n° 18954 | Fiche technique | 9382 caractères | 9382Temps de lecture estimé : 6 mn | 16/04/19 |
Résumé: Rencontre inattendue avec un exhibitionniste durant un jogging dans un bois. | ||||
Critères: f h fh hplusag inconnu forêt exhib fmast hmast fellation nopéné -mastf -masth | ||||
Auteur : Alexandra Vandervelen |
J’habite non loin d’un petit bois où j’ai pris l’habitude de me rendre deux ou trois fois par semaine, tôt le matin avant de partir travailler, afin d’y faire un jogging. Cette activité me permettait de conserver la forme et un physique agréable. Femme trentenaire mince et de petite taille. Plutôt bien foutue, comme on dit. J’avais un certain succès auprès des hommes, mais je ne parvenais jamais à prolonger une relation plus de quelques mois. J’avais une vie simple et bien rangée, et la vie de couple m’avait toujours semblé compliquée.
Nous étions à la fin du printemps, le temps était sec, la fraîcheur matinale commençait à se dissiper et la température était juste agréable. Bref, le temps idéal. Je portais un simple t-shirt, sans soutien-gorge, l’un des avantages d’une petite poitrine, un short ample et mes tennis de course. Après quelques échauffements, je commençais à courir à petites foulées et à m’enfoncer dans les bois.
Après quelques kilomètres, un mouvement attira mon attention sur le bord du chemin. Je vis un homme, à la lisière des arbres. Je marquai un moment d’hésitation en m’apercevant que son pantalon était baissé sur ses chevilles. La vigueur de son érection et le mouvement de sa main ne laissaient aucun doute sur la nature de son activité présente. Je me figeai un instant, ne pouvant m’empêcher de regarder la scène. L’homme se tourna complètement vers moi et me sourit. À ce moment, je sortis de ma torpeur et je fis rapidement demi-tour. J’ai rejoint mon domicile à toute vitesse.
Arrivée à la maison, je tentais de me calmer. C’était difficile parce que, paradoxalement, je ressentais simultanément deux choses opposées. J’étais apeurée d’avoir assisté à une telle scène sur un chemin que je fréquentais si souvent et, en même temps, je ne pouvais pas nier une certaine forme d’excitation. Après tout, j’étais célibataire depuis plus d’un an et, malgré mon dédain pour les relations amoureuses, l’absence de sexe commençait à se faire sentir. Je me dis que j’allais prendre une douche pour me rafraîchir et me relaxer.
Une fois dans ma salle de bain, je me déshabillai et force fut de constater que l’humidité sur ma culotte n’avait rien à voir avec la transpiration. Je me sentis à la fois troublée et dégoûtée. Bon, honnêtement, plus troublée que dégoûtée. Une fois nue, je me glissai sous l’eau chaude et je commençai à me savonner. Après m’être rincée, je restais un long moment sous l’eau et, sur une impulsion, je commençai à me caresser. Les yeux clos, la main entre les jambes, je frottai doucement mon clitoris et, dans ma tête, je m’imaginai de retour dans ce bois, face à cet homme. Cette fois cependant, je ne m’enfuis pas. Je m’approchai de lui tandis qu’il agitait son sexe devant moi et… Mon fantasme n’eut pas le temps d’aller plus loin, je jouis intensément. Après cet épisode, je me savonnai à nouveau et me rinçai une seconde fois. Je sortis enfin de ma douche, soulagée, mais encore plus troublée. Bref, cette masturbation n’arrangeait en rien mon état émotionnel.
Quelques jours passèrent sans que je retourne courir, mais, au fond de moi, je ressentais une envie de plus en plus forte de retourner dans ce bois. Je tentais, il est vrai, de me mentir à moi-même, sans trop de conviction, me disant que courir me faisait du bien et que ça me manquait. Mais honnêtement, je savais que je voulais le voir à nouveau.
Un matin, je finis par franchir le pas. Je m’habillai comme à mon habitude et je mis mes baskets. Non sans une certaine appréhension, je retournai dans ce bois si paisible et, après mes étirements habituels, je me mis à courir… en toute honnêteté, un peu plus vite que d’habitude.
Arrivé au même endroit que la première fois, je le vis à nouveau. J’étais encore assez éloignée de lui et je ralentis légèrement ma foulée. J’étais plus attentive cette fois, vu que je savais d’avance ce que j’allais peut-être trouver, et je pus le détailler. Un homme blanc, la quarantaine bien entamée, de taille et de corpulence moyennes. Bref, monsieur tout le monde. Le genre d’homme qu’on dit « beau garçon » sans pour autant le trouver canon. Il était complètement habillé. Vêtu d’un simple polo terne et un training noir. En gros, le genre d’individu que vous pourriez croiser régulièrement en ville sans jamais vraiment lui prêter attention. Il semblait flâner sans raison sur le bord du chemin, près des arbres. Il ne fallut pas longtemps pour qu’il se tourne et me voie. Sans trop d’hésitation, il baissa son pantalon, mettant à l’air libre un pénis complètement rasé et encore mou.
J’étais arrivée à une dizaine de mètres de lui quand je me suis arrêtée complètement. Mon premier réflexe fut, à nouveau, de faire demi-tour et de retourner sur mes pas, mais j’hésitais. Je continuais donc à le regarder. Il n’était pas particulièrement beau ni bien membré, mais la situation commençait à m’exciter. Je sentis une douce chaleur envahir mon ventre, ou plutôt mon entrejambe. Lui aussi me fixait. Sa main allait et venait lentement sur son sexe qui commençait à raidir.
Ça dura quelques minutes. Moi, plantée au milieu du chemin et lui le sexe à la main, adossé à un arbre. La situation n’était pas pour me déplaire et je finis par me décider. Au fond, j’étais venue pour ça. Après un rapide coup d’œil derrière moi pour vérifier que personne n’arrivait, je commençai à me rapprocher. Je n’étais plus qu’à environ deux mètres de lui et, sans une parole, je soulevai mon t-shirt de manière à lui laisser voir ma poitrine et je commençai à jouer avec mes seins. Je les caressai doucement, en insistant sur les tétons qui ne tardèrent pas à durcir d’excitation. Son regard enfiévré montrait à quel point le spectacle lui plaisait et ses mouvements sur son sexe devinrent de plus en plus rapides.
Je mis doucement une main dans mon short et commençai à passer un doigt sur mon sexe. Je caressai mon clitoris. Je devins rapidement humide tant les choses m’excitaient. J’aimais être là, à me caresser tandis qu’un inconnu se masturbait devant moi. Croyez-le ou non, mais regarder un homme se branler est un fantasme courant chez les femmes.
Hélas, ses mouvements commençaient à se faire saccadés et les bruits qu’il faisait me firent comprendre qu’il ne mettrait plus très longtemps avant de jouir. Mon désir était au plus haut et je n’en avais pas fini avec lui.
Je lui fis signe d’arrêter, ce qu’il fit aussitôt en parfait gentleman exhibitionniste, et je franchis les derniers mètres nous séparant. Une fois devant lui, je pris sa main et la collai sur mon sein. Il joua avec quelques instants tournant autour du mamelon puis le pinçant quelque peu. La sensation était divine. Pendant ce temps, ma main partit au contact de son sexe et commença à le caresser doucement. Après quelques minutes, sa main quitta mon sein et commença à descendre sur mon ventre. Il hésita un instant, mais ne constatant aucune forme de protestation de ma part, il écarta l’élastique de mon short et de ma culotte pour pouvoir y glisser sa main.
Je sentis ses doigts effleurer mon clitoris. Ce fut comme une décharge électrique. Son doigt me pénétra doucement, sans difficulté tant j’étais humide, et se mit à faire un mouvement de va-et-vient. Je fermai les yeux et profitai pleinement de la sensation. Ses mouvements accélérèrent peu à peu, encouragés par les gémissements que je poussais. Il ne fallut pas longtemps avant que j’aie un orgasme foudroyant.
Je le repoussai doucement pour pouvoir reprendre mes esprits et, après un instant, il commença à reprendre sa masturbation. J’eus soudain conscience que j’avais lâché son sexe pendant qu’il s’occupait de moi et je me sentis égoïste. J’eus envie de lui faire un petit plaisir pour le remercier de celui qu’il m’avait apporté. Je me m’accroupis devant lui et sans attendre, je pris son sexe toujours raide dans ma bouche. Je me mis à le sucer avec beaucoup de conviction et un plaisir évident. Il ne fallut pas longtemps avant que sa respiration ne s’accélère. Il poussa un petit cri et je le sentis se contracter tandis que le sperme jaillit dans ma bouche. Je continuais la fellation pendant quelques secondes encore, jusqu’à être certaine de l’avoir vidé jusqu’à la dernière goutte. Je lui souris pour lui faire comprendre que j’avais apprécié, puis je crachai sa semence sur le sol d’une manière que j’espérais discrète. Je n’avais jamais été très chaude pour avaler le sperme de manière générale, et celui d’un inconnu encore moins.
Je remis rapidement mes vêtements en place. Après un échange de regard et un sourire de connivence, mais toujours sans un mot, je repartis en courant.
Tandis que je m’éloignais du lieu de la rencontre, je me suis dit que je reviendrai courir par là à nouveau et, qui sait, la prochaine fois je pourrais même ne pas porter de culotte…