherons, leur regard implorant dans ma direction.


Le silence dans la forêt est total à l’exception des bruits de succion. Les deux types commencent bientôt à gémir de plaisir. Robert se met à râler, la bouche ouverte, les yeux clos, relâchant sa surveillance. Je bénis mentalement le savoir-faire de Julie et je me glisse doucement dans l’obscurité hors de la vue des deux bûcherons. À tâtons, je fouille le sol et trouve bientôt ce que je cherche, un morceau de branche bien solide d’environ un mètre. Muni de mon arme improvisée, je rejoins le camp en rampant silencieusement et me rapproche dans le dos des deux hommes toujours embouchés par les deux filles.


D’abord Robert le plus dangereux des deux. Boum ! La branche s’abat sur son crâne avec un bruit sourd et le bûcheron s’écroule comme une masse. Son pote ne l’a pas vu s’effondrer et pour cause, il a commencé à jouir dans la bouche de Betty. Boum ! Dédé s’écroule lui aussi et tombe à la renverse. D’une façon comique, sa queue continue à éjecter des grands jets de foutre. Merde, je l’ai loupé. Je lui assène un deuxième coup qui cette fois l’étourdit pour de bon. Je vérifie alors que les deux types sont bien neutralisés puis me dirige vers ma musette de pêche pour me saisir d’une cordelette de nylon. Fébrilement, je rassemble les poignets des deux types dans leur dos et les ligote solidement. Les deux filles sont encore sous le choc, immobiles. Mais le danger est passé. Après un long moment, elles décapsulent une canette de bière et la vident d’un trait.



Je reprends la situation en main et consulte ma montre : 1 h 30 du matin. Le froid est maintenant bien réel : je fais d’abord rhabiller les filles et j’en fais de même. Je récupère mon portable dans ma musette et heureusement j’ai un peu de réseau. Je cherche un numéro dans mon répertoire et lance l’appel. Il faut plusieurs sonneries pour que ça décroche. Une voix ensommeillée me répond.



Je suis alors obligé de lui raconter rapidement notre mésaventure et je lui explique où nous retrouver.



J’explique aux filles que mon frère David va venir nous chercher bientôt, le temps de démonter le campement et de tout transporter au bord de la route. Les deux Belges ont retrouvé leurs esprits et viennent se serrer contre moi.



Betty s’approche du corps inconscient de Robert et lui crache dessus.



Nous éclatons de rire puis nous démontons la tente et rassemblons le matériel. Je me demande ce que je dois faire des deux bûcherons. Si je signale l’agression à la Gendarmerie, je crains des formalités à n’en plus finir sans compter que les filles faisaient du camping sauvage. Je décide finalement de laisser les deux types se démerder. Peu probable qu’ils aillent porter plainte. David arrive quelques minutes plus tard avec son vieux pick-up. Nous chargeons le matériel des filles ainsi que mes cannes à pêche puis nous nous installons tous les quatre dans la cabine, les deux filles entre mon frère et moi. Nous sommes serrés, car nous n’avons pas voulu que quelqu’un prenne froid dans la benne. Julie se blottit contre moi tout en me massant les couilles tendrement.



La main de Betty s’agitant entre les cuisses de mon frère ne m’a pas échappé non plus. Ni l’érection qu’elle a provoquée.



J’observe David qui a du mal à se concentrer sur sa conduite. J’espère que cette petite cochonne ne va pas être à l’origine d’un accident.



Tout le monde se marre, à l’exception de mon frère qui n’a rien compris et qui se concentre sur sa conduite.

Le vieux pick-up dévale la pente ; la nuit n’est pas terminée.