n° 19037 | Fiche technique | 75537 caractères | 75537Temps de lecture estimé : 42 mn | 14/06/19 corrigé 06/06/21 |
Résumé: Ce n'est pas de cette façon que j'envisageais la retraite. Mais il est important d'avoir un bon boulanger. | ||||
Critères: fhh extracon fsoumise hdomine fellation fsodo jouet sm attache baillon fouetfesse -sm | ||||
Auteur : Margrite |
On m’avait dit : Deux choses importantes qu’il faut savoir avant de prendre sa retraite.
• La première c’est d’avoir bien pensé aux activités pour ne pas se retrouver inoccupé et déprimé.
Ça ne risquait pas. J’avais tout un programme de travaux dans ma maison et dans notre résidence secondaire. J’aime lire. J’aime marcher, faire du sport. J’ai de nombreux amis. Je sais que pour Sidonie aussi, mon épouse, son programme est plus près du surbooking que de l’ennui.
• La seconde c’est se savoir que tu vas te retrouver du jour au lendemain en tête à tête avec ta femme. C’est déjà difficile pour beaucoup, mais vous, avec vos métiers qui vous prennent beaucoup de temps, le choc va en être encore plus rude. Il va falloir faire des concessions et vous garder des activités personnelles.
Enfin dernier conseil :
• L’idéal c’est de partir à la bonne saison. On se croit en vacances et la transition est moins dure !
Sidonie est partie quelques mois avant moi. Il faut dire qu’elle était épuisée et qu’elle ne voulait pas faire un jour de plus. Ses responsabilités dans l’administration de Bercy s’étaient transformées en enfer. Pression ! Journée et parfois week-end à rallonge, etc. Ainsi elle avait pris ses marques avant que moi je n’arrive.
Pour l’instant, je ne trouve que des avantages à la retraite. Je profite. Je ne fais rien de spécial. Les travaux seront pour plus tard. Chaque jour j’apprécie de ne pas me lever avec la boule au ventre en me demandant ce qui allait m’attendre au commissariat. Le métier de commissaire a lui aussi bien changé avec les années.
Avec mon épouse cela se passe bien. Je peux même dire très bien pour ce qui concerne la sexualité. Avant, aussi bien elle que moi étions trop fatigués et si on baisait deux fois par semaine, c’était un record. Alors que maintenant cela change. Il faut dire aussi qu’il fait beau et qu’en se promenant, voir les femmes légèrement vêtues me donne des idées. C’est un plaisir de ne pas avoir à penser à l’heure. Faire l’amour en plein milieu de la journée apporte un petit goût d’adultère.
J’ai découvert le plaisir des courses. Ce que certains considèrent comme une corvée est devenu un plaisir pour moi. Flâner, bavarder avec les commerçants, comparer les prix, la qualité, m’amuse. Sidonie me laisse faire. Sauf pour le pain. Elle ne veut pas que je l’achète. Elle a découvert un boulanger qui, d’après elle, fait le meilleur pain de la ville. Il est à perpette, mais elle dit que cela lui fait un but et que cela la force à marcher. En toute franchise je ne trouve pas de différence avec celui du boulanger qui est à deux cents mètres, mais je ne lui dis pas. Principe de précaution : éviter toute source de querelle.
Pourtant, pas plus tard que la semaine dernière, nous avons frôlé l’incident. En plus pour une raison que je n’ai pas bien comprise.
En revenant avec le pain, je remarque qu’elle a de la farine sur une joue.
Je pensais juste faire une plaisanterie avant de lui montrer ce qu’elle a sur la joue, mais sa réaction est très forte.
Son ton me surprend. J’essaie de calmer le jeu !
Aussitôt elle va se voir dans la glace, constate qu’en effet de la poudre blanche lui fait un maquillage involontaire.
Elle s’est un peu calmée, mais tout de même c’est avec « rage » qu’elle s’essuie avec un mouchoir.
J’avais oublié cet incident, mais quelques jours plus tard, alors que mon épouse vient de descendre au sous-sol pour lancer une lessive, je trouve une de ses petites culottes sur le sol. Elle a dû tomber pendant son transport. Évidemment je la ramasse et vais lui porter, mais je remarque que le tissu est très gras. C’est comme si la culotte avait été en contact avec de l’huile ou une matière grasse. Un instant je pense que c’est un reste de crème ou de pommade, mais la face tachée n’est pas la partie interne, c’est l’extérieur. C’est comme si Sidonie s’était assise sur une chaise tachée.
Certainement que mon métier m’a déformé, mais je me retrouve en train d’essayer de comprendre. Comprendre quoi ? Quels sont les indices ?
Culotte tachée. Tache à l’extérieur. Bien répartie sur une partie qui grossièrement correspond à celle en contact avec un siège. Pas du sperme qui, même si la culotte avait été utilisée comme mouchoir, aurait laissé des traces très différentes.
Et puis cette réaction à propos de la farine. Réaction disproportionnée.
Quel est le lien ? A priori, aucun. Ma femme aurait-elle une aventure ? Elle m’a déjà avoué avoir eu des relations avec un collègue. J’ai moi-même cédé plusieurs fois à la tentation. Il est vrai qu’on passait beaucoup plus de temps au travail qu’entre nous.
Un amant ? J’ai bien remarqué que c’est toujours moi qui la sollicite. Jamais elle. Pourtant il fut un temps où Sidonie ne crachait pas sur la chose. Oh, elle ne me refuse pas et même sait se rendre très désirable, mais tout de même !
Mais si amant il y a, qui et où ? En réfléchissent bien, cette dernière semaine elle ne s’est pas beaucoup absentée. Ses plus longues absences sont celles pour l’achat de la baguette traditionnelle.
Et si… le pain serait-il une l’excuse ? Elle voit quelqu’un sur le chemin ? D’accord, mais en quoi la farine… et la tache d’huile ou de… de beurre ! Le boulanger ? Fournil ! Farine ! Beurre !
Le lendemain, je pars en vélo avant elle. J’arrive à la boulangerie et je me mets en planque.
Une heure. Deux heures ! Personne. Elle n’est pas venue.
Pourtant une baguette trône sur la table à mon retour.
Impossible.
Le lendemain, je décide de la suivre. J’ai la surprise de la voir quitter le chemin normal en tournant au bout de la rue et se diriger vers la boulangerie qui est près de chez nous. C’est quoi ce micmac ? Mais elle n’entre pas. Elle fait le tour de l’immeuble, pénètre dans une cour et disparaît. Le portail n’est pas fermé à clé, juste repoussé, aussi j’entre à mon tour. Personne. Cela sent fort le pain et le sucré. Au dos de l’immeuble quelques marches qui descendent. Ce doit être l’entrée du fournil. Une gaine de ventilation traverse le mur. Plusieurs soupiraux doivent donner dans le sous-sol. Mais ils sont en verre teinté. Je ne vois pas. Certains sont entrouverts, mais cela ne donne pas plus de vision de l’autre côté du mur.
De la musique en fond sonore. Des bruits de casseroles. Je patiente. Quelqu’un arrête la musique. Et puis comme un cri venu de nulle part :
Un silence terrible. Je ne peux qu’imaginer ce qui se passe. Elle doit boire le sperme du mec.
Je vais entrer.
Me faire ça !
Quelle garce !
Pourtant ce n’est pas le genre de Sidonie.
Et si je me faisais un film ? Qu’est-ce qui me prouve que c’est ma femme ? Rien. Je n’ai pas entendu le son de sa voix, car à aucun moment une voix féminine n’est apparue.
Un amant ? Possible, mais pas de cette façon. Pas en étant traitée plus bas que terre. Sidonie doit être dans l’immeuble, il y a une autre porte. Elle l’a empruntée afin que de la rue on ne la voit pas. En sortant, elle ira acheter sa baguette qui lui sert d’alibi. Je comprends le mensonge de la boulangerie éloignée. Cela lui donne le temps de rencontrer son amant puisqu’il habite en réalité bien plus près de chez nous.
Mais mes pensées sont interrompues par d’autres échanges, enfin si on peut parler d’échange puisque seul l’homme a parlé jusqu’à maintenant.
C’est la même voix. Mais ce qu’il dit est terrible. À qui parle-t-il ? Empêcher les cris ! Que projette-t-il de faire à la pauvre femme ? Dans mon métier, j’en ai rencontré des hommes violents. Parfois même des couples qui martyrisent de pauvres filles, émigrées et sans-papiers pour les faire travailler comme des esclaves.
La voix est différente. C’est un autre homme.
J’entends distinctement un claquement.
Merde, quelqu’un sort de l’immeuble un sac poubelle à la main. J’ai juste le temps de faire semblant d’examiner la ventilation pour me donner une contenance. L’homme me salue de la main.
Je ne peux pas lui répondre sinon on va m’entendre à l’intérieur. Je simule d’écouter le conduit en levant la main pour intimer le silence. Enfin après quelques secondes, je me dirige vers lui.
Je m’éloigne.
Je me retrouve dans la rue. Je ne suis pas certain d’avoir bien justifié ma présence et ne peux pas prendre le risque d’y retourner. Il ne me reste plus qu’à rentrer.
Je me sers une grande rasade de whisky.
Je gamberge. Est-ce possible ? Une telle coïncidence ?
Sidonie entre dans la cour. Elle monte à l’étage retrouver un homme et au même moment il se passe des choses plus qu’étranges dans le fournil. Et si c’était elle ? Mais non, pas ma Sidonie, toujours bien élevée, et qui si elle aime bien baiser et ne me prive pas de grand-chose, ne s’est jamais comportée ainsi. C’est de la soumission pure et dure. Avec deux hommes en plus. Sans parler qu’au moins un des deux ne se protège ni ne la protège. Quant à l’autre, le beurre n’est pas conseillé avec les préservatifs et que certainement lui non plus ne se protège.
Elle arrive alors que j’attaque mon troisième verre.
Nous buvons.
Un silence.
Elle se lève.
Elle hésite. Elle me laisse approcher. Je l’enlace. Je l’embrasse. Elle sent la menthe. Un bonbon. Mais je ne relâche pas ma pression. Je l’accule contre la table.
Mais je ne l’écoute pas.
Je la fais tourner pour être face à la table. Avec force, je la fais se pencher. Déjà je remonte sa jupe. Ma main tire sur la culotte. Elle se laisse faire, vaincue. Elle soulève pied après pied, car je lui enlève totalement. Un regard et ma réponse est là. Si elle a maquillé son haleine avec un bonbon, sa culotte la dénonce. Elle brille de gras et des taches encore humides la maculent.
Je fais celui qui découvre.
Elle comprend me voyant avec l’objet entre les mains.
Oh, la bonne excuse. La garce a du répondant. Mais elle aurait dû prendre plus ses précautions. Moi, j’aurais emmené une autre culotte pour me changer. Mais elle n’imaginait pas que son mari… Si tranquille… retraité qui goûte aux bienfaits de la liberté…
Elle s’effondre en pleurs.
Mon métier de commissaire ne m’a pas endurci, tout au moins en ce qui concerne les femmes. Je dirais même que c’est le contraire. Presque chaque jour, une femme battue, une femme violée, franchissait le seuil de mon commissariat. Et je ne parle pas de celles tuées par un mari, un amant, parfois un père. Une femme qui pleure me touche au plus profond. Et c’est la mienne !
Elle me regarde avec son air de chien battu. Déjà son visage est mouillé de grosses larmes qui coulent. Avec des sanglots qui hachent ses paroles, elle me parle :
Un silence et puis toujours avec des sanglots.
Son mensonge vient de la trahir. Si elle m’avait parlé de cet immeuble où je l’ai vue entrer par la cour de derrière, alors l’hypothèse de l’amant dans les étages était confirmée. Mais ce n’est pas le cas. Ne reste que cette ignominie…
Elle fait comme si elle n’avait pas entendu, pourtant sa respiration a changé. J’insiste.
Elle crie, presque hystérique. Je me rends compte que la colère m’a fait dire des choses terribles. En plus des choses que je ne pense pas. Mes enfants me ressemblent tellement qu’il n’y a aucun doute.
Mais je me radoucis en revoyant tous les regards de ces femmes battues et humiliées.
Elle se mouche, s’essuie les yeux et le visage. Son visage est ravagé…
Je m’installe dans un fauteuil et je me ressers un verre sous le regard de reproche de ma femme. Mais elle n’ose pas me faire de remarque.
Un silence. Je réalise la disproportion entre les faits et les conséquences !
De nouveau le silence et puis :
Inutile de demander quoi.
Elle se fait toute petite, baisse les yeux.
Elle me regarde et continue :
Je me lève, mais le sol se dérobe. Je réalise que j’ai continué de boire et que l’alcool me coupe les jambes.
Je réfléchis.
Je ne peux retenir un rire que je veux sarcastique.
La nuit et le sommeil portent conseil, mais j’ai conservé mon idée. Dès que je suis prêt, je pars sous le regard angoissé de mon épouse. Mais la boutique est fermée « cause vacances ». Ils rouvrent dans trois semaines.
Je comprends maintenant pourquoi ils ont donné la vidéo. Ils ont tiré tout ce qu’ils pouvaient d’une bourgeoise à leur botte. Ils ne sont pas si débiles. Ils savent qu’il ne faut pas trop tirer sur la corde.
Finalement, c’est une bonne chose que je ne les trouve pas. Je ne sais pas comment j’aurais réagi s’ils avaient fait les malins !
Nous décidons de partir dans notre résidence de vacance, plus tôt que prévu. Sidonie doit comme moi, penser que changer de ville peut aider à la cicatrisation, si ce n’est au pardon. Je ne l’ai pas touchée depuis des jours. Elle aussi m’évite.
Mon esprit est toujours sous tension. Je ne cesse de penser, d’imaginer ce qu’ils ont pu lui faire ! Mais j’en veux aussi à Sidonie. Si dès le début elle m’en avait parlé, il n’aurait pas été nécessaire qu’elle… oui, qu’elle se prostitue… si ce n’est pas de l’argent, c’était pour…
Mais, m’a-t-elle tout raconté ? Après tout, elle avait déjà cherché à me dissimuler que le vigile avait exigé des « privautés », comme on dit. Et au vu de ce qu’il lui a demandé après, je n’ose imaginer lesquelles. Oh certainement pas juste un baiser, ou se dénuder. Probablement bien plus au point qu’elle avait dit que c’était « très, très vulgaire ».
Je n’ai pas pu m’empêcher de contacter un copain toujours en activité pour qu’il se renseigne sur le « Éric ». Elle n’avait pas menti. Il était boulanger de formation et avait bien travaillé un temps comme vigile.
Mais cela ne calmait pas ma colère.
Je prétexte la demande d’un juge sur un ancien dossier pour revenir à la maison, laissant Sidonie avec un :
Je frappe à la porte de l’arrière-cour.
J’entre. Il est seul. J’ai attendu que son complice soit parti. On ne sait jamais.
Il n’est pas si vieux. La quarantaine, pas plus, mais avec un début d’embonpoint.
Je vois son visage de figer. Il cherche quelque chose. Il le trouve. Un énorme couteau.
Deux coqs. Je sais par expérience que c’est ainsi que commence ce qui peut se terminer en drame.
Il me regarde. Il pose le couteau sur une table.
C’est un autre homme qui m’ouvre. J’ai quitté un boulanger, je retrouve un quidam lambda. Il vit seul.
Il ouvre la bouteille, remplit deux verres. On s’installe.
C’est vrai qu’il m’a foutu le doute, mais tout de même !
D’abord des plans de caméras de surveillance qui suivent Sidonie. Puis un plan où, après les caisses, on voit un vigile qui l’interpelle et lui demande de le suivre.
Puis une scène dans une petite pièce. C’est la procédure classique. Il annonce qu’elle est filmée et puis lui demande de vider son sac. Ce qui suit est un grand classique. La femme qui fait l’innocente pour reconnaître ensuite qu’elle a bien « chapardé », une bricole… excusez-moi… Le vigile, l’homme qui est à côté de moi lui fait la leçon. Mais finalement la laisse partir à condition… à condition de ne jamais recommencer. Sidonie passe la porte. L’homme reste seul dans la pièce.
Je ne comprends plus. Il voit mon désarroi. Il arrête la vidéo.
La porte s’ouvre. C’est Sidonie qui revient.
L’homme rit.
Sidonie avance dans la pièce. Le vigile est toujours assis à son bureau. Elle fait le tour. Se penche sur le bureau à côté de lui.
Elle attrape une règle en plastique sur le bureau et lui tends.
Le vigile regarde la caméra. Il a bien indiqué en entrant que l’entretien serait filmé. Mais manifestement Sidonie l’a oubliée. Son chantage est donc sans objet.
Éric a compris mes pensées.
La vidéo reprend. L’homme se lève de sa chaise. Il a la règle dans la main.
Il soulève la jupe. Sidonie comprend qu’il va le faire. Elle s’allonge sur la table, la jupe relevée jusqu’aux reins. On voit sa petite culotte. Elle tranche par son noir profond.
Cul nu comme elle l’a demandé.
Combien de fois avons-nous fait l’amour ainsi. Je ne compte plus, mais jamais plus d’une ou deux petites claques sur les fesses pour jouer en la traitant de « coquine, cochonne », car elle avait choisi elle-même la position. Souvent elle m’avait bien sucé avant.
Le premier coup n’est pas fort et l’homme prend bien soin de taper à plat.
À nouveau.
Je ne compte pas les coups, mais petit à petit elle n’a plus besoin de l’encourager. L’homme est dans son rôle. Les fesses prennent de la couleur. Le rose passe doucement au rouge. Sidonie ne parle plus. Elle a fermé les yeux, mais à chaque coup ses lèvres hésitent entre grimace et sourire.
L’homme arrête ses coups. J’admire sa retenue.
Sidonie se redresse et se tourne vers lui.
Mais ce n’est pas fini. Elle cherche sa ceinture pour la dégrafer. Il ne recule pas. Je le comprends. Qui refuserait ça.
Le sexe est déjà tendu.
Elle s’agenouille et commence à le sucer. Sidonie aime sucer. Même avec moi, elle ne semble pas se lasser de cette caresse et depuis de très longues années elle aime recevoir mon jus dans sa bouche. L’homme en vérifie l’expérience.
Ce regard ! Ce sourire ! Toute la lubricité d’une femelle en chaleur.
Il en trouve une dans un tiroir. Elle s’en saisit la déroule sur l’engin bien tendu. Elle se relève et reprend sa position de petite fille qui reçoit une fessée.
L’homme ne se le fait pas dire deux fois. Il baise ma femme, petite fille punie, grande salope, comme on prend une femme après six mois sur une île déserte. Il la laboure. Il a compris qu’elle ne recherche pas la douceur d’une étreinte amoureuse, mais la baisse brutale, animale, celle d’une rencontre entre deux corps sans attaches.
Tout était vrai. Ma femme ne m’avait pas menti. Il y avait bien eu chantage et tout ce qu’elle avait sous-entendu. Sauf l’argent. Une seule vraie différence, mais de taille, l’inversion des rôles. À part peut-être une violence de l’homme sur la femme. Comme elle criait son plaisir, il lui a mis une main sur la bouche.
C’est peut-être ce qui me fait le plus mal. Entendre mon épouse gémir et crier sans retenue, encourageant son baiseur pour qu’il la prenne bien à fond et…
Il a éteint la télé. Le couple se rhabillait. Manifestement c’était fini.
Je réfléchis.
Il rit.
Nous descendons. Mon commis était présent. Elle hésite, mais je me dis que cela peut participer à la mise en scène. Car j’ai compris qu’elle voulait répéter ce que nous avions fait il y a quelques mois.
Un silence.
Je réfléchis.
Il va chercher un petit sac de voyage. Je le reconnais tout de suite, la compagnie nous l’avait offert. Il y a d’ailleurs encore l’étiquette et je peux y lire notre nom et notre adresse.
Je dois avoir l’air crédule, car il insiste.
Je vois en effet. Je vois et je découvre tout en extrayant tout ce qu’il contient. Le parfait attirail d’une sexualité très particulière. Dans mon métier j’ai déjà eu à intervenir chez une « Dominatrice » pour plainte. Dans ce sac, il y a tout de son attirail à part, bien sûr, ce qui ne peut être transporté.
Un silence. Psychologie de comptoir…
Quelques clics pour faire défiler des fichiers avec des dates.
Il lance le fichier, mais l’arrête aussitôt.
Et c’est censé me rassurer.
------------------
Sidonie est juste au niveau de la porte qui donne sur la cour.
Elle prend sa respiration :
L’homme met la vidéo sur pause et se tourne vers moi :
Comme je ne réponds pas, il relance…
Sidonie dégrafe sa robe. Elle est nue dessous. Nue, mais de ses seins pendent des objets qui sont accrochés à ses tétons. Des sortes de pendentifs qui brillent. Ils se balancent alors qu’elle fait quelques pas vers l’homme.
Elle écarte un peu les cuisses et je vois un fil qui sort de sa fente. Mais je n’ai pas le temps de réagir que déjà elle se tourne et sans pudeur se penche pour bien montrer ce qui lui occupe les fesses, du moins la partie visible de l’iceberg, un disque de métal poli. Ainsi elle est venue « équipée », nue sous sa robe depuis notre maison. C’est fou !
Elle la sort de son sac et lui tend.
Elle pousse un soupir. On sent que cela lui coûte.
Elle hésite, mais reprend :
Je croise le regard de l’homme qui dit :
La scène est surréaliste. Chaque ordre est effectué. Il lui installe un collier de métal autour du cou avec une laisse qui pend. Ensuite il active la télécommande. On la voit réagir.
Elle est à quatre pattes. Il pose un doigt sur le disque du plug.
Manifestement il joue avec le niveau de puissance. Elle gémit et se cambre. Il semble diminuer ou arrêter, car elle se calme.
Il tourne la tête vers sa droite. Son commis est assis sur un tabouret, un smartphone à la main et des écouteurs aux oreilles.
Il doit répéter plus fort. L’homme redresse la tête. Il voit Sidonie, sourit.
Sidonie ne se relève pas, mais fait les quelques mètres qui la séparent de l’homme en marchant à quatre pattes.
Il a descendu son pantalon qui a tout du jogging. Son engin tranche sur la tenue toute en blanc. Une tige sombre, presque noire avec une extrémité plus claire, mais imposante. La caméra est trop loin pour en apprécier la taille. On voit juste une barre horizontale légèrement courbée vers le bas. Mais lorsqu’il dit :
Et qu’il soulève son engin avec la main, alors je peux en prendre la proportion. Pas un monstre, mais un bel engin que beaucoup d’hommes aimeraient avoir, bien que savoir s’en servir compte plus que de posséder, encore que les deux à la fois fassent une bonne réputation.
L’homme se tourne vers moi.
Trop, je ne sais pas ! En tout cas, pas pour Sidonie, à qui il fournit un alibi, même si elle sait pertinemment que c’est faux. Que son mari est « normalement » monté, qu’il bande dur, qu’il sait se retenir assez longtemps pour que sa garce de femme jouisse avant lui…
Alors elle gobe ses couilles. Et puis il lui donne sa queue à sucer… puis gober. Pas assez profond au goût de Martial qui la compare à ce qu’il vient de voir :
Il lui saisit la tête entre ses mains et commence à se baiser dans sa gorge sans lui laisser la moindre initiative. Chaque fois qu’il la relâche un peu, elle tousse, pleure, de la salive coule de ses lèvres. En quelques minutes, il l’a transformée en une « Gorge » qu’il utilise à son gré. Mais elle ne proteste pas malgré la rudesse avec laquelle la longue queue la possède jusqu’à ce que les couilles viennent buter, ultime rempart avant que l’homme entier disparaisse dans ce gouffre de vice et de dépravation.
Le foutre s’échappe des lèvres faisant de gluants filets qui signent, s’il le fallait encore, le niveau de bassesse que ma femme a atteint.
Le black tire sur la laisse pour lui faire faire les quelques mètres vers le patron.
De deux cordes qui pendent du plafond il fait un lien pour chaque poignet. Pas de nœuds, mais je remarque que c’est dans chaque main de la soumise que le brin est maintenu.
J’ai remarqué. Je réponds et j’ironise :
Il ne remarque pas. Sur l’écran il s’est saisi d’un martinet et a commencé à fouetter la femme. Une caresse ! Un coup de fouet ! Alternances de douceur et de rudesse.
L’homme me commente :
Non, le but est autre. Celui de la punir. Elle se tortille, gémit, mais je soupçonne plus pour la recherche du contact que de la fuite.
Mais aussi l’homme a manifestement remis en route les vibrations du gode.
Merde. Elle jouit.
Le cri est surprenant, comme une douleur, mais il n’y a pas de doute. Le visage souillé reflète l’extase. Les yeux presque révulsés et les lèvres, encore grasses du foutre de l’autre, s’étirent dans un sourire de bonheur.
Éric parle à un chat qui somnolait dans une corbeille et qui a été manifestement été dérangé de tout ce raffut. Il s’est levé et s’étire comme savent le faire ces félins en puissance.
Mais un félin qui se laisse prendre par son maître. Lui aussi ronronne sous la caresse.
L’homme prend la patte du minou et en s’approchant lui fait toucher la peau délicate du sein.
La patte est dirigée vers le bijou qui pend toujours accroché au téton. Ce jeu excite le matou. Il a envie de s’en saisir. Son maître l’en empêche et retient juste à temps une patte dont les griffes sont sorties.
Il repose le chat dans sa corbeille, disparaît pour revenir quelques secondes plus tard avec un pot et un pinceau. Il enlève les pendentifs d’un téton et entreprend de badigeonner le sein et sa pointe avec cette pâte à demi liquide qui ressemble à du miel.
Je ne comprends que lorsqu’il a mis en place l’escabeau et déposé son chat sur la marche, au niveau de la poitrine et du sein badigeonné. Il pousse son matou qui découvre la douceur que son maître lui a préparée. L’effet est immédiat. Sidonie se cabre.
On dirait qu’il attend un compliment. Il faut dire que manifestement la langue du chat, râpeuse à souhait, produit un sacré effet. Un effet au point que l’homme trace un sillon de miel d’un sein à l’autre pour attirer le matou sur le lobe dont le téton s’étire de plaisir.
En plus de voir ma salope d’épouse grimper aux rideaux par la seule caresse d’un chat, j’ai droit à un cours d’éducation sexuelle perverse par son amant.
Mais le chat est chassé. Éric veut sa part du gâteau. Lui aussi descend son pantalon. Il bande.
La salope fait de son mieux pour se cambrer. La main joue avec le plug avant de le sortir complètement.
Il enfile son gland avant que l’œillet se referme. D’une poussée, il l’enfile profond. Il la retient par les hanches. Déjà il la besogne.
Martial n’attendait que cela. Je ne sais s’il a débandé ou pas depuis sa gorge profonde, mais en tout cas sa bite est bien présente.
Il tire sur la ficelle qui sortait de la fente pour en extraire un objet oblong, l’œuf vibrant pour le remplacer par sa queue noire.
Ils sont moins bavards alors qu’ils chahutent la femelle, la brinquebalant de l’un à l’autre, la transperçant de leurs dards virils, la labourant de leur socle laborieux, la pistonnant avec la nervosité d’un moteur à essence et la résistance d’un diesel.
Mais Elle, la chienne, la salope, Elle n’est pas silencieuse. J’ai l’impression que ses pieds ne reposent plus sur terre, qu’elle s’est hissée par ses liens afin qu’elle ne soit que plus légère pour ses amants. Elle crie, elle hurle et je comprends pourquoi la fois où j’ai juste surpris la conversation, le boulanger avait dit à son complice :
Il réalise que ce n’est pas à un spectateur normal, mais au mari qu’il s’adresse.
Je me lève.
------------------
J’arrive à la maison encore perdu dans mes pensées. J’ai été un bien piètre conducteur. En plus je n’ai pratiquement pas dormi de la nuit, ne pouvant me retenir de visionner. Je n’arrive pas à prendre une décision depuis ce que j’ai appris.
Appris !
Vu !
Vu et revu !
Qui est vraiment Sidonie ? J’ai vécu toutes ces années à côté d’elle sans me rendre compte de rien. Le seul espoir, si on peut appeler cela un espoir, c’est de croire ce que m’a dit ma femme, dans ce tissu de mensonges, peut-être une vérité que d’une certaine façon elle a « pété les plombs » sous la pression. Mais cela n’excuse pas tout… loin de là… Juste une infime partie !
La porte est fermée à clé. Elle sait que je rentre, mais je n’ai pas précisé l’heure. Le salon est désert, mais la porte qui donne sur le jardin ouverte.
Elle est là. Allongée sur un transat, profitant du soleil, dans une nudité totale. Notre jardin est visible d’une autre maison, résidence secondaire dont les occupants ne sont pas arrivés. Cela nous arrive de bronzer ainsi. Un moment de totale liberté. Nous n’aimons pas les plages naturistes, mais ne dédaignons pas en marchant un peu de jouer les nudistes.
Je la regarde. Elle s’offre littéralement à l’astre solaire.
Elle bouge. Tourne la tête.
Elle se lève.
Quelques pas vers moi…
Le baiser est à peine appuyé. Mais je sens la charge sensuelle. Et en même temps la question n’est pas anodine. Elle a bien dû penser que j’aurais pu profiter du voyage pour…
Le sensuel l’emporte sur l’inquiétude. Je connais, enfin c’est que je croyais avant, oui je connais cette approche. Après tout, cela fait trois semaines que je n’ai pas touché ma femme. En temps normal, dans cette résidence de vacances, nous retrouvons des relations sexuelles bien plus fréquentes. Mais ce n’est plus un temps normal. J’imagine, ayant vu ma femme se comporter comme une vraie salope, que cela lui a manqué, même si son mari n’est qu’une faible partie de sa vie de chienne lubrique. Elle a dû se caresser discrètement.
Il suffirait que je lui ouvre les bras. Elle aurait à cœur de se faire pardonner en me faisant le grand jeu. À moins qu’elle fasse comme si on effaçait ses mensonges d’un coup de baguette magique pour revenir à une sexualité certes satisfaisante, mais ô combien bien éloignée de ce que j’ai entendu.
Mais alors, dans ce cas, chaque fois que nous serions séparés, ne serait-ce qu’une heure, je me poserai la question. Ou est-elle ? Avec qui ? Un nouvel amant qui la soumet et la punit ?
Non, impossible. Je ne sais pas quoi décider, mais une chose est sûre, la vérité doit reprendre ses droits.
Son regard s’illumine. Un espoir que tout est pardonné !
Elle me suit dans le salon, regarde autour d’elle.
À mon retour le sang quitte son visage. Elle voit le sac.
Elle essaye bien de repousser le moment fatidique.
Bien essayé ! Elle a de la ressource. Combative jusqu’au bout.
Je le pose sur la table.
Elle le prend et va s’éloigner en disant :
Le ton ne supporte pas la réplique.
Des larmes coulent de ses yeux. Son regard est suppliant. Je changement est radical. Elle a quitté son attitude de tentatrice.
Pour un peu, je pourrais me laisser prendre. D’ailleurs je ne doute pas de ses remords. Combien de ceux qui sont passés par mon bureau après avoir été arrêté, parfois la main dans le sac, n’ont eu la même réaction. Mais c’est trop tard, le mal est fait. Il faut payer !
Elle me regarde, sidérée.
Je souligne mon propos par un geste que je sais intimidant.
Elle pleure. Ses mains tremblent. Mais elle s’exécute. Objet après objet. Accessoire après accessoire. Lingerie après lingerie. Tout l’attirail est devant elle. J’en ai vu certains sur elles ou utilisé par ses amants. Les cordes, le bâillon avec sa boule rouge, le bandeau portent encore des traces blanchâtres. La farine s’insinue partout. C’est en blanc, le révélateur que nous utilisons pour relever des empreintes.
Nouvelle tentative pour m’attendrir.
,Mais oui, Chérie, j’ai bien un cadeau, je pense.
Elle était abattue par le déballage du contenu de son sac. La panique l’envahit.
Elle devait s’attendre à bien pire et il a de quoi dans toutes les vidéos. Du coup, elle semble retrouver un peu d’espoir. Peut-être que si elle…
Elle s’interrompt.
Un long silence.
J’hésite, mais j’ai décidé de dire toute la vérité.
Comment ne pas la croire. C’est la même femme, qui après avoir subi les pires outrages accompagnés par des plaisirs qu’elle criait, oui, la même femme qui avait honte, affirmait devant ses amants qu’elle ne reviendrait plus, qu’elle aimait son mari et que rien ne serait pire que de le perdre s’il l’apprenait.
Et puis un flash dans ma tête. Une idée si simple que c’est une évidence.
Sur la table une cravache se rappelle à mon regard. C’est la même qu’a utilisée Éric pour « fouetter » sa soumise.
Il avait dit : « En réalité les lanières sont très souples et, à moins de frapper très fort, la douleur est plus par la surprise qu’autrement. »
C’est aussi avec le manche de bois poli qu’il avait caressé et même possédé la femelle qu’était mon épouse entre ses mains.
Je le prends dans ma main. J’en apprécie la forme. Il me rappelle le martinet de mon enfance. Je sais que Sidonie a eu à en pâtir avec son père dans un temps ou fesser un enfant n’était pas encore un délit. Les lanières sont fines, rien à voir avec la rudesse de celles de mon époque. Presque de la soie.
Sidonie me regarde.
Elle cherche mon regard. Elle ne sait plus quoi penser. Mais le sais-je moi-même ?
Je la pousse vers le canapé.
Combien de fois a-t-elle obéi à un tel ordre ? Avec moi, jamais. Si je l’ai déjà prise en appui contre un mur, un arbre, le capot d’une voiture, c’était toujours une figure à deux.
Elle hésite. Pourtant elle se place. Pourquoi je trouve qu’elle est différente que d’habitude avec moi ? Bien entendu j’en connais la raison. La femme que je vois n’est plus mon épouse alors que nous allons faire l’amour, non, c’est la femelle que j’ai vue plusieurs fois offrir sa croupe de chienne à ses deux amants. Les jambes sont légèrement écartées, le creux des reins plus marqué, soulignant les deux lobes que le soleil a déjà colorés.
Et ce regard qui me suit, qui fouille le mien, qui cherche à connaître mes intentions !
Le coup est violent, brutal, porteur d’une colère que je regrette aussitôt. Les lanières ont beau être de soie, la puissance en a fait des lanières qui font mal.
Sidonie sursaute. Le cri n’est pas que de surprise, il porte aussi la douleur et la brûlure du châtiment.
J’ai honte. Je ne me reconnais pas, moi qui toute ma vie ai été confronté à la violence et parfois la mort et qui avais du mal à comprendre ce qui pouvait entraîner de tels actes. Je ne vaux pas mieux qu’eux. J’ai frappé ma femme. Quoiqu’elle ait fait, je n’avais pas le droit.
Son sourire est mon pardon, sa phrase un encouragement :
Toute colère a disparu. Je m’essaie pour un nouveau coup. Il est ridiculement trop doux, les rubans ne font qu’effleurer. Une caresse à la place d’un châtiment.
Finalement ce n’est pas si facile de devenir un bon dominant. Mais, petit à petit, je trouve le bon rythme.
Ce n’est pas si facile aussi de traiter son épouse de : pute, salope, traînée, garce, chienne, débauchée, traînée, catin… Je l’ai entendu dans la bouche de maris violents, d’hommes instables, jaloux, fanatiques.
Et pourtant…
Et pourtant… Oui, quelle douce musique !
Une musique qui délivre Sidonie de son carcan d’épouse pour la transformer en femelle qui couine.
Une musique qui, comme celle du joueur de flûte, fait dresser mon serpent pour le transformer en bâton que mon pantalon contraint.
Traînée… Clap du martinet qui heurte la chair… Ahhh !… Soupir de la femme qui se tortille pour, non pas fuir, mais pour offrir son corps à son Maître.
Pute…
Catin…
Ses fesses m’attirent. Le manche de bois est humide par ma transpiration, mais lorsque je joue avec sa fente et l’enfonce lentement, il en ressort gras de liqueur.
Ce n’est pas une question, mais une constatation. Celle que j’ai bien joué mon rôle et que ma traînée de femme est dans le sien.
Elle me voit me déshabiller. Mon sexe en érection est la preuve que moi aussi, je suis excité.
Je me place derrière elle. Une main guide mon gland, l’autre attrape ses cheveux qu’elle a attachés en queue de cheval. J’entre d’une poussée. Ce n’est même pas le Dominant, mais tout simplement le Mâle qui possède sa femelle. Elle est si grasse que je m’y enfonce comme dans de la crème et que mon ventre touche déjà ses fesses.
La preuve est là. Son excitation ne provient pas de l’amant, mais de la façon dont il la traite. Et c’est pareil si c’est son mari.
Je la possède maintenant, la bourrant de toutes mes forces et la retenant par ses cheveux. Elle s’agrippe comme elle peut au canapé pour ne pas être propulsée au loin. Elle gémit. Elle gronde.
Ma main claque ses fesses. Je lâche ses cheveux et vais m’agripper à ses seins. J’en saisis les tétons et ce sont eux qui me servent de points d’ancrage.
Putain que c’est bon de laisser parler son instinct et de se libérer sachant que celle que l’on « maltraite » ne demande que cela !
Je la couvre comme un chien une chienne.
Mes reins sont les moteurs de ma possession. Ma queue semble devenir encore plus dure, encore plus longue. Mais jamais elle ne pourra…
Elle hésite, mais répond tout de même, comprenant que maintenant tout doit être avoué et que même les envies les plus honteuses ne doivent plus être cachées.
C’est comme un aveu. Elle garde le souvenir de ce bel engin chargé de tant de transgressions.
Je me sens tout puissant.
Je me retire et cherche son œillet. Je force sa porte. Il cède facilement. Le conduit aussi est humide et m’accueille. Humide, mais étroit comme… comme…
Martial est avec nous. Plus celui qui baisait ma femme en cachette, mais un amant que j’invite par la pensée avant de l’inviter en vrai.
Elle bouge ses fesses. C’est elle qui vient vers moi. C’est elle qui s’encule, qui se fait du bien. Mais c’est moi, le Maître et je reprends mon doux labeur.
Mon foutre emporte avec lui toute morale et retenue. Je suis le Maître de cette femme et elle va aimer…