n° 19072 | Fiche technique | 33067 caractères | 33067Temps de lecture estimé : 19 mn | 09/07/19 |
Résumé: Depuis que je suis devenu un préretraité, j'aime m'occuper des jardins. | ||||
Critères: fh jardin pénétratio -occasion | ||||
Auteur : Patrik (Carpe Diem Diemque) Envoi mini-message |
Petite histoire inspirée par un article de journal et aussi par certaines photos de ma femme…
Bonne lecture :)
Depuis que je suis devenu un préretraité, j’aime m’occuper des jardins. L’usine pour laquelle j’ai travaillé plus de trente ans (en gravissant petit à petit les échelons) a eu la bonne idée de se faire racheter par un fonds de pension, et la première initiative des actionnaires a été de virer les trop anciens, ouvriers comme cadres. Et comme j’avais plus de quarante ans (en réalité, j’en ai plus de cinquante), allez oust, à la porte.
Comme je suis trop vieux pour Pôle-Emploi et tous les autres services du même genre qui ne peuvent me trouver un boulot décent, mais comme je suis aussi trop jeune pour avoir droit à une vraie retraite, je me suis retrouvé dans une situation bancale, mais vivable.
Bon, je gagne moins qu’avant, mais en contrepartie, j’ai aussi beaucoup plus de temps disponible. Quand elle a su que j’allais être viré, ma femme a eu la bonne idée de se barrer avec l’un de mes anciens copains, l’un de ceux qui gagnaient plus que moi. Quelque part, ce n’est pas plus mal : j’ai enfin la paix et je n’ai plus de compte à rendre, mais la pilule fut difficile à digérer. Par contre, c’est mon ex-copain qui doit regretter. En effet, ma femme, pardon, mon ex-femme est peut-être canon, mais elle est très chiante, je ne vois pas d’autres termes.
À bien y réfléchir, je gagne peut-être moins, mais comme ma femme n’est plus là pour dépenser la quasi-totalité de mes émoluments, finalement, mon pouvoir d’achat a fait un sacré bond en avant. Pour occuper mon temps libre, je me suis remis à l’une de mes marottes : le jardinage.
C’est pour ça que je vais bientôt sonner à la porte de cette maison, car j’ai adhéré à un club qui met en relation les personnes qui ont un jardin, mais qui ne s’en occupent pas, avec ceux qui peuvent s’en occuper.
Je suis reçu par une femme un peu plus jeune que moi, d’allure assez banale, mais mignonne à sa façon, ce qui n’est pas un mal pour les yeux. Elle me rappelle vaguement une de mes ex-petites amies, mais ça remonte à loin, maintenant. Après les salutations d’usage, nous allons nous asseoir dans la cuisine. Histoire de voir où je mets les pieds, je demande :
Elle hoche la tête :
Un peu étonné, je demande :
Je me lève :
En effet, je ne suis pas déçu ! C’est presque une forêt vierge que j’explore à présent. Et le terrain est vaste ! J’examine bien les coins et recoins, j’arrache quelques mauvaises herbes, je teste la terre entre mes doigts, puis je reviens vers la femme qui est restée sagement dans l’allée centrale :
Je vois bien qu’elle est déçue. Je pense qu’elle espérait retrouver un jardin comme elle en avait un avant, mais il aurait fallu qu’elle s’y prenne plus tôt. C’est alors que je me fais avoir par son regard tout triste et son sourire navré.
Nous revenons dans la maison.
Un petit silence s’installe, puis mon éventuelle cliente pointe du doigt un massif en buis :
Nous nous séparons. Comme je n’habite pas loin, et pour passer le temps, je retourne à pied chez moi. Je songe que ça ne doit pas être amusant tous les jours pour cette femme mariée avec un courant d’air. Peut-être qu’elle y trouve son compte avec un mari absent par son boulot, et aussi absent pour s’occuper de son chez-soi.
Ça va faire trois semaines que j’ai accepté de m’occuper de cette ex-forêt vierge, et je suis fier de moi. Il faut dire que j’y ai mis les moyens en louant quelques gros engins. Ça a coûté cher, mais pas tant que ça si on compte bien. J’aurais pu louer des machines pas trop onéreuses entre cinquante et cent euros de la journée, mais il m’aurait fallu plus de temps et de sueur pour arriver au même résultat.
J’ai réussi à tailler correctement le massif. Maintenant, il a nettement plus fière allure. Là où il est planté, il ne me gêne pas pour l’aménagement du jardin.
Les habitants de la maison sont revenus hier soir, ils étaient partis en vacances, en Égypte, je crois. Et en une semaine de temps, il y a eu du changement.
Je me retourne, Bérangère vient vers moi. Elle se poste à côté de moi :
Elle sourit à cette évocation :
Je pose la question :
Elle fait la moue :
À ces mots, elle rit :
Je dodine de la tête :
Ma réplique l’amuse beaucoup !
Elle devient plus sérieuse :
Je suis songeur :
Je me disais bien aussi… Bérangère me rappelait justement cette ex-fiancée. Maintenant, je comprends mieux :
Elle se rembrunit :
Puis elle garde le silence. Je préfère ne rien ajouter, car je pense que je remuerais le couteau dans la plaie. Étrange couple, néanmoins. Pourquoi est-elle restée avec son mari ? Pourtant elle est cadre, si j’ai bien compris une ancienne conversation, elle a donc des revenus largement corrects. De plus, leur maison est payée.
Quand je repars chez moi, je me dis que, décidément, cette femme me plonge toujours dans un état dubitatif. Je chasse cette pensée en me disant que je viens chez elle pour m’occuper de son jardin, et non pour jouer les psys à deux sous.
Ça va faire maintenant un mois que je m’occupe de ce jardin. Quand je me rappelle la forêt vierge qu’il y avait avant et quand je compare à ce que j’ai sous les yeux, il est clair que nous sommes passés d’un extrême à l’autre. D’ailleurs, les photos que j’ai prises me permettent de bien faire la distinction entre le avant et le après.
La dernière fois que je suis venu, Bérangère a accepté mon idée de petit bassin. Je lui ai proposé divers contours possibles, elle en a validé un tout de suite. Je viens de finir la délimitation à l’aide de ficelles tendues.
Alors que je viens de finir, j’entends le pas de la propriétaire derrière moi.
Elle fait un petit geste de la main :
Un couple en fin de vie, resté l’un avec l’autre par habitude, je suppose. Je me demande ce qui est finalement le mieux : ce couple quasiment étranger l’un à l’autre, ou celui que je faisais avec mon ex, plein de bruits et de fureur ? Deux façons différentes de mourir pour un couple.
Je lui montre le toit de sa maison, puis une descente :
Tout en la regardant, je lui adresse un large sourire :
Bérangère me regarde curieusement :
Elle soupire, puis elle se lance :
Je me gratte le crâne, puis je finis par répondre :
Elle sourit :
Je m’éloigne un peu d’elle afin d’avoir une bonne vue d’ensemble :
Je proteste :
Elle se contente de sourire, puis faisant demi-tour, elle regagne sa maison, me laissant un peu dubitatif. Pour me changer les idées, je fignole deux-trois trucs dans le jardin, puis avant de partir, je salue Bérengère. Sur le chemin du retour, je me creuse le crâne pour essayer de comprendre, mais y avait-il quelque chose à comprendre ?
Une semaine plus tard, le bassin creusé et déjà rempli, en ce début d’après-midi, je suis venu voir comment le jardin progressait, et aussi enlever quelques mauvaises herbes, si j’en trouve. Avant de venir, par politesse, j’ai prévenu Bérangère, par téléphone, que je passais. Elle m’a répondu qu’elle n’était pas chez elle actuellement, mais qu’elle sera là ensuite. Je suppose qu’elle viendra par la suite me rejoindre dans le jardin.
En attendant, je vérifie le bassin, tout va bien. Comme dernièrement, il a plu durant deux nuits, celui-ci s’est rempli. Ma dérivation des eaux pluviales en provenance du toit a bien fonctionné, et mon système d’évacuation du trop-plein a fait son boulot. Il faudra que je fasse la même chose chez moi. À ce propos, j’aurais dû utiliser la pelleteuse pour creuser aussi un bassin dans mon jardin ; je pouvais le faire, il me restait encore un peu plus de deux heures avant de la rendre. Tant pis, ce sera pour une autre fois.
Ah, on dirait que Bérangère s’est décidée à venir voir de plus près le bassin. Je me retourne pour lui répondre, et là, aucun son ne sort de ma bouche grande ouverte !
J’ai déjà vu des choses un peu curieuses, spéciales, surprenantes dans ma vie, mais ce que j’ai sous les yeux m’étonne énormément. C’est parce que je ne trouve pas mes mots, mais je suis actuellement ahuri, abasourdi, et j’en passe !
Il y a certaines questions dont la réponse est évidente.
Bérengère est vêtue (si on peut le dire ainsi) d’un bustier violet qui dévoile ses épaules, ainsi qu’une bonne partie de sa poitrine. Sans oublier le fait que la fermeture éclair avant du bustier est légèrement tirée vers le bas, ce qui me permet d’en voir plus sur son décolleté que je trouve tout de suite très agréable. D’ailleurs, une certaine partie de mon anatomie le prouve de façon durcie. Ses longs cheveux qui ruissellent sur ses épaules nues ajoutent une pointe de charme non négligeable et un certain trouble.
Plus bas, ses pieds sont chaussés de souliers à sangles, et ses jambes sont gainées de bas auto-fixants. Quant à la zone stratégique placée sous le nombril, je ne puis rien en dire puisque le pourpoint bas du bustier masque cette zone triangulaire. Mais pouvoir contempler la chair nue de ses cuisses fait aussi son effet sur ma libido !
Détachant tant bien que mal mon regard posé un peu trop bas, je relève la tête pour la dévisager. Bérangère s’est offert un peu de maquillage, posant une touche bleue sur ses paupières et un peu de rouge sur ses lèvres fort tentantes.
Elle me demande à nouveau :
Elle sourit :
Elle s’approche un peu plus, peut-être trop près. Elle continue :
Elle s’approche encore plus de moi. De mon côté, je me demande ce que je dois faire. Je suis assez partagé, car cette femme me tente, c’est indéniable. Mais dans quelle mesure est-ce un jeu ? Peut-être que je me pose trop de questions…
Elle sourit à nouveau :
Un pas de plus, et elle est maintenant très proche de moi :
Puis d’un geste lent et assuré, elle abaisse un peu plus la fermeture éclair, révélant à présent un profond décolleté ainsi que deux seins assez lourds et bien séparés.
Alors, je franchis le dernier pas, posant ma main au creux de ses reins, puis plongeant mon nez dans son décolleté offert avec tant d’appas dedans !
Avide, je dépose plein de baisers avides et brûlants sur sa peau si fraîche, goûtant, tâtant des lèvres ses formes et ses volumes charnels. Je reconnais que ça va faire un certain temps que je n’ai pas eu d’aventures, et qu’en plus, Bérangère me permet de remonter le temps avec sa petite ressemblance avec mon ex-fiancée. Mais c’est bien la propriétaire de ce jardin dont j’ai envie, et non un souvenir lointain.
La pressant contre moi de ma main dans son dos, je continue de dévorer son décolleté fort ouvert. J’entends que ça lui plaît bien, car de sa bouche s’échappent des petits soupirs qui en disent long. Je pense que Bérangère n’a pas dû s’offrir d’extase à deux depuis un certain temps. Il va donc falloir que je me montre à la hauteur de cette attente. Mais le défi m’intéresse et m’excite !
Doucement je remonte sur sa poitrine. Peu après, c’est son cou que je macule de petits baisers voraces, et ses soupirs se font de plus en plus pressants. Nos deux températures internes montent vers l’incandescence.
À un moment, je reprends mon souffle, puis je demande à ma tentatrice :
Je la gronde à ma façon en déposant un léger suçon sous le lobe de son oreille :
Quelques instants plus tard, nous sommes dans sa chambre, et je suis bien décidé à profiter un maximum de l’aubaine ! Bérangère a conservé sur elle son tralala, comme elle dit. D’ailleurs, c’est excitant à souhait, donc pourquoi ôter ces vêtements ?
Je profite du confort pour caresser ce corps qui s’offre à moi, pour y déposer partout mille baisers, pour goûter cette peau légèrement sucrée. Je voudrais m’occuper de toutes les parcelles de son corps en même temps, mais comme je n’ai pas quatre bras ni deux bouches, ce n’est pas évident. Alors, j’y vais méthodiquement, comme j’ai pu le faire pour la forêt vierge qu’était le jardin, il y a quelques semaines.
En parlant de forêt, Bérangère est plutôt partisane du bosquet, ce qui est un bon compromis entre bois trop dense et terre nue. De plus, l’accès à sa fente m’est facilité, ma langue se fait un plaisir d’aller boire à sa fontaine. Une chose que mon employeuse apprécie beaucoup, si j’en crois les longs soupirs qui s’évadent de ses lèvres.
Tandis que je suis allongé de dos sur le lit, Bérangère est accroupie sur moi, sa belle chatounette solidement ancrée sur ma bêche bien vaillante ! La fermeture Éclair est largement descendue, ce qui m’offre l’opportunité de saisir à deux mains les seins baladeurs qui pendouillent sous mon nez. De damner de plus ? Je bande comme un âne, ma queue est bien au chaud dans un somptueux vagin bien accueillant, tandis que je malaxe avec volupté deux belles masses aux tétons bien durs.
Cette position un peu dominatrice convient bien à Bérangère qui oscille sur mon pieu bien enfoncé en elle. Je constate qu’elle essaye d’en profiter un maximum. Il est vrai que cette posture permet un plein contrôle de la part de la partenaire. Pour ma part, je suis ravi que mon engin soit exploité, et que mes mains aient de quoi malaxer !
Elle s’agite, se frotte, se brique sur mon poteau de chair, visiblement à la recherche de son plaisir. Même si ce n’est pas évident, je résiste du mieux que je peux. Mais avoir sous les yeux une belle femelle en chaleur qui vous exploite comme un toy grandeur nature, c’est loin d’être une douche froide ! Sans parler de ces nichons luxurieux fort appétissants ! Alors, j’attends qu’elle cède avant de pouvoir faire de même…
Je sens confusément que Bérangère va bientôt se transformer en un barrage prêt à céder sous la violente poussée des eaux. J’ai une furieuse envie d’inonder sa grotte, de faire en sorte qu’elle déborde, mais il me faut tenir encore un peu…
Ça y est, elle cède, son visage s’illumine sous la force de son plaisir. Je la trouve étonnamment belle dans sa jouissance ! Moi aussi, je n’en peux plus, et un premier long jet envahit sa grotte ! Tandis qu’elle jouit dans divers petits cris et gémissements, j’expulse d’autres puissants jets en elle !
Avant de sombrer dans une torpeur réparatrice, je me dis que j’ai de la chance. J’ai vraiment pris mon pied avec Bérangère, j’ai adoré le goût de sa peau, ses courbes voluptueuses, l’expression de son visage lors de sa jouissance, et je veux revivre tout ça le plus vite possible !
Je sais aussi que, dans peu de temps, je lui referai l’amour, et que ce n’est qu’un commencement !
Depuis ce jour mémorable, je suis devenu l’amant attitré de Bérangère, sans toutefois vivre avec elle, puisqu’elle est mariée, et que je ne suis pas trop adepte des ménages à trois. Cette situation nous convient à tous les deux, elle ménage nos espaces de liberté.
Elle n’a remis qu’une seule fois son fameux bustier très explicite, mais en contrepartie, il n’est pas rare que j’aie le grand plaisir de la découvrir dans diverses tenues qui indiquent clairement ce qu’elle attend de moi. Et comme j’ai été bien éduqué, je m’emploie à satisfaire mon employeuse.
Jardiner un terrain ou jardiner une femme, ça demande le même doigté ainsi que le même sens de l’effort soutenu. Mais la récompense finale penche indéniablement vers le corps féminin ! Je suis aux anges, ma pré-retraite me semble nettement moins monotone ! Avec une maîtresse comme Bérangère, j’ai le beurre et l’argent du beurre. Et bien sûr, l’employeuse en prime et en crème chantilly…
Néanmoins, un truc étrange : alors que ça fait un certain temps que je fréquente ma nouvelle maîtresse, jamais, je n’ai encore rencontré son mari, ni l’avoir eu au téléphone. J’en viens à me demander s’il existe vraiment. Et parfois, j’en viens même à me demander s’il ne serait pas en réalité enterré sous le gros massif… C’est dire !
Mais je préfère éviter ce sujet épineux avec Bérangère. Là maintenant, elle vient juste de me proposer de partir ce week-end avec elle, à partir de vendredi soir, en bord de mer, puisque la météo prévoit du beau temps.
Sa réponse est catégorique et affirmative :
La perspective de passer le week-end en amoureux avec elle est nettement supérieure à mon soupçon farfelu, alors, tout content, je réponds :
Elle m’adresse un large sourire qui me fait chaud au cœur :
Alors je range mes idées saugrenues dans un coin reculé de ma tête, puis je l’embrasse avec ferveur.