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n° 19002Fiche technique27109 caractères27109
Temps de lecture estimé : 16 mn
26/05/19
Résumé:  Un fantasme difficilement, mais enfin assouvi...
Critères:  fh couple couplus extracon extraoffre cadeau cocus hotel jalousie cérébral revede voir exhib fellation cunnilingu 69 -cocucont
Auteur : Oldtimesfriend      Envoi mini-message
Je lui offre...

Ça faisait longtemps que ça me titillait, que ça m’excitait, l’idée de voir ma belle se faire prendre par un autre… Candaulisme, ils disent, il paraît que c’est fréquent… mouais, je ne sais pas.


En attendant, moi, parfois, cette idée me traversait l’esprit et j’en ressentais une forte excitation et souvent, lors de mes ébats avec ma belle, je l’imaginais, là, elle, gémissant, jouissant, suçant, bref tout ce qui peut se passer dans ces moments-là, avec un autre, forcément mieux monté, plus endurant, plus fort et ça me galvanisait vraiment… jusqu’à ce que moi aussi je jouisse et là, pfiou, toute l’excitation procurée par ces pensées s’évanouissait d’un coup…


Mais cette idée ne me lâche pas, ça revient sans cesse… comme nous sommes assez libres et que franchement ma chérie est la meilleure du monde, je me suis livré à des confessions sur ces fantasmes… Elle est d’accord pour qu’on essaie un plan à trois avec une autre nana, mais encore faut-il la trouver (car dans la réalité, les femmes sont moins ouvertes et surtout plus rares que dans les histoires que l’on trouve ici !)… Eh oui, sans surprise, elle ne serait naturellement pas hostile à ce que la troisième soit un troisième !


Alors progressivement, je me résous à organiser cela, et tant pis si on fait le plan avec un homme avant de le faire avec une nana… et si je lui offre cela, ce sera d’autant plus facile de le faire avec une autre fille ! Tout bénef, en somme…


Difficile de demander ça à un pote, et à dire vrai, je n’ai pas envie de revoir le gars ou simplement qu’ils puissent se revoir après, donc le plus simple, trouver un pro, relation claire, net et commerciale, on sait pourquoi, on fait et il se casse, basta !

Au gré des recherches sur le net, je trouve un bonhomme, escort boy, beau gars plus jeune (ah oui, j’ai 45 ans, ma belle aussi et elle est restée plus que canon), costaud, belle gueule, bien monté (un peu trop, peut-être…), ma chérie le trouve à son goût me précisant même qu’elle serait difficile de le rejeter, et voilà les choses sont lancées.


Je contacte le garçon, très sympa, s’exprime correctement (j’ai pas envie de prendre n’importe qui non plus) et voilà qu’il m’explique que ma démarche est assez courante et qu’il est coutumier de ce genre de demandes, qu’il l’a déjà assumée plusieurs fois, m’expliquant juste qu’étant exclusivement hétéro, il ne se passerait rien entre lui et moi… ça tombe bien, ce n’est pas de moi dont il doit s’occuper !


Il me demande aussi de bien réfléchir, car je ne serais pas le premier à mettre un terme en cours de route, car passer du fantasme à la réalité pouvait être brutal et qu’il lui est déjà arrivé que les mecs ne supportent pas voir leur femme prendre leur pied, parfois, comme jamais avec eux !… ce qui ne lui posait pas de problème, tant qu’il était payé, mais il savait que certains couples ne s’en sont pas remis.

J’ai trouvé la précaution courtoise et bienvenue.


Bref, en avant, on fixe un rendez-vous dans un chouette hôtel où j’ai réservé une chambre, pour le samedi suivant… et accessoirement, je lui fais un virement.

J’en informe ma chérie, assez éberluée par cette rapidité, je pense qu’elle ne pensait pas que j’en serais capable.


Et voilà que c’est elle qui doute, qu’elle ne sait pas si elle sera capable de se donner à un autre, surtout avec moi à ses côtés, elle me demande comment je vois les choses, comment je veux que ça se passe… mais je n’en sais rien moi-même !

Dans mes fantasmes, je regarde passivement… mais c’est vrai que maintenant que ça devient concret, les réalités m’assaillent…

Je lui dis donc que je veux surtout regarder et peut-être intervenir en fonction des circonstances. Elle craint de ne pouvoir se libérer complètement si je suis là, mais si je ne suis pas là, je n’en vois pas l’intérêt !


Nous mettons donc en place un scénario dans lequel où nous passons un moment à boire un verre avant (un peu d’ivresse ne gâchera rien et sera même indispensable !), le temps de faire connaissance, je les laisse monter et commencer seuls et je les rejoins discrètement pour profiter du spectacle, et après impro totale, me réservant le droit, suivant ainsi les préconisations de notre mâle, d’abréger les choses, au cas où…

Ma chérie me fait part de ses craintes et appréhensions, et cela me rassure un peu également.


Le samedi fatidique arrive, elle est belle, sexy, fébrile, nous prenons place dans un salon cosy.

Nous avons préalablement « préparé » la chambre… bougies pour lumière discrète et ambiance érotique, il y a une espèce de salon antichambre, duquel je pourrai prendre place et observer sans être trop vu.

Je vois le gars arriver, et là, les premiers doutes me saisissent, non seulement, il est costaud, mais il est carrément beau, sexy, sûr de lui et je vois clairement dans le regard de ma belle que l’effet qu’il me fait est apparemment plus que partagé, tant son visage s’empourpre instantanément.


Paul s’installe à table, serre poliment et respectueusement la main de ma femme et nous commençons à discuter de tout et de rien. Rapidement, il nous demande comment procéder et je lui explique notre petit scénario, qu’il accepte.

Nous buvons deux, trois verres, moi particulièrement, Paul lance des regards appuyés à ma belle et je comprends que même s’il est payé pour jouer un rôle, elle lui plaît vraiment.


Il faut dire que Val est très sociable, très belle et, comme je la connais bien, qu’elle est très excitée. Comme pour ma rassurer, elle me regarde souvent, cherchant dans mes yeux la moindre faille, me tient la main, je sens que la sienne est chaude et moite.

Au bout de trois quarts d’heure, l’heure est venue, et je les laisse aller. Ils se lèvent, il lui prend la main et la fixant droit dans les yeux, l’entraîne vers l’ascenseur.

Mon cœur bat la chamade en les voyant s’éloigner ainsi, elle se retourne vers moi, me fait un sourire timide et le regard complice que je lui renvoie sonne comme une bénédiction.

Je me suis dit, j’attends un quart d’heure et j’y vais.


Je me recommande fébrilement un verre pour passer le temps. Je me sens bizarre, excité et apeuré, je transpire, je me sens blême, je bande déjà tout seul en imaginant qu’ils doivent être entrés dans la chambre, qu’ils s’embrassent, qu’il la tient contre elle…

Au bout de dix minutes, je n’y tiens plus, je me lève et me dirige d’un pas hésitant vers l’ascenseur.


Me voilà devant la porte, fermée, je tremble de tous mes membres à l’idée de ce que je vais voir, un mélange inconnu jusque-là de peur, d’excitation. Je me lance, je glisse la clef électronique et ouvre doucement la porte. Le salon est dans l’obscurité, la porte donnant sur la chambre est ouverte, laissant deviner la timide clarté de deux bougies allumées et soigneusement disposées préalablement.


Jusque-là, tout va bien, tout se déroule comme prévu, le fauteuil est là où je l’avais mis, suffisamment près pour que je puisse voir le lit, mais suffisamment en retrait pour que ma présence soit discrète.

Je n’entends rien de particulier, sinon quelques mouvements dans la chambre.

Je me rapproche fébrilement, les deux mètres vers le fauteuil paraissent deux kilomètres, je tremble toujours, mon érection est toujours tenace.


En m’asseyant timidement sur le fauteuil, je commence à distinguer deux corps enlacés, relativement immobiles, ils sont allongés, toujours habillés, seules les chaussures sont négligemment posées sur le sol.

Mes yeux s’habituent à la lumière tremblotante des bougies et je distingue bien mieux maintenant.

Paul a pris les choses en main, il est penché sur Val, il l’embrasse tendrement et elle lui rend son baiser, ses mains lui caressent les seins, qu’elle a volontairement laissé libres, sur son léger chemisier.

J’entends maintenant leurs respirations rapides trahissant l’excitation grandissante, un à un, Paul, de gestes sûrs et habiles, dégrafe les boutons laissant apparaître les petits seins, mais si jolis, de Val, sa main se pose sur eux, et je reconnais le premier timide gémissement de ma belle manifestement sensible à l’habile caresse de son amant d’un soir.

L’excitation commune se développe avec les caresses, les rythmes de respiration s’accélèrent, les baisers sont plus passionnés, le corps de ma belle se colle à celui de son amant.


Je suis comme stupéfié, paralysé par ce spectacle que je voulais, je me sens hors de mon corps, excité comme jamais.

Paul paraît très habile, il embrasse la poitrine de Val, sa main glisse vers ses cuisses, et remonte sur sa cuisse, il fait glisser le premier bas d’un geste habile. Je vois qu’il lui sourit tout en retirant le second.

Elle le regarde également en souriant, je ne sais si elle m’a vu, si elle cherche à me voir, en tout cas, je ne vois pas son regard aller vers le petit salon… elle paraît détendue, désirable, désireuse.


Elle est allongée, le chemisier ouvert, poitrine offerte, lui est à genoux face à elle, ils se fixent, lentement, il déboutonne sa chemise et l’enlève, laissant apparaître une carrure d’athlète, un torse bronzé, sculpté et totalement imberbe.

Val se redresse vers lui, fait glisser son chemisier, et sa petite jupe, elle est en petite culotte devant lui, elle se positionne également à genoux devant lui, et caresse son torse, le mordillant dans le cou, lui suçant délicatement les tétons.


Ils se contemplent en se caressant, les yeux dans les yeux, je vois la main de Val descendre et enlever doucement la ceinture du pantalon de Paul, qui l’aide à s’en débarrasser.

Il est maintenant en boxer et la déformation de celui-ci laisse deviner une puissante et solide érection.

Elle le fait basculer sur le dos et semble vouloir prendre le dessus. Elle l’embrasse fougueusement, pendant que sa main parcourt le torse sculpté, descendant imperceptiblement, mais régulièrement et sûrement vers la grosse bosse.

Il lui caresse le dos puis les fesses, provoquant crispation des mains et de tout le corps de ma belle.

J’assiste à ce superbe spectacle de ces deux beaux corps mêlés, montant en symbiose en température, je ne peux m’empêcher d’être fasciné. Je bande comme jamais face à ce spectacle, je me sens comme étranger, comme si ce n’était pas l’homme que j’avais payé, comme si ce n’était pas ma femme.


Val caresse maintenant le sexe de l’homme sur le tissu, ses mains malaxent et caressent doucement, j’entends Paul répondre doucement à cette si subtile caresse que je connais si bien.

Paul a glissé sa main dans le string et le fait glisser, Val lève ses fesses afin de faciliter sa mise en nudité totale.

Dans le même temps, elle glisse sa main sous le tissu et le petit gémissement de Paul me fait deviner que les peaux se sont rencontrées.

Je vois apparaître alors une superbe verge, étonnamment longue, large et tendue, que la main de Val peine à enserrer, elle y jette un coup d’œil furtif… mais toujours rien vers moi !

Que se passe-t-il ? Pourquoi ne me regarde-t-elle pas ? Pourquoi ne me cherche-t-elle pas ?


Dans ma tête tout se bouscule… dois-je intervenir et arrêter cela de suite ? J’en crève d’envie, mais malgré ma panique, je ne peux lâcher le spectacle qui m’est offert, je n’ai pas envie, au fond de moi, de l’arrêter… Ce mélange, cette confusion des sens et des sentiments est très perturbante… Je me surprends malgré cette panique, à me toucher et me serrer le sexe.


Sans cesser de l’embrasser, Val entreprend de branler doucement le jeune homme, pendant que lui parvient à lui caresser les fesses.

Il interrompt alors la caresse (soit il se souvient que je suis là et qu’il est payé pour la faire jouir et non l’inverse, soit il craint de succomber trop rapidement à cette divine caresse) et reprend le dessus.

C’est Val qui est maintenant sur le dos, totalement nue, et lui est penchée vers elle.

Sa main caresse le ventre délicieusement doux de ma belle et descend à son tour vers son sexe, rapidement, sa main s’y glisse et prend possession de l’intimité de Val, de mon intimité.


La caresse produit rapidement son effet, j’entends Val gémir doucement, cette voix, ce plaisir que je connais tant et si bien… ça me fait drôle de vivre tout ça de loin.

Je vois la main de Val se crisper sur le dos de l’homme, la caresse s’accélère, le doigt devient plus précis, il a trouvé le secret et ce qui la fait démarrer au quart de tour.

Elle lui lâche la bouche, elle a besoin de respirer, d’exprimer bruyamment son plaisir, il garnit sa caresse en mordillant les tétons de ma belle, ce qui ne fait que renforcer son plaisir, son mouvement s’accélère et rapidement elle est au bord de la jouissance.

Comme elle le fait avec moi, elle tente alors d’agripper son engin, toujours terriblement dressé, il comprend le message et adapte sa position afin qu’ils puissent se branler mutuellement.


Les deux accélèrent le mouvement, leurs respirations bruyantes sont coordonnées, tels deux amants amoureux et aimant se procurer l’un l’autre du plaisir. Dieu qu’ils sont beaux, leurs corps parfaits à l’unisson !

Une nouvelle fois, Paul s’échappe et entreprend de glisser sa tête vers le bas-ventre de Val. Elle devine ses intentions et, loin de le freiner, elle lui prend les cheveux et l’incite à y aller plus vite… je l’entends lâcher « oui, lèche-moi… »

Je suis stupéfait par tant d’audace, car c’est assez inhabituel de sa part.


Néanmoins, cette fugace réflexion dans mon esprit n’atténue en rien mon excitation, bien au contraire ! Discrètement, j’extirpe mon sexe en érection de son fourreau et entreprends de me branler, moi aussi, devant ce spectacle.

Paul se jette goulûment dans l’intimité de Val, qui de toute façon ne lui laisse pas le choix. Il ne faut pas trente secondes pour que les gémissements de Val laissent deviner son premier orgasme atteint, ce qui ne fait que décupler l’énergie de son amant qui ne relâche ni son emprise ni sa caresse.


Val gigote, crie des « ouiii » qui résonnent dans la chambre et dans mon esprit hagard… « Encore, oui, encore… », elle accompagne les coups de langue de mouvements de son bassin, elle colle son sexe à cette bouche qui la dévore encore et encore… jusqu’à ce que terrassée une fois pour toutes, elle laisse son corps retomber en arrière, humide de sueur, exténuée et haletante.

Paul comprend qu’il lui faut du répit, il quitte son poste et remonte délicatement vers Val afin de la couvrir encore de baisers.


Val reprend rapidement ses esprits, elle n’est pas du genre à en rester là, au contraire, je sais que le premier orgasme en appelle d’autres et fait tomber chez elle ses faibles barrières de résistance, ce qui fait que je l’aime tant, que j’aime tant lui faire l’amour, car je sais ce qu’elle peut rendre en retour.

Je sais qu’elle veut maintenant le sucer, je le sais et je sais qu’elle va le faire, goulûment, généreusement. Val s’empare à nouveau du membre imposant, devinant et devançant ses intentions, Paul s’allonge et offre à la contemplation de tous, moi inclus, sa queue fièrement dressée.


Je vois alors Val me jeter un regard. Malgré l’obscurité, elle peut me voir et je la vois également. Je vois dans ses yeux un mélange d’excitation et de questionnements. J’avoue ressentir alors un léger soulagement, car je sais qu’elle est avec moi, comme nous l’avions décidé, seule avec son étalon, mais en esprit avec moi. Je lui souris doucement en signe d’acquiescement. Dès lors, rassurée par ce sourire, Val se sent totalement libérée.


Lentement, elle glisse vers lui, elle le branle doucement, je distingue nettement sa main monter et descendre, faisant apparaître puis disparaître le gland. Doucement, elle lèche et suçote le bout, sans arrêter sa douce caresse. Elle le parcourt de haut en bas, insistant de plus en plus, rythmant sa progression sur son mouvement de main.

Elle finit par en gober l’extrémité, elle le prend de plus en plus profondément et gratifie le jeune homme d’une pipe dont elle le secret, Paul succombe et se laisse aller à geindre doucement sous la cadence qui va crescendo.

Elle rythme son mouvement de bouche avec son bassin comme si elle le baisait virtuellement pendant qu’elle le suce… je sais qu’elle adore ça et que sucer décuple son plaisir, et elle ne le cache pas.


Je suis décontenancé par ce spectacle, pas surpris de ce qu’elle fait, mais de comment elle le fait… qu’elles sont loin ses craintes et ses appréhensions, dire qu’elle me disait qu’elle ne savait pas si elle saurait être naturelle avec un autre, surtout sachant que je suis là… La voilà totalement décomplexée, féline comme jamais, chienne comme jamais, à sucer cet étranger avec autant de vigueur et de passion qu’elle le fait avec moi.

Elle rythme ses allers et retours de petits gémissements, elle tend sa croupe, offerte à la main de Paul qui tente de joindre et coordonner sa caresse aux mouvements de ma chérie.


Val comprend les intentions de Paul et sans désemparer, décale son corps offert vers son amant afin de lui faciliter le passage et naturellement, comme s’ils se comprenaient sans parler, elle vient, sans lâcher le dard qu’elle triture avec passion, vient offrir encore à la langue de Paul son sexe que j’imagine trempé.

Même dans mes rêves les plus fous je n’aurais imaginé que ça se finirait en 69, j’imaginais un rapport très classique et conventionnel et craignais que la timidité maladive de Val ne vienne gâcher mon plaisir… Là, au moins, je ne suis pas déçu du voyage. Ce n’est que lorsqu’il parvient à coller sa bouche sur son sexe, non sans l’avoir vigoureusement attiré vers lui que Val relâche son emprise buccale, juste pour crier son plaisir.


Je vois son visage déformé par le plaisir, sans cesser de la branler, avec une certaine et maladroite brutalité, elle se frotte sur la bouche de Paul, en ahanant des « oui » longs et prolongés, sa voix est rauque ses yeux se ferment, elle bouge son bassin au rythme de sa branlette, elle gémit, elle perd contrôle… et moi aussi… jamais je l’ai vu ainsi, aussi débridée et du coup j’en viens à jouir longuement sur le sol.


C’est là que le moment critique, celui que je redoute, survient : comment vais-je réagir, sachant que mon excitation s’envole avec l’éjaculation ? Vais-je supporter de voir ce spectacle, mon orgueil de mâle possessif va-t-il reprendre le dessus ? Vais-je interrompre ça ? Vais-je m’humilier à reprendre mes esprits ?

Je ne bouge plus, je reste contemplatif face au spectacle qui est donné.

Malgré la satisfaction de mon plaisir immédiat, je suis encore, heureusement, excité… je me sens toutefois moins absent, mais ma crainte principale, à savoir le pétage de plomb, paraît écartée à présent.


Je me lève doucement et vais dans la salle de bain, m’essuyer un peu, souillon que je suis. Il me faut quand même deux trois minutes pour reprendre mes esprits et me rafistoler, je ne vois plus rien, seuls me parviennent presque distinctement, les gémissements de ma belle, étouffés par la masse que représente le sexe du jeune homme. Je ferme les yeux, à deviner le spectacle que j’entends.


Les bruits vont crescendo, je concentre mon cerveau sur les restes de mes dernières visions de la bouche de ma femme enserrer ce sexe puissant, fier et endurant, mon excitation reprend par ce fantasme virtuel et vivant à la fois que je vis le plus intensément possible.

Les bruits cessent soudain, je reste caché dans la salle de bain… j’espère juste que mon absence ne va pas briser la magie du moment.

Mais rapidement les bruits reprennent, différents.

J’entends la voix de Val se perdre dans un long râle, me faisant deviner qu’elle venait de se faire lentement et longuement pénétrer.

J’imagine qu’elle s’est retournée et qu’elle est venue s’empaler à cheval sur son partenaire, sa position préférée.

J’entends les gémissements sourds de Val rythmant chaque poussée que je devine longue, pénétrant l’antre de ma chérie plus loin que jamais elle n’a connu avec moi jusqu’alors.


Naturellement, les gémissements s’accélèrent, s’intensifient, j’entends Val ahaner sous les coups puissants venant la transpercer. N’y tenant plus, je regagne mon poste d’observation, et je ne m’étais pas trompé. Val est sur son partenaire qui la tient solidement par les hanches accompagnant les ondulations de ma belle en plongeant au plus profond de son intimité.


Val a pris appui sur son torse musclé, les seins tendus vers son partenaire, la tête en arrière. Elle ondule sa croupe, plantant sa chatte sur ce pieu qui rentre et qui sort.

Je suis impressionné par la vigueur et l’endurance du garçon, qui se redresse afin d’accentuer encore la longueur de pénétration.

Je reste subjugué et le regard fixé, mon champ de vision se restreignant à ce sexe qui entre et qui sort de la chatte déformée de ma chérie, les bruits, le glissement sans fin…

Val est totalement déchaînée, sa voix monte dans les aigus à chaque coup de reins coordonné, jusqu’au moment où, dans un râle je devine sa jouissance, unique forte, inhabituelle. Son corps devenu subitement immobile, totalement planté sur le sexe que l’on ne voit plus, est agité de légers soubresauts.


L’homme n’a pas encore joui, et il n’en a pas fini avec ma chérie.

Délicatement, mais fermement, il la retourne et la plaque sur le dos, il l’embrasse à pleine bouche, tout en se glissant entre ses cuisses, qui naturellement s’écartent pour laisser le passage.

Tout aussi naturellement, je distingue clairement la poussée du bas-ventre signifiant nouvelle pénétration instantanée de ma chérie, sensation immédiatement corroborée par un nouveau long râle de plaisir émanant de la gorge serrée de Val.

Sans qu’il ne cesse de l’embrasser, l’homme distille de longs et puissants coups de reins, je devine qu’il s’enfonce chaque fois un peu plus fort, un peu plus loin dans l’intimité de ma belle.


Elle accompagne chacun de ses mouvements de gémissements, elle l’encourage de la voix « vas-y, encore… encore… ouiii… prends-moi fort… ».

Je suis fasciné par les amples mouvements, par les fesses musclées du corps qui dispose de ma femme, par la voix de Val qui l’encourage, par cette impudeur, par la beauté de cette scène surréaliste, que j’avais si souvent fantasmé et qui se déroulait sous mes yeux passifs et voyeurs.


Val écarte les cuisses sans pudeur aucune, elle accompagne encore les mouvements, ses mains sont crispées aux fesses du jeune homme, comme si elle souhaitait le sentir mieux encore.

Il accélère son mouvement, de façon de plus en plus perceptible, on entend maintenant les claquements des deux peaux, son pubis claque celui de Val lors de chaque poussée, elle en a le souffle coupé, ses gémissements sont devenus des petits cris étouffés, entrecoupés de « oui… encore » à peine perceptibles.


Cela dure encore quelques minutes durant lesquelles Val jouit sans discontinuer et, enfin, l’homme se fiche dans un long râle au plus profond de Val et jouit en elle. Elle accompagnant sa jouissance d’un long « ouiiii » d’extase, qui me laisse sans réaction.

Je n’ai pas le temps d’essayer de me remettre que je comprends que là arrive le vrai moment délicat de vérité, l’après…


L’homme se retire doucement de Val, lui sourit, elle lui rend son sourire, il l’embrasse tendrement, et lui dit « c’était vraiment super », elle lui répond « oui, c’est vrai… » toujours en souriant tendrement, le visage encore rosi et déformé par l’intense dose de plaisir qu’elle vient de ressentir.


Il se lève et, toujours nu, le sexe imposant toujours à moitié gonflé, le préservatif rempli toujours solidement accroché, et se dirige vers la salle de bain.

Il vient vers moi, sans complexe aucun, dans le plus simple appareil, me lance un sourire dont aujourd’hui encore je ne peux déchiffrer le sens… sympathie, compassion, moquerie, hautain… ? Et va s’enfermer dans la salle de bain.

Je suis toujours assis, probablement hagard, je me sens comme ko, pris à une confusion de sens inédite, un mélange de satisfaction et de honte, d’excitation et d’humiliation…

Je regarde Val qui me sourit, l’air un peu gêné. Elle me demande :



Elle me prend tendrement dans ses bras, et je viens sans broncher m’y réfugier.



À ce stade, je ne sais que penser, je suis encore sous le choc des images, et des sons, je me sens bien dans ses bras, rassuré qu’elle m’aime encore après avoir pris, je crois, plus de plaisir avec lui qu’elle n’en a jamais pris avec moi.


L’homme revient toujours nu, toujours beau, décontracté, il nous regarde avec ce même sourire, blottis l’un contre l’autre, au milieu du lit encore marqué par sa vigueur et sa virilité.