n° 19048 | Fiche technique | 61504 caractères | 61504Temps de lecture estimé : 37 mn | 23/06/19 |
Résumé: Elle dit m'aimer mais j'ai des doutes. Je vais vite être rassuré. | ||||
Critères: fh fhh grp extracon inconnu pénétratio sandwich fdanus -amourdram -bourge -voyeuract | ||||
Auteur : LoloDuValDornan (Je l'aime, mais elle me rend fou) Envoi mini-message |
Je m’apprête à rentrer chez moi après une journée à me morfondre au bureau quand mon patron, qui est aussi mon ami d’enfance, m’appelle dans son bureau. Je me prénomme Jérémy, j’ai 27 ans et je suis maître d’œuvre dans un cabinet d’architecte. Je supervise les travaux suivant les plans pondus par Alain mon boss. Je viens de passer une semaine sur l’étude de la réalisation de notre dernier projet. La vie de bureau ce n’est pas ma tasse de thé, je suis plus habitué au terrain. Si longtemps derrière une table, je m’aigris.
Pressé de quitter les lieux, je ronchonne en me rendant dans le bureau d’Alain. Sa porte est ouverte, je rentre et m’assois sans y être invité. Ma façon de montrer mon irritation. Alain n’y prête pas attention et rentre dans le vif du sujet.
Bizarre, s’il y avait des soucis sur ce chantier, j’en aurais entendu parler.
Manon, c’est mon épouse. 24 ans, aussi douce que belle, belle à faire se retourner tous les mâles hétéro et les autres aussi, parfois même des femmes qui ne cachent pas leur penchant. C’est vrai qu’elle plaît ma chérie. C’est un petit bout de femme blonde d’un mètre cinquante-cinq. Elle fait envie à qui elle veut, quand elle veut, sans vraiment s’en rendre compte, heureusement. Elle doute d’elle comme la majorité des femmes de son âge. Le jour où elle prendra conscience de son pouvoir sur la gent masculine, j’aurai du souci à me faire.
Elle s’est autoproclamée artiste-peintre et trouve normal de mener une vie de bohème. Elle peint quand l’inspiration lui vient, à n’importe quel moment du jour ou de la nuit. Il m’arrive souvent de me réveiller seul dans notre lit et de la trouver en tenue de travail dans son atelier, habillée d’une de mes vieilles chemises, pas boutonnée et nue en-dessous. Dans ces moments-là, malgré la tentation, interdit de toucher. Je risquerais de perturber son travail.
Je ne se passe pas une journée sans lui dire que je l’aime, qu’elle est l’amour de ma vie. Je suis quelqu’un de démonstratif, aussi bien dans les mots que dans les gestes. Mais c’est de trop pour elle, je finis souvent par l’agacer. Toujours à l’écoute de ses moindres désirs, j’en fais des tonnes pour la satisfaire. Elle me trouve trop prévenant, voire collant. Elle ne cache pas qu’elle apprécie mes déplacements professionnels. Elle dit que c’est un bol d’air pour elle, comme si je l’étouffais.
À mes retours, je la trouve très amoureuse ; au point que je me demande si elle ne culpabilise pas de s’être réjouie de mon éloignement, ou aurait-elle quelque chose à me cacher ? Elle sait qu’elle peut tout se permettre, elle est pardonnée d’avance. Dommage que dans certain domaine elle n’en profite pas plus. Mon seul regret, c’est qu’elle n’ait connu que moi. Elle se dit satisfaite sexuellement, mais comment peut-elle être sûre, sans comparaison ? Je ne suis pas candauliste, mais j’aimerais qu’elle connaisse un autre homme, juste une fois, pour qu’elle me revienne et me rassure sur son amour. Mais ça, jamais je n’oserais le lui demander.
Delphine, l’épouse d’Alain, est la meilleure amie de Manon. C’est une rousse flamboyante avec de jolies formes, un rien pulpeuse. Elle est belle, le sait et en profite. Autant mon épouse est réservée, autant Delphine est extravertie. C’est une tornade, elle déborde de vie et entraîne tout le monde dans ses moments de folie, sauf moi. Elle me reproche souvent mon manque d’entrain et me qualifie volontiers de nounours casanier (je mesure 1,91 m pour 98 kg). Par contre, j’apprécie quand elle secoue Manon et la pousse à être plus audacieuse, surtout sur ses tenues vestimentaires. Peut-être que si je lui demandais, elle accepterait de dévergonder Manon. C’est à elle que je dois d’avoir vue mon épouse très dénudée sur la plage cet été, topless et string minimaliste. Je suis resté sur le cul après avoir entendu Delphine dire à Manon réticente "Tu as déjà fait pire". J’ai préféré ne pas relever, pas envie de gâcher la journée.
Je n’ai pas trop apprécié que Manon réponde "Ça risque de lui donner des idées". D’abord à qui ça va donner des idées ? Nous sommes deux hommes et elle n’a pas précisé. Malgré tout, j’ai eu du mal à cacher mon trouble et Alain ne s’est pas gêné pour reluquer. Est-ce qu’elle faisait allusion à lui ?
Je sais par des connaissances communes que nos amis flirtent avec le milieu libertin, pourtant nos rapports restent soft, ils n’ont jamais tenté de nous entraîner dans leur débauche. Je me vois mal partager ma femme avec mon patron, pourtant je le soupçonne d’avoir des vues sur elle. Son invitation pour Manon n’est peut-être pas innocente. Je ne serais pas étonné que le couple profite de mon absence pour entraîner Manon dans une soirée…
Manon a la particularité d’être très passive, elle ne prend jamais l’initiative d’un câlin mais aussi ne se refuse jamais. Je peux la solliciter plusieurs fois par jour, elle est toujours partante. Je me souviens d’une scène au bord de la piscine d’Alain, il faisait un temps magnifique, nous venions de finir un barbecue. Delphine était allongée sur un transat seins nus. Elle propose à Manon d’en faire autant ; sans rien dire, Alain arrive derrière elle et lui dénude la poitrine sans l’ombre d’une résistance de sa part. Je crois qu’il aurait pu la mettre nue sans qu’elle le prenne mal. Si ma chérie n’est pas exhibitionniste, elle est quand même très à l’aise en petite tenue. À croire qu’elle aime ça !
Je rentre à la maison et annonce la bonne nouvelle à Manon.
Je n’aurais pas dû rajouter :
Elle me regarde avec un petit sourire en se demandant si c’est du lard ou du cochon.
Je pars le lendemain très tôt, Manon dort encore. Je lui laisse un mot doux lui rappelant que je l’aime et qu’elle profite un max. Sur la route je me demande si je n’ai pas été un peu lourd.
Arrivé sur le chantier, pas le temps de poser mes valises que je constate un certain laisser-aller. Je pousse une gueulante pour recadrer tout le monde et m’inquiète ensuite de l’avancée des travaux. En fin de compte, rien de bien alarmant. Je pense terminer en deux semaines en boostant tout ce petit monde. Pourquoi Alain m’a fait intervenir ? Le chantier aurait pu suivre son cours sans risque de pénalité de retard. L’équipe aurait très bien pu s’en sortir sans moi.
Je ne manque pas d’appeler Manon, le soir vers 21 h, sans remettre sur le tapis notre dernière conversation. Elle me dit qu’elle se sent seule et que la maison est bien vide. Elle est adorable ma chérie, pourtant elle n’était pas mécontente de me voir partir. Elle ajoute qu’elle est attendue demain après-midi chez Delphine et y passera peut-être deux ou trois jours. Je suis rassuré de la savoir chez nos amis.
Le lendemain, impossible de la joindre sur son téléphone portable, elle doit se payer du bon temps. Deux jours plus tard, je passe une journée de merde. Rien ne va comme je veux, tout le monde semble ligué contre moi. Je m’isole pour boire un café et me calmer un peu quand mon portable vibre.
C’est elle. Je décroche et je sens tout de suite qu’il se passe quelque chose.
Alarmé, je lui demande ce qu’elle a fait.
Ils m’empoignent et m’arrachent mes vêtements. Je me retrouve nue vite fait, allongée sur un transat, maintenue fermement par Alain. Des doigts me fouillent partout et leur langue… Je n’ai aucune réaction et ils en profitent. Ils maintiennent mes jambes ouvertes en grand. Je ne réagis toujours pas quand je me fais pénétrer par l’amant de Delphine. Les salauds se réjouissent de ma passivité. Delphine croit bon d’ajouter : " Je te l’avais dit qu’elle aimerait ça ! Eh bien, Jérémy, je t’assure que je n’ai rien fait pour les encourager."
Je suis groggy, je l’ai souhaité et maintenant que c’est arrivé ça fait mal. J’ai la gorge nouée.
On se quitte sur des mots doux. Je réalise qu’elle a peut-être été prise sans protection. Le gus aurait fait l’amour à Delphine ensuite à Manon, sans capote ? Bizarre qu’elle ne s’en soit pas soucié. Est-ce qu’elle m’a tout dit ?
J’ai mal dormi, j’ai cogité toute la nuit. J’arrive sur le chantier avec la tête à l’envers, j’agresse tout le monde et l’ambiance s’en ressent. Je suis pressé d’en finir.
Le lendemain soir, je m’apprête à l’appeler, j’ai tout à coup une drôle d’idée. Plutôt que d’appeler son portable, j’appelle le fixe. Le téléphone sonne dans le vide, personne. Mais où est-elle ? J’appelle son portable, elle décroche après deux sonneries. Je suis déçu et ne lui montre pas. Je me doute qu’elle est encore chez Delphine et Alain. Dans ma tête, elle passe de victime à coupable.
Oubliée l’agression, elle se montre bavarde et un rien amoureuse. Elle me dit qu’elle m’aime, elle qui est d’habitude avare de mots doux. Elle semble bien remise de ses déboires de la veille et sa bonne humeur finit par être contagieuse. Je continue quand même d’appeler la maison tous les soirs avec le même résultat.
Nous sommes mercredi, je la préviens de mon retour pour le vendredi soir très tard. Ce qui est faux, je compte rentrer en début d’après-midi. Une intuition…
Les travaux sont finis et j’évite d’en informer Alain. Je ne suis pas surpris quand il m’appelle pour me féliciter et me remercier d’avoir terminé si tôt. Manon est bien chez lui. Je prends la route de très bonne heure. Je compte arriver avant 15 h à la maison. Je n’arrête pas de ruminer sur la route. Si je découvre ce que je crains, quoi faire ? Je tiens trop à elle, je n’ai pas envie de la perdre.
J’arrive dans notre rue, mes craintes se concrétisent. Une grosse Mercedes est garée dans notre allée de garage. En roulant doucement, je dépasse notre maison pour me garer cent mètres plus loin. Je surveille notre entrée dans le rétroviseur. J’y vais ou je n’y vais pas. Pas le temps de prendre une décision que je vois sortir de chez nous un petit bonhomme, la quarantaine, rondouillard, avec une calvitie bien avancée.
Qu’est-ce qu’il fait là le gnome ?
J’attends que la Mercedes ait tourné au coin de la rue et me décide à rentrer chez nous. J’y vais sur la pointe des pieds, je veux la surprendre. La porte s’ouvre en silence, j’entre dans le séjour et je découvre Manon allongée nue dans le canapé. Les yeux fermés, elle semble dormir, ses jambes sont grandes ouvertes et un liquide blanc s’échappe de son sexe. Aucun doute sur ce qui vient de se passer ici.
Je ne peux pas m’empêcher de hurler :
Elle sursaute et referme ses jambes, se couvrant la poitrine avec ses bras. Comme si elle se trouvait devant un inconnu. Son geste est blessant. Elle se tourne sur le côté et enfuit son visage dans les coussins. Ça me démange, je lui administre une claque sur la fesse droite. J’y suis allé tellement fort que j’en ai mal la main. Mes doigts restent imprimés sur sa peau. Elle relève légèrement la tête et je vois une larme couler sur sa joue.
Je m’assois dans un fauteuil, j’ai la haine. Mon regard doit refléter mes sentiments, elle n’en mène pas large. J’essaie de me calmer et lui demande :
Rien, pas un mot, même pas un début d’explication.
Toujours pas de réaction.
Je n’en tirerai rien pour aujourd’hui mais si elle compte s’en tirer comme ça, elle me connaît mal.
Je m’exile dans le bureau pour le restant de la journée. Je saute le repas, j’ai un nœud dans la gorge, je n’arriverais pas à avaler la moindre nourriture. Je sors vers minuit, la maison est dans le noir. Je monte à l’étage, la porte de notre chambre est fermée. Je passe la nuit dans la chambre d’amis, une nuit blanche à cogiter. Qu’est-ce que j’ai à me reprocher, j’ai raté quelque chose ? Ou alors, j’en fais trop ?
Je me lève vers les sept heures, marre de me retourner dans le lit. On dit que la nuit porte conseil, connerie, mais je me suis calmé. Je me prépare un petit déjeuner, je meurs de faim. Elle se lève à son tour et vient m’embrasser pour me dire bonjour comme s’il ne s’était rien passé. Je laisse faire. Je lui sers un café espérant au moins un merci. Nada. Je cherche son regard, mais elle me fuit. Je cherche sa main mais elle la retire vite fait. La journée commence mal.
Je compte ne retourner au bureau que demain mais je ne sais pas comment m’occuper. Hors de question que je sorte d’ici sans avoir eu une explication. Je rumine et tourne en rond. Elle, de son côté, continue de me fuir et s’enferme dans son atelier. Quand elle en sort à midi, je la coince dans le couloir.
Elle me fait non de la tête.
Elle hoche les épaules semblant vouloir dire qu’elle n’en sait rien.
Enfin un mot. S’il faut que j’insulte son amant pour qu’elle soit loquace, pas de problème !
Avec bien du mal, elle lâche :
Je reste sur le cul, elle ne manque pas d’air. J’ai envie de lui dire que ce n’est pas demain la veille. Je l’aime mais pas au point de supporter ça. Même si j’ai souvent fantasmé sur Manon avec un autre homme, je ne suis pas prêt à la partager.
Nous essayons de reprendre une vie normale mais l’ambiance est froide. Nous revoyons Alain et Delphine. Ils sont au courant de ce qui s’est passé mais n’en font pas cas. Les faux-culs. Et moi, toujours aussi courageux, je leur fait bonne figure.
Le travail m’accapare et je fous une paix royale à Manon. Je me montre même distant. J’évite de lui poser des questions, me contentant de ce qu’elle veut bien me dire de ses journées. Les jours passent, monotones. C’est l’hôtel du cul tourné. Je vois son sourire s’estomper tout doucement. Sa joie de vivre s’étiole. Elle ne peint plus. Les semaines passent et elle s’éteint. Ça ressemble fort à une déprime. Elle passe ses journées allongée dans le canapé devant la télé, si elle la voit. Je ne l’ai jamais vue se laisser aller comme ça. Lorsque j’essaie de l’embrasser, elle tourne la tête. Plus un seul câlin, nous n’avons pas refait l’amour depuis que je suis rentré.
Qui va céder le premier ?
Bien sûr c’est moi, le roi des couillons. La rage au cœur, je lui demande d’appeler son amant. Son sourire réapparaît instantanément. Elle jubile, je la retrouve. Elle me saute au coup et me remercie par un baiser bien baveux. Elle s’isole avec son portable et revient en me disant :
Avec beaucoup de mal, je lâche :
Je vire maso ma parole.
Pour la première fois de notre vie commune, Manon me saute dessus. Elle est nue en dix secondes et me déshabille aussi rapidement. J’ai droit au grand jeu, elle me prend en bouche. Elle qui d’habitude rechigne à cette pratique. Je suis même étonné qu’elle y mette autant de cœur, et quelle technique ! On me l’a changée, c’est plus la même. Ça peut avoir du bon, un amant. Je ne peux pas m’empêcher de lui dire :
Je me jette sur elle, sans préliminaire je la pénètre facilement tellement elle est mouillée. Je la prends en levrette, j’y mets tout mon cœur. Tout en la baisant violemment, je vois sa rosette me faire de l’œil. Bien qu’elle n’aime pas trop ça, j’enfonce mon index dans son anus.
Quelle amante, j’aurais tellement aimé qu’elle se lâche comme ça avant de…
Merde, je ne pensais plus à lui. Elle ne me ménage pas, elle en a d’autres comme ça ?
Je comprends à ce moment-là qu’elle ne m’a pas tout dit sur ces quinze jours chez nos amis.
Nous avons passé un tendre moment comme il ne nous était pas arrivé depuis longtemps.
Deux jours sont passés, nous sommes samedi. C’est pour cette après-midi. Je suis pressé que la journée se termine. Vers 14 h, je me prépare. Je suis en tenue. Après avoir embrassé Manon, j’enfourche mon vélo et m’éloigne à contrecœur. Je pédale comme un automate, je ne peux pas m’empêcher de cogiter. J’ai l’habitude de faire un parcours de cinquante kilomètres, ce qui me prend deux bonnes heures. J’escalade une côte assez raide suivie d’une descente encore plus escarpée. Dans un rêve je visualise ce qui se passe chez moi. Je suis ailleurs, à tel point que je ne vois plus le danger de la route. Je finis par louper un virage en arrivant trop vite. Je fais un superbe soleil et me retrouve quelques mètres plus bas, assommé. Heureusement que je porte un casque. Je reprends difficilement mes esprits. Mon poignet droit pend lamentablement, certainement cassé. Mon épaule droite me fait souffrir le martyre. Une voiture qui me suivait s’arrête, le conducteur m’interpelle du haut de la route, je le rassure. Il m’aide à remonter le talus. Je lui demande s’il aurait la gentillesse d’appeler chez moi. Je lui donne notre numéro de téléphone.
Je présume de mes forces, manque de m’écrouler. Heureusement qu’il est là. Il me fait asseoir à l’arrière de sa voiture.
Il me tient compagnie jusqu’à l’arrivée de Manon. Je le remercie après qu’il ait chargé mon vélo dans le coffre du Q7.
Elle fond en larmes en me voyant.
Elle m’aide à monter en voiture, boucle ma ceinture. Le trajet est douloureux, la moindre bosse génère une douleur atroce dans l’épaule. Arrivé aux urgences tout va très vite. En moins de cinq minutes je suis au bloc opératoire pour une broche au poignet et une plaque de métal à la clavicule. Je suis couvert d’ecchymoses mais c’est secondaire. Pour le trauma crânien, c’est deux jours d’hospitalisation. J’ai droit à un scanner, le résultat est rassurant. On me remonte dans le service d’hospitalisation de chirurgie. Manon est là à m’attendre. Je vois dans ses yeux combien elle regrette mais ça passera vite fait.
Il faut quand même qu’elle me demande :
Il n’y a que pour la blesser que j’excelle.
En fin de compte, leur visite me fait du bien. Ils évitent de me mettre mal à l’aise, font tout pour me remonter le moral. Alain me dit de prendre tout mon temps :
Les deux jours passent vite. Je suis content de rentrer chez nous. Manon me couve, elle est aux petits soins avec moi. Mon bras droit bloqué, elle pallie comme elle peut à mon handicap. Elle m’aide pour la toilette, ce qui tourne souvent à l’arrosage. Je l’entraîne avec moi sous la douche toute habillée, elle se débat pour la forme. Je l’immobilise en l’embrassant. Je n’ai qu’une main mais elle est très active. Trempées, elle est vite nue et nous finissons par retourner sous la couette.
Je passe une première semaine de rêve. Mais les vieux démons resurgissent. Manon m’annonce que Tino voudrait nous rendre visite et faire ma connaissance.
Elle lève les yeux au ciel.
Je me demande si elle irait jusqu’à baiser devant moi. Je crains que cela ne la rebute pas voire même…
Il faut que je me fasse à l’idée que tôt ou tard, Tino se vautrera dans notre lit et peut-être même sans mon accord.
Ça ne traîne pas, l’après-midi même, on sonne à la porte. Manon va ouvrir. Je vois débouler dans notre séjour le g… Tino. Dans une main, une bouteille de Bunnahabhain 25 ans d’âge et dans l’autre une boîte de chocolat. Monsieur a les moyens et sait vivre. On se serre la main, j’essaie de faire bonne figure.
Ça me démange de lui dire que je ne suis pas un proxénète, qu’il pourra baiser ma femme gratos. Pas très fin le gus !
Le monsieur me sort un laïus sur la dureté de la vie, l’urgence de profiter et le plaisir de donner, de recevoir… Je me laisse noyer sous un flot de paroles, quand tout à coup, il rentre dans le vif du sujet et me remercie de laisser autant de liberté à Manon.
Il flatte mon ego et ça marche. Je suis surpris de découvrir un homme sensible, intelligent et cultivé. J’en arrive à apprécier l’énergumène. Il me demande s’il peut me tutoyer :
C’est dit sans arrière-pensée. La conversation prend une tout autre tournure, il nous raconte les derniers potins mondains. C’est dingue, le monde qu’il connaît. On dénigre pas mal. Il nous raconte un tas d’anecdotes sur des gens en vue dans le milieu libertin. Des histoires croustillantes, sans mentionner de nom. On en arrive à parler de nous et on se découvre plein d’intérêt commun, le vélo, le sport, les voitures, ma femme… Je passe un bon moment et quand il nous quitte, je ne peux faire autrement que de le remercier de sa visite. Je crois bon d’ajouter :
Je me rends compte que l’invitation peut être interprétée autrement que ce que j’ai voulu dire. Le sourire de Manon me confirme que j’ai dit une connerie. La porte refermée, elle me remercie en m’enlaçant et me cloue le bec en m’embrassant. Je n’ai pas le temps de lui dire qu’elle se fait des illusions qu’elle a tourné les talons pour s’enfermer dans son atelier.
Il ne faudra que deux jours pour que Tino frappe de nouveau à notre porte. L’accueil est plus froid que la fois précédente. Je sais ce qui va se passer, pendant ces deux jours je m’y suis préparé. Je sais que je ne pourrais pas les empêcher de se voir, alors autant se montrer conciliant et avoir un semblant de contrôle sur la situation. J’ai demandé à Manon de nous laisser cinq minutes en tête à tête.
À peine assis au salon, j’attaque :
S’il voulait m’enfoncer un peu plus, c’est réussi.
Je me suis à peine levé que Manon descend de l’étage. Mon dieu qu’elle est belle ! Elle a enfilé une petite robe d’été qui met ses formes en valeur. Je zieute comme un malade mais je ne vois pas de trace de sous-vêtement. Tout ça pour lui ! Quel gâchis. Après tout, elle sera nue dans cinq minutes, alors…
Je m’éloigne dans le couloir vers mon bureau. Mais je compte rester à proximité et jouer les voyeurs. Je veux voir ce qu’il lui fait pour qu’elle se comporte comme la dernière des s… Je m’arrête à mi-chemin. C’est assez sombre, ils ne peuvent pas me voir. Par contre je les vois bien, de profil, le canapé est dans l’axe du couloir. Ils discutent, ça dure un moment. Ils sont bien sages !
C’est parti, les mains se faufilent partout et les bouches se cherchent. Ils sont vite nus, Manon empoigne le sceptre de Tino. C’est vrai que la nature a été généreuse avec lui. Elle l’astique avant de le prendre en bouche. Elle arrive à l’avaler complètement, quelle santé ! Il la soulève en la prenant par les hanches, elle n’est pas bien lourde, pour venir déposer son entrejambe au-dessus de son visage. Il se met alors à lui dévorer le sexe comme un malade. C’est deux affamés que je reluque. Ils passent ensuite au plat de résistance, bien sûr sans capote, alors là…
Je n’ai jamais imaginé qu’on puisse baiser comme ça. C’est spectaculaire comme il la pilonne, il y met tant de force qu’il donne l’impression de vouloir la transpercer. Elle est un papillon qu’il va épingler. Elle si frêle, il va me la casser. Et elle, elle prend un pied formidable et extériorise son plaisir comme il la baise. Ses gémissements se sont vite mués en cris et quels cris ! Elle semble jouir en continu, c’est un orgasme monstrueux qui la secoue et ça dure…
J’enrage, ce n’est pas moi qui la ferais crier comme ça !
Et ça continue, ils sont prêts pour le marathon de la baise. Il la retourne, la soulève et la laisse retomber sur son pal. J’ai une belle vue sur leurs sexes emboîtés. Elle mouille tellement qu’elle lui inonde le ventre. Ce bruit mouillé me fait de l’effet, c’est qu’ils m’exciteraient, ces cons là. Il la prend en levrette, mais tarde à la pénétrer, elle réclame sa bite. Elle veut être remplie, l’encourage, lui demande d’aller plus loin, plus fort, plus vite…
Quelle gourmande, elle est insatiable. Je comprends maintenant ce qu’elle apprécie chez lui. Merde mais qu’est ce qui m’arrive ?
Je bande !
Ce n’est pas possible, je vire lopette !
Je me réfugie dans mon bureau, mais les cris qui proviennent du salon n’arrangent rien. Je suis toujours aussi tendu. J’espère qu’ils vont se calmer, ça fait déjà plus d’une demi-heure qu’ils baisent. Je réussis à me détendre en écoutant de la musique au casque. Quarante minutes plus tard, le salon est calme. Je m’aventure dans le couloir, j’aperçois Manon étendue dans le canapé, seule. Elle est dans la même position que la fois où je l’ai surprise, endormie. Je la recouvre, son impudeur me gêne.
Tino sort de la salle de bain à l’étage. Il a enfilé mon peignoir. Il est trop grand pour lui et traîne par terre. Heureusement que le ridicule ne tue pas. On s’installe chacun dans un fauteuil. Je sors deux verres et la bouteille qu’il m’a offerte. On se met à papoter actualités sportives en sirotant un whisky. C’est complètement irréel, l’amant et le cocu…
Je suis à nouveau sur le cul quand il me lâche :
On se quitte sur une accolade. Je l’apprécie de plus en plus, le gnome. Je réveille Manon qui se montre très câline et me remercie.
Elle a l’art de me faire avaler la pilule… et le pilulier avec.
Elle me balance ça avec un grand sourire. Moi, je suis livide. C’est un avertissement ?
Elle se réfugie dans son atelier. Je téléphone à Tino et le torture pour savoir ce qu’il aurait manigancé avec Manon. Il me jure sur sa tête qu’il n’y a rien d’autre de prévu que la soirée chez les du B… Je lui répète l’avertissement de Manon :
Il faut que je me change les idées, d’habitude je m’évade à vélo mais là… Je m’habille et enfile une paire de baskets sans les lacer, difficile avec une seule main et hors de question que je demande à Manon. Je vais très loin dans les bois environnants. J’essaie de faire le point sur notre couple. Est-ce qu’il n’est pas trop tard, va-t-elle me quitter ? Sinon qu’est-ce que je vais encore endurer avant qu’elle s’assagisse ? Je vois le jour décliner, je me dépêche de rentrer. Elle m’attend, le repas du soir est prêt. Nous dînons dans un silence parfait. La soirée est courte, elle se couche de bonne heure. Je comprends qu’elle soit fatiguée, après un après-midi pareil. Je la rejoins peu après, elle est déjà endormie. Je la regarde dormir, et je lui chuchote au creux de l’oreille :
Elle se réveille le lendemain, souriante, et me fait un gros câlin pour me dire bonjour. J’adore quand elle est démonstrative. Tous mes doutes s’envolent, je passe une superbe journée. Le soir nous allons nous balader dans le parc municipal main dans la main. Ça faisait une éternité que ça nous était pas arrivé. De retour à la maison, elle m’invite à lui faire l’amour comme elle aime. Avant de s’endormir dans mes bras, elle me dit :
Aujourd’hui c’est jeudi et jeudi c’est Tino. Il débarque en début d’après-midi, avec un paquet cadeau à la main. Nous avons notre rituel, pendant que Manon se fait belle, nous passons un moment à discuter un verre de whisky à la main. Il se démène comme il peut pour me rassurer quant aux sentiments de Manon. Je le remercie d’être aussi prévenant et de ne pas me prendre pour une lope.
Manon arrive, toujours aussi belle, je m’éclipse pour les laisser seuls.
Je reprends mon poste de surveillance dans le couloir. Le paquet cadeau m’intrigue. Je les vois se câliner, se faire plein de bisous baveux. Leurs préliminaires sont de plus en plus tendres, ça ne me rassure pas. Les hostilités commencent, ils vite sont nus, les bouches se cherchent et les doigts s’égarent. C’est de plus en plus chaud, le salon retentit de gémissements. J’adore quand Manon se fait pénétrer. Mon dieu, qu’elle aime ça. Elle baise comme si sa vie en dépendait. Une demi-heure qu’ils sont en route, je fatigue et me laisse glisser le long du mur et m’assois par terre. Tino murmure quelque chose à l’oreille de Manon, ils s’arrêtent et se séparent. Il lui tend le paquet cadeau. Une fois ouvert, elle découvre un tube de lubrifiant ainsi qu’un gode de belle taille. Je la vois ouvrir le tube, déposer une noix de lubrifiant sur son index, se pencher en avant et se planter son doigt dans l’anus. Elle passe un moment à se dilater le sphincter. Pendant ce temps Tino s’astique la tige pour rester en forme. Il est assis dans le divan et profite du spectacle. Quand Manon s’estime prête, elle vient le chevaucher en lui tournant le dos. Elle empoigne son sexe pour le présenter devant la porte arrière. La pénétration est laborieuse, elle grimace mais finit par avaler le gland. Le reste est une formalité. Ils partent au petit trot, puis les chairs étant suffisamment détendues, ils entament un galop qui aurait fait des envieux à Vincennes. De là ou je suis, j’entends Manon dire à Tino :
Tino empoigne le gode et le présente devant les lèvres de Manon. L’intrusion de l’objet est laborieuse, la place est déjà prise. Ils s’y prennent à quatre mains. Après bien des efforts, le gode est enfoncé jusqu’à la garde. À voir son visage, je me doute que c’est plus difficile que plaisant. Après un moment d’adaptation, Tino fait coulisser le gode dans le ventre de Manon. Elle ne tarde pas à réagir, ses gémissements reprennent, s’amplifient pour devenir des cris de plaisir. Tino y va de bon cœur, il va tellement vite qu’il est obligé de changer de main régulièrement. Manon, la tête renversée en arrière, crie son bonheur. Elle dégoulinante de sueur et son ventre se transforme en fontaine, elle ruisselle de partout. Tino éprouve des difficultés à manipuler le gode tellement il est mouillé. C’est encore plus hard que ce que j’ai déjà pu voir les fois précédentes et ça dure…
Comme d’habitude, je bande et je culpabilise à mort de réagir ainsi. Je vais cacher ma honte dans mon bureau. Il faudra que je consulte.
Elle fantasmait sur la double pénétration, elle sait maintenant ce que c’est, et risque d’y prendre goût mais sans moi. Je me vois mal la partager de cette façon. C’est hypocrite, mais je préfère ne pas être là quand elle est comme ça, alors qu’à chaque fois je me réjouis du plaisir qu’elle a pu prendre. Ça ne va pas bien dans ma tête.
Tino revient le lendemain. Ses visites sont trop fréquentes à mon goût et je ne me gêne pas pour lui dire.
Ils passent une bonne partie de l’après-midi à préparer l’anus de Manon sans oublier son ventre. Je suis obligé de pousser le volume de ma chaîne stéréo pour ne pas encore une fois avoir une barre dans le calbut et la tête à l’envers. Je retrouve les deux protagonistes au salon, ils se taisent en m’apercevant. J’ai l’impression de les gêner. Que je n’aime pas ça, comme si je dérangeais. Tino s’en va, Manon, toujours nue, le raccompagne jusqu’à la porte. Elle a une démarche de canard et je me moque d’elle. Elle se retourne se penche en avant et écarte ses fesses avec ses mains. Je vois briller un caillou rouge à la place de son anus. On peut dire qu’elle y met du cœur pour se préparer.
C’est le jour fatidique, Manon est enfermée dans notre chambre depuis plus de deux heures. J’ai presque envie de m’éclipser, je n’ai pas envie de la voir partir au bras du gnome. Quand on parle du loup… Tino débarque à 18 h, plutôt bien habillé pour ce genre de soirée. Je trouve absurde de se saper ainsi pour être à poil dans peu de temps. Il faut sauvegarder les convenances dans ce milieu. Ils baisent peut-être le petit doigt en l’air.
Manon nous rejoint dans le salon. Elle porte une robe que je ne lui connaissais pas. C’est sexy et très classe, elle va faire un malheur. Les autres femmes de la soirée ont du souci à se faire. Elle me quitte en effleurant mes lèvres, même pas le temps de me donner un vrai baiser. Je leur souhaite quand même une bonne soirée.
J’essaie de m’occuper, de penser à autre chose mais impossible. La soirée s’écoule lentement, les heures défilent et je me morfonds. Je vais encore passer une nuit blanche. Je suis réveillé par la lumière du jour, je me suis endormi dans le canapé, la fatigue a eu le dessus. Je suis cassé, une bonne douche me remet d’aplomb. Je voudrais m’évader en vélo mais ce putain de bras me contraint à rester tranquille. À midi, j’avale vite fait un plat que m’a préparé Manon. Elle y a mis du cœur mais je n’arrive pas à l’apprécier. J’essaie de bouquiner, ça ne dure pas longtemps. Je réussis à passer quelques heures sur le Net. Il est 16 h et pas de nouvelle de Manon. Je fais un brin de toilette et m’habille pour ce soir. À 17 h, j’essaie de joindre Manon, je tombe tout de suite sur sa boîte vocale. Je lui laisse un message la priant de me rappeler. 18 h, j’entends une portière de voiture.
Je me précipite à la porte, c’est Tino et il est seul. En voyant son visage je comprends qu’il a une mauvaise nouvelle à m’annoncer. Il entre et s’installe dans un fauteuil sans y être invité. Je n’ose pas lui demander où est Manon, j’ai peur de sa réponse.
On se quitte en se réconfortant mutuellement. Ça va être dur et compliqué de vivre sans elle, elle me plaque au mauvais moment. Je lui en veux de ne penser qu’à elle. Elle aurait pu me confier son mal-être. On aurait trouvé des solutions ensemble même si pour cela il fallait faire un break. Il vaut mieux qu’elle ait prévu une absence assez longue car si elle était là maintenant devant moi, je pourrais commettre une connerie.
Je me débrouille comme je peux mais ce n’est pas facile. J’ai prévenu mes parents sans rien leur cacher, ils me proposent de retourner vivre chez eux. Ils n’insistent pas quand je leur dit que j’ai besoin d’être seul. Je suis sur notre terrasse, en short et tee-shirt pas rasé quand je vois arriver Delphine et Alain. Ils sont déjà au courant. Les nouvelles vont vite dans le milieu libertin. Ils savent me mettre du baume au cœur, se sont de vrais amis.
Je reste scotché, difficile de dire non à une telle invitation. Surtout qu’Alain affiche un petit sourire qui signifie qu’il n’a rien contre. Je prends quand même quelques précautions ; avec Delphine, quand elle a une idée dans la tête tout le monde doit suivre.
On éclate de rire avec Alain. Ils m’aident à préparer un sac avec l’essentiel. Je ne vais pas loin, et j’ai besoin de peu de choses.
La vie est belle, je passe mes journées au bord de la piscine en maillot de bain. Je suis quand même un rien gêné, Delphine et Alain vivent nus chez eux. Encore heureux qu’ils n’organisent pas de partouze. C’est peut-être moi qui les en empêche ? Je me décide à faire un effort et d’adopter leur mode de vie. Delphine ne cache pas sa satisfaction quand elle me voit nu sur mon transat.
Je n’ai pas le temps de finir ma phrase que Delphine vient me chevaucher, elle s’assoit sur mon ventre. Nos sexes sont en contact, elle ondule du bassin et le résultat ne tarde pas. Je bande. Elle se penche pour venir prendre mes lèvres et je me laisse faire. Je suis en ébullition, j’ai envie d’elle et elle le sent bien. Elle s’immobilise, prend mon sexe en main et le dirige vers sa vulve. Elle s’empale lentement, je savoure chaque centimètre. Mon dieu que son ventre est chaud. Elle accélère ses coups de reins, je l’aide comme je peux. J’ai envie que ça dure, de profiter au maximum du moment et de lui donner un max de plaisir. De fait, elle enchaîne les orgasmes et quand elle me demande de lui inonder le ventre je me laisse aller et explose dans un plaisir que je n’avais pas connu depuis…
C’est une amante parfaite. Après m’avoir fait jouir, elle me nettoie la bite en me prenant en bouche. Elle ne laisse aucune trace de nos ébats. Pour un peu, je me mettrais à rebander.
Tino nous rend visite de temps à autre. À chaque fois je lui demande s’il a des nouvelles de Manon, malheureusement toujours rien. Il ajoute que ce n’est pas faute de chercher. Elle semble avoir disparu ou alors se cache bien. Il faudra bien qu’elle réapparaisse un jour. Quand Delphine reçoit son amant, ça ne traîne pas, il est vite nu comme nous alors je m’éclipse les laissant seuls. Pas envie de tenir la chandelle. Jusqu’au jour où elle me demande de rester. Je ne suis pas rassuré. Elle me prend en main et me fait allonger et vient me chevaucher tout en m’embrassant. Je parviens à bander malgré la présence de Tino. Son ventre m’accueille sans difficulté, tellement elle mouille. Elle se plaque sur ma poitrine et envoie ses mains écarter ses fesses pour inviter son amant.
Wouahou, quelle sensation, ça referme son ventre sur mon sexe, sans parler du contact avec Tino. Delphine exulte, je la trouve magnifique dans le plaisir. Je pense à Manon dans une même posture et découvre que j’aimerais qu’elle soit à la place de Delphine.
Je crois qu’elle serait heureuse de me voir dans cette situation. C’est Tino qui explose le premier, Delphine décide de me faire visiter la porte arrière, elle y met tellement de cœur que je mélange vite fait mon sperme avec celui de Tino.
C’est aujourd’hui qu’on me retire la broche et le plâtre du poignet. Ça se passe bien, restent les trente séances de rééducation. Comme c’est la main droite, je récupère assez vite. Au point d’envisager de rentrer chez moi. Vous avez remarqué, ce n’est plus "chez nous". Je demande à Alain de reprendre le travail avec, s’il le faut, un poste aménagé. J’ai besoin de m’occuper l’esprit avant tout et l’inactivité me pèse.
Mon retour se fait sans heurt, mes collègues ont pris soin de bien préparer le chantier que je vais superviser. Tout se passe pour le mieux. Je noie ma solitude dans le travail mais le cafard me reprend une fois à la maison. Les soirées sont longues quand on est seul. Heureusement que je suis souvent invité le week-end chez Delphine et Alain. Je découvre leur monde de libertins et fais beaucoup de connaissances. Bien sûr, les soirées finissent le plus souvent nus autour de la piscine. C’est ainsi que je rencontre William, un habitué des soirées chez les du B… Je préfère ne pas le questionner. J’ai peur de ce qu’il pourrait m’apprendre.
Les jours passent et j’attends, un signe un geste, juste le fait de savoir qu’elle va bien me réjouirait. Je me prépare à son retour, me doutant bien que ce ne sera facile ni pour elle ni pour moi. Mon sixième sens me dit qu’elle ne va pas tarder, alors…