n° 18981 | Fiche technique | 14621 caractères | 14621Temps de lecture estimé : 11 mn | 10/05/19 corrigé 06/06/21 |
Résumé: Florence m'a rejoint, abandonnant son mari. Nous passons notre première nuit ensemble. | ||||
Critères: fh hplusag couple hotel douche odeurs fellation pénétratio -amouroman | ||||
Auteur : Sergefra (Bel homme, cultivé, coquin , gourmand) Envoi mini-message Co-auteur : Carla.moore Envoi mini-message |
DEBUT de la série | Série : L'épanouissement des sens Chapitre 01 / 07 | Épisode suivant |
Florence : jolie blonde, mariée, la trentaine.
Paul : bel homme, coquin, la cinquantaine.
Je bouge, m’étire, m’étends, me retourne, cherche la fraîcheur des draps. Je dénoue mes muscles, déroule mes vertèbres, contracte mes pectoraux, mes biceps, mes abdominaux, écarte mes épaules à se faire toucher mes omoplates, tends mes cuisses, mes mollets.
Mon pied rencontre un obstacle, ma jambe s’étire pour en dessiner le contour, pour en ressentir la chaleur.
Mes yeux s’entrouvrent, la lumière est rentrée dans la chambre et m’a réveillé doucement.
J’ouvre les yeux, bascule sur le côté. Et je la vois, paisible, allongée sur le côté en forme de quatre, sa blondeur étalée recouvre son visage, je l’entends respirer paisiblement ; je me rapproche et l’observe, je sens encore un peu de son parfum resté sur elle, qui se mélange à celui plus fort de sa sueur, de nos sécrétions corporelles, du sexe sauvage. Elle est calme, abandonnée, tranquille, je sens le rayonnement de la chaleur de son corps. Son corps que je veux voir, détailler, étudier, m’en remplir les yeux.
Je saisis la couette et la tire vers le bas, sans à-coups, lentement. Flo remue un peu lorsque je décolle le drap de sa peau, elle se remet en place dans le creux du matelas, sa jambe gauche bascule vers l’avant et découvre un peu plus son sexe. Je suis des yeux la ligne creuse au milieu de son dos. Elle descend le long de ses vertèbres, jusqu’à ses fesses légèrement entrouvertes sur des chairs un peu plus sombres qui laissent apparaître quelques poils blonds épars.
Je continue le long des jambes fines jusqu’aux pieds menus. Et ma tête remonte parcourant en sens inverse le même chemin. Je m’attarde sur l’anneau plissé vers l’intérieur en haut de ses fesses, les délicieuses fossettes de part et d’autre au-dessus.
Je me redresse sur un bras et me penche au-dessus d’elle pour entrevoir un sein lourd et ferme. J’écarte délicatement les cheveux, et je dévisage longuement ses traits paisibles, ses narines délicates, qui se soulèvent si peu au même rythme que ce téton fripon. Je me penche un peu plus et respire l’odeur des cheveux, celle un peu plus âcre de la sueur et de la nuit. Nos corps ont dessiné sur les draps blancs, des arabesques de plaisirs – leurs plis ont marqué délicatement sa peau tendre de zébrures roses à peine visibles, cicatrices éphémères de la puissance de nos ébats.
Plus je la détaille et plus je gonfle de désir : mon membre semble ramper vers elle à la toucher.
J’approche une main au plus près de sa cuisse, à en percevoir la chaleur vivante. Je l’effleure lentement, remontant vers les hanches et ma main s’y pose, en épouse le contour, en prend possession, ma paume rassemble tout en elle les chairs de l’abricot, et le presse délicatement pour en extraire les sucs.
La tête de mon sexe tendu s’est arrêtée contre ses cuisses, le désir de la prendre dans son sommeil me submerge… Mon sexe bat doucement et gonfle. Je me rapproche un peu plus, il la touche. Ses hanches sont d’un galbe magnifique, féminines, légèrement penchées vers la gauche, ses cuisses minces découvrent en leur creux son sexe moelleux, juteux. Je frôle d’une main son épaule et fais se soulever les petits poils blonds. Je respire sa chaleur, son odeur faite de muguet – celle de son parfum –, de sueur – celle de nos ébats –, de savon – celui des draps. Je m’en remplis les poumons et j’écoute sa respiration paisible que rien ne trouble dans l’hôtel qui se réveille.
La tête de mon sexe bute par à-coups contre le sien, se bloque entre le haut des lobes. Il durcit encore et frotte plus en longueur son entrecuisse. Mon désir devient dur, irrésistible. Je bouge un peu vers l’avant.
Ma verge est arrêtée, bloquée à l’entrée du paradis par les deux lèvres, qui emprisonnent le bout du capuchon et se resserrent autour en une bouche humide. Je n’en peux plus, je pousse mes hanches en avant, et mon gland disparaît entre ses lèvres. J’avance et recule doucement pour ne pas la réveiller, ma chair la pénètre à chaque fois un peu plus. Je n’en supporte plus la tension, j’ai besoin de la soulager absolument, je rentre en elle d’un coup, mon pubis épouse ses fesses.
Elle laisse échapper un petit cri sans ouvrir les yeux comme si elle dormait encore ; mais je la sens tendre à chaque va-et-vient son petit cul contre mon ventre pour que je la remplisse à fond. J’empaume un de ses seins, mon auriculaire coincé sous la chair ferme et tendre qui remplit ma main. Mon autre bras fait le tour de la tête. Mon pouce force ses lèvres et pénètre sa bouche.
Son cul vient au-devant de mon plaisir et du sien, et quand je plaque mon ventre contre ses fesses, sa bouche s’empale sur mon pouce. Elle accompagne cette sensation exquise de savants mouvements de la langue, je suis dur à en avoir mal en elle, et j’accélère des hanches, je la remplis, je la transperce, ses lèvres refluent avec mon sexe quand je recule, sans laisser le moindre interstice, le retenant de ses chairs humides qui en épousent la forme. Je sens le plaisir m’envahir, des ondes s’annoncer, je prends son oreille dans ma bouche…
Le plaisir me submerge, enfoncé jusqu’à la garde, la main plaquée sur son ventre la poussant vers moi, le doigt juste à la commissure de ses lèvres ou sur son bouton d’amour. Je me libère de cette tension : j’éjacule en son tréfonds. Elle vient à ma rencontre avec son cul pour ne rien en laisser échapper. Je la sens tressaillir, une fois, deux fois, plusieurs fois comme une corde qui revient à un état stable. Elle tourne la tête, me prend la bouche et boit ma langue. Je continue de frémir en elle de plaisir. Elle baise ma bouche, mes yeux sont traversés d’éclairs…
Elle répond en silence en clignant de paupières, et par l’enthousiasme de son baiser.
Nous restons enlacés longtemps collés-serrés. Je reflue lentement, me retire, laissant son sexe béer et se fermer doucement. Le suc de nos plaisirs s’écoule, soulignant la courbe de sa fesse. Il poisse nos chairs. Elle se met alors sur moi, caresse mon torse de ses seins lourds, nous isolant dans le baldaquin de ses cheveux blonds qui, délicieusement, déclenchent à la fleur de ma peau des microsecousses électriques.
Elle me fixe de ses grands yeux bleus, comme si elle voulait lire mes rêves, mes sentiments, mes sensations sur les pages de mon cerveau. Elle ranime en moi le désir à peine éteint, agace mon érection naissante. Elle va me chevaucher jusqu’à l’épuisement. Flo caresse mon torse de ses cheveux, descend jusqu’à mon ventre, et je me sens soudain pris dans une moiteur tropicale, humide et chaude. C’est un supplice que je souhaite sans fin.
Sa bouche accompagne et encourage savamment mon érection, ses dents envoient des fulgurances dans mon cerveau. Elle se redresse fièrement, me transperce du regard, saisit fermement ma bite et se la met jusqu’à la garde, laissant échapper un cri de plaisir de sa bouche en O. Elle monte et descend le plus haut et le plus bas possible, et veille à la garder en elle. Elle s’appuie de ses mains sur mes bras, m’empêchant de bouger. Je ne suis plus que son jouet de plaisir. Elle m’utilise montant et descendant sur ses genoux, la bouche grande ouverte, les yeux dans le vague tout à son plaisir.
Elle ne me voit plus, elle vit sa jouissance avec l’intensité d’une condamnée qui n’aurait plus que quelques instants à vivre. En haut, en bas, en haut, en bas…, mon sexe bien lubrifié la pistonne avant l’explosion. Sans s’en décoller, elle passe sa jambe par-dessus mon torse et se trouve désormais de dos, mon bâton de plaisir toujours planté dans son antre chaud. Elle pousse sur ses bras, et recule ses hanches pour s’empaler chaque fois plus violemment.
Ce cul magnifique qui s’offre à moi, régale mes sens. Je saisis ses fesses à pleines mains, les pétris, les ouvre. Le petit anneau marron plissé bée légèrement en fin de mouvement. J’approche mon majeur au bord du cercle, et la laisse s’y enculer toute seule. Il a maintenant disparu en elle, comme ma bite un peu plus bas, dans son sexe. Elle ahane maintenant avec force, on va l’entendre hurler son plaisir partout dans l’hôtel. Elle accélère ses mouvements, j’ajoute un doigt à mon majeur. Elle crie son plaisir et, prise de spasmes, s’effondre en avant, la tête dans les draps, le divin cul vers le ciel.
Mes doigts s’échappent, son anus se referme, mon sexe est parallèle à mon corps toujours fiché en elle. Je griffe ses fesses du bout de mes ongles, son dos, provoquant des ondes de plaisir qui se propagent jusqu’à sa nuque. Elle continue à geindre son plaisir. Nous restons ainsi quelques instants, puis je me redresse, et la recouvre. Je prends son visage et le tourne vers moi, pour boire ses émotions à sa bouche. Je la fouille de ma langue gourmande, la maintenant à moi par la nuque. Mes doigts, plus bas, ont pris possession de sa croupe, comme j’aime à la manière d’un joueur de bowling. Elle est à moi, elle m’appartient. J’aime sentir mes doigts, profondément enfoncés de part et d’autre de la paroi de son cul.
Il m’a réveillée, d’abord en douceur puis en profondeur.
Ses doigts enfoncés en moi, il me fait comprendre que je lui appartiens. Il me demande de lui dire quelque chose. Mais je n’ai pas le vocabulaire pour exprimer mes émotions, mon état, ce que j’éprouve là, ce matin contre lui, pénétrée par son sexe. Se méprendrait-il si je lui disais que ses premiers effleurements étaient divins ? Mes gémissements, ma respiration, mes halètements n’ont-ils pas de sens pour lui ? Mon corps ne donne-t-il pas assez de signes de mon plaisir et de sens de mon total dévouement au sien ? Il a suspendu tout mouvement de son ventre, de ses doigts. Je sens sa respiration régulière bien que forte. En moi son sexe palpite, c’est un traître à la suspension du moment. Un traître qui me livre en secret le plaisir de celui qui se veut dominant. Je joue de mes muscles vaginaux pour le remercier de sa perfidie et pour lui signifier que je suis avec lui. Je reçois en retour trois grandes poussées très brutales. Un orgasme intense y répond.
Il reprend son pilonnage brut. C’est si bon…
Elle m’a enfin répondu, elle est mienne, comme l’imbrication totale de son corps dans le mien en témoigne, comme ses petits cris, ses halètements, ses mouvements, ses fluides intimes, le démontrent. Pense-t-elle lorsqu’elle est dans cet état ? ou son corps prend-il le pouvoir sur son cerveau et s’exprime par réflexes de plaisirs bruts ?
Je repense à notre première rencontre, cette femme si discrète accompagnée de son fils au Grand-Palais pour cette exposition chatoyante. La sensualité naturelle qu’exprimaient les poses qu’elle prenait devant les œuvres, m’avait laissé deviner qu’au-delà du calme apparent, une puissante passion pouvait l’habiter.
Je sens ses muscles se contracter autour de mon sexe, c’est divin. Son sexe vient à la rencontre du mien, mon cœur accélère. Je la pénètre plus fort, les seins dans mes mains, et je jouis. Un éclair traverse mes paupières, à mesure que mon sexe expulse en elle, l’expression de ma jouissance.
Nous restons ainsi l’un contre l’autre, je caresse sa nuque et lui mordille l’oreille et la sens frissonner des douces décharges électriques que lui envoient ses terminaisons nerveuses. Elle répond à mes caresses en projetant son cul contre mon ventre pour éviter la fuite de mon envahisseur. Peine perdue, je débande, et me retire de cette croupe accueillante.
Elle se tourne vers moi et se réfugie sur mon torse, s’abandonne dans mes bras, me communique sa chaleur. Elle n’est plus que câlins et douceurs, son oreille contre mon cœur en écoute les battements qu’elle tapote, en écho, sur ma poitrine, de ses doigts musiciens. Je souhaite me lever, mais elle résiste et m’emprisonne de ses jambes et de ses bras pour me garder à elle. Elle m’aime, c’est sûr ! Notre histoire, tout d’abord purement sexuelle, s’est muée en histoire romantique. La découverte progressive de plaisirs nouveaux l’a transformée. C’est certainement pour ça qu’elle est allée aussi loin. Son retour, cette nuit, montre qu’elle souhaite continuer dans notre relation. Celle-ci sera plus amoureuse, nous y explorerons les ressources érotiques de nos corps. Nous rechercherons à ce qu’elle m’offre tous ces nouveaux plaisirs.
Je me lève, la mets debout, la traîne sous la douche où mes mains savonneuses parcourent avec volupté chaque parcelle de son corps ! Elles commencent par les pieds si bien dessinés, les attaches des chevilles, remontent le long des cuisses, autour desquelles je joins mes deux mains en un massage profond qui se termine contre les lèvres de son sexe, font mousser le savon longuement dans les poils de sa blonde toison.
Elle frissonne à nouveau, s’appuie à mon torse pour ne pas glisser. Sa bouche vient à la rencontre de la mienne et s’en empare avec passion. Elle jouit sous mes doigts savonneux et communique avec sa langue et ses lèvres la violence de son orgasme. Je termine en remontant d’un côté sur son ventre ferme, de l’autre sur son cul bombé, m’attarde autour de son anus. Elle en fait de même dans mon dos. Je savonne ses seins, les écrasant de la paume contre son torse, nettoie la nuque abandonnée. Puis avec le jet, je nous débarrasse de tout ce savon. Je sors de la douche, l’accueille dans une grande serviette chaude et la frictionne avec vigueur. Je me recule et la regarde. Je plonge mon âme au fonds de ses grands yeux bleus.
Après m’avoir réveillée en me faisant l’amour, il m’a fait vivre un moment de tendresse si fort. Je sais que je suis à lui. Mais il faut qu’il reste fort, qu’il reste mon maître ! Son image première doit rester ! J’apprécie ce moment ! Fort et intense !
Quand Paul se lève il me prend par le bras, impératif, et me tire vers la douche ! Je sens là toute sa domination toute sa puissance. Il a une puissance tendre qui me fait fondre de désir pour lui ! Comment en avoir encore autant après cette nuit et ce matin ? Je n’ai jamais joui autant de fois en si peu de temps !
Là sous la douche, il me lave : je suis sa « chose » ; je ne pourrai plus jamais ressentir un amour aussi immense ! Chaque orgasme est une explosion d’amour. Il n’y a aucune parole pour décrire mes ressentis.