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n° 19017Fiche technique13475 caractères13475
Temps de lecture estimé : 8 mn
03/06/19
Résumé:  Louise renconre Lucile pour qu'elle pose pour elle. Elle dit non, mais enferre Benjamain dans le piège. Il posera et dévoilera un caractère de sa personnalité.
Critères:  fh fplusag hsoumis fdomine hmast fellation nopéné -hsoumisaf
Auteur : Louiseloto  (Louise, artiste peintre, travaille sur le thème du nu.)      
Le Benjamin de Lucile

Je me nomme Louise. Je viens à peine de dépasser la quarantaine. Je suis une femme brune d’un mètre soixante-treize et mes proches me trouvent jolie, agréable à regarder.


Je suis artiste peintre. Mon sujet privilégié est le corps. Je le façonne de toutes les manières et c’est dans sa nudité que je préfère opérer. J’ai un atelier dans la proche banlieue de Paris. Sexuellement, je suis bi, « comme on dit ».


Depuis cinq ans, je vis une relation avec une jeune femme de trente ans, dont le prénom est chantant : Lilou. Je vis de mon travail. J’ai creusé ma niche grâce à des collectionneurs et quelques galeries qui défendent mon travail.


Je travaille avec des modèles professionnels, mais parfois, au fil des rencontres, je fais poser des jeunes filles, modèles amateurs qui, par leur naturel, me laissent aller encore plus entre les lignes de leur plastique dans les ombres de mon imaginaire. Je n’ai jamais proposé à un garçon, opposition des sexes sans doute, et surtout la peur de paraître indécente et d’être rabrouée sèchement.


Lors d’un vernissage, j’ai rencontré Lucile. C’est une fille fraîche et pimpante, une jolie brune aux cheveux longs, tombant sur ses épaules. J’ai tout de suite apprécié la plastique parfaite de ses formes. De plus, elle est étudiante aux Beaux-Arts, et apprécie mon travail. Nous avons sympathisé et je l’ai revue plusieurs fois avant de lui proposer d’être mon modèle.


Nous étions dans un bar du côté de Bastille, à boire un café, quand je lui demandai de poser nue pour moi.



Un silence d’ange me plongea dans l’embarras. Quand vint à mon secours un jeune homme qui venait d’arriver dans l’établissement. Lucille le héla et l’invita à se joindre à notre table. Il le fit prestement ravi.

C’était un jeune garçon d’une vingtaine d’années, cheveux de jais, bien fait de sa personne, avec l’insolence des corps faits pour être aimés dans la splendeur de leur éclosion.


Une fois qu’il fut assis. Lucile fit les présentations :



À mon adresse, elle dit :



Puis elle ajouta, d’une voix coquine :



Mes joues s’empourprèrent.



Benjamin, grand seigneur, fit son laïus pour la convaincre d’accepter mon offre, argumentant les fadaises dites quand on n’est pas concerné, l’engagement dans l’art, le surpassement de soi-même et autre billevesée.


Lucile le coupa dans son élan en s’adressant à moi :



Benjamin changea de mine, pris au piège des contradictions de son ego de coq.


Je profitai de l’avantage et je sortis de mon sac l’indemnité que j’avais prévu pour la fille et qui maintenant se dirigeait vers le garçon.



Je déposai les billets sur la table. Alerte, Lucille saisit un billet de 20 euros.



Il fit un sourire de circonstance



Il murmura un « oui » raclé au fond de la gorge.



Je lui tendis ma carte et je repris les trente euros sur la table.



Je lui tendis la main qu’il me serra sans conviction. Je fis une bise à Lucille et lui susurrai à l’oreille :



Sur ce, je quittai le bistrot, hallucinée et ne croyant pas trop qu’il vienne à ce rendez-vous.


J’aurais perdu vingt euros. Ce n’était pas si cher pour être tout émoustillée.




***




Le lendemain, je travaillais dans mon atelier, une toile, un nu commandé par un collectionneur, monsieur Rauch. Le modèle posait l’été dernier dans son jardin et au gré de mon humeur et de la création, la végétation s’était faite bleue, le banc jaune et le corps, d’une blancheur virginale, rehaussait sa présence au milieu de la toile. Les poils pubiens frissonnaient noirs, et la pudeur rayonnait au milieu de ce tableau.


Où en étais-je ? Ah oui ! Mon portable sonna :



Je raccrochai. Je ne dus pas attendre longtemps pour que la sonnette de ma porte d’atelier tinte. J’allai ouvrir et le fis entrer.


En ce mai finissant, il portait un jean et un polo jaune qui affinait ses pectoraux.

Mais, c’était un autre Benjamin que la veille. Il n’était plus le mâle sûr de lui. Il affichait une réserve qui frisait la timidité. Cela le rendait encore plus beau ; que dis-je, plus désirable.


Pour détendre l’atmosphère, je l’invitai à s’asseoir sur le tabouret à côté du bar que j’ai installé pour recevoir les clients et les visiteurs. Je lui proposai un café. Il accepta et s’assit à la place que je lui avais indiquée. Je réchauffai le café derrière le zinc, et vins me mettre en face de lui. Je servis deux tasses.


Il était mal à l’aise, petit piaf affolé. Je pris donc la parole la première :



Le mot ne venait pas ; je l’aidai :



Il sourit à ma réplique et je profitai de l’avantage :



Il acquiesça et j’ajoutai :



Sans attendre de réponse, je lui indiquai le paravent derrière lequel se dévêtent les modèles et moi, je me dirigeai vers mon chevalet.


Quand il réapparut en peignoir. Je m’affairais encore à ma préparation. Il attendait. Enfin, prête, je levai les yeux vers lui.



Qu’il était beau, mon Apollon ! Le torse glabre, le ventre plat, le sexe légèrement durci par l’émotion, il ressemblait à une divinité grecque que je désirai immédiatement.


Je me levai, j’allai vers lui. Je lui demandai de se tourner. Il s’exécuta sans rien dire.

Qu’elles étaient belles ses fesses, à croquer, différentes, mais aussi belles que celles de mon amante, elles méritaient tous les baisers.


J’allai chercher un tabouret, l’invitai à s’y poser.

C‘est à ce moment précis, devant sa mine d’ange, étonnée et ravie, je compris qu’il était irrémédiablement soumis. Et dans un naturel et une autorité qui m’étonne encore, je lui dis d’une voix assurée :



Il n’eut pas le temps de répondre, j’avais déjà saisi son vit, et le branlai doucement. L’érection fut soudaine et son phallus s’érigea comme une pierre levée. Il se laissait faire et sans encore le regarder tout en le branlant, je m’agenouillai et léchai ses testicules avec la caresse de ma langue. Son corps se raidit dans une excitation extrême. J’achevai ma caresse buccale. J’engloutis son sexe dans ma bouche pour une fellation sensuelle, tout en malaxant de mes mains ses bourses offertes.

Il était en pâmoison. Je le relevai la tête :



Alors, je lui pris la main, le fis lever et l’allongeai sur l’estrade, la verge toujours levée. Je pris son prépuce entre mes doigts et le branlai de mouvements de plus en plus saccadés et rapides pour qu’il parvienne à la jouissance. Cela ne dura pas longtemps, il éjacula. Un jet de sperme, à ma grande surprise, vint éclabousser mon visage, retombant sur son ventre plat.


Je me levai et allai chercher des mouchoirs en papier sur le bar pour nous débarbouiller.

Nous le fîmes rapidement et je l’amenai jusqu’à la douche pour qu’il puisse achever de se laver. Je ne quittai pas le lieu. Son sexe était au repos, mais son corps aspirait au désir.



Il vint, docile, révélant son penchant de soumis



Il avait obéi et j’avais devant moi deux superbes fesses masculines.


Je les caressai, les écartai pour mieux voir sa rondelle. Il ne disait rien.



J’introduisis deux doigts dans son œillet et déjà sa queue s’était relevée.

Je lui claquai les fesses.



Je lui fis cette réplique comme un client insulte un travailleur du sexe après travail.



Je le regardai se rhabiller, confus et humilié. Il prit l’argent, ouvrit la porte et je le hélai :



Il avait compris le jeu mis en place


Je pris ma douche.

J’avais à dire, j’avais à vivre.

Je réalisais un fantasme vieux depuis longtemps, un soumis à disposition et modèle de surcroît.

Je me remémorais son membre viril, ses fesses androgynes.

Je me caressai longuement la fente pour me faire parvenir moi aussi à la jouissance.